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 Toi ? Ma cousine ?! (feat Hwang Min Ah)

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Hwang Katherine

Hwang Katherine



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MessageSujet: Toi ? Ma cousine ?! (feat Hwang Min Ah)   Toi ? Ma cousine ?! (feat Hwang Min Ah) EmptyJeu 17 Oct - 4:22

C'était une journée comme une autre, on pouvait difficilement faire plus banal comme emploi du temps. Katherine avait passé sa matinée au travail, avec des clientes plus ennuyeuses les unes que les autres. Rien de bien compliqué, on lui avait demandé deux fois son avis à tout casser sur les vêtements et ensuite, elle s'était occupée de la caisse. Entre les répliques froides des uns et les histoires à mourir d'ennui des autres, ses nerfs avaient manqué de lâcher une dizaine de fois. Elle préférait largement les jours où elle travaillait dans le rayon des parfums, c'était plus intéressant. Mais le travail ne pouvait pas toujours être rose et cette matinée le lui enseigna à nouveau. Le peu de clientes qu'elle connaissait avaient toutefois remarqué qu'elle avait changé de coupe de cheveux : il aurait fallu être aveugle pour ne pas le remarquer pour peu qu'on ait déjà vu Katherine auparavant. Depuis deux semaines, la belle métisse adoptait un carré qui encadrait joliment son visage. Ses longs cheveux étaient devenus encombrants et elle s'était dit que puisqu'elle n'avait jamais eu les cheveux courts, c'était l'occasion d'essayer. Elle y avait d'autant plus songé que le week end précédent, Mike et Lily avaient eu dix-huit ans et qu'elle tenait à être jolie pour l'anniversaire de ses cadets. Leurs grand-parents n'avaient pas manqué de faire une fête digne de ce nom, et bien évidemment, leurs parents avaient, encore, été absents pour l'occasion, s'étant tout bonnement contentés d'envoyer un énorme chèque. Mais cela ne surprenait plus personne dans la famille, ils y étaient habitués et résignés.

Ce fut également l'occasion de prendre des nouvelles de ses frères et sœur : sans surprise, Edward était devenu un brillant avocat, très bien vu par ses employeurs et ses clients. Il pensait même ouvrir son propre cabinet. Quant aux jumeaux, ils avaient également ses projets très précis en tête : Mike allait entrer en fac de médecine l'année suivante dans l'espoir de devenir cardiologue tandis que Lily visait une école de commerce. On savait depuis bien longtemps qu'aucun d'eux ne manquait d'ambition de toute façon. Katherine était visiblement la seule qui n'avait pas encore concrétisé son projet mais personne n'avait de doute sur les possibilités de la jeune fille de réussir dans son domaine. Elle travaillait toujours d’arrache-pied pour créer de nouveaux modèles dans l'espoir d'être prise quelque part. Elle avait beau être vendeuse dans un magasin de vêtements, ce n'était pas encore cela. Songeant aux échecs qu'elle avait désespérément enchaînés, la jeune femme ferma la boutique « Maybe is Just a Dream » pour le midi, puisqu'elle ne travaillait pas cet après-midi et que tous les employés avaient droit à une pause le midi. A croire qu'elle avait bien choisi le nom du magasin où elle travaillait. Elle avait beau essayer d'être optimiste, elle commençait à désespérer de pouvoir réaliser son rêve un jour. Soupirant, elle prit le chemin de son loft où elle comptait bien passer tout le reste de sa journée. Le programme était simple : manger et puis s'installer dans son lit pour jouer à Pokemon X. Ça c'était un programme qui déchirait.

Comme prévu, après s'être cuisiné des pâtes au saumon, la jeune femme adopta une tenue plus décontractée, soit un vieux débardeur et un jogging, pour se poser tranquillement dans son lit, avec son Pikachu. Inutile de préciser qu'elle avait la 3DS assortie à sa peluche et que ce Pokémon faisait partie de son équipe dans le jeu. Toutefois, à sa peluche qu'elle possédait depuis bien cinq ans, elle avait ajouté récemment une autre peluche, un Évoli pour lequel elle s'était prise d'affection deux mois auparavant. Sa famille ne cessait de le lui répéter : elle était restée une petite fille, qui croyait qu'un jour un Pikachu ou un Évoli allait sortir de sa console pour lui faire des câlins. Et comme on pouvait s'y attendre, Katherine passait plus de temps à jouer et à câliner ses Pokémon qu'à avancer dans le jeu. Au moins, elle s'amusait, c'était toujours plus intéressant que d'écouter les ragots d'une vieille cruche sur telle star ou tel politique. Honnêtement, ni l'un ni l'autre n'avait le moindre intérêt pour Katherine : les stars, elle s'occupait seulement de leurs chansons ou de leurs films et les politiques, elle s'intéressait uniquement aux idées qu'ils proposaient, quand ils en avaient. Point. Un jour, elle aimerait bien croiser un adolescent dans le magasin avec lequel elle pourrait parler de Pokémon et pourquoi pas, de Disney ?

Après trois heures de jeu intensives, son portable vibra, pour lui annoncer qu'elle venait de recevoir un texto. Pestant contre celui qui avait osé la déranger pendant un combat contre un champion d'arène, elle saisit son portable avec rage pour lire le SMS. C'était un ami qui lui proposait de sortir au bar ce soir histoire de faire la fête. L'idée intéressa la jeune femme, qui avait tout à coup une envie terrible de s'amuser et de boire un peu. Cela devait bien faire trois semaines qu'elle n'avait pas bu d'alcool et là, elle avait envie d'une bonne Pina Colada ou d'un bon Gin Fizz, voire les deux. Elle transmit donc son intérêt pour cette virée à son interlocuteur et lui demande le lieu et l'heure à laquelle ils devaient se retrouver. La réponse ne fut pas longue à arriver : le Cima à vingt-deux heures. Ils seraient six en tout. Cette nouvelle réjouit la jeune métisse qui s'imaginait déjà danser et boire comme une idiote sur de la bonne musique techno. Finalement, cette journée s'annonçait plus palpitante que prévue.

Elle mit des heures pour se préparer. Au programme, maquillage, habillage, coiffage, des tas de choses à préparer en résumé. Il n'empêche qu'au final elle était plutôt fière du résultat et il était vrai qu'on ne pouvait nier qu'elle était presque à tomber dans son ensemble. Elle eut même l'orgueil de penser que Vénus aurait pu être jalouse d'elle avant d'éclater de rire face à cette réflexion stupide. Bien qu'elle eût du mal à marcher avec ses hauts talons, elle n'eut pas de mal à se rendre au bar ni à retrouver ses compagnons de soirée. Deux-trois banalités échangées et ensuite le petit groupe rentra dans le bar où l'ambiance semblait déjà au beau fixe. Ils étaient loin d'être les premiers, et ils avaient bien mis une demi-heure pour faire la queue et entrer dans le Cima. Ce bar était réputé comme le meilleur de Ulsan et Katherine était de cet avis. Elle s'y était rendue plusieurs fois et à chacune d'elles, elle s'était toujours bien amusée. Elle commanda comme prévu une Pina Colada qu'elle savoura avec délice. Son regard se porta sur les autres personnes présentes dans le bar, mais pour le moment, elle ne reconnaissait personne. Qui sait, peut-être rencontrerait-elle quelques connaissances ?
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Hwang Min Ah

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MessageSujet: Re: Toi ? Ma cousine ?! (feat Hwang Min Ah)   Toi ? Ma cousine ?! (feat Hwang Min Ah) EmptyLun 21 Oct - 9:13

Cela devait bien faire une heure que j’avais la télécommande dans la main, à zapper les chaînes de ma miteuse télévision. Un soupire exaspéré sortit d’entre mes lèvres et je finis par appuyer sur le bouton rouge pour voir l’écran s’atteindre, me laissant devant un écran noir où je pouvais distingué vaguement mon reflet. Je me laissa aller en arrière sur mon lit qui me servait aussi e canapé. Je tourna la tête pour regarder mon réveil qui m’affichait 18h. Je me laissa alors à fermer les yeux, fatigué de cette journée de repos. La semaine avait pourtant été crevante, mais pour moi les jours de repos était pire car je tournais facilement en rond. J’avais commencé ma journée pour du ménage dans mon appartement, mais cela avait été vite fini. Pas trop difficile quand on vit dans un 20 m² et quand la pièce principale ne comporte qu’un lit, un petite commode, un télé et une table basse. Je n’avais jamais prit le temps de refaire la décoration donc cette appartement, mais c’était surtout dut à mon manque d’argent. Après cela, je m’était préparé un repas rapide avant d’aller voir ma mère à l’hôpital. J’avais fini pour la unième fois son livre préféré et je lui avais raconter ma semaine sans qu’elle me répond. Les médecins disaient qu’il y avait des chances pour qu’elle m’entend parler et cela, même si elle était dans le coma. Je n’en doutais pas, mais parler à un corps avec pour seul fond le bip incessant des machines n’avait rien de réjouissant. J’étais donc repartir 2 heures plus tard et après être passé à la laverie, j’étais rentré chez moi et m’étais mit devant la télé. Voilà où j’en était pour ma journée.

Je rouvrit les yeux, décidé à bougé. Ma semaine avait été exubérante, je ne comptais plus mes heures supplémentaires, et pour couronner le tout, je n’avais pas croisé « l’autre » ce qui m’avait mise sur les nerfs pour rien. Alors il fallait que je me change les idées et pour cela, rien n’était mieux que le Cima. J’avais beau être pauvre, l’argent que j’arrivais à mettre de côté me servait à payer mes frais mais aussi à me faire plaisir le soir et pouvoir faire de temps en temps des sorties. J’avais beau être une dépensières en vêtements, je m’abstenais d’acheter et préférais boire un verre avec des amis. J’envoya quelques sms pour savoir qui était chaud pour aller boire un verre, mais alors que je sortais de la douche, je vis que les peu de personnes qui m’avaient répondu étaient déjà prise. C’est vrai que je m’y prenais au dernier moment, mais je ne put m’empêcher d’avoir une moue. J’haussa les épaules. Cela n’allait pas m’arrêter ! J’enfila une de mes tenues préférés| et après avoir fermé mon appartement, je me dirigea vers l’arrêt de bus le plus près.

J’arriva à 20 heure au Cima, et vu qu’il était encore tôt, je ne fit pas longtemps la queue pour rentrer. Je m’approcha du bar et commanda un Mojito. Je pivota légèrement sur ma chaise haute et regarda autour de moi pour voir si je ne reconnaissais pas un visage familier. Personne, mais je ne m’inquiétais pas, il était encore tôt. En tout cas, je ne resta pas longtemps seule car on vint m’accoster et avec mon sourire charmeur, je pouvais enfin commencer la soirée. Oui, je me commandais un premier verre mais quand on venait me dragueur, je faisais en sorte qu’on m’offre les prochains verres et c’est ce qui se passa. Non je ne profitais pas car généralement quand ça se passait bien, on passait la nuit ensemble, c’était donc un prêté pour un rendu ! Très vite, je me retrouva sur la petite piste de danse, à me déhancher près de mon nouvel ami avec qui, je l’avoue, je passais un bon moment pour l’instant. Le temps passa assez vite, entre danser et enchainer les verres d’alcool gentiment offert par mon compagnon de soirée. J’avais chaud et je décida de l’abandonner quelques instant pour aller m’asseoir près du bar. Aucune chaise n’était libre alors je me contenta d’attendre près du comptoir pour commander un nouveau verre. Pendant que j’attendais, mon ami était venu me rejoindre et on commença à rigoler. Sans vraiment le vouloir, je me sentis partir en arrière et bouscula une personne. Je m’empressa de me retourner pour présenter mes excuses.

‘Oh excusez moi, je n’ai pas fait attention, je ne vous ai pas fait…’

J’avais posé ma main sur la jeune fille que j’avais bousculé et quand son visage se tourna vers moi, je m’arrêta dans ma lancé. JE resta un moment sans rien dire et le sourire que j’affichais s’effaça rapidement. Un rire nerveux sortit alors d'entre mes lèvres avant de reprendre la parole.

‘Ah… c’est toi… Quelle mauvaise surprise…’

J’eus un hochement rapide de tête de haut en bas tout en la regardant. Je n’avais nullement envie de la voir ‘elle’ mais je n’avais pas non plus envie de gâcher ma soirée pour si peu.

Spoiler:
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MessageSujet: Re: Toi ? Ma cousine ?! (feat Hwang Min Ah)   Toi ? Ma cousine ?! (feat Hwang Min Ah) EmptyVen 25 Oct - 10:14

Katherine avait beau ne pas être fan des soirées improvisée après une journée de travail, cette fois-là elle avait décidé de se bouger un peu afin de profiter de sa soirée. Après tout, elle s’était presque ennuyée pendant l’après-midi, on pouvait même dire que cette sortie tombait à pic dans son programme. Les gens avec lesquels elle s’était rendue au Cima n’étaient pas vraiment des proches, plutôt de bonnes connaissances avec lesquelles elle sortait de temps en temps. Ce n’était donc pas vraiment le genre de personne auquel elle allait profiter de la soirée pour raconter sa petite existence ou des choses qui la tracassaient. Elle avait, de toute façon, appris à gérer ce genre de tracas toute seule sans réellement compter sur les autres, à part sa famille. Alors qu’elle commandait sa deuxième boisson, elle se remémora sa conversation avec son frère aîné, qui avait remarqué que quelque chose lui tourmentait l’esprit. C’était vrai et Katherine lui avait expliqué que, pour une raison qu’elle ne saisissait pas, une fille se montrait désagréable envers elle et cherchait à l’éviter à tout prix. De toute évidence, elle ne l’aimait pas mais le problème était que jamais Katherine ne l’avait vue ou n’avait entendu parler d’elle. Le genre situation qui lui donnait mal au crâne dès qu’elle y réfléchissait et le cocktail que le barman lui servit fut le bienvenu pour l’aider à oublier cette histoire. Elle était venue dans ce bar pour s’amuser, se déchaîner, pas pour remuer tous ses soucis ou pour en faire la liste.

Décidée à profiter de sa soirée, elle alla déposer sa veste et son petit sac à main aux vestiaires, après avoir fini son verre d’une traite. L’alcool envahissait désormais suffisamment ses veines pour qu’elle n’ait pas froid dans sa robe bustier. La jeune femme rejoignit ses amis sur la piste de danse et commença à se déhancher sur le rythme de la musique électro qui passait. A chaque fois qu’elle était venue, elle n’avait jamais été déçue par le DJ, qui était d’ailleurs selon elle un atout majeur de l’établissement. Pomponnée comme elle était, elle ne tarda pas à se trouver un partenaire de danse et, quelle surprise, c’était un occidental et son accent lui confirma que c’était un Américain. Ils ne parlèrent pourtant pas beaucoup, quelques banalités, par exemple il lui demanda si elle était venue seule ou si elle venait souvent dans cet endroit. Pas de quoi créer une complicité du tonnerre qui allait faire de lui son meilleur ami ou son petit-ami. Ni l’un ni l’autre ne comptait s’attacher de toute façon et c’était mieux ainsi vu le problème de Katherine avec les relations longues, qui au final ne duraient pas plus de quelques mois. Au moins, pour une soirée on ne pouvait pas lui reprocher de ne pas être assez réaliste, mignonne ou mature. C’était l’avantage des histoires sans lendemain.

Au moment de la séquence des slows, Katherine en profita pour laisser son partenaire, ce genre de danse n’étant pas vraiment de son goût. Il ne chercha pas à la rattraper, il ne la suivit même pas et cela lui convint très bien. Elle n’aimait pas quand on essayait de s’accrocher à elle parce qu’il n’y avait rien d’autre autour. La liberté lui était chère et elle était satisfaite de voir qu’on pouvait comprendre cela. Lorsqu’elle arriva au bar, elle constata malheureusement qu’il n’y avait plus moyen de s’asseoir près du bar et qu’elle était contrainte d’attendre debout pour pouvoir commander. L’atmosphère était déjà intense et plusieurs personnes avaient déjà bu pas mal de verres. Pour sa part, elle se sentait bien, elle avait bu juste assez pour être dans l’ambiance mais trop pour être jetée. Néanmoins elle avait soif et tout ce à quoi elle pensait, c’était un bon Mojito bien frais. Alors qu’elle attendait tranquillement, elle entendit les rires des personnes devant elle, ce qui la fit sourire. Oui, le Cima était vraiment le bon endroit pour s’amuser et avoir de bons souvenirs. Soudain, la fille devant elle recula brusquement et la percuta. Katherine laissa échapper un petit soupir d’agacement mais au fond, elle n’en tenait pas rigueur à l’inconnue : il arrivait qu’on perde le contrôle de temps en temps et ce n’était pas elle qui allait lui faire la leçon sur le sujet. Alors qu’elle s’était retournée pour s’excuser, Katherine écarquilla les yeux, reconnaissant celle qui l’avait percutée.

Il s’agissait d’une dénommée Hwang Min Ah, celle dont elle avait parlé à son frère. Elle l’avait rencontrée en soirée mais à peine lui avait-elle adressé la parole qu’elle s’était fait envoyer balader. Le problème était qu’elle n’avait jamais su pourquoi et ça lui restait malheureusement en tête. Quelle surprise de la croiser ici, ça on pouvait le dire, elle ne s’y était pas du attendu et visiblement la jeune femme non plus. Son expression changea du tout au tout quand elle reconnut Katherine, son sourire gêné s’était effacé et elle eut un rire nerveux. Le genre de rire qu’on avait lorsqu’on croisait quelqu’un qu’on n’appréciait pas. Elle ne le lui cacha d’ailleurs pas et lui fit bien comprendre qu’elle n’était pas du tout contente de la voir ici. Pour le coup, Katherine aurait bien aimé s’épargner cet échange désagréable également vu la sympathie dont faisait preuve Min Ah à son égard. Elle souffla, vraiment agacée cette fois par l’attitude incompréhensible de celle-ci.

« Contente aussi de te voir, Min Ah. Désolé de visiblement te gâcher la soirée mais j’habite à Ulsan aussi, alors tu vas devoir t’habituer à l’idée de pouvoir me croiser de temps à autre, tu sais. »

Son ton était ironique, un peu méprisant même. Katherine avait beau voulu comprendre la jeune femme, il n’en demeurait pas moins qu’elle trouvait son attitude puérile, à toujours l’envoyer balader sans daigner lui expliquer la raison. Elle avait beau chercher, elle ne voyait pas ce qu’elle avait pu lui faire et ça commençait à l’énerver sérieusement. S’il n’y avait pas de motif, cette fille était simplement une idiote qui avait besoin d’avoir un punching ball sur lequel elle pouvait se défouler. Et Katherine n’avait aucune envie de jouer les souffre-douleurs pour lui faire plaisir. Si elle cherchait la guerre, elle allait l’avoir. Elle était décidée : cette fois elle arriverait à lui faire avouer quel était son problème ou alors elles allaient se haïr pour le reste de leurs vies sans savoir pourquoi. Et elle était bien trop curieuse pour laisser ce mystère prendre place sans rien faire. Elle passa furtivement sa commande au barman, avant de reporter son attention sur Min Ah, ignorant royalement l’homme qui lui servait sans doute de partenaire pour la soirée.

« Écoute, je ne sais pas ça c’est quoi ton problème avec moi, et ça me serait égal si tu n’étais pas si agressive dès que tu me vois. Alors dis-moi ce qui ne va pas chez moi, parce que cette histoire commence à m’énerver tu vois. »

Comme les slows avaient pris fin, l’Américain fit signe à Katherine de le rejoindre sur la piste, mais elle lui fit signe d’attendre. Pour le moment, elle avait un problème plus important à régler et elle espérait qu’elle aurait enfin droit à des réponses claires et précises.
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MessageSujet: Re: Toi ? Ma cousine ?! (feat Hwang Min Ah)   Toi ? Ma cousine ?! (feat Hwang Min Ah) EmptyVen 25 Oct - 12:48

Je ne pouvais m’empêcher de la dévisager de haut en bas, toujours avec ce sourire qui faisait à la fois forcé et moqueur. J’avais passé une semaine assez merdique et sans réelle intérêt et il fallait que je la croise maintenant, dans cette soirée que j’avais espéré mieux que le reste. Non, et je me demandais vraiment si je ne portais pas la poisse. Vous savez, ce genre de période où vous avez l’impression que le monde entier est contre vous et qu’il ne vous arrive que des crasse. Et bah j’étais dans ce genre de période, rien n’es rose, tout est noir. Oh, en soit, il y a pire mais je n’ai pas eut une seule bonne nouvelle de la semaine alors oui, ça ne peux que plomber le moral.

Alors quand je la vois elle. Oui elle, la personne que j’ai envie de voir le moins au monde après mon père. Car elle n’est autre que ma cousine et qui dis cousine dit même famille. Cette famille qui n’a jamais été la pour moi, que j’ai appelé lorsque ma mère était en train de plonger inlassablement dans la drogue, on m’a envoyer balader, de un déchet qui est en trop et qui pourrait sentir trop mauvais dans leur monde de perfection. Alors oui, quand je l’ai vu pour la première fois , la fille du frère à a mère, je l’ai littéralement en voyer boulé alors qu’elle ne me connaît pas. C’est tout du moins ce que j’en ai déduit car même en disant mon nom, j’étais un parfaite inconnue à ces yeux. N’ont-ils jamais fait allusion à moi ? Savaient-ils au moins que j’existe ? Je ne pense pas et au fond de moi, mon cœur se déchire et ma haine ne peut que s’amplifié. C’était-elle au moins intéressé à savoir si elle n’avait pas de cousine ? L’existence de ma mère ne pouvait pas passé inaperçu alors donc ? S’était-elle volatilisé aux yeux de sa nièces ? La famille Hwang aurait-elle effacé toutes traces de sa mère et elle ? J’arrivais parfaitement à imaginer jusqu’où ils étaient capable et cela ne m’étonnait pas.
Je continuais donc de la regarder et après avoir vivement retirer ma main de son épaule, je lui fis par de mon mécontentement quand je réalisa qu’elle était ici, dans le même bar qu’elle.

« Contente aussi de te voir, Min Ah. Désolé de visiblement te gâcher la soirée mais j’habite à Ulsan aussi, alors tu vas devoir t’habituer à l’idée de pouvoir me croiser de temps à autre, tu sais. »

‘La gâcher ? Ma pauvre petite, si tu savais, il m’en faut plus que ça… Mais j’avoue que juste te voir, ça me donne des frissons étranges…’

Un sourire malin réapparu sur mes lèvres et son ton paraissait à la fois détaché mais énervé. Katherine ne semblait pourtant vouloir se laisser faire ce qui était, au fond peut être normal… J’étais à ces yeux une parfaite inconnue qui l’envoyer chier à tout va… Si seulement elle savait… Je la vit très vite se détourner de moi pour prendre commande et je sentit alors une main se posé sur mon épaule. C’était mon compagnon de soirée qui me donna mon verre que je m’empressai de siroter et qui me proposa de retourner danser avec lui.

‘Tu n’es pas obliger de m’attendre tu sais…’

Mon ton avait été, sans vraiment le vouloir, froid et désagréable, mais maintenant le mal était fait et je le vit me regarder en haussant les sourcils, étonné de me voir ainsi alors que j’étais plutôt agréable depuis le début de la soirée. Mais Katherine m’avait énervé rien qu’en la voyant et apparemment, ce n’était pas près de s’arrêter maintenant… Je vis ma très chère cousine se retourner vers moi pou m’adresser de nouveau la parole.

« Écoute, je ne sais pas ça c’est quoi ton problème avec moi, et ça me serait égal si tu n’étais pas si agressive dès que tu me vois. Alors dis-moi ce qui ne va pas chez moi, parce que cette histoire commence à m’énerver tu vois. »

La, c’était comme la goutte d’eau de trop. OU disons plutôt la goutte qui me confirmait mes doutes quand on l’absence de vie d’une certaines cousine Min Ah dans la famille Hwang. J’explosa de rire devant elle, un rire nerveux et quelque peu moqueur. Il me fallu une bonne minute pour reprendre mon souffle et pouvoir lui répondre.

‘Ma pauvre Katherine, si seulement tu savais ! Si ça t’énerve tant ma pauvre, demande donc à ta TRES CHERE FAMILLE ce qu’il en pense de tout ça ! C’est pas ma faute si vous êtes une petite famille douillette qui ne se soucis pas des autres !!!’

J’avais insisté sur le ‘très chère famille’ et je me doutais que j’étais plus en train d’agresser la famille de Katherine plus qu’autre chose. Mais tant pis, après tout, c’était vraiment ce que je pensais et je n’allais nullement retenir mes propos devant une membre de la famille Hwang.
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Hwang Katherine

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MessageSujet: Re: Toi ? Ma cousine ?! (feat Hwang Min Ah)   Toi ? Ma cousine ?! (feat Hwang Min Ah) EmptyLun 28 Oct - 12:54

Il n’y avait pas à dire, cette Min Ah avait l’art de mettre le capharnaüm dans l’esprit de Katherine, et ce, dès qu’elle apparaissait. En même temps, dès que la jeune femme l’apercevait, elle s’empressait de lui faire comprendre combien sa présence lui était désagréable. Aussi bien Katherine se moquait que certaines personnes ne puissent pas la supporter, autant elle avait du mal à cerner la raison pour laquelle cette brune la détestait et la méprisait autant. Jamais leurs routes ne s’étaient croisées jusqu’à la soirée où elles s’étaient rencontrées et elle ne se souvenait pas avoir fait du tort à une personne qui était dans son entourage. Non, personne ne lui avait jamais parlé d’une certaine Hwang Min Ah, ce nom lui avait toujours été étranger jusqu’à leur rencontre. Alors elle ne voyait pas où était le problème, elle ne comprenait pas comment on pouvait sembler avoir autant de rancœur envers quelqu’un qu’on ne connaissait même pas. Bien entendu, elles n’avaient jamais eu l’occasion d’avoir une vraie conversation, puisque Min Ah avait l’air de la fuir comme la peste. La seule chose qu’elle savait c’était qu’elles avaient le même nom de famille et ce n’était pas significatif. Jamais elle n’avait entendu ses parents parler de la famille, de toute façon, ils n’avaient jamais été très proches de leurs enfants. Tout ce qu’elle pouvait supposer, c’était que ses deux parents étaient tous les deux des enfants uniques, car elle espérait au moins que s’ils avaient un frère ou une sœur, ils auraient au moins eu la décence de les inviter chez eux ou aux réunions de famille rarissimes.

Elle eut un rire cynique en entendant la réponse de Min Ah. Plus que ça pour lui gâcher la soirée ? Elle n’avait pas vu sa tête se décomposer à sa vue, c’était sûr ! A chacune de leurs « entrevues », elle avait vraiment l’impression d’être la peste ou un sacré fléau qui faisait voler tout son bonheur en éclats. Comment voulait-elle que Katherine n’eût pas l’impression de lui gâcher la vie après ça ? Ce n’était une marque de prétention mais un simple constat qui l’attristait : oui elle aurait préféré lui être indifférente vu la façon dont elle réagissait. Honnêtement, elle ne comprenait pas son comportement, mais quelque chose lui disait que ce soir-là, elle allait peut-être en apprendre davantage. Min Ah avait d’ailleurs renvoyé son partenaire d’un ton très sec et Katherine craignait de l’avoir quelque peu énervée, comme toujours. Lorsqu’elle lui fit part de son intention de savoir enfin ce qui se cachait derrière toute cette dernière, il lui sembla que cela énerva Min Ah encore davantage. Comme si elle avait dit quelque chose qu’il ne fallait pas, ou que sa réaction était inacceptable. Pourtant, il lui paraissait plutôt légitime de vouloir se renseigner sur la raison pour laquelle quelqu’un la haïssait.

Sa réponse la laissa sans voix. Alors là, elle ne s’y attendait pas, c’était certain. Qu’elle s’en prenne à elle, elle y était habituée, mais c’était la toute première fois que Min Ah attaquait directement sa famille et même la première fois qu’elle évoquait cette dernière. Katherine cligna plusieurs fois des yeux, sous l’incompréhension. Elle parlait bien du problème entre elle et Min Ah, et elle ne voyait pas très bien en quoi cela concernait sa famille. Soit, elle concevait que sa situation familiale puisse faire des envieux, ils ne manquaient de rien, elle ne pouvait pas le nier. Mais de là à dire qu’ils se fichaient de tout de le monde, c’était un peu exagéré ! Ils avaient eu la belle vie mais les quatre enfants avaient rejeté cette vie douillette où ils étaient privés d’amour paternel et maternel. C’était toujours le cas, mais ils avaient leurs grands-parents, qui eux s’étaient révélés un peu plus humains et un peu plus compréhensifs aussi. Ils semblaient toujours préoccupés par quelque chose, mais qui pouvait le leur reprocher quand on voyait avec quelle négligence leur fils avait traité ses enfants ? Plusieurs fois, elle les avait surpris à parler d’une certaine « Sun Hee », et se demander si elle allait bien. Nul doute que ce devait être une femme à laquelle son père avait dû causer du souci, peut-être même bien avant d’épouser sa mère. Mais qui était Min Ah pour s’en prendre à ses proches d’abord ?

« Alors là, c’est la meilleure, dit-elle avec un rire narquois, tu t’en prends à ma famille maintenant ? Mais que t’a-t-on fait au juste ? C’est vrai qu’on a une situation plutôt confortable, et après ? Tu te mets à haïr tous les gens qui ont la chance d’avoir suffisamment d’argent pour ne pas avoir de problèmes financiers ? »

Son comportement atterrait Katherine. Comment pouvait-elle lui reprocher cela ? Etait-ce sa faute si, par simple supposition, elle avait un quotidien difficile ? Il lui semblait que Min Ah avait une situation modeste et qu’elle en tenait tout le monde pour responsable. Mais qu’y pouvait-elle ? Elle ne savait rien d’elle et elle n’y était pour rien, quoiqu’il ait pu lui arriver.  Elle n’arrivait pas à la comprendre, à saisir le sens de ses paroles, bien qu’elle en ait envie. Elle voulait savoir la vraie raison de tout ce cinéma, mais il semblait que Min Ah n’était pas encore disposée à le lui avouer de façon claire et précise. Pourtant, cela semblait s’imposer car Katherine n’en pouvait plus de ces non-dits et de ces sous-entendus qu’elle ne saisissait pas.

« Exprime-toi clairement à la fin. Qu’est-ce que tu me reproches au juste ? D’être née avec une cuillère d’or dans la bouche ? Excuse-moi mais je pense que si tu avais connu mes parents, tu ne serais pas si dure avec moi. Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’ils ne nous chouchoutaient pas vraiment. Alors si tu veux pousser une gueulante contre l’injustice de la société, vas-y, je t’en prie. Mais ne me fais pas croire que tu me détestes parce que tu es une martyre de cette société et que j’ai beaucoup trop de chance à ton goût. Tu te tromperais. »

Petite tirade, presque théâtrale pour le coup. Katherine se pinça la lèvre : elle en avait peut-être trop fait pour le coup, et son pressentiment fut confirmé par les regards des gens braqués sur les deux jeunes femmes. Toutefois, un simple regard noir de la métisse les convainquit de changer de direction. C’était certes un règlement de compte, mais pas un spectacle qu’on pouvait regarder tranquillement en sirotant un bon cocktail. Elles n’étaient pas des bêtes de foire non plus ! Elle lâcha un soupir, fatiguée que la situation soit aussi compliquée et qu’elle n’y comprenne rien du tout. Elle reprit sur un ton plus calme et posé :

« Ecoute, je n’ai, pour ma part, rien contre toi. Ce serait vraiment aimable de ta part, si tu pouvais m’expliquer de façon claire et compréhensible ce qui cloche avec moi. S’il te plaît. »

Elle avait beau y mettre du sien, elle sentait pourtant que son interlocutrice n’était pas encore disposée à lui dire ce qu’elle avait sur le cœur.
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MessageSujet: Re: Toi ? Ma cousine ?! (feat Hwang Min Ah)   Toi ? Ma cousine ?! (feat Hwang Min Ah) EmptyMar 29 Oct - 12:29

Mes paroles étaient-il trop dure ? Sûrement mais je m’en fichais royalement ! C’est vrai que je ne faisais rien pour retenir mes mots et il y avait plusieurs causes à ça. Pas que je remet la faute sur ça, mais c’est vrai que l’alcool joue énormément sur mon état d’esprit. Je le sais, je me rend compte et pourtant je me laisse aller. Il est dit que si on boit, on devient un tantinet ‘gai’ et plus facile de parole, on s’exprime plus facilement. Je ne sais pas si ça le fait avec les autres personnes, mais moi si. Je ne suis pas du genre à être bourré facilement, à recracher mon dernier repas après 2 verres, mais je prends la parole plus facilement et dit ce que je pense sans aucune retenu. Déjà que je suis quelqu’un qui se et fait facilement en colère et qui est borné… Je vous laisse imaginez en buvant un petit peu…

Je m’étais de nouveau retourné vers mon compagnon de soirée qui n’avait pas bougé de sa place. Bien que je l’avais aussi parlé de manière assez franche et froide, il n’avait pas disparu comme je l’avais imaginé. Normal après avoir entendu de tels propos de la part d’une fille qu’on ne donnait que depuis quelques heures, j’aurai à sa place, tourné les talons et aller voir ailleurs. Mais à son regard, je pouvais en déduire deux choses : soit qu’il était borné à vouloir passé la nuit avec moi, ce qui n’était pas de refus après tout ce qui se passait, soit il était très intéressé par notre dispute et espérait voir le dénouement de cette discussion et savoir qui en sortirai vainqueur. Je posa vaguement mon regard sur la foule et je remarqua enfin que plusieurs discussions dans la salle avaient cessé et nous regardais d’un air insistant. On devait faire du bruit c’était certain, mais c’était si amusant que ça de voir deux femmes s’engueuler ? En tout cas, je me doutais que ça n’allait pas se terminer de suite, connaissant mon caractère et apparemment celui de Katherine n’était pas mieux. Combien de temps pourrons-nous encore resté au Cima avant d’être mit à la porte ?

Quand la voix de ma cousine se fit enfin entendre pour répondre à ma remarque, j’haussa les yeux aux ciels et me retourna vers elle, lasse de cette discussion.

« Alors là, c’est la meilleure, tu t’en prends à ma famille maintenant ? Mais que t’a-t-on fait au juste ? C’est vrai qu’on a une situation plutôt confortable, et après ? Tu te mets à haïr tous les gens qui ont la chance d’avoir suffisamment d’argent pour ne pas avoir de problèmes financiers ? »

‘Votre situation financière, comme tu le dis, je m’en contre fou royalement . Je préfère continuer à vivre comme je vis, plutôt que de vous ressembler, vous les riches qui ne voyait que le centre de votre nombril ! Et je te rassure, je m’entend très bien avec les autres. Apparemment tu sais faire des bonnes déductions, t’es pas si bête que je le croyais ! Alors oui, c’est ta famille qui m’emmerde, ça te pose problème ? Moi pas !’

C’était partit pour de bon cette fois ci, je sentis à présent mon pou s’accéléré doucement, mon corps qui commençait à chauffé et l’énervement face à cette cousine s’accentuer. J’avais besoin de me calmer, de prendre un bol d’air frai mais il m’était impossible à répondre à ça. On était dans le Cima, là où la musique est à fond, où l’alcool coule à flot, les arguments contradictoire pour se calmer quoi…

« Exprime-toi clairement à la fin. Qu’est-ce que tu me reproches au juste ? D’être née avec une cuillère d’or dans la bouche ? Excuse-moi mais je pense que si tu avais connu mes parents, tu ne serais pas si dure avec moi. Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’ils ne nous chouchoutaient pas vraiment. Alors si tu veux pousser une gueulante contre l’injustice de la société, vas-y, je t’en prie. Mais ne me fais pas croire que tu me détestes parce que tu es une martyre de cette société et que j’ai beaucoup trop de chance à ton goût. Tu te tromperais. »

Je ne put m’empêcher de rire de nouveau avec ce même rire nerveux. Et pendant que je buvais une des dernières gorgés de ma boisson, je l’entendis reprendre la parole.

« Ecoutes, je n’ai, pour ma part, rien contre toi. Ce serait vraiment aimable de ta part, si tu pouvais m’expliquer de façon claire et compréhensible ce qui cloche avec moi. S’il te plaît. »

‘Mais ta cuillère dans la bouche Katherine, tu peux te la garder, elle ne m’intéresse pas. Et désolé si je ne te console pas en apprenant que tu n’as pas été chouchouté, car moi vois-tu, je n’ai eut personne pour le faire alors ton côté je me plaint de ma situation, tu peux te la mettre où je le pense ! Et je te le redis, ma vie me convient telle qu’elle ! Mais apparemment je me suis trompé, tu as de la merde dans les yeux et tu juges dans même savoir de quoi tu parles. De me sort tout ton discours de martyre où je ne sais quoi mais ma pauvre… Tu te mets le doigts dans l’œil ! Mais ça doit être de famille de fermer les yeux sur ce qui vous arrange et de faire comme si j’existais pas. Après tout, c’est tellement simple de rayer de la liste la fille droguée et bonne à rien !!!’

Mes mots étaient sortit tout simple et il me sembla un moment que le silence régnait dans le Cima. La musique était pourtant bien présente, mais je sentais un peu plus les regards posés sur moi. Sans attendre la réaction de Katherine, je tourna les talons et sans un regard à mon ami de soirée, je posa le verre pratiquement vide sur le bar et me dirigea vers la sortie. Je prit mes affaires à l’accueil et poussa la porte de l’établissement. Je resta un moment immobile au milieu du trottoir, me faisant quelque peu bousculer par les passants qui semblaient ne pas faire attention à moi. Après tout, j’étais habitué à ce qu’on m’ignore…
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MessageSujet: Re: Toi ? Ma cousine ?! (feat Hwang Min Ah)   Toi ? Ma cousine ?! (feat Hwang Min Ah) EmptyJeu 12 Déc - 5:11

Honnêtement, cette conversation commençait à ennuyer Katherine bien plus qu'elle ne le pensait. Au fond, elle ne voyait même pas pourquoi elle s'attardait et s'acharnait à essayer de comprendre le point de vue de Min Ah. Elle n'arrivait pas à concevoir comment on pouvait haïr quelqu'un à ce point sans rien savoir de lui. C'était comme si elle avait passé sa vie à essayer de mener la vie dure à son interlocutrice, comme si elles avaient été les pires ennemies du monde parce que Katherine l'aurait martyrisée à l'école. C'était vraiment l'impression qu'elle avait, Min Ah se comportait avec elle comme si elle lui avait fait quelque chose, comme si elle avait été odieuse avec elle. Mais la jeune femme avait beau se torturer l'esprit, rien ne venait et cette situation l'agaçait particulièrement, d'autant plus que Min Ah ne semblait en aucun cas décidée à lui dire ce qui n'allait pas, en plus. C'était la cerise sur le gâteau. De surcroît, Katherine n'était pas un modèle de patience et cela commençait à se ressentir dans ses paroles et dans le ton de sa voix, de plus en plus énervé. Elle en avait presque perdu son sang froid, avant de se reprendre, comme toujours. Or, il n'était pas commun pour la jeune métisse de se laisser emporter par la colère, ou tout du moins l'agacement. Elle décida d'ailleurs de prendre un autre rafraîchissement pour se calmer, un peu d'alcool ne pouvait pas lui faire de mal étant donné les circonstances. Parler avec une sourde n'était vraiment pas facile, oh non, c'était vraiment énervant.

Elle avait beau essayé d'émettre des hypothèses, Min Ah ne l'aidait vraiment pas. Elle se contentait de démentir ses affirmations, car apparemment non, ce n'était pas la situation financière des parents de Katherine qui semblait nourrir cette haine à son égard. Mais elle ne voyait pas ce que ça pouvait être à part de la jalousie : qu'est-ce qui pouvait causer tant de rancœur chez Min Ah ? Cela devait faire une bonne demi-heure qu'elle se posait la question à vrai dire. Mais à part lui dire qu'elle se trompait totalement sur le problème, Min Ah ne l'éclairait en rien sur la source du problème et Katherine trois shots pendant la réponse de celle-ci afin d'encaisser le choc. L'alcool semblait réellement devenir une nécessité à ce stade de la situation, sans trop d'excès non plus, juste assez pour avoir l'esprit un peu embrumé mais pas trop pour ne pas avoir de trou noir. Ce serait bête, avec un peu de chance, elle parviendrait peut-être à percer la carapace de Min Ah, qui sait ? Même si elle semblait décidée à la faire tourner en rond comme une imbécile. La dernière phrase de cette dernière ne manqua toutefois pas d'interpeller Katherine. Une sorte d'alarme s'était enclenchée dans son cerveau, comme une sirène qui lui criait « Elle vient de te donner un indice là ! ». Elle venait d'évoquer une fille « droguée et bonne à rien » qu'on aurait oubliée apparemment. Alors que cela aurait dû créé une illumination chez la jeune femme, elle ne voyait toujours pas bien où était le problème. Cela semblait concerner sa famille. Et cette fille dont Min Ah venait de lui parler. Alors que son interlocutrice décida d'emblée de s'en aller, Katherine continua de réfléchir à ces mots, même si elle n'avait plus vraiment l'esprit clair.

A sa connaissance, personne n'avait jamais parlé d'une fille bonne à rien dans la famille, jamais, de toute façon elle et ses frères et sœur avaient intérêt à être doués dans quelque chose, vu l'éducation que leurs parents leur avait donnée. Y'aurait-il eu quelqu'un qu'on aurait mis de côté dans sa famille ? Katherine eut un petit ricanement, qui fit que le barman la regarda un instant avec étonnement, en songeant que ça devait bien être le genre de son père de laisser des gens de sa famille dans le besoin parce qu'il jugeait qu'ils n'étaient pas dignes de recevoir son aide. C'était typiquement lui. Katherine n'avait jamais réellement eu d'affection pour ses parents, ils se mettaient trop au-dessus des gens pour des raisons, à son sens, idiotes. Elle ne supportait pas cette attitude qu'ils avaient de prendre tout le monde de haut comme s'ils n'étaient que des parasites quand eux travaillaient dans les plus hautes industries. Rien que d'y penser, elle avait envie de vomir et elle réprima d'ailleurs un hoquet. Sincèrement, autant sa mère avait un peu de mérite, autant son père n'avait fait que reprendre la chaîne des grands-parents de la jeune fille. Elle ne voyait pas grand-chose de louable en cela. Le fait était qu'elle commençait à entrevoir plus ou moins la raison de la rancœur de Min Ah. Visiblement, quelqu'un aurait été mis de côté dans la famille et cela la concernait directement. Ce qui ne pouvait amener Katherine qu'à en déduire qu'elles faisaient partie de la même famille. Oh. My. God.

Mais comment n'avait-elle pas pu le remarquer ? Maintenant qu'elle y songeait, Min Ah avait des traits qui ne lui étaient pas inconnus, elle voyait même désormais une ressemblance frappante avec sa grand-mère. Mais Min Ah ne pouvait pas être sa sœur, non, elles ne se ressemblaient pas à ce point, c'était impossible et puis elle ne voyait pas comment ses parents auraient pu cacher un enfant, d'autant plus que Min Ah n'était pas beaucoup plus âgée qu'elle. Il devait y avoir autre chose. Elle raisonna rapidement et se dit que ça ne pouvait venir que du côté de son père, étant donné leur nom de famille, qui au fond n'était ainsi pas une coïncidence. Elle se rendit alors compte qu'elle ne savait rien de celui-ci, s'il avait eu des frères et sœurs... Rien. Pourtant, elle avait le sentiment que c'était là que se trouvait le nerf de la guerre.

Aussitôt qu'elle en fut venue à cette conclusion, elle se précipita vers la sortie du bar, récupéra ses affaires et pria pour que Min Ah ne soit pas déjà trop loin. Il fallait qu'elle la rattrape, il fallait qu'elle sache quel secret sa famille lui avait caché, quel tort ils avaient fait à cette fille qui semblait lui être plus proche qu'elle ne le pensait. Heureusement, elle se rendit bien vite compte que Min Ah n'était pas allée bien loin. Elle était encore sur le trottoir juste en face de l'établissement, apparemment dans le vague. Katherine remarqua qu'elle se faisait bousculer par des passants qui se moquaient visiblement bien de sa présence. Cela fit serrer les dents à la jeune femme : même si Min Ah était un peu éméchée, ce n'était pas une raison pour ne pas faire un écart. Pas de chance, en plus il s'était mis à pleuvoir. Katherine pesta contre le mauvais temps puis alla finalement chercher Min Ah, la tirant par le poignet sans prendre garde au fait qu'elle pouvait ne pas être d'accord et insultant les gens qui les bousculaient sans ménagement au passage. Elle l'entraîna jusque sous un abri de bus, c'était toujours mieux que sous la pluie après tout. Elle se sentit alors trembler, comme si elle s'apprenait à découvrir quelque chose de terrible, quelque chose dont elle ne savait pas si elle aurait la force d'accepter.

« Dis moi Min Ah, on ne serait pas de la même famille par hasard ?, commença-t-elle, la voix tremblante, allez, dis-moi ce qu'il s'est passé, je t'écoute. »

Elle pouvait bien se rire d'elle, il n'empêchait que maintenant elle était sérieusement perturbée et elle n'avait pas l'impression que les doses d'alcool supplémentaires qu'elle avait prises pourrait l'aider à relativiser la situation. Elle avait vraiment peur de ce que Min Ah allait lui dire, enfin, si elle comptait vraiment le lui dire cette fois.
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MessageSujet: Re: Toi ? Ma cousine ?! (feat Hwang Min Ah)   Toi ? Ma cousine ?! (feat Hwang Min Ah) EmptyLun 13 Jan - 17:46

Depuis combien de temps j’étais sortie de l’établissement ? Je ne serai le dire, car j’avais l’impression d’avoir perdu toute notion du temps. Mon regard était plonger dans le vide et doucement, je sentais les gens passer autour de moi sans prendre la peine de m’esquiver, me donnant donc par la même occasion des coup de coudes, me poussant, rallant même quelque fois pour faire par de leur mécontentement comme à ma présence immobile sur le trottoir. Mon sac glissa sur mon épaule et quand je le sentis partir pour tomber au sol, un homme finit par s’arrêter, se pencha pour me le redonner et me demanda si j’allais bien. Il aurait put être le plus bel homme au monde, comme le plus laie que je ne l’aurais même pas remarqué. Même cette main qui m’attrapa par le poignet, mon regard restait comme figé dans un vide imaginaire. Je me laissais donc faire, ne prenant nullement la peine de voir qui me tirait ainsi. On finit alors par s’arrêter et je réalisa enfin que quelque chose avait changer. Je pris le temps de baisser les yeux pour m’apercevoir que j’étais légèrement humide. Il pleuvait ? Mon regard se porta doucement autour de moi pour me rendre compte que les gens se pressaient sous cette pluie comme semblait s’accéléré. Je revenais peut à peu à moi et je porta enfin mes yeux sur cette personne qui m’avait tiré à l’écart, sous un abri bus. Au fait, je crois que je savais pertinemment qui s’était, c’est pourquoi je n’émis pas de réaction quand je posa mes yeux sur ma cousine.

« Dis moi Min Ah, on ne serait pas de la même famille par hasard ? … »

Pourquoi dont insiste-t-elle à ce point ? Pourquoi donc sa voie était étrange au point de me faire douter ? Pourquoi me regarde-t-elle avec ce regard triste et en même temps qui paraît blesser ? Ne sait-elle dont pas ? Me serais-je trompé ?

« … allez, dis-moi ce qu'il s'est passé, je t'écoute. »

Je fronce les sourcils ? Je m’interroge. Serait-elle dans l’innocence ou se jouerai-t-elle de moi elle aussi ? Pourtant il n’y a personne autour de nous, prêt à ce moquer. Et elle n’est pas dans la position de la fille qui veut ignorer des choses vis à vis des autres pour cacher le point faible de sa famille. Mon oncle aurait-il tût la vérité ? Nous aurait-il tuer, ma mère et moi aux yeux de ces enfants ?

‘Dis moi plutôt, qu’est ce que tu ne sais pas ?’

Je me sens de nouveau bouillir de colère, de haine et d’amertume, mais pas envers Katherine, mais envers mon oncle, envers ce silence qu’il a donné à sa propre famille. Il me dégoûte…

‘Sais-tu au moins que ma mère existe ? Ou plutôt ta tante ? Et moi ta cousine ?’

Je n’arrive pas à m’arrêter, je n’ai pas envie de lui parler, mais mes mots sortaient naturellement, comme s’ils n’avaient attendu que ce moment pour se défouler sur une personne de ma famille. Comme si se moment était tant attendu et que je pouvais, à présent, dire le fond de mes pensées aussi simplement que de lire un poète.

‘Où ton put*in de père est tellement enfoiré qu’il a préféré nous caché à vos yeux ? Après tout c’est normal non ? Nous sommes les déchets de cette famille bien modèle que vous êtes !’

Est-ce que j’étais en train de l’insulté ? Oui, indirectement par son père, mais cela n’était plus d’une grande importance à mes yeux, il fallait que je parle, que je dise, que je fasse éclater la vérité. Ma situation ne pouvait pas être pire après non ?

‘Tout ça pour quoi ? Car ma mère à aimer, car elle a voulu me mettre au monde sans passer par votre traditionnel petit tradition du mariage. Foutaise ! Vous ne savez même pas venir en aide aux gens alors que j’avais BESOIN DE VOUS. ELLE VA MOURIR ? TOUS CA A CAUSE DE VOS FOUTU TRADITIONS A LA CON !!!!’

Les gens s’étaient arrêter autour de moi, je pouvais les apercevoir. Avais-je crié ? Apparemment, je ne m’en étais même pas rendu compte. Mon regard était plongé dans celui de ma cousine dont je n’avais pas laissé le temps de placer un mot. Comment allait-elle réagir ? Je ne savais pas, mais je me préparais à me prendre une baffe de toute façon. N’est ce pas ce que je méritais ?
Je finis par détourner la tête pour fixer du regard la publicité affiché non loin. J’espère qu’elle ne le verrai pas, car bien que j’étais trempé, ce n’était pas de la pluie qui collait le long de ma joue. Mais des larmes, de colère et de peine.

Spoiler:
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MessageSujet: Re: Toi ? Ma cousine ?! (feat Hwang Min Ah)   Toi ? Ma cousine ?! (feat Hwang Min Ah) EmptyJeu 16 Jan - 5:54

Katherine ne savait si c'était la pluie ou la peur d'apprendre quelque chose de terrible qui la faisait autant trembler. Aussi étrange cela pouvait-il lui paraître, elle avait en effet peur, sentiment qu'elle n'avait pas éprouvé depuis un bon moment déjà. Ce n'était pas dans ses habitudes de flipper pour un rien, mais mieux valait ne pas le dire à Min Ah, ce n'était pas vraiment le moment. Les deux jeunes filles étaient trempées et il fallait mieux que la conversation ne s'éternise pas trop, sinon elles étaient bonnes pour attraper une sacrée grippe. Et elle peinait assez à trouver un emploi comme cela dans ce qu'elle voulait, elle n'était pas vraiment sûre par ailleurs que son absence au travail serait bien accueillie. Ses grands-parents avaient beau être généreux et prêts à lui venir en aide à tout moment, l'indépendance était quelque chose auquel Katherine tenait énormément, parce que contrairement à ce que pouvait penser Min Ah, elle n'essayait pas de profiter du joli confort dans lequel elle était née ni d'y rester plongée toute sa vie. Oh, elle pouvait se moquer de lui avoir posé la question, mais Katherine ne pensait pas que c'était si idiot que cela. Ses parents étaient des hypocrites de renommée alors ils pouvaient bien lui avoir caché quelque chose au sujet de sa famille, et ses grands-parents étaient trop réservés pour leur apprendre quelque chose qu'on aurait voulu leur cacher. Elle se demandait même parfois si eux-mêmes ne craignaient pas leur propre fils. Elle devait savoir ce qui se tramait derrière tout ça, même si elle devait rester plusieurs heures sous la pluie pour cela, même s'il fallait plusieurs minutes à Min Ah pour enfin lui dire la vérité. Elle pouvait bien faire preuve de patience pour cette fois après tout.

Cette dernière hésitait visiblement à tout lui dire, puisqu'elle haussa les sourcils. Au moins elle ne l'avait pas prise pour une demeurée complètement atteinte, c'était déjà ça. Sa question ne devait donc pas être si stupide que ça, contrairement à ce qu'elle avait pu penser. De toute façon, plus elle regardait la jeune femme, plus elle se disait qu'elles étaient forcément de la même famille. Elle pouvait presque reconnaître la forme des yeux de Lily maintenant qu'elle y pensait. Min Ah devait la prendre pour une folle à se voir être ainsi détaillée mais cela perturbait bien trop la jeune métisse pour qu'elle y songeât ne serait-ce qu'une minute. Katherine lâcha un soupir d'agacement quand Min Ah lui répondit d'abord par une question. Que pouvait-elle répondre à ça ?

« Eh bien, si ça peut t'avancer, je ne connaissais même pas ton existence jusqu'à notre rencontre, donc je suppose que je ne sais rien de ce que tu vas pouvoir m'apprendre. »

Autant dire que Min Ah pourrait avoir le droit de lui raconter toute l'histoire. Elle ne savait déjà même plus comment elle avait réussi à déduire qu'elles étaient potentiellement de la même famille. Sûrement une inspiration, une illumination venue tout à coup. Elle espérait que son interlocutrice serait claire dans ses propos car l'alcool s'était à présent bien installé dans son esprit et elle n'était plus en état de jouer aux devinettes. Min Ah avait donc tout intérêt à se montrer claire si elle voulait être comprise par Katherine. Ce fut heureusement le cas et Katherine se tint au poteau de l'arrêt de bus, dès que Min Ah eût fini sa phrase. Sa cousine ? Elle avait une tante ? Alors ça, pour une nouvelle, c'en était une belle. Elle ne savait pas comment Min Ah avait fait pour le découvrir elle-même mais pour ce qui était de Katherine, jamais on ne lui avait dit qu'elle avait une tante, ni qu'elle avait une cousine. Si elle avait bu un peu plus, elle aurait trouvé ça tellement horrible que tout l'alcool serait immédiatement ressorti. Sa famille lui avait menti pendant tout ce temps et elle ne comptait pas laisser ses frères et sœur dans l'ignorance plus longtemps. Elle aurait bien des comptes à régler. Min Ah confirma ensuite ses doutes en lui apprenant qu'elle était la fille de la sœur de son père. Le mal venait donc étonnamment de son géniteur, ô quelle surprise. Elle aurait dû se montrer plus méchante avec lui, comme Edward l'avait été. Qui sait, peut-être que son frère aîné avait appris la vérité par mégarde et que c'était pour ça qu'il avait été fou de rage contre leur père ? Cela ne la surprendrait même pas. Néanmoins, à l'entente de la piteuse situation de la mère de Min Ah, sa tante donc, elle se rendit compte qu'elle avait suffisamment bu en tout cas pour être gagnée plus facilement par l'émotion et des larmes vinrent se mêler aux gouttes de pluie qui se trouvaient sur son visage.

Elle n'en revenait pas. Comment avait-on pu lui cacher un secret aussi terrible ? Non seulement, elle avait une tante, une cousine de surcroît mais sa tante risquait de mourir par-dessus le marché. Comment diable avait-on pu les laisser toutes les deux sur le côté à ce point ? Venant de son père, cela ne la surprenait pas, bien au contraire, mais de ses grands-parents... Jamais elle n'aurait pensé qu'ils puissent être aussi cruels, cette désillusion était peut-être plus terrible que celle d'apprendre qu'on avait caché deux membres de sa famille pendant des années. Comment Min Ah pouvait la regarder en face sans la haïr après ça ? Elle comprenait mieux désormais pourquoi la jeune femme ne pouvait supporter sa vision et elle se sentait elle-même mal pour tout ce qui lui était arrivé, même si elle ne pouvait pas vraiment y faire quelque chose et même si ce n'était pas vraiment sa faute. La compassion était quelque chose à laquelle elle n'était pas étrangère, mais elle ne voulait pas trop l'exprimer non plus : elle était quasiment sûre qu'elle le prendrait mal, d'autant plus si elle lui ressemblait.

« Je suis désolée pour toi et ta mère. Je ne savais vraiment pas et je te prie de me croire sur ce point. Je sais que ça ne sert à rien au fond et que ça t'est sûrement égal. J'aurais beau m'excuser pendant des heures, ça ne rattraperait jamais le tort qu'on vous a fait. Permets-moi juste de te demander une chose : qu'est-ce qu'elle a exactement ? Est-ce que c'est vraiment grave ? »

Elle voulait au moins savoir s'il y avait un espoir pour que sa tante s'en sorte. Après tout, c'était sa tante, même si elle ne la connaissait pas, elle voulait l'aider. A condition que Min Ah accepte son aide, chose qui n'était pas gagnée du tout, loin de là.
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MessageSujet: Re: Toi ? Ma cousine ?! (feat Hwang Min Ah)   Toi ? Ma cousine ?! (feat Hwang Min Ah) EmptyVen 17 Jan - 21:15

Voilà, c’était fait c’était dit. Je le regrettais un peu maintenant que je me calmais et me rendais compte de mes actes, mais je ne pouvais plus faire à marche arrière. Cela aurait été si bien, d’être une magicienne, ou même une sorcière qui contrôle le temps et peut revenir en arrière pour changer le cours des évènements… Il y aurait eut tellement de chose que j’aurais changer dans ma vie, mon entourage, mes études, mes relations, ma façon de me comporter mais surtout, ma mère. Mais cela était trop beau et je préférais donc ne pas y penser. Mon regard c’était posé sur une publicité qui montrait les avantages d’acheter la dernier tablette tactile qui venait à peine de sortir. Tellement de choses futiles que les gens s’arrachent, en mettant le prix fort. Cela me dépasse, se rend-t-il compte que cela ne sert à rien ? Ils vont raller car ils n’ont pas assez d’argent mais à côté de ça, ils vont avoir le dernier téléviseur possible, le dernier portable et s’acheter toutes une collection de DVD. Se rend-t-il compte qu’il y a des gens qui ne peuvent pas se permettre ce genre de ‘plaisir’ et qui eux sont vraiment dans le besoin ? Non je ne me plaint pas, car j’assume, mais c’est vrai que c’es tassez frustrant de savoir que son salaire passe dans un loyer et des frais d’hôpitaux. Oh oui j’ai une télévision, trouvé aux objets encombrant et réparé avec l’aide d’un ami ! Enfin, la vie est malheureusement faite ainsi et ce n’est pas en pensant à tout ça, en jurant sur place que je pourrais y changer quelque chose…

Je ressors subitement de mes pensées quand la voix de Katherine se fait entendre. Je tourne encore plus la tête sur le côté pour pouvoir essuyer d’un revers de manche les quelques larmes qui avaient coulé le long de ma joue.

« Je suis désolée pour toi et ta mère. Je ne savais vraiment pas et je te prie de me croire sur ce point. Je sais que ça ne sert à rien au fond et que ça t'est sûrement égal. J'aurais beau m'excuser pendant des heures, ça ne rattraperait jamais le tort qu'on vous a fait. Permets-moi juste de te demander une chose : qu'est-ce qu'elle a exactement ? Est-ce que c'est vraiment grave ? »

Désolé ?! Oui elle peut l’être… Mais ces mots, ces paroles, je ne sais pas comme les prendre c’est étrange. J’aurai put être en colère et lui sortir toutes les injures possibles pour m’avoir dit ça. Car je n’accepte pas la pitié des gens, encore moins de la ‘censé’ famille qui ne lève pas le petit doigt pour aider. Mais là non, j’en avais pas envie, mais pourtant, ces mots ne me touchaient pas, j’étais comme indifférente à ce qu’elle pouvait me dire. Etais-je mitigé entre plusieurs sentiments ? C’est ce que je ressentent. Etre en colère et en même temps croire en cette cousine qui semble ne pas être au courant de l’histoire, et d’être dans l’ignorance.
Enfin, je me décide à détacher mon regard de cette pancarte de te poser mes yeux sur Katherine qui n'avait pas bougé depuis la dernière fois. A présent que je la regardais, je me sentais me vider par toute émotion. Etait-ce le surplus d'alcool qui faisait effet ? M'obligeant à rester indifférente face à tout ça ? je ne savais pas mais je crois que j'étais contente de cette réaction et de ne laisser rien paraitre devant ma cousine. Je me savais vulnérable et je ne souhaitais pas qu'elle puisse lire en moi comme dans un livre ouvert. Mon regard devait paraitre vide a ces yeux, comme si je n'en avais strictement rien à faire, et je me demanda un instant ce qu'elle pouvait bien en penser. C'est d'une voix assez calme mais froide que je lui répondis, après quelques minutes de silence à ce fixer.

'Elle est dans le coma.'

Cache, sans paraitre blesser, ni triste, je le dis comme si je pourrais annoncer à quelqu'un que je me marie comme à mon patron que je démissionne. C'est assez étrange, même moi j'ai dut mal à croire que c'est moi qui parle, surtout pour ce sujet qui met particulièrement sensible.

'Les médecins ne veulent pas s'avancer. Elle peut mourir demain, comme se réveiller dans 2 mois ou bien rester allonger toute sa vie sur un lit d'hôpital...'

Et je dois l'avouer que c'était même assez frustrant, de ne pas savoir quoi dire, ni quoi faire, quoi penser. Quand on a un cancer, on sait que l'on va mourir, alors on espère guérir avec de la chimio et on voit très vite les effet. Là, on ne peut que prier et espérer que son corps, son âme décide un jour de mettre fin à ce long sommeil et bien sur de préférence dans le sens positif.
Je remonte mon sac sur mon épaule et je regard de nouveau autour de moi pour voir enfin où j'avais attérit. L'arrêt de bus était pas loin de l'entrée du bar dont on pouvait voir des gens en sortir. Je porta mon attention sur une rue adjacente que je pouvais prendre pour rentrer chez moi. Je me tourna pour la unième fois vers Katherine.

'Ecoutes Katherine, je ne sais pas ce qu'il en ai de cette histoire, pour toi mais je n'ai pas besoin de pitié ni d'autre chose, car c'est déjà trop tard alors... Voila, à toi de juger ce que tu veux sur ce que je t'ai dit.'

Oui après tout, qu'est ce qui l'autorisait à me croire ? rien, je ne lui avaispas donenr de preuve de ce que j'avançais, moi je ne souhaitais pas le prouver... Pas ce soir en tout cas.

'Bon je vais te laisser retrouver tes amies... Passes une bonne fin de soirée.'

J'avais surtout envie de me retrouver un peu seule, de marcher un peu avant de rentrer chez moi, mais seule.
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Hwang Katherine

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MessageSujet: Re: Toi ? Ma cousine ?! (feat Hwang Min Ah)   Toi ? Ma cousine ?! (feat Hwang Min Ah) EmptyMer 29 Jan - 7:27

La pluie qui ne cessait de battre et mes larmes qui ne voulaient pas s'arrêter, tout cela commençait à sincèrement m'agacer. Mais je n'y pouvais rien, je ne contrôlais ni le temps ni les émotions que Min Ah avait éveillées avec ses révélations plus qu'inattendues. Je me détestais alors qu'au fond, je savais très bien que ce n'était pas vraiment ma faute si je n'avais pas été au courant. Plus d'une personne se serait donnée bonne conscience avec cette excuse mais, j'avais beau retourner le problème dans tous les sens, je m'en voulais quand même. J'avais mal pour elle, même si j'ignorais tout de sa souffrance et de sa peine. Je ne prétendais pas la comprendre ni la mesure, je n'osais même pas imaginer à quel point Min Ah avait pu souffrir de tout cela. Mais je me disais qu'avoir de la compassion, prendre conscience qu'il y avait un problème grave, c'était toujours mieux que de crier sur tous les toits que, puisque je n'en savais rien, cela ne me concernait pas. Merde, c'était ma cousine quoi, et je ne le savais que depuis quelques minutes, à vingt-et-un ans. Quel genre de personne pouvait rencontrer sa cousine dans de pareilles circonstances ? Nous aurions dû nous connaître toutes petites, jouer ensemble, créer une réelle complicité en créant des histoires avec nos barbies. Au lieu de cela, nous étions là, sous la pluie – pour ma part du moins, vu que je n'avais pas envie de Min Ah voie que je pleurais – près d'un arrêt de bus, comme deux idiotes à ne savoir que nous dire. Tout ça parce que ma famille avait eu la brillante idée de me cacher son existence.

Je leur en voulais, plus que je ne le voulais. Il n'y avait pas que mon père, celui-là, mieux valait pour lui que je ne le croise pas avant le prochain Noël sinon ça pourrait mal se passer. Non, toute ma famille m'avait menti, ma mère certes mais mes grands-parents aussi. Eux en qui j'avais confiance depuis qu'ils nous avait accueillis pour pallier à l'incompétence parentale de nos parents, ils nous avaient aussi mentis. Je me sentais terriblement trahie et je ne savais pas comment je pourrais les regarder en face la prochaine que je les verrais. Je ne savais même pas si j'aurais le courage de les voir, sûrement pas avant plusieurs semaines. Pas après ce que Min Ah venait de me dire. Oh, je pouvais encore essayer de me dire qu'elle me racontait des mensonges mais sa ressemblance physique était trop évidente pour que cette hypothèse puisse encore me traverser l'esprit. Il ne me restait plus qu'à affronter la dure vérité : ma tante était apparemment dans un état critique et ma cousine me haïssait. Beau bilan n'est-ce pas ? C'était toujours mieux que de dire la vérité, vraiment, merci la famille ! Mes yeux osaient à peine croiser ceux de ma cousine. Le sentait-elle ? S'imaginait-elle que ses propos m'atteindraient autant ? Mystère.

Ce fut avec un regard vide, sans la moindre émotion dans la voix que Min Ah m'apprit ensuite que sa mère était dans le coma. Ah ouais. Eh bien, nous avions là un joli tableau de famille. Quels parents laisseraient leur fille dans le coma sans l'aider, hein ? Ma rancœur et ma culpabilité grandirent en même temps et, ce fut presque malgré moi, je donnai un coup de poing rageur dans l'arrêt de bus. Je n'aurais peut-être même pas l'occasion d'adresser la parole à ma tante au moins une fois dans ma vie, comment voulez-vous que j'aille bien ? Mon corps fut pris de secousses, qui finirent de trahir les larmes qui coulaient sur mes joues. Mais comment diable la situation avait-elle pu dégénérer à ce point ? Comment avait-on pu les laisser dans un tel désespoir ? J'étais presque sur le point de demander à Min Ah de me frapper. J'écoutai le reste du diagnostic pour le moins néfaste de Min Ah. Tout était improbable et elle pouvait aussi bien se réveiller que pas du tout. Elle était plongée entre la vie et la mort, et j'étais prête à prendre les paris que c'était à cause du rejet dont elle avait été victime. Comment aurais-je pu m'imaginer tout cela ? Je trouvais d'un coup Min Ah bien trop indulgente à mon égard, tout ce qu'elle m'avait fait jusqu'alors me parut alors insignifiant et bien moindre. Moi qui m'indignais de son attitude, je me révoltais à présent de celle de ma famille.

J'essuyai alors mes larmes avec la manche de ma veste – très sexy je sais – alors qu'elle me disait qu'elle n'avait pas besoin de ma pitié. Je ne la comprenais que trop bien, après des années d'ignorance, c'était sûrement la dernière chose dont elle avait besoin. Je me pressai néanmoins de griffonner mon numéro sur un papier que j'avais trouvé dans le bordel de mon sac, et je le lui tendis.

« Je comprends. La pitié, c'est pas vraiment mon truc non plus tu sais, alors ne t'en fais pas pour ça. Prends mon numéro quand même : c'est pas grand-chose mais si y'a quoi que ce soit que je puisse faire pour aider, n'importe quoi, appelle-moi. Je crois que je peux au moins faire ça après toutes ces années. »

J'étais sincère et j'espérais vraiment qu'elle l'accepterait. En fait, je ne le lui laissai pas vraiment le choix, puisque je l'obligeai à refermer sa main autour du petit papier. Ce n'était pas pour me donner bonne conscience, je voulais vraiment l'aider, mais je ne savais pas comment. Alors peut-être que si je lui laissais le choix, elle, elle saurait ce que je pourrais faire pour elle. Puis elle s'éloigna en me disant de passer une bonne soirée. Haha. L'ironie était son fort ? Comment pouvais-je retourner m'amuser après ça ? Impossible. Je l'interpellai une dernière fois avant qu'elle ne soit hors de ma vue.

« Envoie-moi un texto quand tu es rentrée. Enfin si ça ne te dérange pas. On ne savait jamais, le soir, ce n'est parfois pas très sûr. »

C'était ma cousine, pas ma fille, mais je me sentais un peu responsable d'elle. Après tout, j'étais la seule famille qui la reconnaissait comme telle et sur laquelle elle pouvait compter désormais.
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