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 [+18] What am I supposed to do ? [Min Ah]

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Yoon Ihn Kyang

Yoon Ihn Kyang



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■ localisation : chez mon agent de probation
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MessageSujet: [+18] What am I supposed to do ? [Min Ah]   [+18] What am I supposed to do ? [Min Ah] EmptyLun 20 Jan - 14:07

Tenue

"Ihn Kyaaaaaaang!!! Réveille-toi espèce de marmotte!" ses mains immenses s'abattirent sur mon crâne avant que ses doigts ne m'infligent une pichenette violente. Sursautant presque, je lâchais un juron à son encontre avec la volonté ferme de me recoucher et me tourner sur le côté droit. En espérant que je pourrais fuir surement, mais j'étais trop bête et trop ignare pour croire que Jae Ho me ficherait la paix. A peine avais-je tenté d'attraper ma couette qu'il s'arrangea pour venir me la prendre, et la retirer d'un coup violent. Encore une fois, je n'allais pas me réveiller de la façon la plus agréable qui soit. Je pense qu'une partie de moi rêvait d'un peu de douceur, rien qu'une fois si il pouvait simplement me dire de me lever comme une personne normale. Mais c'était trop lui demander. Il se mettait à beugler à travers la pièce tout en allant ouvrir mes volets "Aller hop hop debout ! Si tu ne te lèves pas de suite je te botte le cul moi-même. Grouille-toi !" Le pire? Le pire c'est qu'il ne plaisantait pas. J'avais déjà froid, mon corps encore chaud de ma nuit, n'était pas prêt à accueillir la température modérée de ma chambre. Je poussais un soupir avant qu'un long gémissement de plainte ne naisse dans le creux de ma gorge. "J'ai envie de dormir..." mais autant parler à un mur ça aurait eut le même effet. Me tapotant vigoureusement la cheville, il s'amusa à venir claquer sa paume sur mes épaules dénudées avant d'avoir un rire narquois "Si tu te lèves pas je coupe l'eau chaude. Et crois moi là tu seras réveillé." Et merde! Qu'il me faisait suer celui-là. J'avais souvent l'impression d'être à l'école militaire plutôt qu'être chez quelqu'un qui devait me surveiller. Je ne comprenais pas où il voulait en venir ni même pourquoi il s'acharnait autant contre moi. Il parait que quand on aime bien on châtie bien non? Alors il devait m'aimer beaucoup, voilà ce que je me disais avant de me redresser tel un pantin sur mon matelas. J'avais l'air d'un automate, mais les grommellements que je poussais faisaient encore de moi un parfait humain. Je dirais même un homme pas ravi de devoir se lever à... "Bon sang mais tu te fiches de moi, t'as vu l'heure qu'il est?" cinq heure pile ! Pas une minute de plus, pas une minute de moins. Je soupçonnais même les secondes d'être contre moi. Fronçant les sourcils, m'écriant au scandale Jae Ho se chargea d'aller ouvrir la fenêtre pour me faire déguerpir de cet endroit trop moelleux. Fais chier pensais-je fort sans oser le dire. Je posais mes pieds au sol pas convaincu de savoir ce qu'il me réservait. Je crois qu'il m'en avait parlé la veille, mais entre temps j'avais dormi donc largement oublié ce quoi il s'agissait. Devant ma face incrédule et mon air nonchalant, il croisa les bras sur son torse imposant et me jeta un de ces regards qui veut en dire long. "Hum?" Mince je détestais quand il faisait ça. Ne rien dire c'était pire que de m'annoncer les choses. Il voulait que je fasse un travail surhumain pour me souvenir. Là tout de suite? Maintenant? Mais je venais à peine de sortir de mon rêve. Pas franchement folichon je vous l'accorde j'étais juste en train de m'acheter un magazine sportif à une terrasse de Séoul. Mais au moins ça avait eut le don de me faire rire quand j'y avais vu le président de la prison sur la première page. Pourquoi je pensais à lui? Je n'en sais rien, l'inconscient vous fait faire de drôle de choses parfois. Je me souviens il y a de ça, deux jours j'avais rêvé que Min Ah m'emmenait chez elle pour me montrer sa collection de tortues carnivores. Ouais je sais, ça craint. Surtout que penser à elle... Bref, pas la peine de me miner le moral avec ça. J'étais juste en train d'émerger, la seule question existentielle que j'avais c'était de savoir s'il restait encore de mes céréales préférés pour le petit déj. Ceux avec la coccinelle et son sac à dos bleu. Ouais ouais je sais, ça aussi ça resterait toujours un mystère. Pourquoi avoir choisit ça comme mascotte? Allez savoir, peut-être que ces trucs là ça aime les pétales de blé enrobés de chocolat. Levant un sourcil, je poussais un soupir avant de grimacer et me frotter la tête. "Pfff j'en sais rien. Donne-moi un indice?" Il leva un œil au plafond et tourna des talons pour franchir la porte de ma chambre. Dans le couloir il s'empressa de me crier "Dans sept minute en bas." Et comme toujours je le provoquais "Déjà tout habillé? Ou alors je peux y aller comme ça?" je sais que ça l'énervait, ça paraissait rien ce genre de remarque mais croyez-moi j'étais sur de trouver dans mon bol que trois pauvres boules de céréales juste parce-que j'avais osé lui répondre. Agacé et contrarié, je trouvais qu'il faisait soudainement frisquet dans ma chambre. Frottant mes bras je me dépêchais de sortir de là pour aller dans la salle de bain sans porte. Bon Jae Ho en avait eut finalement marre alors il avait installé un rideau, mais évidemment il était hors de question de remettre le bout de bois. La poisse quand je lui demandais "Et les autres alors?" "Il n'y a que toi et moi ici fais pas chier." Ça c'était de la réponse. Je le soupçonnais d'avoir eut une éducation à la dure à moins que ça ne soit son service militaire qui lui soit monté à la tête. Quoiqu'il en soit je n'étais ni à l'hôtel ni dans un camp de vacances. Je vivais à son rythme, imposait le mien n'était même pas pensable.

Finissant mon affaire je me mis de l'eau sur le visage et enfila mon gilet. Fourrant ma capuche sur ma tête je descendis les marches une à une avec le fol espoir de voir la table déjà prête. Mais ce que je trouvais sur le bar me fit frissonner. Deux gourdes disposées l'une à côté de l'autre, et ce brassard immonde où on stock un lecteur de musique. Merde ! Tout un coup j'avais une illumination, je me souvenais de ce qu'il m'avait dit qu'on ferait la veille. "Tu sais que si tu n'es pas habillé dans... désormais cinq minute tu sors courir dans cette tenue?" c'est à dire pantalon coton, débardeur et mon gilet. Super, je ne sais pas si mes baskets iraient avec je me posais la question sans vraiment me la poser. Mais Jae Ho était plus que sérieux. Il avait prévu qu'on fasse un footing, pour lui le meilleur moyen d'extériorisé ses émotions et de contrôler son self contrôle. Enfin une connerie du genre quoi. Je n'avais pas trop écouté son speech jugeant que faire une course à pieds à ses côtés relevé plus du cauchemar que d'un plan agréable. Je soupirais, hésitant un moment avant d'aller me chercher une tasse de café sans trop savoir quoi lui dire. "Tic tac..." et shit! Il me faisait suer lui avec ses heures et ses minutes. Claquant ma tasse sur le bar, je me précipitais à l'étage pour aller me changer. Pas besoin de douche vu que j'allais me dépenser. J'enfilais ce que je trouvais le plus apte pour aller courir. Une veille tenue que je n'avais pas remis depuis ma sortie de prison. Il m'arrivait souvent de trainer en jogging mais celui là la dernière fois que je l'avais porté c'était pour ma sortie. Super! J'eus à peine le temps de me brosser les dents que je devais déjà filer dans l'entrée où mon agent m'attendait la porte grande ouverte. Quand j'arrivais à ses côtés il me fit signe d'attraper la gourde qui m'était réservé et me poussa à l'extérieur d'une poigne ferme. Evidemment il partit le premier, m'obligeant rapidement à suivre le pas si je ne voulais pas faire dix tours de plus que lui. Levant les yeux au ciel, je n'eus pas d'autre choix que de lui obéir. Et je dois avouer qu'il avait raison. Courir ça faisait du bien, ça permettait de remettre les idées en place et pouvoir m'échapper un peu. Ces temps-ci j'avais l'impression de tourner en rond. Je me répétais toujours les mêmes choses, les mêmes impressions, pensées. C'était agaçant! Et comme j'aurais dut m'en douter Jae Ho l'avait remarqué. Quand j'eus le droit à une petite pause près d'un banc, j'avalais l'eau à une vitesse folle. Le souffle court tandis que mon agent semblait toujours aussi en forme. Merde alors, ce type était un robot ou quoi? "Ça fais du bien hein?" Et voilà il voulait qu'on en arrive à la minute confession pas vrai? "T'as l'air tracassé ces derniers temps Ihn Kyang. C'est quoi le problème?" Hum j'avais bien envie de lui dire lui, mais si je le faisais j'aurais le droit à jeuner pendant trois jours. Comme j'espérais pouvoir encore manger, j'haussais les épaules en tentant de récupérer l'air qui me manquait. "Si t'as des ennuis tu dois m'en parler tu le sais. Ça fait parti du jeu. Je suis là pour toi." "Ouais ouais ça va. Ce discours tu me l'as déjà tenu un bon milliard de fois. Ça va t'inquiète. Y'a rien." La vérité? Je mens. Je suis même plutôt doué il faut croire... enfin pas vraiment puisqu'il me jette son fameux regard suspicieux. Je préfère détourner les yeux, et partir cette fois ci le premier. Je le devance, mais il me rattrape comme si ce n'était qu'une simple formalité. Quand il me dépasse, j'ai les idées qui s'embrouillent à nouveau et je repense à elle... A Min Ah... je ne sais pas pourquoi je me suis précipité, pourquoi j'ai fais ça. Avec le recul je trouve que c'est stupide. Comme si je n'étais pas capable de me tenir. Oh ça va je ne me suis pas non plus jeté sur elle, mais je suis convaincu que j'ai tout gâché. La preuve, ça fait deux semaines que je n'ais pas de nouvelles d'elle. Elle doit me détester, j'ai bien voulut l'appeler ou lui écrire, mais toutes mes lettres ont finit au fond de la poubelle. Je n'ais pas eut le courage de le faire, pour lui dire quoi? Elle m'a planté là, sans même un regard en arrière. J'ai compris le message "Laisse-moi tranquille Ihn Kyang." Alors c'est ce que j'ai fais. Je ne lui ais pas parlé, je n'ais pas insisté. Je n'ais même pas cherché à la rattraper. A quoi bon? Pour qu'elle me balance qu'elle ne veut pas de ça. Que je suis un con qui à tout foiré? Mais voilà Min Ah, tu vois c'est ce que je suis. Un pauvre raté qui fait tout de travers. J'aurais voulut qu'avec toi ça soit différent mais il faut croire que c'est impossible. Je ne suis pas doué, je ne l'ais jamais été pour les relations. En fait tout m'était dû, tout était naturel. Les gens me parlaient parce-que j'étais populaire, parce-que j'avais de l'argent et que j'étais fils de. Mais je me rends compte à quel point la vraie vie est différente. Plus douloureuse moins facile. Je soupire plus fort, le cœur lourd de repenser à toutes ces choses. Je me précipite pour rejoindre Jae Ho mais quoique je fasse il garde toujours une longueur d'avance.

C'est d'ailleurs lui qui arrive le premier à la maison. Je suis épuisé, à bout de souffle mais il court encore pour monter à l'étage prendre une douche. Je ne sais pas où il trouve toute cette force. Moi je suis... crevé! Je referme la porte derrière moi, et retire mes baskets en les jetant dans l'entrée. Je me précipite seulement vers le canapé pour me laisser tomber la tête la première dessus. Mon visage atterrit dans les coussins que je n'ais jamais jugé aussi moelleux que maintenant. Je pousse un soupire d'aise cette fois, tellement heureux de pouvoir me poser et peut-être même dormir. Enfin je le pensais, quand j'ai fermé les yeux, Jae Ho s'arrange pour venir me donner une tape brusque dans le dos à m'en décoller les poumons. "Aïeuh" marmonnais-je contre le tissu du canapé. "T'as bien bossé ce matin Ihn Kyang. Je ne vais pas tarder à aller au boulot. Y'a des restes de la veille ça t'ira?" Bon sang, je vous jure parfois j'ai l'impression de vivre avec ma mère. Je redresse la tête vers lui, mes cheveux encore collé à mon front recouvert de sueur "Mouais." "Pas de pizza ! Je ne veux pas que tu prennes du poids t'es déjà assez lent comme ça quand tu cours." Hum... Je t'emmerde? Je tourne le regarde, pas vraiment intéressé par ce qu'il me raconte mais quand il se penche vers moi et hume mon odeur comme un chien le ferait avec un os "Pouarf tu shingles va te laver t'tite tête!" "Yaaaah laisse moi tranquille." "C'est pas parce-que t'es pas de corvée aujourd'hui que je vais te laisser rien faire. Y'a la pelouse à tondre, la vaisselle à faire et nettoie la salle de bain aussi. J'en ais marre de voir ton tube de dentifrice boucher le lavabo." Blablablabla ! Qu'il m'énerve celui-là. Il plaque sa paume sur mon crâne, presse d'une force modérée et secoue mes cheveux avant d'essuyer sa main sur le tissu de mon haut. "Ça a intérêt à être fait quand je rentre!" "Ouais ouais..." le lève la main, la tête encore enfoncée dans le coussin, pour lui faire signe de se barrer. Qu'il me laisse un peu seul à changera pour une fois. Je suis étonné qu'il ne m'est pas demandé de venir avec lui. Il doit bosser sur un gros dossier surement. J'entends la porte claquée, celle qui sonne libération. Je relève la tête, le reste de mon corps finit par suivre pour aller me laver. C'est vrai que je pue!  Je grimace en jetant mes affaires dans le lave singe et prend le temps qu'il me faut pour me doucher. Quand j'ai finis, direction la cuisine, je pourrais déjà me jeter à l'assaut de la vaisselle, mais l'appel de la télé est plus fort. Alors je passe par dessus le canapé, allume et zappe jusqu'à trouver un programme intéressant... Il n'est que huit heure du matin, je glande depuis déjà une heure et je n'ais bougé mon postérieur que pour aller me chercher un verre de lait ainsi qu'un grand bol de céréale. J'en fous un peu partout, concentré sur les dessins animés que je fixe comme un débile mental. C'est à peu près vers dix heures que j'ai décidé d'aller faire la vaisselle. J'ai mis la musique à fond et dandine mon derrière sur les notes de  musiques. Je ne suis pas un bon danseur, encore moins un bon chanteur mais ce jour là je me découvre un talent particulier avec ma fourchette en main. Je crois même être devant une foule qui m'acclame quand je décide de jeter de la mousse partout. Bravo ! T'es con, parce-que c'est toi qui va devoir tout nettoyer après ça. Tan pis pour une fois j'ai la maison pour moi seul et croyez moi ça fait du bien. Du moins jusqu'à midi où là je me commence sérieusement à m'ennuyer. Mon carton de pizza devant moi, j'attrape une part et la mâchouille en appuyant mon coude sur la table. Je m'ennuie... et quand je m'ennuie évidemment je pense.

Je rembobine ce film qui n'arrête pas de tourner dans mon crâne trop borné. Je me revois sur la plage avec Min Ah, j'entends son rire. Puis je foire tout en essayant de l'embrasser à chercher je ne sais quoi. Quand est-ce que je finirais par tourner la page? J'en sais trop rien. Avec le temps je me dirais que c'était une erreur et j'apprendrais de mes bêtises. Mais pour le moment ça m'énerve. Ça finit même par me couper l'appétit. Je jette ma part, agacé contre moi alors qu'une musique résonne sur la télé. Je jette un coup d'oeil rapide dans sa direction. Je déteste ça... ce sentiment d'impuissance. Mais je suis trop flemmard pour tenter quoique ce soit. Si la prison m'a apprit une chose c'est que parfois ça ne sert à rien de se battre. Mieux vaux attendre que la roue tourne.


Dernière édition par Yoon Ihn Kyang le Mar 28 Jan - 8:29, édité 1 fois
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Hwang Min Ah

Hwang Min Ah



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MessageSujet: Re: [+18] What am I supposed to do ? [Min Ah]   [+18] What am I supposed to do ? [Min Ah] EmptyLun 20 Jan - 19:27

Ces lèvres viennent rencontrer les miennes et j'ai l'impression que mon cœur s'arrête. Mon dos se courbes alors légèrement, dut à ces frissons qui font un aller retour dans ma colonne vertébrale, et comme un électrochoc, mon cœur se remet à battre mais à une vitesse que je n'avais jamais put soupçonner. Mes yeux reste un moment ouver puis finissent par se faire fermer, me laissant alors aller à lui, sentir sa présence, ces lèvres, son corps contre leuqel je me colle un peu plus encore. Je me sens me rapprocher de lui et ma main se glisse le long de son cou pour y venir à la base, frôler le début de sons torse sur son haut. Je me laisse aller par ce sentiment de bonheur, de satisfaction et d'envie envers cette homme. Doucement, cette main descend pour venir parcourir ce torse. Je maudis sur le moment ce haut qu’il porte et qui fait barrière à mes yeux. Tout semble disparaître autour de moi, plus aucune bruit ne se fait entendre, les vagues qui s’échouent sur la plage, les oiseaux, le bruits de moteur, plus rien ne vient à mes oreilles et je me laisse aller à ce moment. Subitement, je le sens qui se redresse, me poussant en même temps et nous nous retrouver courber. Profitant de ça, il glisse ces mains dans le bas de mon dos pour faire une légère pression et me coller à lui ce qui a le don de me faire encore plus vibrer. Je colle mes lèvres encore plus à lui et délicatement, tout en approfondissant encore ce baiser. Puis il finit par se détacher et j’ai en vie de lui crier de ne pas s’arrêter, mais quand je le sens descendre dans mon cou, je ne dis rien et me contente de me mordiller la lèvre inférieure. Ces mains se glissent enfin sous mon haut et il revient à ma rencontre…

Je me redresse dans un mouvement vif, mon cœur bat à une vitesse trop élevé, ayant pour effet d’avoir le souffle coupé comme si je venais de courir pendant des heures. Je porte la main à ma gorge qui me brûle et ferme les yeux pour essayer de me calme. Je tend mes bras pour m’appuyer sur eux et plis une de mes jambes pour y penser mon front, tirant par la même occasion le drap qui me couvrait. C’est mon rituel à présent, le seul moyen que j’ai trouvé pour reprendre un minimum le contrôle de mon corps qui est en pleine ébullition. Cela fait quoi ? 5 ? 6 ? 7 fois que je fais ce même rêve ? A force, on prend l’habitude, et on essaie de faire avec. Mais on se pose aussi des questions, car en à peine 15 jours, faire 8 fois le même rêve, cela devient une obsession. Et oui, je me sens obsédé par lui, il hante mes pensées, comme s’il m’avait jeté un mauvais sort pour me venger de mon comportement. Je finis par rouvrire les yeux et tourne la tête sur le côté pour poser mon regard sur l’horloge posé à terre. 8h53… J’avais dormis à peine 3h… je laissa sortir un nouveau soupire d’entre mes lèvres et finis par me lever, enfila un pull assez long et m’approcha de la fenêtre que j’ouvris. Le volet était cassé, ce qui laissait paraître les premier rayon du soleil qui commencer à pointé de leur nez. J’attrapa le paquet de cigarette qui était posé sur ma table basse, extirpa une clope et après avoir prit le briquet, j’alla m’installer à cheval sur le rebord de la fenêtre, un pied à moitié dans le vide. J’alluma ma cigarette et fixa la rue plus bas, à 3 étages de différences. J’ai toujours aimé ce moment de la journée, où les gens sortent de chez eux, redressant leur col de manteau pour lutter contre le froid, regrettant à cette instant la douceur et chaleur de leur lit. C’était dure de partir travailler, mais c’était la routine de ces gens qui, tous les matins, effectuaient les mêmes gestes, le même trajets, les mêmes habitudes. Je suis contente de ne pas faire partie de ce troupeau, à mes yeux ils sont des moutons qui effectuent le même rituel sans se poser de questions. Mais dans un sens je les envie aussi, avoir un travail fixe, ramener de l’argent à la maison, et bien que les fins de moi son difficile, ils essaient de voir l’avenir par le biais de ce travail qui leur fait tenir le coup, qui les font vivre. Je tire de nouveau sur ma cigarette et laisse tomber les cendres plus bas dans la rue. Moi qui avait décidé de m’arrêter, qui m’était même arrêté. Cela faisait combien de temps que je n’avais pas touché à une cigarette ? 6 mois… Oh, je n’ai jamais été une grosse fumeuse mais cela m’arrivais à des occasions d’en griller une. Mais depuis quelque temps, je m’y été remise, et un peu trop je crois… Mais je savais parfaitement la raison…

A vrai dire, j’ai eut du mal à me l’avouer je crois, je mettais tout sur le dos du boulot, mais je savais bien au fond de moi que c’était lui… Ce n’est pas une coïncidence si je ne fais des nuit de 4 heures depuis 2 semaines, que je fais le même rêve depuis 2 semaine, que je refume depuis 2 semaines, que je suis déprimé depuis 2 semaines… J’ai pourtant décidé de faire une croix sur lui, de me dire que cela ne servait à rien de radoter, qu’il ne souhaitait sûrement plus me voir. Et pourtant, je n’ai pas réussit à me le sortir de ma tête, alors quoi ? Qu’est ce qui clochait ?! Je ne savais pas quoi faire, et même aujourd’hui je ne sais pas… J’ai pourtant trouvé certaines réponses à mes questions, le pourquoi de cette attitude que j’ai eut envers lui. Le sait-il ? Que je doute, que j’ai peur ? Pendant ces derniers mois, il a été tout pour moi, par le biais de ces lettres, j’ai put m’évader, m’échapper du monde réelle, il était mon île déserte sur laquelle je pouvais me réfugier quand je n’allais pas bien. Alors oui j’ai prit peur, j’ai eut peur de prendre tout ça quand tu m’as embrasser, j’ai eut peur de te perdre alors que moi même, au fond de moi, je te désirais. J’ai espéré que cela passerai mais non… Je rêve de toi, je pense à toi, mais ce qui fait le plus peur, c’est que j’ai envie de toi, de ton corps, de ta chaleur… C’en ai flippant, je vous le dis…

‘Salut Min Ah alors ? On ne dort pas ? Tu ne travailles pas aujourd’hui ?'

Je sors subitement de mes pensées quand j’entend mon prénom en bas de la rue, je baisse le regard pour que ce dernier se pose que ma voisine de dessous qui, comme les autres, va à son travail.

‘Non, je viens à peine de rentrer, mais mon lit m’appelle , je te rassure.’

Je lui souris doucement en lui faisait un signe de main alors qu’elle s’éloigne après m’avoir précisé que j’étais une veinarde. Elle trouve ? C’est vrai qu’elle crois que je travail de nuit dans un cabaret en tant que remplaçante pour un futur ballet. C’est pas beau la vie ? Oh, j’assume d’être strip teaseuse, mais on est assez mal vue je trouve, j’en ai moi même fait les frais en l’avouant à certains amis. Une petite partie m’a tourné le dos, me regardant de haut comme si j’étais devenu un déchet qui a raté sa vie. Les autres continuent à me parler, mais n’arrête pas de me rappeler que je devrait pas faire ça, que ce n’était pas un métier. Depuis ? J’ai cessé de dire la vérité et j’ai opté pour le mensonge. Je sais que ce n’est pas bien de faire ce genre de chose, moi même je me sens mal à l’aise quand je parle de ce faux métier mais bon… Je préfère ça que de devoir supporter leurs remarques à deux balles… Et puis, en quoi ce n’est pas un métier ? Après tout, certains hommes sont bien content que certaines femmes décident de faire strip teaseuse, et puis vraiment, le Pink Aphrodisia est le meilleur endroit pour faire en toute sécurité ce que certaines filles aiment. Car non, je ne dirais pas que c’est le métier de mes rêves, car ce n’est pas pour ça que je suis là… Mais ça c’est une autre histoire…

Je finis par éteindre ma cigarette dans le cendrier prévu à cet effet, je leva ma jambe pour la ramener à l’intérieur de l’appartement, et me laissa tomber sur le sol. Je m’approcha de ma petite cuisine et sortit d’un des tiroirs un sachet de thé que je mis dans une mugg et pendant que l’eau chauffait, je m’attaqua à une pomme qui allait me servir de petit déjeuner. Non, je n’avais plus sommeil, et si c’était pour refaire un cauchemar, je n’en avais nullement envie. Je fis infusé mon thé et le prit entre mes mains pour me réchauffer. Je finis ma pomme, la jeta à la poubelle et je me tourna vers mon réfrigérateur, dans le but de trouver un complément alimentaire. C’est qu’une pomme, ça nourrit pas des masses ! Mais avant que j’ai pus l’ouvrir, mon regard ce posa sur un post it collé sur la porte de l’appareil électroménager. Je leva la main pour l’attraper et le détacher de son support. Dessus était écrit une adresse que j’avais eut la vieille même par un très bon ami. Quel était cette adresse ? Nulle autre que celle de Ihn Kyang… Ou plutôt de son tuteur ! Je fixa un moment ce était écrit, tout en portant à mes lèvres le rebord de la mugg. Mais je ne fis couler aucun liquide dans ma bouche. Je reposa ma tasse sur le comptoir de ma cuisine et me dirigea vers des cartons qui me servait d’armoire. Je farfouilla quelques instants dans mes affaires et finit par trouver une tenue que j’appréciais bien (avec un haut rouge uni). Je n'étais pas le genre de fille a avoir une grosse garde robe, pas que l'envie m'en manquait, car c'était plutôt l'argent... Mais j'avais surtout la tête ailleurs et n'avait qu'une chose en tête, Ihn Kyang. Je posa le tout sur le lit et allaprendre une douche. Une fois cela fait, je me maquilla et après avoir donner une coup dans mes chevaux pour qu'ils ressemble à quelque chose, j'alla m'habiller. Il était presque 10h00 quand je sortis de l'appartement après avoir prit sac, clef, portable et adresse.

Combiende temps j'ai mit pour arriver à destination ? 1h30... Oui, j'avoue mon crime, je n'ai aucun sens de l'orientation, encore moins quand il s'agit de prendre le bon bus. Oh oui pour aller aux endroits que je connais, pas de soucis, mais là pour moi c'estcomme aller en France, je ne connais pas et je me sens pommé. Oui oui je suis née à Ulsan et je suis censé connaitre ma ville. Donc oui je connais pas ville, mais pas les trajets de bus... Après avoir demandé mon chemin à une dizaine de personnes, me voici enfin devant la maison qui semble être la demeure de Ihn kyang. Je reste un moment immobile sur le trottoire d'en face et après avoir passé 10 bones minutes immobile, je me rend compte qu'on peut aller à la fenêtre et me voir. Il pourrait me voir! Je tourne les talons et m'éloigne de quelque mètre et reste ainsi à attendre, mais quoi ? Pas le déluge en tout cas... Non je réfléchis... Quoi lui dire exactement ? Ca encore, je pense pas que c'est un gros problème, après tout, j'ai toujours su improviser... Mais quand même, j'essaie de me faire des phrases type, de ce que je vais dire pour m'excuse, pour me défendre, pour me faire pardonner. Une fois mon planning établie, je me met à marcher en direction de la maison mais au bout de trois mètres, je fais machine arrière. Une idée, ou plutôt une horrible illumination vient de me traverser l'esprit. Et si c'était ce tuteur qui se cache derrière son journal qui venait m'ouvrir. Je frissonne rien qu'à cette idée, et me voici en train de me refaire mes phrase type pour bien me présenter et être rapable de bien formuler ma demande. Je me retourne, et cette fois-ci déterminé, je m'approche de la maison, traverse la rue et me plante devant la porte d'entrée.

'Bonjour, je m'appele Min Ah et j'aimerai parler à Ihn Kyang... Bonjour, je suis Min Ah, Ihn Kyang était-il ici ?... Bonjour je... Et puis merde !'

Je lève le doigt et appuie d'un geste franc sur la sonnette. Je reste alors bloqué, me rendant compte de mon geste. Quelle conne je fais, pourquoi je me précipite comme ça ?! Je me refais mes phrase à la va vite dans ma tête et quand j'entend derrière la porte une clef tourner je me redresse et essaie de faire paraitre un léger sourire,pour cacher ce visage crispé. La porte s'ouvre enfin, je vais pour prendre la parole mais mon souffle est coupé quand je vois apparaitre devant moi Ihn Kyang. Instinctivement j'émet un sursaut et recule légèrement alors que je le fixe d'un regard surpris.

'Ihn Kyang, c'est toi !'

Et là il soit ce dire 'Bah oui c'est moi !'... Je m'attendais à quoi au jsute, voir le pape ? Non son tuteur mais j'ai pas prit l'option Ihn Kyang ouvre la porte...

'Je ne m'attendais pas àce que ça soit toi... Enfin qui ouvre...'

Sinon ça va ? Moi non, je vais bientôt me suicider...
Je le fixe et essaie de sourire, mais je dois plus faire une grimace qu'autre chose. Je me redresse, et glsse une main dans ma nuque, espérant que cela ai pour effet de me détendre, mais rien n'y fait. Il doit se demander ce que je fais là, moi même je me le demande. Je n'arrive pas à détacher mon regard du sien pendant que ce léger blanc s'installe entre nous. Il attend que je parle, que je lui dise quelque chose car après tout, je suis pas venu pour rien non ? J'aurai put, car rien que de le voir de nouveau, je sens mon coeur s'accéléré et je n'arrive plus à penser. Il me destabilise de nouveau, il me trouble, je perd comtrôle de moi... C'est pourquoi je préfère détourner le regard pour regarder autour de moi sans que je trouve quelquechose à fixé. Alors je prend enfin la parole, pour essayer de combler ce blanc.

'Désolé d'arriver à l'improviste mais... J'aurai aimer te parler... Enfin, sauf si tu es occuper, je repasserai plus tard... !'
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Yoon Ihn Kyang

Yoon Ihn Kyang



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MessageSujet: Re: [+18] What am I supposed to do ? [Min Ah]   [+18] What am I supposed to do ? [Min Ah] EmptyJeu 23 Jan - 8:18

J'avais quoi à faire au fait? Laver la vaisselle... tondre la pelouse? Et puis quoi encore? Il en voulait pas que je lui repasse ses slip kangourou que je trouvais dégueulasse? Rien qu'à cette idée je grimaçais, jetant un regard peu assuré à l'extérieur. Je n'avais pas franchement envie de me lancer dans une bataille sans faille contre de la verdure. Je me demandais même à quoi ça servait de la tondre. Je veux dire... Pourquoi ne pas la laisser pousser? Parce-que ça faisait moche c'est ça? Mais sincèrement, c'était comme vous priver de votre liberté. Il fallait que je mène une révolution contre cet acte de violence. Ouais enfin quand j'en aurais la motivation. Entre l'appel de la vessie et le jardin j'avais vite fait mon choix. Je montais les marches deux à deux pour filer à la salle de bain, puis quand j'eus terminé évidemment je ne retournais pas tout de suite en bas. Je trainais si et là, d'abord dans ma chambre où j'avais foutu un bordel sans nom, j'étais plutôt impression d'être capable d'une telle chose. Admirant mon travail, je marchais d'abord sur des feuilles volantes, des trucs qu'on me donnait si et là, des flyers pour des clubs, dont un avec écrit en gros le Pink Aphrodisia. En vu du titre rose inscrit dessus, j'en déduisais qu'il s'agissait d'une boîte de strip-tease. Autant vous dire qu'il fallait que je me grouille de jeter ça. Si Jae Ho avait le malheur de tomber dessus, c'est moi qui prendrais. Je le voyais déjà venir avec ses discours interminables sur la morale et le fait que je ne devais pas trainer dans ces endroits. Je crois que pour lui liberté surveillée rimait avec "coincé". Fort heureusement j'avais encore le droit de fumer, enfin quand il ne s'en mêlait pas non plus. Je poussais un soupir agacé, et ramassa le début de mon bordel pour en foutre un peu à la poubelle. Puis quand je terminais, je n'avais déjà plus aucune motivation. Bon et bien il faut croire que j'étais un bon à rien. Une vraie loque,  même un phoque échoué sur la banquise semblait plus actif que je ne l'étais. Tan pis, je jetais le reste de mes vêtements que j'avais en main sur mon lit, et fit demi-tour pour descendre l'escalier. Me retrouvant dans le salon, je regardais la télé d'un œil puis passa derrière le bar pour me chercher un truc à boire. J'avais l'impression d'être doué pour ça. Manger et boire ! Un beau programme en perspective. Malheureusement au moment où je portais ma canette de coca à la bouche, le téléphone se mit à sonner. Merde ! Je savais déjà qui était à l'autre bout du fil. Jae Ho évidemment. Je grimaçais et ronchonna, avant d'approcher vers l'appareil. Je zieutais dessus, puis hésita jusqu'à ce que la messagerie se mette en marche. "Vous êtes bien chez Bang Jae Ho, je ne suis pas là pour l'instant. Laissez-moi un message ou rappelez-moi sur mon portable. BIP" J'esquissais un mouvement de recul en entendant le bruit strident sortir de la boite vocale et ce fut pire quand Jae Ho parlait "Ihn Kyang? T'es où? Tu range??? J'espère hein sinon je te fais passer la nuit attaché à la niche du chien." Chien qui n'existe pas d'ailleurs. L'intérêt de garder la niche? Aucun. Je crois qu'il n'était même pas prêt à en avoir un nouveau. Et vous voulez que je vous dise ce qu'il me répondait quand je lui en parlais? "Pas besoin de chien je t'ais toi en animal de compagnie." Sympa hein? Bref je n'écoutais que d'une oreille son message interminable, me précipitant déjà vers la cuisine pour me trouver un autre truc à manger. J'en avais marre de me couper l'appétit parce-que je repensais encore et toujours à la même chose. Il fallait que je me bouge, et croyez moi noyer ses problèmes dans la bouffe c'était mieux que la drogue. Non? Je suis sur d'avoir raison. Alors j'étais déjà tête penché ou plutôt à l'intérieur de mon frigo quand j'entendis quelqu'un sonner à la porte. La barbe! Ça m'avait tellement surprit que je m'étais redressé d'un coup et cogné contre la paroi d'une étagère. Poussant un juron, je me massais le haut de la tête et jeta un coup d'oeil mauvais en direction de l'entrée. Qui venait me faire chier? Surement un voisin qui avait besoin de sucre ou ce genre d'idiotie. J'avais bien envie de crier "Je ne suis pas là", mais il faudrait être complètement stupide pour le faire. Alors j'hésitais, je pesais le pour et le contre. Le pour, c'est que ça me ferait un peu d'action dans ma journée, le contre, c'est que je n'avais pas envie d'être déranger dans mon programme glandeur. Je vous assure, à force de courir partout j'en avais marre je pouvais au moins une fois m'accorder un moment de répit? Mouais bof. Si c'était important Jae Ho allait me tomber dessus. Pas convaincu, je refermais la porte du frigidaire et but une gorgée de ma canette pour me donner du courage afin d'affronter le monde de dehors.

Allant à la porte, je finis par l'ouvrir pas vraiment emballé à l'idée de voir une petite vieille me demander si j'étais intéressé par des réunions Tupperware. Seulement en tirant sur la poignée, je me retrouvais brusquement figé en voyant le visage de Min Ah. Bon sang.... j'étais en train de rêver ou quoi? J'avais presque envie de me pincer pour vérifier, mais je me retenais, me forçant à rester cramponner à cette poignée plus solide que je ne le croyais. Déglutissant difficilement, je restais un moment à la regarder sans savoir quoi dire. Sa phrase m'avait pourtant interpellée, je me disais "Ouais c'est moi évidemment que c'est moi". Mais le simple qu'elle soit là me paraissait impossible. J'avais pensé à elle des journées entières, et voilà qu'elle atterissait devant le pas de ma porte. D'ailleurs comment connaissait-elle mon adresse? Je ne la donnais jamais à personne. Et... et on s'en fout. Oui c'est vrai, je m'en fous de savoir comment elle est arrivée ici. Le fait est qu'elle est là, bien en face de moi et que j'ai l'air idiot à ne pas savoir quoi lui dire. C'est juste que je ne m'y attendais pas. Je pensais qu'elle... enfin qu'on ne se reverrait jamais. Si j'avais su qu'elle viendrait, je n'aurais surement pas passer ma matinée à rien fiche devant ma télé. J'avais même la brusque impression de sentir à nouveau la sueur de ce matin. Bon sang, faite que je ne sente pas mauvais sinon je cours me cacher dans la salle de bain... sans porte. Je me mordille la lèvre, la regarde et laisse un blanc s'installer en nous. Je suis gêné, embarassé qu'elle vienne ici. Je ne sais pas pourquoi mais... mais le fait qu'elle soit là, c'est comme devoir l'accueillir dans mon intimité. Là où plus jamais personne n'a été depuis mon aller en prison. Je veux dire. Je n'ais plus invité d'amis, je n'ais plus rien partager avec quelqu'un, pas une soirée autour d'un film, ni un gros saladier de pop-corn. Ici, je suis habitué à voir Jae Ho, rien que lui. Il n'invite jamais personne non plus. Je pense qu'il a des amis mais ici c'est son chez lui. Son terrain, le seul endroit où il se sent à l'abri. Et je crois qu'à force j'ai finis par faire comme lui. Quand je vais mal, j'aime être ici, je ne l'avoue pas, je dis que je préfère être loin mais savoir que j'ai un endroit où me réfugier me fait du bien. Alors oui, j'avoue la voir ici me fait étrange. Je ne suis pas certain d'être prêt à ça. J'aimerais bien lui parler sur le pallier, mais je trouve ça impoli. Et surtout je me rends compte que je n'ais pas envie de le faire. Je n'ais pas envie qu'on se lance dans une conversation assit sur les marches de devant. Je ne sais pas... je crois qu'on a beaucoup de choses à se dire, même si quelque part je ne suis pas préparé à ça. Alors je recule d'un pas, lui fait un signe de la tête discret et finit par ouvrir la bouche :

"Hum vas-y, entre."

J'ai l'impression que ces mots m'ont coutée. Pas dans le mauvais sens mais plus parce-que je suis perturbé. Je me sens troublé, malgré moi mes doigts tremblent quand je referme la porte. Je tente de reprendre mon souffle discrètement, et passe devant pour l'inviter à me suivre. Merde je jette un œil aux tas de baskets que j'ai laissé trainé là. Elle doit trouver ça.... crade? Non je me dis juste qu'elle voit à quel point j'ai l'air bordélique. Et encore elle n'a pas vu l'état de ma chambre. Un peu embarrassé, je pousse la moitié sur le bord du meuble à chaussures où seules celles de mon tuteur trônent. Puis le reste, je les prends pour les jeter rapidement dans un casier avant de lui laisser une place pour qu'elle laisse les siennes. Je me sens con tout un coup, alors plutôt que de parler je préfère fuir  et profite du fait qu'elle soit un peu occupée pour venir attraper mon t-shirt et le sentir. J'hume le parfum qui s'en dégage et ne sent rien de particulier. J'en déduis que je ne dois pas puer! C'est déjà un bon point pour moi. Mince mais qu'est-ce qui me prend tout un coup? J'en sais rien. Pour être franc je ne sais pas ce qui me passe par la tête. Je me met même à regarder si rien de compromettant pourrait trainer dans le coin. Et à part mon carton de pizza ou ma canette je crois que je peux dire "safe". "Vas-y je t'en prie tu peux venir." Elle doit surement être aussi gênée que moi? J'en sais rien. En tout cas je ne sais pas où me mettre. Surement parce-que je repense encore à ce qui s'est passé la dernière fois... à ses lèvres... à sa silhouette contre la mienne... Malgré moi mes yeux se baladent sur elle, j'avise la tenue qu'elle porte et mon cœur rate un battement. Elle est jolie, non en fait elle est carrément belle. Et moi?? Et moi je regrette d'avoir mis ce foutu tshirt troué sur le côté. Je me racle la gorge, tente de cacher ma gêne en lui demandant "Tu veux boire un truc?". Je n'attends pas sa réponse pour foncer vers le frigo. Arrivé devant de lui fait la liste de toutes les boissons qu'on possède je me dis peut-être que l'une d'entre elle lui plairait "Jus d'orange, coca, lait, thé vert, grenadine.." bordel j'ai un frigo d'adolescent. Pas de bière ni d'alcool à lui proposer, c'est interdit à la maison à cause... de moi. Ouais je ne dois pas toucher à l'alcool pendant deux ans, tout comme je ne dois pas conduire non plus. J'ai eut beau me défendre en disant que je n'étais pas un alcoolique que je n'avais bu qu'une seule fois comme je l'avais fais cette nuit là ils n'avaient rien voulut savoir. J'avais même dut suivre des séances en prison. A ma sortie j'avais encore le droit à une visite par mois chez un spécialiste de la dépendance, et aussi au risque de la route. Bref un vrai merdier sans fin. M'appuyant sur la porte ouverte, je la regardais, me demandant pourquoi elle était venue. J'aimerais bien lui demander mais j'avais peur d'être trop pressant. Alors mieux vaut parlé du pluie et du beau temps :

"J'ai cru que c'était la mamie d'en face qui venait me racketter mon lait encore une fois."

Je fronçais les sourcils l'air suspicieux en jetant un regard vers la fenêtre de la cuisine, avant de me mettre à sourire un peu gêné et me maudire d'être aussi bête. Pourquoi je parle de ça? Surement parce-que c'est plus facile que de parler de ce qui me tracasse. Si ça se trouve elle est juste venue me rendre toutes mes lettres et le bracelet que je lui ais offert. Ouais voilà c'est ça, elle va me dire qu'elle ne peut plus me supporter, que j'ai tout gâché. Que je suis un crétin... Oh  non pire ! Elle va me dire qu'elle vit avec un homme très jaloux qui veut me péter la tronche. Ou alors qu'elle est mariée... et ça... bah je pense que c'est le pire des scénarios. Bon ! Ihn Kyang faut que tu te calmes, agis comme un mec, un vrai. Enfin pas trop non plus... Mais j'ose enfin lui dire ce que je pense depuis que je lui ais ouvert la porte :

"Je pensais pas te revoir..."

Mon ton est un peu contrarié, mon sourire triste et doux. Je suis content qu'elle soit là, j'ai eut peur que notre premier rencontre soit la dernière. J'ai merdé, si elle veut que je m'excuse alors je le ferais. Si elle veut qu'on reprenne notre amitié je suis prêt à le faire. Je m'en fiche, je veux juste qu'elle ne m'abandonne pas. Je tiens trop à elle, on a partagé trop de choses même si c'est fou à dire. Ce ne sont que des lettres, mais je ne veux pas tout gâcher parce-que je suis un homme comme les autres. J'aimerais lui dire que je suis différent mais c'est faut. Moi aussi j'ai besoin d'affection, j'aime les filles et je n'ais pas su résister. Je n'ais jamais souffert de ces démons là auparavant, parce-que je n'avais d'yeux que pour l'une d'entre elle. Mais depuis ma sortie c'est compliqué. Je ne sais plus où j'en suis. Je me laisse parfois aller et je regrette. Je regrette qu'elle ait dut voir ça... je n'ais rien fait de mal, ou rien d'irrattrapable mais j'ai abusé de la situation. Et ça... je ne le pardonnerais jamais si elle décide de me laisser.  
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Hwang Min Ah

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MessageSujet: Re: [+18] What am I supposed to do ? [Min Ah]   [+18] What am I supposed to do ? [Min Ah] EmptyVen 24 Jan - 12:20

Mon regard s’est reporter sur lui alors que je prend enfin la parole pour lui expliquer le pourquoi de ma venu. Le pauvre, il doit se poser des questions, et à vrai dire il y a de quoi. Cette première journée ensemble était en générale génial, même parfaite. Au fait, il n’y avait rien à redire, et j’aimerai ne rien changer, à part ma réaction. Je m’étais fait tous les films possible à son sujet, bon comme mauvais. Un soir je m’étais amusé à t’imaginer, j’étais partie d’une personne obèse comme anorexique, brun, blond, rouge même. Tous les visages m’étaient passé par l’esprit mais à vrai dire, même si tu avais eut 60 ans et la peau tombant sur tes vieux os, je t’aurais accueillit de la même façon que je l’avais fait ce jour là. Mais quand je t’ai vu, j’ai cru que mon cœur allait s’arrêter… Non pas que tu étais parfait car personne n’est parfait, même moi mais mon dieu… Je ne pourrais même pas trouver le bon mot pour te qualifié, pour dire ce que j’ai ressentit et ce que tu étais à mes yeux, mais j’étais plus que comblé. Oh je m’étais très vite fixé dans mon esprit que tu étais et seras toujours un ami, sauf qu’au lieu de passé par des lettres, je pourrais te dire ce que j’ai sur le cœur en face. Je crois que c’est ça qui a réellement bloqué quand tu m’as embrassé. Je ne m’y attendais pas certes, mais j’aurai put facilement me laisser aller à toi. Sauf que j’ai repenser à ce que je m’étais fixé et il y a eut comme une contradiction entre mes sentiments, te désirer et me forcer à te voir comme ami. J’ai réalisé que trop tard ce qui se passait vraiment et par dessus tout, ce que j’étais entre de perdre, toi. J’ai peur, encore maintenant, que notre amitié parte en fumée, que je ne puisse plus me confier à quelqu’un comme je l’ai fait ces derniers mois, mais tant pis… Car je crois que notre relation est sur une fil fin en ce moment… Alors pourquoi me retenir et ne pas me laisser aller, comme j’aurai du le faire depuis ce moment où tes lèvres se sont posées sur les miennes.

"Hum vas-y, entre."

Quoi ??? Vraiment ?? Je dois rentré ? Non, je ne m’y attendais, car a vrai dire, tout ce que j’espérais qui arrive ne se passait pas comme je l’avais pensé. Comme voir son tuteur ouvrir la porte, t’appeler, me préparer après à toi voir puis te proposer d’aller faire un tour. Alors non je n’avais pas prévu de rentrer dans cette maison et je pencha un moment la tête sur le côté pour voir si quelqu’un apparaissait. Il recula d’un pas, me laissant alors l’espace pour passer mais j’hésita un moment. Pas que j’avais peur, juste que j’allais… Ah mais c’est trop bête… Je fais des rêves bizarre et j’arrive à me contrôler par la suite et la je vais passer à quelque centimètre de lui et j’en fait pleins de pensées décalées ? Je coupe ma respiration doucement et avance. Arrivé non loin de lui, j’accélère le pas, de sorte à passé rapidement à ces côtés sans pour autant qu’il le remarque. Enfin tout du moins c’est ce que j’espérais… L’a-t-il vu ?
Comme toute nouvelle invité dans un lieu inconnu, je me met à regarder autour de moi pour regarder la décoration. Chez moi j’en avais presque pas, elle était même quasi inexistante, alors dès que j’allais quelque part, quelque soit la décoration choisit, je trouvais ça jolie. Bah oui, on ne pouvait que faire mieux que chez moi. Mon regard fini par se tourner vers Ihn Kyang qui était entrain d’entreprendre un rangement rapide pour laisser la place à mes chaussures. JE ne put m’empêcher de sourire, pas que je me moquais non, je me demandais juste s’il était du genre ordonné, car si c’était la cas, je l’aurai bien invité chez moi pour ranger un peu. Non je suis pas bordélique… C’est juste que c’est trop petit chez moi pour ranger les choses bien et puis je n’ai rien pour ranger à part un lit, une table basse, une télé et la cuisine. En guise de rangement j’ai un carton à vêtement, ou plutôt des cartons, une étagère pas fixé pour y poser mes chaussures dans l’entrée et d’autres cartons où sont entassé mes souvenirs, sans me donner l’occasion de les regarder. Pas fameux non ? Range-t-il ces affaires parce que je débarque ? Sûrement et cela me fait sourire, car je le trouve adorable a réagir ainsi. Au fond, s’il ne m’appréciait plus, peut être n’aurait-il pas fait cette effort ? Je me baissa pour de défaire les fermetures à glissières de mes chaussures et en quelque secondes, je les posa à côté, me retrouvant en chaussette.

"Vas-y je t'en prie tu peux venir."

Je le regard partir devant moi et je finis par le suivre. Je n’étais pas du genre à m’imposer quand on m’invitait chez quelqu’un, à me mettre à déambuler dans toute la maison sans aucune permission et touchant à tout ce qui peut attiré l’œil. C’est assez contradictoire avec mon caractère assez ‘rentre dedans’ mais je suis, à ce moment, plutôt à rester en retrait, attendant que l’on me guide, chose que je ne fais pas dans la vie de tous les jours. Je le suis donc et on atterrit très vite dans ce qui devait être, et c’est pas top dure à deviner, la cuisine. Mon regard se pose sur une boite de pizza et une canette de coca et je me rassura vite en me rendant compte que le tout était finit. C’est vrai qu’il était encore tôt et il pouvait être en train de manger.

"Tu veux boire un truc? Jus d'orange, coca, lait, thé vert, grenadine.."

Je me retourne vers lui alors qu’il reprend la parole pour me parler. Je finis par hocher la tête sur le côté, pesant le pour et le contre entre le choix qu’il me donne et finis par prendre une décision.

‘Je veux bien un thé si cela ne te dérange pas.’

Difficile ? Oui, je le suis, surtout en ce qui concerne mon alimentation. Je ne suis pas du genre à prendre facilement du poids, ce qui a même tendance à énervé pas mal de mes amies, mais je fais attention à ce que je bois et mange. Vous imaginez vous une danseuse, ou plutôt strip teaseuse qui a un peu trop de rondeur ? Bon, on nous demande pas d’être maigre comme les mannequins d’aujourd’hui, mais de surveiller notre ligne et notre poids, et d’essayer de manger ‘équilibré’. Depuis c’est ce que je fais, bien que j’ai toujours fais attention à ce que je mangeais. C’est vrai que le fais de ne pas avoir beaucoup d’argent n’aide pas à acheter varier, surtout les aliments cher, mais je fais le nécessaire. A quoi se résume mon soit disant régime ? En petit déjeuné, un thé et jus d’orange accompagné d’un fruit. Le midi je mange normalement et variable et le soir, pratiquement jamais, sauf quand je sais que de grosses nuits m’attendent.
Je le regard s’afférer à faire chauffer de l’eau, me disant à présent que j’aurai du demander un jus d’orange, cela aurait été plus simple. Un verre, la bouteille, j’ouvre le bouchon, je verse une certaine dose, je referme la bouteille, je la remet à sa place et je tend le verre à mon invité. Le thé ? Bon je vais pas vous décrire toutes les étapes pour faire du thé, car je pense que vous imaginez très bien et que vous multipliez le nombre de chose à faire par 2… Moi qui voulais faire bien en paraissant polie et accepter de quoi boire, au final je devais lui compliqué la vie. J’suis un boulet… Une fois ça finit, il se tourne vers moi et appuyé contre la porte ouvert, reprend la parole alors que moi même j’étais resté muette depuis.

"J'ai cru que c'était la mamie d'en face qui venait me racketter mon lait encore une fois."

Je souris de nouveau, l’entendre parler ainsi m’avait manqué et je sens comme une chaleur m’envahir, rien que d’être avec lui que depuis à peine 10 minutes. Mais j’ai peur aussi, peur de ne plus voir cette expression sur son visage, ces mimiques, ces blagues décalées mais que j’adore entendre et qui me feront toujours sourire.

‘La prochaine fois, je viendrai déguisée pour te demander du lait ! Ca te ferai plaisir ?’

Et là, c’est comme si on me pinçait pour me faire revenir à la réalité. Pourquoi je parle de prochaine fois ?? Non mais si ça se trouve il m’en veut vraiment et ne voudra plus me revoir alors quoi ? Je m’avance ? Pour moi c’est déjà réglé et se parler de nouveau ? Non, loin de la car j’ai toujours cette boule au ventre qui me fait appréhender la suite. Car je sais parfaitement ce qui doit se passé, c’est ce que je me suis résolut à faire en venant ici.

"Je pensais pas te revoir..."

Je reste silencieuse et cette fois ci par contre, j’arrive à soutenir mon regard dans le sien. J’ai remarqué cette façon de me regarder, ainsi que ce ton quand il m’a dit ça. Par contre, je n’arrive pas à bien les déterminé, est-ce un reproche ? Déception ? Un pique lancé que je dois comprendre par un ‘Je veux plus te voir’ ?

‘Tu es déçu ?’

C’est bon, le doute m’envahi bel et bien et je me tourne pour m’appuyer contre le rebord du comptoir et fixer les buissons par la fenêtre. J’accroche de mes mains le rebord et sans attendre sa réponse, je reprend la parole.

‘Si c’est le cas je suis désolé, ce n’était pas mon intention de te mettre dans l’embarras et de débarquer comme ça à l’improviste. Au fait, je crois que moi même, j’ai dut mal à réaliser que je suis ici à te parler. Enfin voilà, je vais pas te faire perdre plus de temps et ne pas tourné autour du pot.’

Je m’arrête quelques instants pour parler et reprend rapidement la parole. Entre temps, je me suis tourné vers lui, arrêtant de regarder stupidement par cette foutu fenêtre, me trouvant un échappatoire pour ne pas l’affronter.

‘Je suis venue te remercier mais aussi m’excuser. La dernière fois, j’ai passé… Une magnifique journée. Enfin je sais pas comment l’exprimer mais c’est vrai que j’avais pensé à plein de chose quand on s’écrivait mais je n’avais pas imaginé une première journée aussi magique.’

C’est vrai, je le pense sincèrement, je n’aurais put imaginez mieux et j’espère, un instant, que se soit pareil pour lui. Dans ma lancée, je reprend la parole, je n’arrive pas à m’arrêter et j’ai besoin de lui dire ce que je pense, ce que j’ai sur le cœur, le mieux possible. Si je me stop, je ne pourrais plus rien dire, comme si un voile invisible était venue devant ma bouche pour m’empêcher de dire quoi que se soit.

‘Je voulais en venir à ce qui s’est passé… Entre nous et je voulais m’excuser. Je me doute que tu m’en veux et que j’ai rien à faire ici. J’ai été bête et j’ai prit peur quand on a commencer se rapprocher. Peur de perdre cette amitié et respect que je te porte mais surtout de cette attirance trop présente qui est apparut. J’avais besoin de mettre les choses au clair et j’aurai dût t’en faire part mais… Je n’ai pas réussit et j’ai fuis bêtement comme une gamine. J’ai retourné la question dans tous les sens sans trouver vraiment de réponse. Ce que je suis sur c’est… Que je ne peux plus me passer de toi… Dans les deux sens…’

Je me tais enfin, et pendant que je parlais, d’une voix légèrement tremblante et pressé, je n’ai put détacher mes yeux des siens. Moi qui avait préparer des phrases pour bien m’exprimer, j’étais complètement à côté de la plaque et maintenant que je m’étais arrêté de parlé, je me rendais compte qu’il n’avait peut être strictement rien comprit de ce que j’ai dit. Je sais que j’ai une tendance à mal m’exprimer…
Je finis par tourner le regard pour le rapporter sur ma fenêtre fétiche et je me remit face au comptoir

‘J’espère que tu ne m’en veux pas trop…’

Je ferme les yeux et mes mains viennent attraper le comptoir que je commença à serrer d’appréhension. Je me mord doucement la tête te je me maudis d’avoir détourner le regard. Quand je suis dans le feu de l’action à parler sans réfléchir, cela ne me gêne pas, car je crois que je n’ai pas le temps de réfléchir. Mais c’est après, me rendant après compte de ce que je fais, me rendre compte qu’il attend, m’observe, je sens mon cœur s’accélérer et j’ai l’impression de ne plus pouvoir me contrôler.
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Yoon Ihn Kyang

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MessageSujet: Re: [+18] What am I supposed to do ? [Min Ah]   [+18] What am I supposed to do ? [Min Ah] EmptySam 25 Jan - 8:39

La prochaine fois? Sans le vouloir je bute sur ses mots. Surement parce-que je ne m'attendais pas à ce qu'elle me dise ça. J'ai pensé à plein de trucs depuis qu'elle arrivait, mais pas qu'il y aurait une prochaine fois. Je crois que ça me rassure un peu, même si je ne sais pas quoi penser de tout ça. Je reste droit enfin autant que je le peux appuyé sur ma porte de frigo, mais ce que je veux dire c'est que je m'efforce à rester sérieux. Car intérieurement je serais plutôt du genre à sauter partout en disant qu'elle vient de faire des plans pour un prochain rendez-vous. Ok l'imaginer en petite mamie n'a rien de folichon, ni même de très palpitant mais au moins ça veut dire qu'on peut se revoir et passer un moment tous les deux. A moins qu'elle ne l'ait fait par politesse?? Bon sang mais oui c'est ça. Vous savez comme lorsqu'on répond "On verra". On le fait pour ne pas vexer la personne, mais intérieurement on pense "bon débarras". Ok ok! Il faut que je me calme. Je m'en rends compte alors je me tourne enfin pour fermer cette porte qui commençait à me geler les fesses. L'eau boue encore dans la bouilloire électrique alors je me concentre sur ce bruit pour combler le silence. Je n'aurais peut-être pas dut lui dire que j'étais surprit de la voir ici, je me dis qu'elle peut mal l'interpréter. Croire que je n'en avais pas envie ou alors que je suis rancunier. Ce n'est pas le cas, j'ai beaucoup repensé à ce qui s'est passé et je crois que c'est moi qui lui dois des excuses. Je me suis juste enflammé, j'ai cru à des choses, j'ai vu des signes là où il n'y en avait pas. Ouais c'est moi qui devrait avoir eut le courage d'aller la voir pour lui parler. Mais je ne sais pas, la façon qu'elle a eut de me quitter était assez claire pour moi. Elle ne voulait plus me revoir alors j'ai eut peur. Peur qu'elle me rembarre, me rejette aussi. Je suis un froussard, j'ai été amoureux de ma meilleure amie pendant des années et je n'ais jamais trouvé le courage de lui dire. Alors comment j'aurais pu aller trouver Min Ah pour m'excuser? Je l'adore c'est certain, c'est une fille bien, amusante et sa présence me rassure. Mais j'avais trop peur d'affronter son regard sur moi. J'étais effrayé à l'idée de pouvoir la dégouter. Je crois que j'ai finis par me dire que c'était mieux ainsi. Qu'on se quitte de cette façon, au moins je n'avais pas à voir cette lueur dans ses yeux. Mais peut-être que je me suis trompé, désormais qu'elle se trouve là en face de moi je doute. Je ne suis plus certain de ce que j'aurais du faire et de ce que je dois faire maintenant. Réfléchir? Détendre l'atmosphère? Je n'ais peut-être pas envie d'entendre ce qu'elle a à me dire. Néanmoins la question qu'elle me pose me surprend. J'ai dus mal à croire qu'elle puisse me demander ça. Comment je pourrais être déçu qu'elle soit là? Au contraire, j'ai tout imaginé mais je ne pensais pas ça possible. Enfin c'était plutôt impensable, Min Ah chez moi... autant demander au pape de venir prendre un café. J'exagérais surement, mais je n'ais jamais été très doué avec les femmes. De toute évidence, les hommes et elles sont très différents. Nous n'avons pas la même façon de penser, ni même de réagir. Prenait un garçon par exemple, face à un baiser d'une fille il ne reculera pas vraiment. La plupart se laisserait faire pour profiter, et parce qu'on pense tous avec notre troisièmes bras. Mais pour une femme c'est plus compliqué, pour ces choses là elles ont besoin de sentiments, ou pire... de comprendre. Seulement je me rends compte que si c'est ce dont elle a besoin, je ne pourrais pas lui apporter les réponses. Parce-que j'ai juste agis comme bon me semblait, sur une impulsion. J'en avais juste marre de trop réfléchir, je ne fais que ça depuis ma sortie de prison. Alors pour une fois je voulais être humain voilà tout. Je voulais me laisser guider par mes envies sans me demander si c'était bien au mal. On m'accuse de tous les tords, j'en veux au monde entier d'avoir passé trois ans de ma vie derrière les barreaux et d'en avoir brisé une. Alors ouais, je suis désolé mais cette fois là je n'ais pas réfléchis, je n'ais aucune explication à ce qui est arrivé. A part le simple fait que j'en avais envie. Mais je ne sais pas si ça suffirait. Je n'arrive déjà pas à lui dire qu'au contraire je suis content qu'elle soit là. Je garde juste le silence, je la regarde et me demande si je ne ferais pas mieux de l'arrêter avant que tout dérape.
Mais au lieu de ça elle se sent désolée. J'aimerais lui dire que ça ne vient pas d'elle mais de moi. Que j'aurais dus faire plus attention à ce qu'elle pouvait ressentir au lieu de me laisser guider par mes émotions. Je ne suis plus un môme, je devrais être un homme désormais mais j'agis encore comme un ados. Est-ce que c'est la faute de ces trois années? Je n'en sais rien, j'ai l'impression de m'être armé là-bas d'avoir changé depuis. Mais peut-être pas dans le bon sens... Et je regrette si c'est le cas. Et subitement je crains qu'elle ne s'en aille. Si je la mets mal à l'aise peut-être qu'elle me fuira. Je ne veux pas... je cherche déjà si je pourrais la retenir mais elle me coupe dans mon élan en poursuivant son discours. Elle parle beaucoup, ça ne me dérange pas mais je ne suis pas sur de tout comprendre. J'écoute, fronce les sourcils et souris de temps en temps. Elle me fait rire en fait. Cette façon qu'elle a d'accéléré pour pouvoir tout me dire d'un coup. J'aimerais bien lui dire qu'on a tout le temps qu'elle veut devant nous. Mais je ne veux pas la couper. Elle semble déjà faire un effort surhumain pour m'expliquer tout ce qu'elle a sur le cœur. Alors la oindre des choses c'est de la laisser continuer. Elle finira bien par reprendre son souffle. Cependant, c'est moi qui perds le mien en l'entendant parler de cette journée qu'elle a trouvé magique. C'est bête, mais si j'étais réactif je crois que j'aurais rougi à sa remarque. Ce n'est rien, mais j'avais mis beaucoup d'espoir à cette rencontre, je m'y étais accroché comme un mini but dans ma vie morose et routinière. Alors oui, je crois que je suis content d'apprendre qu'elle n'a pas déteste. C'est un bon point pour moi. Mais... mais il y a peut-être un "mais", et je ne suis pas sur que j'ai envie de savoir. On pourrait en rester là? Sur un "c'était cool" et passer à autre chose? J'aimerais bien j'avoue. Je n'aime pas comment elle débute le reste de son explication. Je ne veux pas en parler... non j'ai trop peur qu'elle me balance que j'étais dingue, que je n'aurais pas dut et ce genre de choses. Mais à ma plus grande surprise elle s'excuse. J'en reste presque bouche bée et la regarde étonnée. Je ne pense pas qu'elle avait à le faire, et je suis subitement prit entre deux feux. L'euphorie de me dire qu'elle n'a pas vraiment détesté ce moment, et celui de l'anxiété. Je suis inquiet à l'idée qu'elle puisse me dire ce que j'espère. C'est bête car je l'attends de pied ferme mais l'entendre en vrai changerait surement un paquet de choses dans ma tête mais surtout.... entre elle et moi. Et je l'entends... je finis par me focaliser sur les mots qui me plaisent et me font sourire. Je lui plais? Elle a remarqué cette attirance qu'il y avait entre nous. Je ne suis pas dingue c'est déjà ça, et je crois que finalement le reste me semble tout à coup superficiel. Je garde mes yeux fixés sur elle, incapable de pouvoir les détacher. Bon sang j'adore la façon qu'elle a de me dire qu'elle ne peut pas se passer de moi. Je crois que c'est même plus que ce que je n'aurais pu imaginer. Je le voulais, mais ça rend les choses plus vraies. Plus concrètes aussi. Et loin d'avoir peur, je me sens tout un coup soulagé. Voir un tantinet satisfait qu'elle soit venue pour m'annoncer tout ça. Je souris, je la regarde s'agiter devant moi et être encore plus gênée. Elle me fait rire, comme si elle pouvait penser un seul instant que je lui en veuille. Je reste un peu silencieux, puis vais chercher la tasse pour la remplir d'eau chaude. J'y défait le sachet en m'approchant d'elle et du comptoir. Arrivé à sa hauteur je glisse le récipient jusqu'à elle :
"Je suis content que tu sois venue pour me dire tout ça."
Je lui adresse un sourire sincère, je le pense vraiment j'avais peur qu'elle m'en veuille pour ce que j'avais fais. Mais j'étais loin d'imaginer que c'était pour toutes ces raisons. Je ne sais pas comment elle voit les choses, mais je les vois de façon plutôt positive pour une fois. "Je pensais que tu voulais plus me revoir pour tout t'avouer." Je me sens un peu bête maintenant que je le dis à voix haute. J'ai l'air d'un môme qui ne comprend rien à ce qu'on lui dit. Mais comment j'aurais pu prendre les choses? C'était plutôt compliqué elle est partie si vite que je n'ais pas eut le temps de lui parler. Est-ce que je devrais m'excuser? Je ne pense pas non... je veux dire, elle m'a clairement fait comprendre que ce n'était pas réellement ma faute. C'est peut-être égoïste de voir les choses de cette façon. Mais je n'ais pas envie de rentrer dans le cercle vicieux du je suis désolé, tu es désolé à n'en plus finir. Je préfère me dire que cette histoire était finalement un malentendu. Peut-être que je passe l'éponge trop vite mais en même temps à quoi bon se prendre la tête? Je crois avoir déjà trop attendu, trop prit sur moi. J'ai mis ma vie entre parenthèse pendant trois ans, j'ai le droit de vivre un peu. Voilà ce que je me dis quand je la regarde un air amusé sur le visage. Je me rapproche un peu plus d'elle, un peu taquin je cogne son épaule contre la mienne :
"Alors comme ça, je te plais?"
Ma voix était amusée, voir un tantinet charmeuse, mais si on me demandait ce que je fabriquais je pense que j'étais incapable de répondre. Je voulais juste un peu la charrier, tout en essayant de lui faire avouer plus surement. J'en sais trop rien, mais loin de la pointer du doigt ou me moquer, je préférais souriais. J'étais plutôt ravi d'apprendre ça. C'était mieux que de savoir que je la dégoutais. Au moins un point pour me moi disais-je.  Mais j'avais conscience de ne pas trop m'étaler sur le sujet. Peut-être qu'elle attendait de plus de moi qu'une blague, ou je ne sais quoi d'autre. Il fallait que je réfléchisse, tout se bousculait soudainement dans ma tête. Je crois même que j'allais m'emmêlait les pinceaux. Me redressant un peu, je restais à ses côtés en détournant les yeux :
"Donc t'es pas partie parce-que ça te dérangeais tan que ça pas vrai? Non parce-que tu vois je me suis pris la tête des jours en pensant que je te dégoutais, que je n'aurais pas dut. Enfin tu vois? Je me suis dis que j'ai abusé. J'aurais peut-être dut te demander ton avis aussi d'ailleurs. Enfin même si... tu comprends? Je n'aurais pas dut m'emporter de cette façon. J'ai adoré passé la journée avec toi, et je crois que j'aurais dus attendre que tu sois prête. Du coup désolé si j'ai un peu pressé les choses ou même que j'ai brûlé des étapes ou alors que j'ai tout mélangé. Je suis en train de me mélanger là pas vrai hein? Je pensais que tu parlais trop mais cette fois-ci c'est moi qui ne m'arrête plus."

Merde alors qu'est-ce qui m'arrivait? Pourquoi j'agissais comme ça? Je n'en sais rien. Je me sentais un peu nerveux et parler de ça n'avait pas arrangé les choses. Je voulais juste cacher ma gêne mais au lieu de ça je m'enfonçais. Super maintenant elle devait me prendre pour un gros taré. Il fallait que je me reprenne, je soufflais un bon coup, me passant la main derrière la tête pour venir la frotter énergiquement et d'un air embarrassé "Ok je crois que j'ai trop parlé. Retiens juste le fait que je n'ai pas envie de te perdre non plus. Et que je suis soulagé que tu sois venu me voir..." pas sur que j'étais super à l'aise non plus mais au moins j'avais dis l'essentiel. Et parce-que je ne voulais pas continuer à me ridiculiser je décidais de lui proposer la première chose qui me passait par la tête "Tu veux regarder la télé ?" sous entendus... je n'ai pas envie que tu partes. Mais je ne savais pas trop comment lui dire. Je n'étais pas très à l'aise et puis... merde elle sentait vraiment bon. J'étais trop près d'elle... beaucoup trop et je crois qu'inconsciemment je n'avais fais que me rapprocher depuis quelques minutes. Ce n'est pas bon, ça sent le cramoisi tout ça c'est moi qui vous le dit. Je décidais de me redressais, juste assez pour jeter un coup d'oeil à ma télévision encore allumé. Super un reportage sur les phoques. Moi qui pensait à eux ce matin j'étais servi. 
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Hwang Min Ah

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MessageSujet: Re: [+18] What am I supposed to do ? [Min Ah]   [+18] What am I supposed to do ? [Min Ah] EmptySam 25 Jan - 13:28

Mes yeux sont fermé et j’entrelace mes deux entres eux pour les faire se croiser. J’écoute, espérant entendre un son qui pourrait me parvenir à mes oreilles et me faire comprendre ce qui se passe. Va-t-il sortir de la pièce et me laisser seule dans l’espoir que je parte ? Va-t-il me parler, me dire ce qu’il ressent pour mettre à son tour les choses au clairs ? De nouveau, toute les suppositions possibles me traversent l’esprit et cela me dérange. Je n’aime pas réfléchir de la sorte, j’ai toujours agis comme bon me semblait sans vraiment peser de pour et de contre, sans savoir si c’est bien ou pas. Mais la c’est différent, j’ai besoin de faire ça pour me rassurer et m’attendre à tout venant de lui après ce que je viens de lui dire. Est-ce parce que je tiens à lui ? Je suppose, encore et toujours, car je n’arrive pas à mettre un terme à notre relation. Mais j’ai décidé d’être franche, et cela depuis qu’il m’est devenu indispensable, et j’accepterai tout de sa part. Sauf peut être qu’il me rejette mais au fond je crois que je n’ai pas vraiment le choix et que j’accepterai sa décision à contre cœur. J’entends du bruit, une porte qui s’ouvre et je me souviens alors de l’eau qu’il avait fait chauffé quelques minutes auparavant pour me servir mon thé. Je l’entend ouvrir une autre porte, prendre quelque chose et y verser l’eau. Puis, j’ai l’impression que le silence se fait mais je vois a très vite apparaître dans mon champs de vision une tasse avec mon thé qui infuse dans de l’eau. Je lève alors mon regard vers lui pour le fixer de mes yeux noisette. Il sourit !

"Je suis content que tu sois venue pour me dire tout ça."

Je lui souris et bien que mon cœur s’accélère, je me sens mieux, comme si ces simples mots me rassuraient. Il m’a toujours rassuré au fait, avec un mot, une phrase écrite sur un bout de papier, cela peut paraître anodin pour les autres personnes, mais pas pour moi. Je me sentais bien, il me faisait sourire, rire pour un rien et cela me rassurait, me sentant en sécurité avec cette lettre si précieuse. Alors oui, la maintenant tout de suite, ces simples mots me rassurent et me redonnent confiance en moi, en lui, en nous. Je reprend espoir à ce que entre nous, cela se passe mieux. Je remarque qu’il n’est qu’à quelque centimètre de moi. J’ai envie de baisser la tête pour la poser sur son épaule, mais je me retient.

"Je pensais que tu voulais plus me revoir pour tout t'avouer."

Pourquoi ? Pourquoi ne voudrais-je plus le revoir ? Qu’avait-il pensé de ma réaction ? L’avait-il mal prit ? Au point de pensé que je ne voudrais plus le revoir ? Ou alors est-ce l’inverse, il s’en ai voulu au point de penser que je ne voudrai plus le croisé ? Encore une fois je me sens bête, bête de n’avoir pensé qu’à moi et de ne pas avoir put imaginer que lui même s’en voulait et aurait retourné la chose dans son sens. Un mal entendu à la con et cette pensé me fait encore plus sourire, car elle me rassure.

« Pourquoi je n’aurai pas voulu ? Ne plus te voir m’était insupportable… »

Je lui souris doucement. Mon dieu ce qu’il m’a manqué en même pas quoi… 2 semaines ? Etait-il à se point une drogue à mes yeux ? Qu’est ce que ça sera si on ne se voit pas pendant 1 mois, voir 2 ? On a chacun notre vie et on ne pourra pas être comme des siamois collés l’un à l’autre. Alors est-ce parce que l’on est en train de ce découvrir ? C’est ce que je me persuade de penser bien que je sais, au fond, que ce n’est pas ça… Je le sens se rapprocher de moi et doucement, il vient cogné son épaule contre la mienne et avec un sourire amuser, me dit.

"Alors comme ça, je te plais?"

Vous pouvez me mettre dans un panier de tomate, impossible de me retrouver tellement je me sens rougir. Ahhhhhh, j’aimerai me transformer ou souris et me mettre dans un endroit où l’on ne pourrait pas me voir. J’essaye de prendre ma défense autant que possible mais cela n’a pour effet que de me voir marmonner des mots mélangés entre eux.

« Non mais enfin… t’as pas le droit… Et puis je suis sur que tu as très bien entendu… Me fait pas répété… »

SOS ! Jeune femme en détresse qui a besoin d’une armure invisible pour se cacher… Oui mais quoi c’est vrai, me sortir ça aussi subitement, je m’attendais à tout de sa part mais pas ça. Non non non, je ne suis pas prête… Et puis c’est vrai que c’est pas bien de faire répété une fille !!! Je marmonne encore des mots incompréhensible et tout en tortillant la tasse entre mes doigts, mon regard figé dessus, je finis par hausser les épaules telle une gamine de trois ans, accompagné d’un ‘Pfff’

"Donc t'es pas partie parce-que ça te dérangeais tant que ça pas vrai? Non parce-que tu vois je me suis pris la tête des jours en pensant que je te dégoûtais, que je n'aurais pas dut. Enfin tu vois? Je me suis dis que j'ai abusé. J'aurais peut-être dut te demander ton avis aussi d'ailleurs. Enfin même si... tu comprends? Je n'aurais pas dut m'emporter de cette façon. J'ai adoré passé la journée avec toi, et je crois que j'aurais dus attendre que tu sois prête. Du coup désolé si j'ai un peu pressé les choses ou même que j'ai brûlé des étapes ou alors que j'ai tout mélangé. Je suis en train de me mélanger là pas vrai hein? Je pensais que tu parlais trop mais cette fois-ci c'est moi qui ne m'arrête plus."

Mon dieu, qu’est ce que je suis bête… C’était vraiment ça, il s’est mit en tord et pensait que je lui en voulait. Pourquoi je n’ai pas pensé à ça ? Qu’au fond, on avait peur que l’autre ne nous apprécie plus ? Tout en l’écoutant je souris, je me sens mieux, il ne m’en veut pas… J’ai envie de le rassurer et lui dire qu’il ne m’a jamais dérangé, et encore moins dégoûté. Il le reconnaît qu’il s’est précipité mais je ne lui en veux pas car même si c’était arrivé deux semaines plus tard après trois rendez vous, je crois que j’aurai eut la même réaction débile de fuir en courant sans essayer de comprendre. Il se mélange les pinceau et ça a le don de me faire légèrement rire. Je finis par lever les yeux vers lui, un sourire amusé au lèvre.

"Ok je crois que j'ai trop parlé. Retiens juste le fait que je n'ai pas envie de te perdre non plus. Et que je suis soulagé que tu sois venu me voir..."

Je le regard et souris, rassuré. J’ai envie de lui dire que je suis heureuse mais j’essaie aussi en même temps d’encaisser le coup et de réalisé que ce n’est pas fini. Je me sens légère, et j’aurai put danser pendant des heures sans m’épuiser. Merci Ihn Kyang, merci de m’avoir laisser parler, de m’écouter jusqu’au bout et par dessus tout de me comprendre…

"Tu veux regarder la télé ?"

Je hoche la tête tout en le regardant, ouvrant grand les yeux. Je ne m’attendais pas à ça à vrai dire, et instinctivement, je tourne mon regard vers la télé allumé plus loin. Je le sens alors se décollé de moi alors prêt à faire le tour du comptoir, sûrement pour aller chercher la télécommande de la télévision. Mon cœur se serre rien que de sentir sa présence loin de moi et je me penche sur le côté pour venir attraper son poignet et l’empêcher ainsi de s’éloigner encore plus de moi. Je n’ai pas envie qu’il parte, j’ai envie de rester encore à ces côtés quelques instants, juste le temps qu’il faut pour m’imprégner de lui.

« Ihn Kyang je… »

Je n’arrive plus à parler, ma voix ne sort plus et je finis par refermer la bouche, muette. Les mots ne sortent pas, je m’embrouille dans ma tête à vouloir dire plein de chose en même temps alors mon cerveau me fait un gros STOP et fait la grève de la parole. Au fait non, c’est juste moi qui en ai marre de parler, marre de bafouiller quand je veux m’exprimer, espérant alors qu’il arrive à me déchiffrer. Alors oui j’en ai marre de devoir m’exprimer, d’essayer de trouver les bon mots pour lui dire à quel point ces paroles me touches, que moi aussi je tiens à lui, que j’aimerai qu’on passe plus de temps ensemble, à regarder la télé, jouer aux jeux vidéo. Faire un tas de choses ensemble, apprendre à ce connaître. Mais par dessus tout lui dire à quel point je n’ai pas envie de le quitter, à quel point je le désire. Je ne veux pas le lui dire, je veux le lui montrer…Je fais les quelques pas qui me sépare de lui et alors que je me retrouve de nouveau proche de lui, je glisse mon autre main le long de son torse et pose mon regard sur lui quelques instants. Mes geste sont calme, posé mais en même tend franc. Je n’hésite pas, je me laisse aller, car c’est ce que je désire. Je ne souhaite plus penser, ni réfléchir, j’ai envie de faire ce que je veux faire. Ca vous paraît égoïste et je peux le comprendre mais vous savez des fois, il faut arrêter de se prendre la tête. Je reste un légère instant immobile et voyant qu’il ne bouge pas, qu’il ne recule pas pour m’arrêter dans mon élan, je fini par rapprocher mon corps pour venir frôler le sien. Je remonter mes doigts dans son cou pour venir se glisser dans sa nuque et me met sur la pointe des pieds pour que mon visage puisse se rapprocher du sien. De nouveau je me stoppe quelques secondes, puis finit par franchir le pas et venir poser mes lèvres sur les siennes alors que mes yeux se ferment pour savourer l’instant. Encore cette sensation de cœur qui s’arrête net comme si j’arrêtais d’exister, pour repartir de plus belle dans un battement d’affolement. Tous s’efface autour de moi, le bruit de la télé, les voitures qui passent et je me retrouve comme dans mon rêve, comme sur cette plage. Lui et moi et rien d’autre. C’est à ce moment que je confirme ce que je savais déjà, cela me donne la certitude à quel point je ne pourrais jamais me passer de lui. Mes pieds essaye de décoller du sol pour me rapprocher encore plus de lui et j’effectue une légère pression sur sa nuque, pour approfondir encore le baiser avant de devoir redescendre sur terre. Ce que je ne tarde pas à faire. Mon corps semble lourd, je me laisse donc redescendre. Ma main glisse le long de son corps pour finir sa course à mes côtés. L’autre relâche enfin l’entrain qu’elle avait fait sur le poignet de Ihn Kyang et glissa sur sa main pour s’éloigner. Mais pourtant, je n’avais pas envie de m’éloigner de lui. JE ne sais pas ce qu’il pense, si ce que je fais lui conviens car après tout, veut-il encore de moi après l’avoir rejeté une première fois ? On a beau avoir mit les choses au clair, cela n’est pas certains à 100%. Mais il n’a pas l’air de reculer, et cela me rassure. Je baisse alors la tête pour me retrouver nez à nez avec son torse sur lequel je pose mon front et ferme les yeux.

« C’est à mon tour d’être trop direct, désolé mais… Ne pars pas… »

Et quoi ? J’ai tellement envie de toi, de ta présence, de ton humour, de ton sourire, e ce visage qui me regard sans me juger et avec une tendresse que l‘on ne m’a jamais porté… Alors ne bouge plus et laisse moi savourer ces instants que j’ai laisser partir sur cette plage. Laisse moi retourner en arrière et profiter une dernière fois.


Dernière édition par Hwang Min Ah le Mer 25 Juin - 13:38, édité 1 fois
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Yoon Ihn Kyang

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MessageSujet: Re: [+18] What am I supposed to do ? [Min Ah]   [+18] What am I supposed to do ? [Min Ah] EmptyDim 26 Jan - 7:15

"Tu sais je n'aime pas ta copine... elle est.... vulgaire." Mon coeur rate un battement, alors que je me redresse sur mes coudes pour la regarder. Elle est assise les jambes croisées sur ma chaise de bureau. Une mini-jupe assez courte dévoile sa peau claire et lisse. Elle n'a qu'un simple débardeur pour cacher son buste, et j'y devine la moitié de ses formes en dessous. Je ne trouve qu'il ne cache pas grand chose. J'ai beau trouvé ça de trop, je ne peux nier le fait que j'aime la regarder. Mais Na Na manque terriblement de mystère. Tous les hommes la dévore des yeux, tous savent à quoi s'attendre et moi plus qu'un autre. Nous n'avons jamais rien fait tous les deux, je n'ais jamais osé franchir le premier pas alors faire plus me parait impossible. Mais je la connais surement mieux que personne. Je sais qu'elle a une tâche de naissance sur son aine, un grain de beauté à la naissance de ses seins... le genre de détails qui importe peu de types, mais moi ils me font craquer. "Tu ne trouves pas?" Hum? Je ne sais pas pourquoi elle s'entête encore à me parler de ça. C'est la troisième fois en trois jours. On avait décidé de passer le week-end ensembles, mes parents n'étaient pas là, partis en séjour, on avait ma maison pour nous tout seul. On ne faisait pas de folie, on restait à trainer, tourner virer. On allait bronzer dans le jardin autour de la piscine, on faisait quelques brasses, puis on se séchait autour d'un cocktail qu'elle concoctait. Je me demandais pourquoi elle passait ces trois jours entiers avec moi. Surement parce qu'on l'avait toujours fais ou alors parce qu'elle n'avait rien de mieux à faire? Je n'en sais rien, je sais juste que j'aurais dut me trouver avec ma petite amie plutôt que d'être avec elle. Elle était jalouse, elle ne supportait pas le fait que je passe autant de temps en sa compagnie, j'avais beau lui dire qu'elle et moi étions amis, elle avait toutes les raisons de s'inquiéter. Je n'étais pas aussi gentil que j'en avais l'air, je n'étais pas aussi honnête et encore moins fidèle. Je savais que je n'avais besoin de rien d'autre qu'elle... Na Na n'avait qu'un pas à faire vers moi pour que je passe l'arme à gauche. Je soupirais, levant les yeux au ciel avant de me redresser complètement et affaissé mes épaules. "Elle est sympa." "et ça suffit?" bien sur que non. Ça ne suffit pas à faire un couple solide et construire une histoire. Elle m'a dit la semaine dernière qu'elle était amoureuse de moi. Pour seule réponse je lui ais offert un sourire et l'ais serré dans mes bras. La vérité? Je suis un nase, voilà ce que je suis. "On s'entend bien." "Bien comment?" Mais bon sang Na Na, qu'est-ce que ça peut te faire? Je fais ce que je veux, je ne peux pas passer ma vie à attendre que tu me regardes enfin. Mais elle insiste, elle garde ses yeux recouverts de ses lentilles vertes sur moi. Je déteste quand elle les porte, j'ai toujours l'impression que son regard me transperce. Alors je détourne les miens, soupir un grand coup et me lève de mon lit pour aller changer la musique qui défile. Elle n'aime pas quand je l'ignore, encore moins quand je ne réponds pas à ses questions. Elle s'impatiente, tourne sur sa chaise et me fixe en attendant. Je fais mine de rien voir, mais je la connais par cœur, je sais déjà ce qu'elle se dit, et je sais aussi qu'elle va m'attraper le poignet pour me forcer à lui faire face. Ça ne tarde pas arriver, elle insiste encore plus "Alors? Vous avez quoi en commun?" pas grand chose. Comme toi et moi finalement. Tu veux que je te le prouve Na Na? Le cd que j'ai entre mes mains est mon album préféré. Je l'écoute toujours en boucle malgré qu'il soit dépassé pour certain. Mais je reste convaincu que Kurt Cobain est la réincarnation d'un dieu. Elle? Elle, elle pense évidemment qu'il ne fait que gueuler, et que s'il est mort quelques années plus tôt c'est uniquement parce qu'il était trop lâche pour affronter le monde. Ça me dépasse, qu'elle ait aussi peu d'égard pour de la bonne musique. Elle préfère de loin les trucs pop débiles, des rythmes entrainant je vous l'accorde, mais ils ne sont là que pour deux mois. "Pleins de choses." Oui avec elle je peux parler de tout, on est même aller voir un concert d'un petit groupe de quartier il y a deux semaines de ça. J'ai adoré, j'ai passé un super moment avec elle, et la fin de soirée était encore plus délicieuse. Je sais que c'est là qu'elle veut en venir. Elle veut que je lui dise qu'il n'y a que ça qui me plait chez cette fille. Que je ne suis avec elle que pour le sexe. Mais à quoi ça l'avancera? "C'est un bon coup c'est ça?" "Le meilleur qui soit." Je l'ais fais par pur provocation, parce-que j'en avais marre qu'elle me parle sans cesse de ça. Mais Na Na est si prévisible. Ça l'énerve, ça l'irrite alors elle se lève, me jette un regard mauvais avant de fourrer ses lunettes de soleil sur le nez pour partir. J'ai le cœur lourd, et comme à chaque fois, je l'a rattrape dans les escaliers..."Ok, je ne la verrais plus si c'est ce que tu veux..."
J'ai toujours fais ce que les autres attendaient de moi. J'ai toujours obéis à leurs règles, à ce qu'ils désiraient, sans que jamais personne ne se demande ce que je voulais réellement. J'ai suivis les études qu'on m'avait indiquée, je me suis inscrit aux cours du soir qu'on m'avait conseillé, j'ai fais partie d'une équipe qui avait besoin de moi. Et la seule fois où j'ai osé passer outre toutes ces choses, je me suis merdé. J'ai foncé droit dans le mur pour finir en prison. Quand j'y pense, je me dis que la conclusion claire à tout ça est celle que je n'aurais jamais due. Que tout aurait été plus simple si j'étais resté dans les rangs. Mais je ne sais pas... plus les jours passent et moins j'en suis convaincu. Avec Min Ah par exemple, j'ai du mal à me dire que c'est ce que je devrais faire. J'ai cette petite voix au fond de moi qui me crie que je ne devrais pas me rapprocher d'elle, que je devrais déjà prendre mes distances avant qu'il ne soit trop tard. Mais le faire... ça m'agace. J'en ais marre de toujours répondre aux attentes des autres. Je ne dis pas que la prison m'a changé en bien, mais au moins j'apprends. J'apprends à être un individu à par entière. Je ne fais plus partie d'une masse, d'une communauté. Je veux juste être Yoon Ihn Kyang, un type qui sait ce qu'il veut et où il va. C'est difficile à dire pour l'instant, je crois que tout se mêle et me trouble. Mais je trouve que c'est une bonne chose. Etre là avec elle par exemple, je sais que Jae Ho me tuerait si il savait que j'avais fais entrer quelqu'un chez lui. Je suis presque interdit de voir du monde hormis ceux du programme de réinsertion. A croire que c'est trop tôt, que ce n'est jamais le bon moment pour que je m'élance. Mais j'en ais marre... quand je suis avec elle, je me rends compte que la solitude me pèse. Que je suis frustré de toujours devoir dire oui, partir, fuir. Comme si avoir une vie sociale m'était interdite. Mais je ne fais rien de mal avec elle. J'aime sa compagnie, j'aime être à ses côtés et l'entendre perdre pieds quand je tente de la déstabiliser. En quoi suis-je fautif? J'espère juste être quelqu'un de normal, alors non je ne pense pas que je fais une erreur. Je me dis que c'est une bonne chose, et je suis ravi qu'elle m'ait prit au dépourvu. Je crois que si ça avait été moi, on n'y serait encore. Je n'aurais pas osé, j'aurais trop réfléchis et mes doutes auraient finit par l'emporter. Comme l'avis des autres, et surtout celui de mon tuteur. Je ne lui ais pas parlé d'elle, pas réellement en tout cas. Il savait que j'entretenais une correspondance. Mais il n'a pas la moindre idée que notre relation passe au stade au dessus. Je veux quelque chose d'elle, je le sais, je n'ais pas besoin de me mentir. Alors quand elle me retient le poignet, je n'ais aucune raison de la repousser, quand elle s'approche, je n'ais pas envie de m'éloigner. Au contraire, je veux qu'elle continue, je veux pouvoir me perdre dans son regard comme je le fais maintenant. J'ai envie d'avaler ma salive, mais le faire me contrarie. J'ai peur de tout brisé, de casser cet atmosphère qui s'emplie doucement. J'aimerais être assez intelligent pour lui dire qu'il faudrait mieux qu'on aille s'assoir et regarder cette fichue télé. Mais je n'ais pas le courage... cette fois-ci je sui lâche. Je m'en remets à elle, et à ses gestes qui m'hypnotisent. Je crois déjà savoir où elle veut en venir, l'idée ne me déplait pas, au contraire j'attends presque ses lèvres avec impatience. J'en ais rêvé, j'ai imaginé les sentir à nouveau... c'est comme une belle promesse qu'elle est en train de me faire. Ça me parait durer une éternité entre le moment où elle glisse sa main dans ma nuque où celui où elle dépose sa bouche contre la mienne. Cette sensation est si bonne que je ne me retiens pas de soupirer quand elle se met à les parcourir. Je lui rends son baiser, laisse mes mains trouver ses hanches, tandis qu'elle appuie un peu plus notre échange. Bon sang, j'ai du mal à croire ce qui est en train de se passer. Elle est là, dans ma cuisine, ou plutôt celle de Jae Ho. Cette fille, celle que j'ai cru que je ne reverrais jamais parce-que j'avais tout gâché. Mais il faut croire que pour une fois mon audace à été de bon augure. Je pourrais m'en féliciter, mais j'ai déjà tellement de choses qui m'assaillissent l'esprit que j'ai du mal à y voir clair.

Notre baiser prend fin, trop subitement à mon gout, alors que j'en voudrais plus. J'adore le gout qu'elles ont, leurs saveurs fruitées et acidulées. C'est piquant, un peu mordant mais doux à la fois. Je me sens ailleurs, comme si subitement on m'avait arraché à la réalité. Je n'ais plus conscience de l'endroit, ni de ce qu'on était en train de faire avant ce baiser. Je suis juste perdu dans ces émotions trop fortes et délicieuses. Elle s'excuse, comme si je pourrais lui en vouloir de me faire ce genre de supplice. J'ai connu pire comme châtiment si elle savait. Et ça me fait sourire... sans vraiment réfléchir, je laisse mes doigts glisser jusqu'à son menton, j'exerce une légère pression pour l'obliger à relever le visage vers moi. Et mon dieu qu'elle est belle ! Encore plus que tout à l'heure. Je ne sais pas pourquoi, elle semble irradiée, illuminer le monde dans lequel je suis en train de m'enfermer. Merde, je devrais plutôt être en train de ranger où préparé un paquet de chips pour qu'on se marre des phoques qui se font manger par des orques. Ouais je le sais, mais je ne suis pas assez fou pour préféré regarder ça que ses traits parfait. "Ne t'excuse pas... surtout pas pour ça..." et je m'en veux, je m'en veux d'avoir déjà envie de recommencer. D'être trop faible pour simplement me contenter d'un baiser. Je me penche déjà pour aller retrouver ses lèvres, la sensation est trop bonne, trop puissante. Je crois que j'en suis déjà accro. C'est seulement notre troisième baiser, mais j'ai comme l'impression d'en avoir toujours eut besoin. Comme un junkie qui va chercher sa dose, je parcours ses lèvres, accentue leur rythme pour le rendre plus passionné... Je titille le bout de sa bouche de ma langue, et obtient la permission de la faire jouer avec la sienne dans un échange plus langoureux. Mes mains se perdent dans son dos, je les laisse remonter au départ doucement, avant que je ne l'attire davantage à moi. Puis mes doigts se fraient un chemin trop évident, c'est presque trop facile comme je parviens à les glisser sous le tissu de son haut pour sentir sa peau entrer en contact avec la mienne. Comme si j'avais toujours fais ça, comme si je savais où aller... mais malgré que j'ai l'air de savoir ce que je fais je me laisse surprendre par cette sensation nouvelle. Ma paume est brûlante, je l'effleure à peine et reçois déjà un tas de charge électriques qui me font frissonner. J'en lâche un soupir dans notre baiser en espérant pouvoir trouver l'air qui me manque, mais même si je commence déjà être à bout de souffle je n'arrive pas à me détacher d'elle. C'est trop bon, trop grisant pour que je m'éloigne. Je me laisse aller contre elle, savoure l'instant présent. Je n'ais plus envie de me poser des questions, plus envie de savoir si ce que je fais est bien. J'agis comme bon me semble. Et tan pis si je fais une erreur, tan pis si je me casse le nez en tombant au moins j'aurais été jusqu'au bout de mes idées. Je quitte sa lèvre presque essoufflé  mais au lieu de me reculer, je les laisse caresser sa joue, je remonte le visage vers son oreille et lui soupire dans le creux "J'ai tellement pensé à toi..." et je suis coupable. Je n'ais pas eut que des belles pensées à ton égard MinAh. Je n'ais pas été innocent, je t'ais vu à de nombreuses reprises dans mes rêves, ton corps nu... tes yeux brillants de plaisir. Je voudrais m'en vouloir, assez de force pour me dire que ce que je fais est mal. Mais je n'y arrive pas, j'ai juste envie de me perdre... de me laisser une chance. Dans ses bras je ne suis plus un ex détenu, je ne suis plus un meurtrier. Je suis juste... moi. Les yeux fermés, je me suis à la merci de mes envies. Je ressens les choses deux fois plus fortes, je me coupe de la réalité. Et je viens doucement mordiller le haut de son oreille, taquin, un peu joueur, je souris quand mes lèvres atteignent son cou. A cet endroit son parfum est encore plus enivrant, ça ne m'aide pas à revenir les deux pieds sur terre. A me raisonner... je n'y arrive pas non. C'est comme une douce drogue que je suis en train d'humer, ça parcours mon corps, ça s'y infiltre et me rend esclave d'elle. Je suis en train de m'y perdre, je n'ais plus le contrôle je crois... elle pourrait me faire changer d'avis qui sait. Moi qui me venais de me jurer de ne rien pressé... j'en abuse. J'ai menti je crois.. je regrette Min Ah. Je ne voulais pas, je n'ais pas l'intention de te blesser ou te faire du mal. C'est juste que je n'arrive pas à me contrôler. Pas quand tu es là en tout cas. C'est plus fort que moi... c'est hypnotisant. Je ne sais plus ce que je fais, mais je crois savoir ce que je tente d'amorcer. Et je devrais avoir honte d'en profiter... Seulement en deux semaines elle m'a manqué. Elle m'a manqué comme jamais personne ne m'avait manqué auparavant. Je ne sais pas pourquoi ni comment, mais le fait est que quelque chose m'attire en elle. J'ai beau résister, la force de l'attraction est trop forte... et je me laisse tenter, je veux goûter à ce fruit défendu... je veux pêcher pour elle en oubliant toutes mes convictions. 
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Hwang Min Ah

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MessageSujet: Re: [+18] What am I supposed to do ? [Min Ah]   [+18] What am I supposed to do ? [Min Ah] EmptyLun 27 Jan - 17:20

« Min Ah, il faudrait qu’on parle. » Je n’ai jamais aimé les phrase qui commencent par ‘Il faut qu’on parle’, en générale, cela n’annonce rien de bon et il faut passé par un passage assez chiant qui est de discuter. Des reproches, des remords, prendre une décision importante par rapport à l’autre. Je n’ai jamais aimé ça, vraiment, surtout dans ce genre de cas. Mais au fait, on va parler de quoi exactement ? Car si mes souvenirs sont bon, on ne parle jamais. En six mois de couple, on a fait que faire l’amour, et les quelques sorties que l’on a put faire ensemble se résumé à des silences agaçant. Oh, j’essayai bien de les combler par des ‘Tu veux faire quoi ?’ Et il me répondait ‘Qu’est ce qui te ferai plaisir ?’ C’est quoi cette manie de répondre par une autre question ?! Ne lui ait-il pas venu à l’esprit que si, justement, je posais la question c’est que j’avais aucune idée de quoi faire ? A ça, je répondais généralement ‘Oh, je sais pas…’ et à ce moment, on décidait d’un accord commun de continuer à marcher dans l’espoir qu’un idée génial nous traverse l’esprit, mais rien ne venait. Au fait, je n’avais jamais envie de faire quoi que se soit avec lui, nos sorties m’ennuyait, je ne trouvais pas ces blagues marrantes et il était beaucoup trop sérieux à mon goût. Dans nos premiers rendez vous, je lui avait proposé d’aller à une fête foraine et il m’avait répondu que ce n’était plus de son âge… Merde quoi, tu as 40 ans ou quoi ? Depuis ce jour je n’ai plus rien proposé et lui non plus à part ce voir à son appartement. Pourquoi je reste avec lui ? Pour le sexe ? Oh non pas spécialement. Bon, oui nos nuits sont sympa mais il n’y a rien d’extraordinaire vous voyez ? Il ne me fait pas planer, c’est juste du bon temps avec lui comme un bon plat de pâtes. Oui la comparaison est assez rude, même beaucoup, mais je ne suis pas du genre à cacher les choses. Non, je crois que c’est pour combler les vides dans ma vie. J’ai toujours été seule et j’avais décidé de combler ce manque d’hommes, mais toutes les fois ont été un échec, pourquoi insister alors ? Je ne sais pas, mais je ne voulais pas me retrouver seule, je n’en avait pas envie. Toutes les personnes autour de moi étaient accompagné, alors pourquoi pas moi ?

Je le fixe avec un regard assez vide alors qu’il est en train de s’habiller.
« De quoi ? »Comme si je m’en doutais pas, mais j’avais besoin de l’entendre de vive voix, sans qu’il tourne autour du pot. Mais bien sur c’est ce qu’il fit en me sortant le tapis rouge et flattant les bons côtés de ma personnalité. « Tu es une fille génial tu sais, j’ai vraiment passé de bons moments avec toi… » Ah bon ? C’est quoi ce gros mensonge que tu me sors ?! Tu sais que Incheon est petit ? Car les rumeurs vont vite et on m’a rapporté que tu voyais quelqu’un d’autre ces derniers temps, une personne avec qui tu t’amusais plus. Au fond je m’en fous royalement mais il pourrait avoir l’honnêteté de dire ce qu’il pense vraiment : qu’il s’ennuie autant que moi quand on se voit. « … Mais tu vois, il manque quelque chose, je sais pas comment te le d’écrire mais c’est pas un grand amour tu vois ? » Ah oui oui, je vois parfaitement, pas besoin de me faire un dessin. Et heureusement que tu me dis pas l’inverse, que tu m’aimes, sinon je t’aurai fait interné direct rien que pour la façon dont tu me montres ton amour. Je ne peux m’empêcher de sourire alors qu’il continu son discours a essayer de trouver des excuses à cet éloignement de sa part. Il en a profité pour se détourné, prenant pour prétexte qu’il range ces affaire. Ah s’il savait comment j’ai envie d’exploser de rire, au fait, il me fait pitié. Il pourrait avoir les couilles, car c’est le moment de le dire, de me regarder en face, au moins pour me dire ça. Mais non, au lieu de sa monsieur fait semblant ‘de’ tout en déballant son baratin. Je soupire sans qu’il l’entend et finis par me lever. J’enfila un tee shirt XXL qui me servait de pyjama, attrapa une cigarette et alla l’allumer après avoir ouvert la porte. « … Donc voilà, je pense que ça serai mieux si on ne se voyait plus. Tu es d’accord ? » Je n’ai pas écouter la moitié de ce qu’il a dit et c’est quand je sens son regard sur moi que je tourne la tête vers lui et d’un ton des plus calme mais tout aussi froid, je lui répond en le fixant de mon regard noisette.
« Pas de soucis, ça me va. » Il reste silencieux tout en me fixant et j’ai l’impression qu’il est à deux doigts de me sortir une phrase du style ‘Ca ne te fait aucun effet ?’ Non ça ne me fait rien et alors ? Ca te pose un problème ? Car tu peux aller voir ailleurs. Je sais que je ne ressens rien et c’est justement là le problème, est-ce que au moins je suis capable d’aimer ? Des fois je me pose la question sans trouver de réponse et cela me frustre. « Bon et bah je vais y aller… Prends soin de toi. » Et pour couronner le tout ? Il s’approche de moi et vient poser ces lèvres sur mon front, m’offrant ce dernier baiser. Mais qu’est ce que j’en ai rien à faire de son baisé… Qu’il parte et vite… J’ai fermé les yeux et voyant sûrement que je ne répond pas, je l’entend s’éloigner de moi, prendre encore deux trois trucs puis enfin, la porte se ferme. J’attends quelques instants pour voir s’il ne revient pas où s’il ne m’a pas fait une feinte dans l’espoir de me voir pleurer mais rien. Enfin seule… Je tire sur ma cigarette, rouvre les yeux et les baisse sur la rue pour le voir partir, traverser la rue et prendre la direction de l’arrêt de bus. Je tire de nouveau sur ma cigarette et profite de faire sortir la fumé pour soupirer doucement. Il m’énervait, et je m’énerve aussi. Pourquoi ? Il était pourtant beau gosse, assez gentil même si un peu fermer sur les activités. Alors qu’est ce qui clochait chez moi ? Non mais toutes les filles rêveraient de sortir avec un type pareil mais moi, non, je ne le retenais même pas. Suite à cette relation, je me suis contenté de relation d’un soir de temps en temps, ne voulant plus n’aventurer dans une relation soit disant sérieuse. Je pensais sérieusement que je n’avais pas le don d’aimé, et que je devrais me contenté d’homme ici et là, prenant sur moi et continuant à vivre avec cette impression bizarre de ne pas être comme les autres, d’être différentes et qu’il faudrait un phénomène incroyable pour me faire découvrir ces sensations que l’on appel ‘amour’ et ‘désire’.

Je sais maintenant que je me trompais. Non pas que je l’aime car ce n’est pas le cas mais… Oh ce désire, je n’ai jamais autant voulu d’un homme, autant d’attirance et d’envie. On m’a souvent abordé et je n’avais nul besoin de recherche un homme mais là, c’était l’inverse. J’avais envie comme de le séduire, le faire penser à moi même si c’était peut être déjà le cas. Ma tête posé sur son torse, je me laissa envahir par son odeur que j’avais déjà put m'imprégner à la plage. Enfin je la retrouvais, enfin je pouvais me remplir les poumons de cette drogue qui m’est devenue indispensable. Je sens ces doigts glisser le long de ma peau pour venir se caler sous mon menton pour relevé doucement ma têt e vers lui. Je me laisse faire, soumise et je rouvre les yeux pour plonger mon regard dans le sien. J’ai l’impression que mon cœur chavire à chaque fois que je croise son regard, non, ce n’est pas une impression mais la réalité, mais je commence à m’habituer à cette sensation de douceur rien que de le voir.

"Ne t'excuse pas... surtout pas pour ça..."

Je souris et aucuns mots de sortent de ma bouche mais je crois que ce n’est pas nécessaire car ce sourire qui élimine mon visage doit parler pour moi. Il se rapproche alors de moi et comme si il avait lu dans mes pensées, répondant à mon avis, il vient poser ces lèvres sur les miennes. Je repars de nouveau dans un autre monde, rien que ça, ça me fait partir alors quel serait le reste ? Mais je n’ai pas envie d’y pensée ni même de savoir, je veux être là, au moment présent, avec lui à savourer ce baiser qui s’intensifie. Je sens très vite le bout de sa langue sur mes lèvres et je me fais pas prier pour écarter doucement mes lèvres pour que ma langue vienne doucement rencontrer la sienne. Une nouvelle chaleur m’envahi alors et je me colle un peu plus à lui pour approfondir le baiser et ma main remonte légèrement le long de sa nuque pour effectuer une légère pression. Je sens alors ces mains descendre le long de son dos pour écarter de ma peau ce tissu gênant. Quand il vient enfin me toucher, sans aucune barrière, je me sens frissonner, me faisant me cambrer légèrement à cette sensation. Il finit par s’écarter de moi et cette fois ci je ne ressentit pas de tristesse à le savoir s’éloigner et arrêter ce baiser, car je savais que ce n’était pas fini, et que quelque chose commençait. Que bientôt, je pourrais ressentir ces lèvres sur les miennes.

"J'ai tellement pensé à toi..."

Non ne me dit pas ça, pas maintenant, pas dans cet état d’esprit car je sais, je sens que je ne pourrais plus me contrôler et ça me fait encore plus succomber à ce pêcher que j’envie tant. Et je sais que je vais craquer, que je vais me laisser aller à ce plaisir qui m’envahi de plus en plus à chaque minutes qui passent.

« Et moi de toi et de ce que j'ai ressentis sur cette plage... Tu m'as manqué... »

Quand ton souffle vient effleurer la peau de mon cou, c’est comme la goutte d’eau de trop, je commence par me mordre la lèvre et je finis par flancher. Ma main glisse le long de ton torse pour venir te pousser contre le mur le plus proche. Tu t’y adosses par ma force et je viens de nouveau coller mes lèvres aux tiennes mais avec la fougue qui vient de naître en moi. Mon cœur s’accélère d’un coup, prit par l’envie et une de main vient glisser le long de ton corps pour trouver l’ouverture de ton tee shirt pour à mon tour pouvoir palper de mes main ta peau. Je remonte alors le long de ton dos pour venir effectuer une pression de doigts dans son creux. Alors que je met fin à ce nouveau baiser, je vient mordiller doucement ta lèvre avant de détacher mes lèvres de toi. J’ai l’impression que mon souffle est coupé, j’ai du mal à respirer mais peut m’importe car j’ai envie de plus, j’ai cette sensation d’en vouloir encore plus, d’en désirer même plus. Ma main vient alors se glisser sur ton torse, se frayant un chemin entre nos deux corps enlacé, venant soulever par la même occasion ton tee shirt qui me paraissait trop gênant à mes yeux. Sans vraiment m’en rendre compte, ma jambe vint se glisser derrière la tienne, te tirant vers moi comme si j’essayais de fusionner nos corps, comme si cela n’était pas déjà assez. Car non, j’en ai pas assez, et tu dois t’en rendre compte à quel point je te désire. Je ne sais pas où on veut mais tant pis, j’en ai marre de devoir bien faire, j’ai envie de suivre mon instinct et aujourd’hui il me dit de foncer, de ne pas regarder en arrière ni devant, juste de profiter de toi, de cette instant que je sais que quoi qu’il arrive, je ne pense pas regretter.


Dernière édition par Hwang Min Ah le Mer 25 Juin - 13:42, édité 1 fois
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Yoon Ihn Kyang

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MessageSujet: Re: [+18] What am I supposed to do ? [Min Ah]   [+18] What am I supposed to do ? [Min Ah] EmptyMar 28 Jan - 8:28

Je ne lui ferais pas de mal, je ne veux pas lui faire de belles promesses, mais je ne veux pas qu’elle m’abandonne. Je n’ais pas envie de la blesser, pas envie qu’elle croit à une histoire. Je veux juste qu’elle me laisse l’approcher, qu’elle me donne l’occasion de lui montrer que je tiens à elle. Est-ce qu’il faut forcément être amoureux pour coucher ? J’en doute, je n’ais fais que ça… ma première fois avait été terrible, j’en avais tellement entendu parler, mais j’étais déçu. Je crois que c’est parce-que je ne l’aimais pas, comme toutes les autres. Oui j’ai déjà eut des sentiments, mais je ne l’ais jamais fais avec quelqu’un qui me faisait vivre ces choses là. Je n’ais pas d’espoirs concernant Min Ah, mais je sais néanmoins que les choses peuvent être différentes. Parce-que en dehors de l’attirance que j’ai pour elle, nous avons d’abord été des confidents. C’est étrange, je me rends compte que cette pensée devrait calmer mes ardeurs, me faire réaliser que je fais une bêtise. Mais à quoi bon ? J’en ais marre de penser pour les autres, je veux le faire de moi-même. Je crois que si je reculais je trouverais une vieille excuse pour le faire. Rien de vrai, rien d’honnête… la vérité c’est que cette fille me plait. Avant même de l’avoir vu face à moi, j’étais attiré par elle. Par ce qu’elle me donnait, par ce qu’elle me faisait croire. Je me fous de savoir si c’est des histoires, ce qu’on sera demain, même dans une heure. Je m’en fous parce-que je sais ce que je veux maintenant. La part de moi la plus ignorante, aime se dire que je faute, que je profite de la situation. Mais je ne suis peut-être pas ce gentil garçon auquel tout le monde à toujours cru. J’ai tué un homme après tout, et même si cela ne devrait avoir aucun rapport avec mes pensées et mes actes ça m’a changé. Je le sais ! Je ne dis pas que je veux le refaire, jamais c’est sur. Mais je vois la vie différemment. Je ne cours plus après les choses biens, je prends juste ce qu’on me donne et je tente de le vivre comme je peux. Si Min Ah est un cadeau, alors j’en prendrais soin. Le temps qu’elle voudra, une heure, une semaine, des mois, je serais là pour elle et parce-que j’en ais envie. C’est la seule qui donne un sens à ma vie ces derniers temps. Le reste, me parait futile, presque conditionné. C’est toujours la même chose, les mêmes gestes, les mêmes visages que je vois. Min Ah me fait vivre des émotions nouvelles, ou simplement éteintes. J’ai tout mis sur off quand je suis rentré en prison, et je me suis blindé au fil des jours qui passaient. Je ne pouvais pas être à la merci de quoique ce soit, la prison porte bien son nom ça n’a rien d’amusant et même si vous n’êtes pas le pire criminel qui soit, personne ne fait la différence. On vous traite de la même façon, on vous humilie à la première occasion. Comme une bête en cage qu’on provoque et fouette quand elle s’emporte. J’ai subis des supplices, et j’ai cru que jamais je ne sortirais de là vivant. Et pourtant, j’y suis ! Je suis bel et bien présent dans ce monde. C’est dur de m’y accrocher, de reprendre le train en marche mais j’y parviendrais. Si elle m’aide je suis certain de réussir. On ira à notre rythme… et je crois qu’aujourd’hui j’ai décidé de pousser l’accélérateur. Je suis désolé d’être égoïste, mais j’ai tellement pensé à elle… je l’ai tellement vu dans mes rêves. Je n’ais plus envie de me contenter d’images, je veux du vrai, du concret. Je veux pouvoir la toucher si l’envie m’en prend, je veux me perdre et oublier cet avenir qui m’inquiète tant. Laissez-moi juste vivre et profiter. Je crois que je le mérite, j’en payerai peut-être le prix un jour ou demain, mais je m’en fous. Là maintenant je suis bien, je me laisse aller… je me fais plaisir sans penser une seule seconde que ce que je fais est déconseillé. Je pourrais entendre la petite voix de Jae Ho qui me crie « Surtout pas ici ! Tu as d’autres choses à faire que ça ! » Ah oui et quoi ? Ranger mes affaires ? Faire le ménage dans cette baraque et tondre la pelouse ? J’en ais rien à foutre de tout ça. J’ai bien assez de temps devant moi pour me pourrir l’existence. Les moments doux et agréables ne durent jamais. Et j’ai décidé coute que coute que je ne passerais plus jamais à côté. Je me suis privé des années pour la même fille, j’ai abandonné tout ce qui me bottait vraiment pour les autres. Min Ah n’est pas comme ça, elle ne me pointera pas du doigt, elle ne me dira jamais quoi faire. Elle me veut juste… j’aime à croire qu’elle me veut autant que je la veux. Tel que je suis, telle qu’elle est. Parce-que on se comprend dans nos différences et nos ressemblances. Je n’ais rien besoin d’autre… elle est mon seul soutient.
Je suis grisé, envouté par l’odeur de son parfum qui envahi mon nez. J’en hume un peu plus, avec l’envie de pouvoir déjà m’y perdre. J’entends sa voix me parler, mais elle me parait déjà si lointaine. J’ai l’esprit préoccupé par la douceur de sa peau… Mais je ne suis pas le seul à perdre le contrôle. La main qu’elle pose sur mon torse me fait frémir, et c’est pire lorsqu’elle décide de monter d’un cran cette tension entre nous. Je me retrouve très vite le dos plaqué au mur, des frissons qui me parcourent la peau, alors que je la regarde les yeux chargés de désir. Bon sang, je ne m’attendais pas à ce qu’elle soit aussi audacieuse. J’aime ça, évidemment que ça me plait. J’aime voir que je lui fais autant d’effet, qu’elle en devient presque pressée. Il est encore temps que je change d’avis, je pourrais me raisonner… mais je préfère la laisser faire. Je soupire d’aise contre elle, ces sensations m’envahissent et me font perdre pieds. Je ne sais plus très bien ce que j’étais censé faire avant qu’elle n’arrive mais le fait qu’elle soit venue me parait être la meilleure idée qu’elle n’ait jamais eut. Je profite encore de ses mains quelques instants, mais enhardit par son geste et son envie, je laisse mes doigts courir jusqu’à son fessier. Mon visage proche du sien, je lui mordille la lèvre, me mettant à sourire d’un air provocant et amusé. Puis sans que je ne la prévienne, je décide de venir la soulever pour la porter à bout de bras. Je la laisse s’accrocher à moi, nos corps de plus en plus proche me font de l’effet. J’ai cette chaleur au creux du ventre qui crie, qui s’anime et fait monté ma température. J’ai chaud subitement, je crois même que je suis déjà essoufflé alors que je n’ais pratiquement fait aucun effort. « Mon agent ne rentre pas avant ce soir … » ma voix est murmurée, je ne sais pas trop pourquoi je me sens obligé de lui dire ça. Je crois que c’est juste un moyen de lui dire qu’on a la maison pour nous deux. Aussi longtemps qu’elle le voudra… j’ai conscience de lui faire une promesse en lui annonçant, mais je compte bien m’y tenir. Et tandis que je me perds un peu plus dans le creux de son cou, je me décide à avancer à travers la pièce. Heureusement pour moi je connais bien l’endroit, je peux remercier mes nombreux entrainements pendant mes fringales nocturnes où je trace mon chemin dans le noir. Ce n’est arrivé aux escaliers, que je me détache un peu d’elle pour venir monter les marches. Mais j’ai beau vouloir me concentrer sur ce que je fais ça me parait trop difficile. A tel point que je décide de m’arrêter, prit d’une envie soudaine de caresser son corps et sentir sa bouche contre la mienne. J’appuie sa silhouette contre la rampe en sachant que ça n’a surement rien d’agréable pour elle. Mais j’y peux rien, j’ai besoin de la sentir, besoin de garder cette envie naissante et l’entretenir. Je crois cependant qu’il m’en faudrait beaucoup pour me déstabiliser et me couper dans mes idées. Mais je préfère ne rien laisser passer. C’est si bon de la sentir contre moi, tellement que je n’ais plus l’esprit clair. Ça en est déjà terminé, je ne pense qu’à elle, son corps, sa silhouette… Je prends sur moi pour me reculer, sans pour autant couper le contact entre nous, je reste collé mon front au sien, un sourire aux lèvres « Mon lit est plus confortable je te rassure… » j’aurais pu éviter de vouloir faire de l’humour à ce moment là. Mais ça fait partie de moi. Je suis comme ça, comme les situations m’échappent, je préfère en rire. Ça n’a rien de vraiment contraignant cette fois, c’est juste troublant. Cette fille me perturbe, et je crois être assez maso pour continuer. Je finis par reprendre mon chemin, cherche du coin de l’œil la porte de ma chambre et quand enfin j’y parviens, je ne me fais pas prier pour venir la claquer derrière moi. Ce son m’électrise, parce-que je sais que désormais je me retrouve réellement seul avec elle. Dans cet endroit propice à toutes ces fantaisies qui m’assaillent. Ma chambre n’est pas ranger, si j’avais encore vécu avec mes parents ils auraient été les premiers à m’interdire l’accès de cette pièce accompagnée. « Pour l’image », il fallait que je fasse attention, que je montre un bon côté de moi. Mais justement, être bordélique faisait parti de ma personnalité. Ça me fait rire, j’espère juste ne pas avoir laissé trainer trop de bordel sur mon matelas. J’ai la bonne idée de regarder derrière elle tandis que je mordille la peau de son cou. J’aperçois des affaires que je n’ais pas rangé, alors je me penche assez pour venir les repousser d’un geste brusque, les laissant s’écraser sur le sol déjà bien recouvert de fouillis. Mais je m’en fous, j’ai tellement d’autres choses en tête que ça si vous saviez.

Je finis par la déposer doucement sur mon lit, pour venir la surplomber. Je prends le temps de la regarder, mes yeux se perdant dans les siens. Je n’ais plus à cacher mes intentions, tout s’y prête, je suis coupable jusqu’à mon entrejambe déjà gonflé de plaisir. Je me mords l’intérieur de la joue, je crois que je me rends compte que j’ai une chance à saisir. C’est étrange à dire, mais je sais que je suis chanceux oui. Cette fille… elle n’est pas comme les autres. Elle a ce quelque chose en plus, ce petit grain qui me fait perdre la tête quand je la regarde. Je n’arrive plus à me contrôler. Je me penche pour coller venir recoller mon corps au sien. Mais cette fois je ne laisse plus aucun espace entre nos deux bassins. J’en soupire tant la sensation est bonne. Avide de pouvoir retrouver ses lèvres, je l’embrasse à en perdre haleine, tandis que mes mains se faufilent sous haut. Je ne sais pas comment j’ai fais pour me retenir de lui enlever avant. Mais je ne réfléchis plus, je me sépare d’elle quelques secondes pour lui retirer et le jeter à travers la pièce. Comme je suis redressé au dessus d’elle, j’en profite pour passer le mien et l’envoyer valser avec l’autre. J’ai conscience de ne pas être le mec le mieux fichu de cette terre, je n’ais pas des tas d’abdos bien dessinés, je suis même un tantinet gringalet, mais croyez-moi je n’ais pas vraiment besoin de ça pour être un homme. Je pose mes paumes brûlantes sur la peau de son ventre, alors que mes yeux gourmands la parcours. Bon sang… elle est encore plus belle que dans mon imagination. Sa silhouette est parfaite, des courbes là où il faut, des lignes gracieuse et féminine. J’en vins même à maudire tous ceux qui ont eut le droit de l’admirer avant moi. Mais je ne me laisse pas déborder par ce genre de pensée. C’est moi qui suit là, c’est moi qui vient mesurer mon poids sur elle, et qui couvre le creux de ses seins de baiser sulfureux. J’ai chaud, je commence à bouillir de l’intérieur, mes doigts me piquent, ma tête est lourde. Je laisse mes doigts remonter jusqu’à sa poitrine, où je tente de me faire un chemin dessous le tissu de son sous-vêtement. Sa peau est encore plus douce à cet endroit, le plaisir monte un peu plus avant que mon bassin ne rencontre le sien un peu plus brusquement dans un geste prometteur. Tu me rends dingue Min Ah… je n’aurais jamais cru quand j’ai reçu ta première lettre qu’on se retrouverait là quelques mois plus tard. C’est étonnant, étrange, je crois même que ça sonne comme un interdit. La plupart des détenus ont rarement l’occasion de voir leur correspondant. En général ça finit souvent par l’arrêt brutal des lettres. A la sortie, le programme se termine, et à moins d’avoir réellement créé un lien, ils ne se voient jamais. Mais nous… elle et moi c’est différent. On s’est comprit à nos premiers mots échanger, on a su ce qu’était l’autre sans jamais chercher dans le passé de l’autre. On s’en fout, on s’apprécie comme on est, on se plait comme nous sommes… Et je le sais, désormais je ne peux plus me contenter de ses lettres, je ne peux plus espérer en recevoir sans la voir elle. Je la veux… je la désire tellement que mon cœur s’affole au même instar que mes mains qui ne savent déjà plus où la toucher. Je suis presque dans l’urgence tant cette proximité met ma libido à rude épreuve. Mais je ne veux pas faire les choses comme si elle n’était qu’une fille que je rêve de sauter. Je n’ais rien prémédité, je n’ais pas prévu de la faire venir ici  pour qu’en en arrive là. Non, tout s’est fait sans le vouloir… elle n’est pas comme ces femmes avec qui je couche juste pour être comme les autres, juste pour combler mes besoins. Non, c’est différent, c’est un peu plus fort. Ça veut dire plus de choses… c’est sa chaleur que je recherche, sa présence… je laisse mes lèvres quitter le creux de sa poitrine, doucement, lentement j’embrasse sa peau, le long de son ventre, je descends ma course alors que mes doigts se chargent déjà de venir déboutonner son pantalon. Je suis plutôt habile, même si je ne suis pas un don juan, et si je n’ais pas collectionner les conquêtes, je sais ce que je fais et surtout ce que je veux. J’étouffe un gémissement dans le fond de ma gorge avant de venir tirer sur le bord de son jean pour découvrir davantage son intimité encore recouverte. Je mordille sa peau de façon taquine dans le creux de son aine avant de laisser ma bouche la parcourir de baiser. Et je descends ma course folle, le moindre de ses gestes me fait partir au quart de tour. J’aime la façon dont son ventre se crispe sous ses spasmes de plaisir. C’est électrisant, parce-que je sais que j’en suis responsable. Oh j’ai tellement envie d’elle… ça en devient douloureux presque. Je veux un peu plus de chair, pouvoir la sentir davantage, alors j’attrape son pantalon et lui fait glisser habilement le long de ses cuisses. Je viens me replacer aussitôt entre ses jambes, pendant que je pousse un gémissement plein d’envie. Je pourrais prendre plus de temps, mais non, je n’en peux plus j’ai envie de la sentir contre moi, alors je lui retire son haut pour découvrir enfin sa poitrine et venir coller mon torse au bout de ses seins. « Min Ah… » laisse- moi te montrer que je tiens à toi. Que ce n’est pas des paroles en l’air. Je me fous de savoir si des amis ne sont pas censés faire ça. Qu’est-ce que ça me peut me fiche ? Moi je le veux, je veux qu’elle m’appartienne… je veux qu’elle m’offre tout ce qu’elle peut offrir à un homme. Je veux l’entendre gémir contre mon oreille, la sentir se cambrer sous le poids de mes caresses. Et je veux qu’elle me rende au centuple tout ce que je suis capable de lui offrir… 
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Hwang Min Ah

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MessageSujet: Re: [+18] What am I supposed to do ? [Min Ah]   [+18] What am I supposed to do ? [Min Ah] EmptyMar 28 Jan - 20:04

Est-ce un rêve ? Est ce que je vais encore me réveiller en sueur, le souffle cours, sentant mon cœur battre à un rythme soutenu, comme si j'y était ? Ressentir ce désire que je ne pourrais jamais pleinement savoir car ce n'est autre qu'un rêve ? Oh faites que je ne me réveille pas, que je sois bien dans cette cuisine avec lui, que ces mains parcourent mon corps avec une douceur qui me fait frissonner. Rien que de sentir la paume de ces mains se balader a volonté sur moi me fait fantasmer. Vous trouvez peut être ça débile ou futile et moi même j'ai du mal à me rendre compte de ce qui se passe dans ma tête, mais c'est ce que je ressens et ça, bien que je ne le comprenne pas, je sais que c'est réel et c'est ce qui me fait réalisé que ça se passe. Il me fait tourner la tête, son regard me fait frissonner alors qu'il ne fait que me regarder. Quel sera la suite, jusqu’où va-t-il m'emmener ? Cela m’effraie dans un sens car je n'ai jamais ressentis ça mais je n'ai pas envie d'arrêter. C'est comme un voyage à l'autre bout du monde, partir à la découverte de terre inconnu, sans savoir où on va, ce qu'on va voir. Avec lui c'est pareil, il m’emmène sur un terrain où je ne suis jamais aller mais je suis contente que ce soit avec lui. Est-ce que je l'ai toujours us ? je crois, nos lettres avaient toujours eux quelque chose de passionné, de fort, d'intense. J'arrivais à ressentir ces humeurs rien qu'en lisant ce mots, il y a toujours eut quelque chose de fusionnel dans nos lettres et aujourd'hui, je m'en rend compte vraiment. On se comprend, se complète. Les gens on besoin de parler pendant des heures pour dire ce qui ne va pas, émettre leurs points de vue. Nous on en a jamais eut vraiment besoin, on arrivait à savoir, dans les mots qu'on lisait si l'autre n'allait pas bien. Et maintenant on se désire, et cela l'a été depuis la première minute où nos regard ce son croisé pour la première fois. En tout cs pour moi. Je ne le savais pas à ce moment, où tout du moins je n'arrivais pas à l'admettre, que quelque chose se passait en moi. Je n'ai jamais désiré quelqu'un autant que lui et même si on va vers l'inconnu, j'ai envie d'y aller. Plaqué contre ce mur, mes doigts viennent parcourir son corps sans retenu, montant le long de son dos pour venir appuyé dessus, faisant une pression désireuse de lui. Je n'arrive plus à me retenir, c'est trop tard, je ne peux plus faire marche arrière, et de toute façon je n'en ai pas envie. Ces mains descendent elle aussi dans mon dos pour venir se glisser sur le haut de mon jean. Il vient alors me mordiller le bout de la lèvre ce qui a l'effet de me faire me redresser, me collant d'avantage à lui. Puis, sans m'y attendre, ces mains descendent sous mes fesses pour venir me soulever. Instinctivement, je l'enlace de mes jambes et m'accroche à son cou de ma main encore libre, alors que l'autre reste dans son dos pour me tenir droite.

« Mon agent ne rentre pas avant ce soir …

Tous l'après midi rien que pour nous... Une multitude d'idée, pas très catholique je l'avoue, me traverse l'esprit et je suis déjà loin, loin avec lui. J'en suis à un tel point que j'ai l'impression que je ne vais pas tenir, mais quand même temps je pourrais le faire toute la journée s'en me lasser de lui. Est-ce son cas aussi ? Je ne sais pas, mais je compte bien profiter de ces mots et de faire de cette journée, un moment inoubliable, quoi qu'il se passe par la suite entre nous deux. Je ne répond pas à ce remarque et me contente de venir le mordiller dans le cou en signe de réponse. Une réponse qui pouvait tout dire à vrai dire. Je ne voulais plus parler car je savais qu'il me comprenait. Après tout mon corps parlait pour moi... Il se mit à avancer. Où on allait ? Aucune idée et je m'en fichais parfaitement du moment que nos corps ne s'éloignait pas l'un de l'autre. Je compris très vite qu'on montait à l'étage quand je le sentis gravir les marche, mais il s'arrêta en cours de chemin pour venir me plaquer contre le rampe de l'escalier. Mon haut était légèrement levé et au contacte avec le métal, mon corps frissonna et je laissa un léger gémissement sortir d'entre mes lèvres. Pas de douleurs, mais de désire... Entre ce froid et la chaleur intense de nos deux corps, ma température grimpa d'un cran et je sentis mon corps se contracter de plaisir. Je bouillonnais en moi et j'avais complètement perdu contrôle de mon corps et de cet envie qui montait sans jamais s'arrêter. Ces lèvres viennent rencontrer les miennes et j’intensifie ce baiser en venant jouer passionnément avec sa langue, appuyant de ma main dans son cou pour le maintenir vers moi.  J'ai chaud, j’étouffe, et je commence vraiment à avoir du mal à respirer. C'est signe, mon corps me lance un sos de détresse tellement il est sur le point d'exploser et pourtant ce n'est que le début, jusqu'à quand je pourrais tenir ? Et lui, en face de moi qui me plaque ainsi, comment je peux faire pour essayer de me contrôler ? Pourquoi fait-il ça ? Cela empire les choses, j'ai l'impression qu'il le sait et pourtant il continu. Je ne peux pas me passer de lui, de ma drogue, son son odeur, son corps, ces lèvres. Tout ça m'appelle et je ne peux pas lui résister. Est-ce un drame d'être autant désireuse de lui ? J'ai l'impression de pêcher tellement c'est intense, et dire que je ne suis pas religieuse, voila que je me met à penser à ça ... Encore combien de temps va-t-il me faire tourner en bourrique ? Est ce que au moins j'arriverai à mon pensé ??

« Mon lit est plus confortable je te rassure… »

Un rire quelque peu mélanger d'un gémissement sorte de mes lères, un sourire se dessine sur mon visage et je viens glisser mes lèvres jusqu'à son oreille pour venir lui murmurer ces quelques mots.

« Mais je suis bien la moi... Un peu froid peut être ... »

Il reprend sa marche pour finir de monter l'escalier et traverse un couloir avant d’atterrir dans ce qui devait être sa chambre. Il claqua alors la porte ce qui me fit frissonner. Je me sentais soudain prisonnière, de lui, de cette endroit mais cela m'excitait encore plus. Je dois être vraiment folle de penser ainsi, pourquoi est-ce que j'ai l'esprit mal placé ? Je suis dans une pièce, avec lui, je me sens prisonnière de sa personne et j'aime ça ? Oh on dieu oui, j'ai envie qu'il m'enferme à jamais avec lui, pour ne jamais devoir arrêter et que cet instant soit à l'infini ! Il vient alors me déposer sur le lit et reste un moment redresser au dessus de moi. Nos regards se plongent l'un dans l'autre, mes mains viennent chercher son torse pour venir doucement le caresse, comme un appel pour qu'il vienne me rejoindre. je me mordille doucement la lèvre d'envie et enfin, il laisse son corps se poser sur moi. Mes mains se glissent alors naturellement dans son dos, pour venir le presser contre moi. Nos lèvres se rencontrent à nouveau ce qui me donne de nouveaux frissons, comme si c'était la première fois que l'on s'embrassait. Cela me faisait toujours le même effet, comme si elle m'avait manqué, que je découvrais encore quelque chose de nouveau. Ces mains sur ma peau me donna la chair de poule et je me cambra légèrement, bien que son corps posé sur le mien empêchait mon corps de se courber à sa guise. mes propres mains continuent de parcourir son dos et commence à chercher à l'aveugle une ouverture pour pouvoir le sentir aussi, sans qu'un tissu ne gêne. Ces vêtements me gênent, les miens aussi, si ça ne tenait qu'à moi, j'aurai déjà tout enlever tellement ils m’insupportent et me donnent en même temps chaud, mais je ne suis pas en position de faire ce que mon bon me semble. Cela, en soit ne me dérange pas, j'aime pouvoir le toucher à ma guise sans être gêné, sentir son corps posé contre le mien, son bassin pressé contre son corps, c'est si bon... Et comme s'il avait lu dans mes pensées, il se redresse et vient soulever mon haut. Je me soulève pour l'aider dans sa tache et mes mains viennent chercher le bas de son tee shirt pour faire de même. Où est ce qu'il les met ? Aucune idée, je n'ai pas eut le temps de voir et en tout honnêteté, je m'en fou royalement ! J'ai envie de me redresse pour venir me coller à lui, pouvoir sentir sa peau sur la mienne, mais mon corps est paralysé, il ne répond toujours pas à mes demandes. Je me contente de le regarder avec désire alors que ces yeux me dévore du regard. Je souris, je lui plait et j'aime ça. Je ne le cache pas, et beaucoup de fille m'envie, j'ai un corps qui pourrait faire rêvé et alors ? Elle crois peut être qu'il est parfait ? Loin de là, j'ai des mollet un peu trop imposant, des hanches qui se démarques trop facilement, c'est juste que j'ai apprit à les cacher de la bonne manière. Alors oui j'en ai profité avec les hommes et m'a aussi beaucoup aidé dans mon travail, mais cela s'arrête là. Pour moi le corps n'est qu'un outil, un sorte de provoquant pour l'homme et je n'ai jamais aimé me mettre en avant par rapport à ça. Mais aujourd'hui c'est différent, je ne regrette pas d'être ainsi, de le voir me regarder comme il le fait.  A mon tour je commencent à le parcourir des yeux, profitant de cette vue qui me donne encore plus envie et que je trouve parfait ! Certaines filles trouveraient cela pas assez musclé, mais pas moi. Elles rêvent tous des tops modèles dans les magasin, avec une musculature parfaite, un corps parfait, un peu bronzé. Je trouve ça tellement fade et plastique... Ihn Kyang n'est peut être pas parfait, à leurs yeux, mais au mieux si... Je n'aime pas la perfection car moi même je ne le suis pas et il est à mes yeux beau. je ne serai décrire, exactement, mais quelque chose en lui qui m'attire encore plus alors que son haut a enfin disparu pour me laisser le découvrir. Ces mains viennent caresser mon ventre et commence à remonter alors que tu reviens vers moi. Tu les glisses sous ce tissu qui me sert de soutient gorge et le bout de tes doigts viennent enfin rencontre ma poitrine. Nouvelle décharge électrique en moi et dans mon bas ventre. Mon sang double de vitesse et ma chaleur corporelles augmente encore. Si je dépasse les 50° cela ne m'étonnerai pas ! Tu ne me laisses pas le temps de trouver mon souffle que ton bassin vient se frotter au mien et je laisse un léger gémissement sortir de nouveau de ma bouche. Mes jambes se dresse pour venir frotter les siennes et se glisser par dessus. Alors qu'il a posé ces lèvres entre ma poitrine, je le sens descendre tout en continuer de posé des baiser sur ma peau. Mes yeux se ferment à l'imagine de sa destination. Mon pantalon se desserre alors qu'il le déboutonne et je le sens s'écarter alors que tu continues ta descente vers mon intimité. J'essaie, en me mordant la lèvre et en coupant mon souffle, de retenir un nouveau gémissement de ma part Quand il dépasse mon ventre, je ne me retient plus et je me sens de nouveau me crisper de plaisir sous ses lèvres qui me parcours, me cambrant a nouveau à cette sensation. Ces mains viennent alors agripper mon pantalon le retirer total, l'obligeant à se détacher de moi? Un air frai m'envahit, je me sens frissonner mais tu reviens très vite contre moi pour glisser tes mains dans mon dos et venir détacher mon sous vêtement. Je ne prend pas le temps de me dégager, à vrai dire je crois que j'en serai incapable. Je sens alors ta peau entièrement contre moi quand tu viens de nouveau t'allonger sur moi. Je t'entoure de mes bras pour t'enlacer fortement et tu glisses alors ton visage près de mon oreille.

« Min Ah… »

Cette voix, ce désire, cet appel...  Je viens le mordiller dans le cou et pousse dans un premier temps mon bassin contre lui. Je finis par relâcher la pression mais recommence mon geste, cette fois-ci plus vivement, sur le côté et accompagné de mes mains qui le rejette mais pour le faire basculer sur le dos. Je me redresse à mon tour et viens passer ma jambe pas dessus lui. Je reste un moment suspendu au dessus de lui et avec une certaines lenteur, je laisse mon corps descendre pour que enfin, mon bassin se pose sur le sien. Mais je ne me contente pas de le poser car j'accompagne mon mouvement d'une pression vers le haut alors que mes mains se pose sur son torse. Ils se balade, descendent, remonte et je fini par exécute ma pression de bassin vers le bas alors que je viens me pencher vers lui pour l'embrasser. Une de mes mains remonte pour se glisser dans ta nuque alors que l'autre effectue son chemin jusqu'à ton bas ventre pour rencontrer la fraicheur de ta ceinture. Il ne me faut pas longtemps avant de la défaire, ainsi que les boutons fermant ton pantalon. Je soulève alors bon bassin pour que mes doigts se glisse entre la matière rêche du jean et ton bas. Je viens lors te titiller, mais impatiente, je remonte ma main pour la glisser dessous le dernier bout de tissu gênant. Je viens alors enlacer de mes doigts ton membre dresser et commence à effectuer des vas et viens, a des rythme. J'ai quitté tes lèvres pour venir poser mes lèvres sur le haut de ton corps. Mes yeux sont fermés et j'essaie tant bien que mal de retenir mon souffle, de rester encore consciente de ce que je fait, bien que je crois avoir en partie perdu le contrôle de moi. Seul mon esprit est la pour réaliser ce que je fais, car je me laisse à aller à mes désires. Mais me voici de nouveau impatiente, je descend le long de ton torse, vient agripper ton pantalon pour le faire glisser le long de te jambes. Je remonte alors pour venir, à son tour, retirer le dernier vêtement qui me semble gênant. Mes lèvres viennent alors te rencontrer et doucement je commence de nouveau va et vient, essayant de trouver un rythme, changeant alors de tempos pour finir par faire des accélérations. Mais je dois m'arrêter, il le faut, je le sens sinon je sais que je ne tiendrai pas. je remonte le long de ton cours, le souffle cours, je viens alors te mordiller de nouveau dans le cou avant de te murmurer ces quelques mots.

« J'ai tellement envie de toi Ihn Kyang... »

Une demande suppliante de ma part, pour que je soit libéré de cette ardeur qui est bloqué en moi. J'en peux plus, je n'arrive plus, j'ai besoin, envie de lui, de le sentir en moi et ces mots sorte de ma bouche comme une gémissement, pour qu'il met fin à cet désire trop intense, qui est à la limite de me faire exploser...


Dernière édition par Hwang Min Ah le Mer 25 Juin - 13:47, édité 1 fois
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Yoon Ihn Kyang

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MessageSujet: Re: [+18] What am I supposed to do ? [Min Ah]   [+18] What am I supposed to do ? [Min Ah] EmptyVen 7 Fév - 14:57

Je suis à bout, mon souffle devient si court que j'ai la sensation de me noyer dans chacune de mes respirations. J'aimerais être assez fort, avoir assez de volonté pour lui résister mais je sais qu'à la minute où j'ai posé mes yeux sur elle, c'était fini. J'ai rêvé un bon nombre de fois de la retrouver, de pouvoir être avec elle... c'est comme si j'étais en train de tout imaginer, mais les sensations sont plus fortes, deux fois plus grandes que dans mes songes. Je suis fou Min Ah... je ne devrais pas, toi et moi... je ne sais pas à quoi ça va mener. Qu'est-ce qu'on sera? De simples correspondants qui sont allé trop loin? Ou alors des amis qui n'ont pas réfléchis? Je le sais, on peut dire de moi que je n'ais pas de raison, je me laisse aller je suis faible. Mais je m'en fous ! Je me fous de tout parce-que en ce moment même je me sens bien. A ma place! Je vibre entre ses bras, j'existe sous ses regards. C'est excitant, palpitant. Ça me transporte si loin que j'en oublie tout. Je ne sais plus très bien où je suis, la seule chose que je vois vraiment c'est elle... elle et son corps sublime qui me colle. Ça devrait être interdit, je ne devrais pas avoir ces pensées pour elle, mais je crois que c'est trop tard. On est parti trop loin, on s'est laissé aller... je ne pense pas qu'elle et moi avions prévu d'en arriver là, mais parfois laisser les choses se faire ça a du bon. Je prends juste en main ce qu'on m'offre, je n'ais pas envie de refuser ce joli cadeau. J'ai lutté en prison, je me battus parfois pour survivre et continuer.... et je crois que ça valait le coup si c'était pour me retrouver ici avec elle. Je suis désolé, je laisse mes principes au placard, je ne pense plus à ce que j'ai fais et au crime que j'ai commis. Qu'importe... ça ne compte pas en cet instant. Je peux paraitre cruel mais je suis juste un homme. Un homme qui se veut se perdre dans le désir. C'est le meilleur remède il parait. Aux maux les plus difficiles! Les peines de cœur aussi il parait. Je ne sais plus ce que c'est, j'ai depuis longtemps abandonné l'idée d'un jour m'attacher à quelqu'un et qu'on me le rende. Pourtant avec elle, j'ai l'impression que c'est différent. C'est plus intense pas vrai? Pourquoi je tremble déjà si ce n'est qu'une fille de passage? J'en ais connu de ce genre là, juste pour assouvir des besoins primaires. C'est un peu comme quand on va acheter son pain pour se faire un sandwich. Je crois qu'une part de moi s'en veut de les voir ainsi et encore plus de les réduire à ça. Mais je n'y peux rien, je dois être honnête. Avec Min Ah c'est plus fort, tellement que je n'arrive plus à contrôler ce que je fais. Je n'écoute plus rien, seulement sa respiration haletante, celle qui se mêle au son de la mienne... et j'y pense, j'en rêve de pouvoir les couvrir sous nos bassins qui se rencontrent et se veulent. Je ne suis pas un type parfait, je suis juste celui à qui elle a écrit ces lettres, celui qu'elle a prit le temps de découvrir. Elle n'a jamais eut peur, et cette fois-ci je crois qu'elle me le montre. De la meilleure façon qui soit. Elle ne me craint pas, au contraire de l'attire et même si sa raison pourrait vouloir la rappeler à l'ordre elle s'en fou. Elle envoi tout valser pour moi, ses principes peut-être bien, ses habitudes... je ne sais pas, mais j'aime à croire que c'est le cas. J'ai besoin de ça, de me sentir important, pas qu'un type comme les autres. C'est bête ce que je dis? Non pas vraiment. Je ne cherche pas l'amour, pas une relation sérieuse, je veux juste qu'elle soit sur la même longueur d'onde que moi. Qu'elle voit et imagine nos ébats comme je les désirs. Je me laisse happer, je me laisse guider par mes envies... je n'en peux plus, c'est déjà trop. J'étouffe dans cette chambre que je devine à peine. J'ai la tête en vrac, chargée d'images de nous deux, et j'espère, j'attends de pouvoir l'entendre gémir sous mes caresses. C'est malsain presque, un mauvais jeu dans lequel je me lance, mais c'est aussi ça... je veux me faire plaisir à moi. C'est égoïste, je pense d'abord à ce que je voudrais, mais je ne l'oublie pas. Je prends le temps qu'il le faut, autant que je peux... j'ai envie de faire durer les choses tout comme je voudrais accélérer. C'est fou, j'ai ces émotions qui me déchirent, elles s'entrechoquent, se dispersent pour me faire perdre la tête. J'ai envie que les choses changent, que ça bouge entre nous... est-ce que tu le vois Min Ah? Est-ce que tu le sens à quel point tu me fais perdre pieds?
Elle me rend dingue, et c'est pire lorsque je la sens me basculer sur le matelas. Je suis en position de faiblesse, je n'ais plus vraiment accès à ce que je voulais, mais la torture qu'elle m'inflige est délicieuse. Je la regarde faire, subjuguée par ses gestes et ses seins nus. La vue d'ici est encore meilleure que celle que j'avais. Ça a quelque chose de grisant de la voir me dominer de toute sa splendeur. Ses mouvements sont lent, si lent que je trépigne presque d'impatience. Mais je me contente de retenir ma respiration, je reste suspendu à ce qu'elle me fait vivre. La sensation est trop bonne, je ferme les yeux en même temps que je pousse un gémissement plus fort en sentant son bassin rencontrer le mien. Merde ! Je n'arrivais pas à tenir si elle joue avec moi de cette façon. Je ne lui en veux pas, au contraire, si elle savait comme j'aime ça... cette façon qu'elle a t'attiser mon désir. Je laisse mes mains remonter le long de ses genoux pour atteindre ses cuisses dénudées... j'aimerais qu'elle continue, c'est si bon. J'en frissonne... je lâche un soupir de bien-être dans notre baiser. J'ai envie de plus... tellement plus Min Ah. Je bouge comme je peux mon bassin, une demande silencieuse que je lui fais alors que je sens ses doigts venir déboutonner mon pantalon. S'en est trop, je suis à l'étroit là-dedans. Il faut qu'elle me libère, qu'elle m'aide parce-que je ne tiendrais pas. Mais ce qu'elle m'offre est encore plus plaisant que n'importe quoi. Je sens ses doigts serrer ma virilité, ça m'arrache un nouveau gémissement alors que je tente d'onduler mon bassin entre ses mains. Je devrais avoir honte d'en quémander davantage. C'est déjà si bon... mais il faut que tu me comprennes Min Ah. Tu es si douée... tes caresses m'enivrent, ça m'électrise. J'en perds le nord, ma tête s'enfonce dans la couette déjà froissée. J'en gémis, un peu plus, ça devient de plus en plus indécent... mais je sais que ce n'est pas assez. Que ce n'est pas ce qu'on veut tous les deux. Je tiens bon, j'ai envie de la toucher mais elle me parait si loin, si inatteignable. Elle mène le jeu, pour cette partie je la laisse faire ce qu'elle veut de moi. Je suis son homme, je suis à sa merci et je m'offre à elle. Elle finit par retirer les derniers vêtements qui me gênent. Je me sens presque mieux, presque soulagé, mais c'est contradictoire avec la chaleur qui s'immisce dans mon bas ventre. Je bouillonne, la température monte d'un cran... c'est plus qu'il ne faudrait, j'ai encore plus que ce que j'ai espéré. Et je m'en voudrais presque d'apprécier ses caresses expertes... je gémis un peu plus profondément son prénom, une supplication surement, ou une façon de lui dire que j'aime. Ouais bon sang, j'aime ce qu'elle me fait. C'est si bon, si puissant. Je me sens revivre, comme poussé des ailes. Plus fort encore, et aussi incroyable que cela puisse être je me sens plus assuré. C'est comme si je pouvais bouffer le monde, avoir tout ce que je voulais. Et je prends conscience dans sa demande que je peux le faire. Que oui c'est vrai, je peux avoir ce que je veux si je me lance. Je n'ais pas vraiment besoin d'attendre plus de sa part. J'ai tellement envie d'elle aussi. Tout mon corps parle pour moi. Je la regarde, lui jette un regard brûlant de désir et attrape le bord de son sous-vêtement entre mes mains pressées. Ça devient urgent, je ne peux plus tenir, je n'ais plus envie d'être tendre et prendre le temps. Est-ce qu'elle m'en voudra? Si je le fais avec toute l'envie qui me dévore de l'intérieur? C'est de ta faute Min Ah! C'est toi qui m'a mit dans cet état. Je tente de retrouver le souffle qui me manque, mais je le perds déjà en me redressant pour venir l'embrasser. Ma langue se mêle de plus en plus facilement avec la sienne, ma main se perd dans sa chevelure défaite. Je parcours ses lèvres, lâche un râle et tire un peu sur le tissu de sa culotte. Puis guidé par mes pulsions, je la fait chavirer à nouveau sur le matelas pour la surplomber. Cette fois je prends à peine le temps de la contempler, mes doigts sont trop pressés, je lui retire sans hâte ce dernier tissu qui fait barrière entre nous. J'en pousse un soupir, mais l'objet de ma convoitise me parait encore si loin... Je me penche vers elle, capture sa bouche entre mes dents, et titille son intimité de la mienne. Je sais, ce que je fais c'est mal... je joue avec elle. Je fais monter son désir sans vraiment la contenté. J'ai envie de la sentir se crisper, se cambre sous mon poids. Je veux qu'elle me réclame, qu'elle n'en puisse plus tout comme je n'en peux plus.
"T'es si belle..."
Ma voix est rauque, étouffée contre la peau de son cou... ça m'a échappé. Je ne sais pas pourquoi je lui dis ça. Surement parce-que j'ai du mal à réaliser que j'y ais le droit. Cette fille ma parait parfaite... je ne la mérite surement pas, mais c'est moi qui suis là, et moi qui vais la posséder. Tu es à moi Min Ah... et cette simple idée finit par me griser totalement. Je laisse mes mains s'agripper à ses hanches, titille une dernière fois son intimité, avant de venir m'unir à elle dans un geste sur et un peu brusque. J'aurais peut-être dut être plus tendre, mais je n'y pense déjà plus. Ma tête tourne un peu, cet étau chaud et étroit me fait soupirer d'aise. J'aimerais prendre le temps de l'admirer, de regarder son visage, mais je ferme les yeux avant de commencer un lent va et vient en elle. J'ai beau être la réclamer, je n'ais pas envie que ça aille trop vite. Je ne veux pas être trop brutal non plus. Je veux qu'elle profite, je veux qu'on profite ensemble tous les deux.... qu'on se fasse du bien, qu'on s'apprécie de la meilleure façon qui soit. Sans arrêter mes mouvements, je retrouve ses lèvres qui me manquent déjà. Je l'embrasse plus passionnément cette fois... doucement, je joue avec sa langue, m'amuse à passer la mienne sur ses dents avant que mon bassin s'entrechoque avec le sien. Je monte déjà le rythme d'un cran, ma bouche entrouverte, contre la sienne, son souffle chaud se mêle avec le mien dans une douce mélodie érotique qui me fait vibrer. Je me perds un peu plus, bientôt je ne pense qu'au rythme que j'impose à nos deux intimités... mes mains glissent habilement sur ses seins, je m'amuse avec, enfoui mon visage entre eux alors que j'accélère un peu plus... Bon sang c'est si bon que j'en gémis contre sa peau, comme si je tentais encore de cacher ce qui se passe dans cette chambre. Mais à quoi bon? Je me sens bien! Ce qu'on fait ça rien de mauvais. Et si je lui fais mal, alors c'est le plus doux des supplices que je lui donne... ça va plus vite, j'augmente la cadence parce-que ce n'est jamais assez. J'en voudrais plus, tellement plus. J'ai soif, je suis assoiffé, j'ai besoin de quelque chose, qu'on me donne ce que je veux. Et c'est ce qu'elle fait, je me redresse un peu, tente de retrouver ses lèvres, mais mes vas et viens sont plus rapide. J'ai du mal à garder ma bouche collée à la sienne, alors faute de pouvoir le faire, je trouve refuge dans son cou, tandis que mains remontent. Ma respiration est tellement haletante, je n'ais plus la force de retenir mes soupirs et mes gémissements. Je ne suis plus que ça, je deviens juste le plaisir, je le sens monter en moi, toujours un peu plus fort, toujours un peu plus. C'est un cercle vicieux, c'est presque douloureux, mon visage se crispe sous les affres du désir qu'elle me procure. Mon bassin ondule plus fort, plus vite encore, je me redresse, ma silhouette plus menaçante et mes mains agrippée à ses fesses. Je crois que j'ose la regarder, parce-que j'en ais besoin, parce-que j'en éprouve l'envie... c'est tordu, je vous l'accorde mais j'ai besoin de voir ses traits se tordre. J'ai besoin de voir que je lui fais du bien, et qu'elle plane autant que moi. Elles sont loin nos lettres et nos mots échangés. On est passé au dessus, on va plus loin... je ne sais toujours pas si c'est bien. Mais je m'en fous, je ferme les yeux, impose une nouvelle vitesse à nos vas et viens, je me laisse porter. Guider par ce besoin d'elle et d'affection... Je ne tiens plus, je m'en rends compte j'arrive bientôt à ce point de non retour. Je n'ais pas envie que ça se termine, je voudrais que ça aille plus loin que ça n'est jamais de fin. Alors j'accélère encore, je me fonds autant que je peux en elle, aussi loin que j'y arrive... je suis de plus en plus dans mes gestes. Je ne sais plus très bien ce que je fais, je ressens juste cette chaleur puissante au creux de mon bas ventre, je puise encore dans mes derniers efforts, et c'est quand notre rythme arrive à son apogée que je viens me tendre une dernière fois contre elle pour me perdre totalement...

Ma voix se meurt dans un dernier gémissement plus rauque... J'ai la tête ensuquée, l'esprit ailleurs subitement, comme vidé de toutes mes forces... mon visage près du sien, je prends tout de même le temps de venir échanger un baiser avec elle. Presque un peu las, moins passionné mais je suis encore perdu. J'ai besoin de reprendre mes esprits... je me recule légèrement, trouve le courage de lui sourire un peu, avant de me retirer et me laisser tomber sur le côté du lit.... Merde, je suis essoufflé, j'ai l'impression d'avoir couru une course à n'en plus finir. Et je ne sais pas pourquoi je pense à ça subitement, mais je me dis que Jae Ho avait raison... faire du sport ça fait du bien au corps.  
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Hwang Min Ah

Hwang Min Ah



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MessageSujet: Re: [+18] What am I supposed to do ? [Min Ah]   [+18] What am I supposed to do ? [Min Ah] EmptyVen 21 Fév - 14:24

C’est finit pour moi, je sais que je ne pourrais plus faire marche arrière même si je le souhaitais. Mon corps est à lui et mon esprit aussi. Je n’arrive plus à penser, à réfléchir, et au fond je crois que c’est mieux ainsi car je n’ai plus envie de peser le pour et le contre. Et pourtant je devrais, est raisonnable ? est-ce bien ? Que va-t-il se passé ? Que va-t-on devenir après ça ? Est-ce que l’on continuera à être ami , à ce voir ? Où est-ce que ça va s’arrêter là et on va chacun de notre côté passé à autre chose ? Non, je n’ai pas envie, et je n’arriverai pas à oublier, lui, ces lettres, ces mots, sa présence, son odeur. Mais les dés sont lancés, lui comme moi, on ne peut plus faire marche arrière, on le sait, on le sent. Alors à quoi bon se poser des questions inutiles ? J’ai envie d’y aller et tant pis pour ce qui se passera dans le futur, mais j’ai envie de savourer le moment présent, lui à mes côtés, près de moi, nos corps qui se découvrent, c’est tellement plus important à présent pour moi… Alors je vis, la maintenant tout de suite et le futur ne me paraît qu’un détail anodin.

De l’air, il me faut de l’air, j’en ai besoin, c’est vital qu’il arrive à rentrer dans mes poumons, mais à chaque fois que je le sens rentrer en moi, il ressort tout aussi rapidement, coupé par cette fusion charnel qui prend le dessus sur mon corps. J’aimerai me contrôler, prendre le temps, mais je n’y arrive pas. J’ai l’impression d’avoir deux moi, la bonne et la mauvaise conscience, celle qui me dit qu’il est encore temps d’arrête, qu’il faut se calme et l’autre qui a largement le dessus et qui me fait aller plus loin. Est lui qui me fait être ainsi ? Oui, c’est lui, son corps, sa personne, tout. Il me fait tourner la tête et cela depuis la première minute, même si j’ai eut du mal à le reconnaître. Car même après avoir découvert ses lèvres pour la première fois, j’ai sus que je ne pourrais plus me passer de lui. C’est assez étrange à dire et moi même je n’arrive pas à bien définir ce qui se passe. Après tout, je ne le connaissais que par des lettres mais il sait tellement tout de moi, je lui ai ouvert mon cœur comme dans un livre ouvert et il pourrait raconter ma vie à ma place. Ca façon de me répondre, son écrire me transmettant ce qu’il ressent, tout ne pouvait me faire que le désirer encore plus. Je le sais ; je m’en rend compte et je n’ai plus envie de le nier et de fuir ce que je ressens. Que va-t-on devenir ? Je ne sais pas et je n’ai pas envie d’y penser. Je suis peut être égoïste de dire ça, de mettre notre relation si intime en jeu, mais je n’ai pas envie de me privée et j’ai envie de vivre le moment présent, avec lui et rien que lui. J’ai envie de lui faire plaisir, dans mes gestes, ma façon de faire. Mon corps commence à s’amuser avec lui dans des mouvements lents, mais je sais que cela ne durera pas, car je n’arriverai pas à me contrôler plus longtemps, mais j’essaie d’aller jusqu’au bout et de faire monter encore plus la pression et le désire présent entre nous deux. Je le sens impatient et je finis par me laisser faire quand il me fait basculer sur le côté pour venir de nouveau me surplomber.  Je crois que c’est mieux ainsi, qu’il reprenne le dessus, car je ne sais pas si j’aurai put bien faire les choses. Je les aurai faite, oui, mais bien ? Je ne pense pas, car je sais que je ne contrôle plus rien et que je ne suis plus maître de mes gestes. Mon souffle toujours corps, je me mordille doucement la lèvre quand il vient enlever le dernier bout de tissu qui fait barrière à nos deux corps. Je n’ai jamais vraiment eut honte de mon corps, et je l’assume entièrement mais c’est vrai que pour le première fois, je me sens gêné, pas de ce que je suis, mais de ce qu’il pense à ce moment en me découvrant à 100%. Est ce que je lui plait ? Trouve-t-il des défauts ? Mais ces questions ressortent vite de ma tête alors qu’il vient titiller mon intimité de la sienne. Je pousse un léger gémissement de désire et de supplice. Qu’attends-t-il ? Pourquoi me fait-il patienter ? J’ai envie de le lui dire, d’accéléré les choses, mais je me retiens et sens mon bas ventre se contracter doucement et me contente de laisse sortir d’entre mes lèvres ces mots, murmuré comme une plainte. Très vite il répondit à mon appel en commençant des vas et vient en moi.

« Ihn Kyang… »

Répond-t-il à mon appel ? Ou était tout simplement dans le même état d’esprit que moi ? C’est ce que j’espère, mais rien qu’à la chaleur de son corps contre le mieux, je sais qu’il bout tout comme moi. Je le sens alors venir subitement en moi. D’un point de vue extérieur, ce geste pourrait paraître violent, mais pour moi il l’était pas, je le voyais comme un désire enfin eut après tant de temps. J’avais l’impression que cela faisait heures que j’avais cette envie. En faite non, cela faisait des jours depuis la première fois que l’on s’était vu, mais depuis que j’avais sonné à sa porte, ce midi et que j’avais croisé de nouveau son regard, c’était tout autre chose qui se pressait en moi. Alors ce geste n’était pas brusque, juste désirait et le sentir ainsi me fit sortir un gémissement à la limite d’un petit cri, qui dura un moment, s’éteignant doucement. Mes yeux s’étaient fermé, et me dos s’était décollé du matelas pour formé un léger arc de cercle, se courbant sous l’envie. Et pourtant, bien qu’on était enfin uni, cela ne me suffisait pas, j’en voulais encore et toujours plus, et je lui fit comprendre en effectuant un léger mouvement de bassin, alors que mon dos retrouvait sa position d’origine.  Je glissa mes mains dans le bas de son dos, les pressant doucement tout en l’accompagnant dans ces mouvements. Moi qui pensait était au max après l’avoir sentir venir, je me trompais. Ces mouvements me firent sortir des gémissements dont j’étais, pour changé, incapable de contrôler et mes jambes se soulevèrent alors le long de son corps, lui permettant plus d’aisance et me permettant aussi de bouger pour trouver le meilleure plaisir possible. J’en profite alors pour entourer son dos de mes jambes, sans pour autant m’accrocher à lui, alors qu’il se penche sur moi pour venir rencontrer mes lèvres. J’ai l’impression, à ce contact, que ça fait des semaines que je ne l’ai pas embrasser alors que ça doit faire quoi… 10 minutes ? Mais elles m’ont manqué et bien que l’air est toujours inexistant dans mes poumons, je ne peux m’empêcher de répondre plus passionnément à son baiser. Mon dieu que c’est bon… je ne suis pas croyante mais s’il existe bel et bien, ce dieu, alors je le remercie pour m’avoir donné ce moment de privilège… J’essaie d’ouvrir les yeux un moment mais j’ai la tête qui tourne et la pièce où nous sommes me semble inexistante. Mon regard le parcours alors des yeux mais je n’arrive à rien, je le sais, les sensations sont trop forte et il me faut refermer les yeux pour essayer de me contrôler bien que ça soit chose vaine à ce moment précis. Je me mord de nouveau la lèvre inférieure mais rien n’y fait, je gémis encore plus alors qu’il accélère la cadence. Mes genoux se resserrent doucement autour de sa taille, je crois que j’ai maintenant perdu la notion du temps, quelle heure est-il ? Et où est-on aussi ? Je ne sais pas et je m’en fou ! Je n’ai pas envie que ça se terme, j’ai encore envie de plus et c’est ce qu’il me donne, comme s’il arrivait à décrypter mes envies. J’enfonce sans m’en rendre compte mes doigts dans son dos, me cambrant de nouveau sous ces vas et vient. Je ne tient plus, je n’arrive plus à penser, ni à réfléchir bien, ni même à me contrôler, c’est frustrant mais tellement… épanouissent en même temps. Je gémis de nouveau, non au fait je sais plus, car c’est n’est pas de petit gémissement mais des plaintes de plaisir que je sors d’entre mes lèvres. Je le sens de nouveau accéléré et je sais qu’il va venir. C’est si tôt, mais je l’attend tellement je crois… Dans un dernier mouvement, je l’entend pousser un gémissement, différent des autres, avant de se laisser aller doucement. Je me sens me contracter à mon tour avant que mes muscles ne se relâchent au fur et à mesure que les minutes ne passent. Je retrouve mes sensations, et la première qui me vient et son souffle chaud dans ma nuque, ainsi que ce parfum qui se dégage de lui. Je me laisse submergé par cette odeur en souriant doucement. Il m’avait tellement manqué… Je le sens se redresser et sans vraiment m’y attendre, il vient posé ces lèvres sur les miennes. Je suis assez surprise à vrai dire, on ne m’a jamais accordé ce genre de baisé après l’avoir fait. Une première ? Oui, car d’habitude, il s’étale à côté de moi sans même à regard. Je finis par rouvrir les yeux et mon regard se plonge dans le sien alors qu’il me décline un léger sourire avant de le voir partir sur le côté pour s’allongé à ma droite. Je reste  à fixer le mur, perplexe par ce qui vient de se passer. M’a-t-il sourit ? Oui, je le réalise  et je ne lui ai pas rendu mon sourire. Ma respiration se fait plus douce, plus calme, alors que je reprend contrôle de moi et surtout consciente de ce qui vient de se passer. L’a-t-on vraiment fait ? Oui ? Ahh !!! J’ai envie de bouger dans tout les sens, histoire de me réveiller mais je me contente de me pincer discrètement pour voir si je ne suis pas encore en train de faire un de mes fameux rêves. Je grimace de douleurs et fixe de nouveau le plafond. J’ai besoin de faire le point, mais mes pensées se mélangent soudainement.

Je me refait alors le film : mon réveil, cette soudaine impulsion à débarquer chez lui, sa présence, sa silhouette, cette confusion qui m’a envahi. Puis mes excuses, ces mots de réconfort et mon baiser. La suite, pas besoin d’attendre longtemps pour me l’a rappelé, car elle défile très vite dans ma tête et je me contente de cligner vivement des yeux comme réaction de ma part. Mais est ce qu’il a vraiment envie de moi ? Où est dut à sa trop longue incarcération ? Après tout, peut être a-t-il eut d’autre relation à sa sortie, cela serait compréhensible après tout. Mais à cette pensées je sens mon cœur se tordre en deux. Non, pourquoi je pense à ça maintenant ? On vient de passer un merveilleux moment et moi je me demande si c’est purement sexuel ? Oui c’est sexuel Min Ah et il a le droit de voir d’autre fille après tout … Mais s’il en a pas vu d’autres ? Suis-je la première ? Lui fallait-il quelqu’un pour combler ces désires ? Pourquoi je me met à réfléchir au fait moi ? après tout, n’est pas moi qui l’ai embrassé la première ? Et puis quoi ? Non je ne regrette pas, loin de là c’est juste que… Je pousse un petit cri et me retourne vivement, embarquant le drap avec moi qui s’enroule autour de ma taille, et j’enfouis ma tête dans l’oreiller. Pas besoin de me regarder dans un miroir pour savoir que je suis rouge comme un tomate. Me voilà à présent immobile, à guetter le moindre bruit mais rien ne parvient à mes oreilles, alors je finis par prendre la parole.

« Dis, tu me regards la ? » Question débile, attends toi Min Ah à un réponse débile en guise de moquerie de sa part. Je m’injure intérieurement pour lui avoir posé cette question stupide mais bon… C’est tout moi quoi ! ON ne change pas une équipe qui gagne ! Je n’arrive pas à le regarder, mais il le faut, alors je penche doucement l’oreille sur le côté pour laisser un œil sortir du noir et venir fixer mon regard sur lui. Ah qu’il est beau… Me voilà qui rougit de nouveau, mais j’ai pas envie de me remettre la tête dans l’oreille, car mon regard ne peut pas se détacher de lui. J’ai envie de me glisser près de lui et de venir posé ma tête sur son torse, sentir de nouveau sa peau contre la mienne, de sentir son odeur et sa chaleur m’envahir. Mais je crois que ce n’est pas raisonnable, alors je me contente de le regarder une dernière fois avant de poser mon regard sur le mur en face de moi, à quelques centimètres de mon visage. Me voilà de nouveau en train de réfléchir, je n’arrive pas à revenir sur terre, je suis sur un petit nuage et j’ai du mal à descendre. Non mais je me suis pincé mais c’est peut être mon moi de mon rêve qui m’a pincer et donc je ne peux pas me réveillé.« Tu peux me pincer ? Pour savoir si c’est réelle… » Je rigole doucement, amusé par ma bêtise. « En tout cas, ce rêve était parfait… » J’ai arrêté de rigolé, mais un léger sourire se dessine sur mes lèvres alors que mon corps se relâche encore plus pour se laisser aller sur le matelas, mon regard se perdant sur se mur inintéressant.


Dernière édition par Hwang Min Ah le Mer 25 Juin - 13:48, édité 1 fois
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Yoon Ihn Kyang

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MessageSujet: Re: [+18] What am I supposed to do ? [Min Ah]   [+18] What am I supposed to do ? [Min Ah] EmptyVen 28 Mar - 3:42

Il ne m'a pas fallut longtemps avant de céder, je n'ais pas attendu, je n'ais pas résisté... et je déteste cette sensation. Me dire que je n'ais rien contrôler, que je n'ais pas été capable de dire non. Je suis quoi moi au fond? Juste un animal qui veut combler ses désirs? Bordel bien sur que non! Je ne vois pas Min Ah comme un simple défouloir à ma libido, je la vois comme... comme quoi?  Bah ça justement j'en sais rien. Je l'aime bien je crois... oui mais comment? Je t'en pose des questions à toi? Pourquoi tu viens me prendre la tête maintenant? J'ai déjà du mal à atterrir, je suis encore perché sur ma petite planète extase. Et dieu que c'était bon ! Je n'avais pas imaginé qu'on en arriverait là. Ok j'y ais pensé, je l'ais voulus mais de là à ce que ça arrive il y avait tout un monde. Je me sens comme un gosse qui vient d'expérimenté quelque chose de nouveau. J'ai pourtant eut des relations avec des femmes après ma sorties, mais ça n'avait rien de sérieux. Parce-que là ça l'est? Non, non bien sur que non enfin.... enfin je n'en sais rien. C'est vrai Min Ah est spéciale pour moi, mais je ne sais pas ce que j'ai le droit de penser. Je la voulais, je l'ais eut mais maintenant? J'attends qu'elle reprenne ses esprits pour lui demander de partir? Faut qu'elle me comprenne, j'ai tellement de choses passionnantes à faire aujourd'hui. Un tas de tâches que je dois accomplir si je veux avoir le droit de regarder les dessins animés le matin... Bon sang que c'est stupide. Pourquoi je fais toujours de l'humour quand je suis mal à l'aise? J'aimerais penser que c'est stupide, je le pense souvent d'ailleurs, mais Min Ah utilise la même arme défensive que la mienne. Là aussi on se comprend et se ressemble. C'est troublant, mais c'est aussi excitant. Se dire que quelqu'un est capable de saisir ce qui me tracasse, ou encore de voir les choses comme je les vois. Je ne sais pas comment dire, je crois que ça me rassure. Avec ce qui m'est arrivé dans ma vie, j'ai tendance à me voir comme un monstre. Avec elle... je suis différent, peut-être que je me contente simplement d'être un homme. Et ça me va! Je veux dire, je n'ais pas besoin de plus. Depuis ma sortie, je vois ça comme un cadeau. J'aimerais lui dire réellement merci pour m'offrir ce genre d'instant. Parce-que je me sens... réel, je suis un homme comme les autres. C'est banal de s'envoyer en l'air avec une femme qui vous plait, mais ce n'est pas que ça. Je ne l'ais pas fais simplement pour me combler ou comme un besoin, c'était plus une envie. C'est arrivé comme ça, on a rien maitrisé mais ça me plait de me dire qu'on s'est laissé allé. Et je crois qu'avec ce qu'on vient de partager, je peux même affirmer qu'on s'est ouvert un peu plus à l'autre. En tout cas, c'est ce que j'ai fais. Et je ne sais pas si c'est bien ou mal. Concrètement, je trouve ça plutôt sincère de ma part, je n'ais jamais pris les filles comme des objets sexuels, je n'ais jamais vraiment joué avec leurs sentiments même si je n'étais pas amoureux. Je prenais soin de mes partenaires, malgré que je pensais à une autre pendant nos ébats. Je m'en suis voulu, un long moment jusqu'à me rendre compte qu'il fallait que j'arrête. Alors j'ai tenté d'apprendre à voir les femmes comme elles étaient, à ne plus la chercher "elle" chez les autres. Ça a été dur, et je crois que je n'y suis finalement jamais parvenu jusqu'à mon séjour en prison. J'ai appris, j'ai su qu'elle se fichait de moi et que jamais je n'aurais ce que je désirais. J'ai été stupide... quelque part dans un coin de ma tête je me dis que c'est ça qui m'a fait passé à côté de beaucoup de choses. Je me suis interdit de vivre, de m'épanouir réellement parce-que je voulais que Nana me remarque et m'aime. J'ai tout fait pour elle, calqué les types qu'elle fréquentait pour essayer de leur ressembler, être différent d'eux quand elle se plaignait de leur comportement, puis j'ai essayé d'être moi... et rien n'y a fait. Elle ne m'a jamais vu avec les mêmes yeux que les miens. Ça m'a frustré, mais je n'étais qu'un crétin amoureux après tout... 

Je suis passé à côté d'une fille comme Min Ah... voilà ce que je me dis tandis que je reprends mon souffle et retrouve mes esprits. Je crois que ça a déjà dut m'arriver. Avoir quelqu'un comme elle à mes côtés, et ne pas la remarquer parce-que j'étais obsédé par une autre. Dans le fond je suis heureux que tout se soit passé comme maintenant. Parce-que avant que je n'aurais été qu'un petit morveux stupide qui se fichait d'élargir son monde au delà de sa meilleure amie. Je serais passé à côté, je ne l'aurais pas vu, et je crois même que je l'aurais repoussé. J'aurais pu essayer de m'attacher à elle, mais elle aurait toujours su qu'une autre hantait mes pensées. Je suis comme ça! Un type entier. Quand j'aime je ne fais pas les choses à moitié. C'est con, même pour mes lubies je suis aussi passionné. Par exemple au lycée, j'ai découvert des desserts crémeux à la praline. Rien de folichon, juste une nouveauté commerciale qui était sortie, mais j'en ais fais mon obsession. Chaque jour j'en mangeais, je refaisais mon stock en demandant à la bonne d'aller en acheter. Il devait toujours y en avoir dans le frigo sinon j'étais capable de me lever en pleine nuit pour faire les épiceries du coin. C'était n'importe quoi ! Quel mec censé peut faire ce genre de trucs? Je me suis fais peur, encore maintenant je me dis que j'étais bête. Si au moins la prison m'a changé en une chose c'est bien cela. Je ne suis plus aussi extrême. Je suis tellement blasé de tout que je me fiche de ce qui m'entoure ou me plait vraiment. Ouais j'ai des gouts comme tout le monde, il y a des trucs que j'aime plus que d'autres mais ça ne change rien à mon existence morne et lassante. Je me traine... j'erre simplement dans ce monde beaucoup trop grand pour moi. Le mien est minuscule à côté, je suis condamné à rester dans cette ville pour les deux prochaines années. Vous savez comment je me sens parfois? Comme une mouche coincée dans une toile d'araignée. J'ai beau me débattre rien n'y fais, je m'engouffre et m'emmêle davantage. Mais il y a cette petite lueur d'espoir... elle n'est pas bien grande, je me demande même ce qu'elle fait là avant qu'elle tente de tirer sur mes fils pour m'en dégager. Je la laisse faire, mais il m'arrive parfois de me braquer... tu vois Min Ah c'est comme ça que je te vois. Je sais que tu m'aides, je sais que tu es là pour me tendre la main mais quelque fois c'est juste un peur dur de faire confiance à l'autre. Ça ne veut pas dire que tu ne comptes pas... au contraire... si tu savais tout le bordel que tu mets dans ma tête. Je crois que c'est pire maintenant qu'on vient de coucher ensembles. J'ai beau paraitre détendu et cool, je me demande ce que je dois faire. Ce que je dois dire aussi peut-être bien. Je ne suis pas doué pour les discussions sur l'oreiller, mais je ne suis pas non plus le genre de connard qui se lève après avoir finis son affaire. Je ne compte pas m'éloigner, je me rends compte même compte que j'aimerais pouvoir l'approcher et l'attirer à moi. Mais je rester sage, je garde ma main posée sur mon torse et me force à ne pas bouger. Par contre... elle... Je ne sais pas ce qui lui prend. Je suis surprit de la voir subitement tourner sur le matelas. Je la regarde d'un air curieux et me met à sourire d'un air amusé. Bon sang qu'est-ce qui lui prends? 

Je n'ais rien fais, je n'ais rien dit non plus. Est-ce qu'elle pense à quelque chose de particulier? Je n'en sais rien, mais je crois que je la trouve... mignonne à agir comme ça. C'est comme si elle était brusquement embarrassée de ce qui venait de se passer. Je ne pense pas qu'elle doit avoir honte ou qu'elle a des raisons d'être gênée... elle était... parfaite. Je veux dire... vraiment. J'en ais encore l'estomac tout retourné et les mains tremblantes. C'est drôle de la voir comme ça, elle qui était si désinhibée pendant que je la surplombais. Je souris un peu plus quand elle vient me demander si je la regarde. Je vous jure, je crois que... je crois qu'elle me fait craquer. Ce qu'elle dégage c'est fort. Je sais que ça peut paraitre stupide. Pas mal de types se diraient qu'elle se comporte comme une gamine, mais moi je ne la vois pas comme ça. Je meurs d'envie de la prendre dans mes bras, de la rassurer et la tenir contre moi. Je voudrais qu'elle... qu'elle se sente bien à mes côtés. Min Ah... elle interrompt le fil de mes pensées en parlant à nouveau. Je tourne la tête vers elle, lève un sourcil intrigué et me met à rire derrière mes lèvres closent. Elle est marrante, même dans ce genre de moment elle trouve de quoi me distraire et m'amuser. Je ne me moque pas, je la trouve attrayante. Et puis je l'avoue, je suis flatté par ce qu'elle vient me confesser. Je ne m'attends pas à ça en général. Même si je ne suis pas un homme sur de lui à cent pour cent, je ne suis pas de ceux qui ont besoin d'être rassuré après un tel moment. Mais... mais je suis plutôt ravi de savoir qu'elle a trouvé ça "parfait". Parce-que... parce-que moi aussi j'ai aimé. J'ai l'impression qu'elle n'ose plus me regarder, comme si ce qu'elle me racontait, était soit honteux soit trop embarrassant pour elle. Mais qu'est-ce qu'elle pense? Que je me suis ennuyé? Je me mordille la lèvre inférieure avant de passer mes doigts dessus. Je me retiens de justesse parce-que je crois que ma main aimerait trouver refuge sur le creux de ses reins. Je ne sais pas si elle se rend compte de l'image qu'elle m'offre... mais je la trouve presque aussi parfaite que son corps complètement nu. Cette façon qu'à le drap de tomber sur la chute de son dos... c'est grisant, mes yeux qui ont vu beaucoup trop de fois de sombres couloirs et des cellules étroites, sont charmés... en tout cas, moi je le suis... et je sais que je ne devrais pas pourtant... 

"T'es sure que tu veux que je te pince?"

Ça me donnerait une bonne fausse excuse pour venir la toucher à nouveau. Je me pose la question, je trouve ça bête mais je n'y peux rien. J'ai peur qu'elle ne veuille pas. Je ne sais pas... Min Ah n'est pas comme toutes ces filles extrêmement romantiques. Elle ne m'a jamais paru très fleur bleu. Les câlins et les fringues de couples ça ne me semble pas être son truc vous voyez? Je ne dis pas qu'elle s'en fout, je dis juste que c'est une femme libre. Le genre qui aime pouvoir déployer ses ailes quand elle le veut. Elle déteste être enfermée en cage. Ce qu'elle veut c'est ne pas se sentir oppressée... alors j'ai peur. Oui j'ai peur d'empiété sur son espace vital et de la privée de  cette liberté tant convoitée. Je ne veux pas la faire fuir, mais je me rends compte que j'agis comme un parfait idiot. J'ai vraiment l'air d'un gosse maintenant. Je ne sais pas quoi dire ni quoi faire. Je suis effrayé à l'idée de m'approcher... mais... putain Ihn Kyang t'es un homme ou pas? J'ai passé l'âge de ce genre de conneries pas vrai? Si ça ne lui plait pas.... et bien tant pis. Elle me repoussera, elle me fera comprendre que ce n'est pas ce qu'elle veut. Je suis assez grand pour accepter l'échec, le ridicule n'a jamais tué de toute façon. Alors j'inspire doucement, discrètement parce-que je ne veux pas passer pour un idiot qui se donne du courage, même si c'est ce que je fais. Je me redresse un peu, et sans réfléchir, du moins je tente de me forcer à ne pas le faire, je viens doucement poser ma paume dans son dos. Je crois que je la sonde, j'attends de voir si elle va me demander de reculer ou pas... mais il faut que je sois un peu plus sur de moi. Rah je m'énerve moi-même ! C'est là que je viens subitement pincer sa peau blanche. C'est con j'aurais pas dut, mais c'est ce qu'elle m'a demandé? Ok je sais c'était une façon de parler mais aller savoir je suis aussi con que ça il faut croire. Je ne l'ais pas fais fort, mais je lui laisse quand même une petite marque rouge. Mais je ne sais pas, je ne pense à rien hormis à elle et ce que j'ai envie de faire. Alors avant qu'elle ne puisse se retourner pour me baffer, après tout j'en sais rien, je me précipite vers elle pour me coller davantage et embrasser l'endroit où je l'ais pincer. Je me mets à sourire alors que mon visage se retrouve près de son omoplate. "Alors?..." je crois que je suis joueur. Ça ne m'arrive pas souvent de l'être, mais après ce qu'on vient de faire, peut-être que j'ai le droit? Je n'ais pas envie d'être un débile qui hésite et regrette. Je tente de prendre les choses comme elles viennent. Et si je veux la toucher et être près d'elle pourquoi je me le refuserais? Je laisse mes lèvres remonter doucement jusqu'à sa nuque, je me hisse un peu sur le matelas et vient trouver le haut de son oreille pour venir frotter le bout de mon nez dessus. Je suis un peu taquin, mais je m'aperçois que je suis aussi tendre. Ça ne me fait pas peur... j'ai envie d'agir comme ça. Je ne vais pas la jeter du lit, non je ne veux pas de ça. "C'est toi qui étais parfaite..." j'ai soufflé ces quelques mots dans le creux de son oreille. Je tente déjà de me frayer un chemin dans son cou pour humer son parfum, tandis que je laisse mon bras passer autour de sa taille. Mon torse est collé contre son dos et le début de son flanc... je sais que je suis proche. J'ai dis que je ne devais pas empiéter sur elle mais... mais bon sang j'y arrive pas. J'ai envie d'être tendre avec elle, de continuer à la cajoler parce-que je me sens bien avec elle. Tu vois Min Ah... c'est de ça dont je rêve pour l'après. Je ne veux pas qu'on soit "quelque chose", je veux juste qu'on reste proche... parce-que moi je n'arrive pas à m'éloigner de toi. 
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Hwang Min Ah

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MessageSujet: Re: [+18] What am I supposed to do ? [Min Ah]   [+18] What am I supposed to do ? [Min Ah] EmptyJeu 10 Avr - 16:32

Je continu à fixer ce mur, sans vraiment y trouver de grand intérêt, mais c’est la seule chose que je trouve à faire à ce moment précis. J’aurai put me retourner pour lui faire face alors que je lui demande de me pincer, mais je ne le fais pas, j’en suis incapable. Pourtant, j’en meurt d’envie, d’être près de lui, le sentir près de moi. Cette sensation de peau contre peau, retrouver cette chaleur corporel que l’on vient d’avoir, car elle me manque. Comme lui m’a manquer pendant tout ce temps on le n’on c’est pas vu, comme ces lettres me manquaient alors que je venais à peine d’envoyer la mienne. Je m’en étais jamais vraiment rendu compte avant aujourd’hui, à quel point il m’était vital de savoir qu’il était là, par ces lettres et à présent par sa simple présence. Il aurait même pas besoin de parler, juste son regard sur le mien me fait me sentir bien, et c’est ça qui me fait peur. J’en ai connu, des hommes, après avoir passé une nuit ensemble, à parler un petit peu, un clope à la main, me lever devant ces yeux sans avoir honte de quoi que se soit. Mais avec lui non, je n’y arrive pas et cela, je n’arrive pas à trouver de réponse valable. Peut être parce qu’on a eut une certaine intimité via nos lettres avant ? Oui, sûrement, on a été proche assez rapidement, sans se poser de question et sans chercher à juger l’autre, alors peut être que cela change tout. Peur de le perdre ? C’est vrai que j’appréhende, le ‘après’, mais j’ai décidé de mettre ce sentiment de côté pour le moment, et de vivre le moment présent. Et puis cela n’entraîne pas cette gêne que j’ai vis à vis de lui… Je n’ai pas honte non, juste c’est la situation, ce retrouver là, à côté de lui après l’avoir fait, c’est à la fois bizarre mais aussi tellement inimaginable… J’en ai rêvé, comme quelque chose que je ne pouvais pas atteindre, et me voilà à ces côtés… Je l’entendis rire et cela me soulage de l’entendre ainsi, si naturelle. Beaucoup de gens se forcent généralement à rire, pour faire genre je m’entends bien avec la fille que je drague, et cela est tellement pitoyable. Mais lui non, je l’entend, le sens qu’il est lui même avec moi. Alors cela me décroche un sourire alors que je regard toujours ce foutu mur.

"T'es sure que tu veux que je te pince?"

Je souris encore plus et vint alors secouer vivement la tête de haut en bas à plusieurs reprises pour lui montrer ma détermination quand à endurer un pincement de sa part. C’était pas le moment de faire marche arrière, surtout après le lui avoir demander, et je voulais être sur. Oh, je crois qu’au fond de moi, je le sais que c’est réelle, mais j’ai envie de le faire, de sentir ces doigts venir pincer ma peau, et bien que cela ne sera qu’à peine une seconde, je pourrais sentir sa présence encore plus. Mes yeux se ferment instinctivement, je l’entend bouger, essayant de deviner ces gestes sous les draps sans arriver à savoir ce qu’il faisait exactement. Allait-il partir ? Me pincer ? Ou juste ce tourner ? J’avais poser la question bêtement, il m’avait répondu tout aussi pareil, allait-il vraiment le faire ? Je me sens comme piégé, dans un monde où je n’ai pas de réponse, où seul lui a les cartes en main. Je ne peux que attendre et prié. Oui enfin non, car je ne suis pas croyante ! Je n’ai jamais cru en dieu à vrai dire, je suis né dans un famille, si on peut appeler ça une famille, qui vit avec difficulté, alors si un dieu existait, pourquoi nous aide-t-il pas à vivre mieux ? Une seule fois j’ai prié, pour que ma mère s’en sorte et que j’ai de l’aide pour pouvoir la soigné. Ce que j’ai eut en retour ? Rien… Alors dieu franchement, il peut aller se faire voir…

Il pose alors sa main dans mon dos et je sens un vague de petits frissons m’envahir, le ressent-il sous sa paume ? Je n’ouvre pas les yeux et préfère savourer cette chaleur qui me réchauffe immédiatement le dos. Puis, dans vraiment prévenir, il vient pincer ma peau assez vivement, à peine quelques micro seconde. Je rouvre alors les yeux au même moment et me retrouve face à ce mur. Ps besoin que je regard autour de moi pour me rendre compte que je suis bien dans cette chambre que je n’ai pas prise la peine de regarder, dans son lit, à moitié sous ces draps, lui à côté de moi. Je me mords doucement la lèvre inférieur et un sourire de satisfaction vient éclairer mon visage. Je ne rêve pas… Merci… Sans me laisser le temps de dire ou faire quoi que se soit, je le sens bouger d’un seul coup pour venir se coller à moi. Je sens alors ces lèvres se poser sur les petits picotements qui persistent à l’endroit du pincement. Délicatement, il vient déposer un baiser, comme pour me guérir de la mauvaise blessure. Son geste ? Est ce que j’aurai espéré l’avoir d’un homme ? Non… Et cela ne fait qu’accéléré les battements de mon cœur. Pourquoi ? Pourquoi me touche-t-il ainsi alors que je suis déjà en manque. J’avais tellement envie de le sentir de nouveau qu’il comble mon désir comme s’il avait lu dans mes pensées. Mais en même temps je ressens ce sentiments que plus il me touche, plus il devient une drogue forte, dont je sais que je ne pourrais plus me passer par la suite.

"Alors?..."

« Soit mon rêve persiste, soit je suis réveillé depuis le début… ! »

Ces lèvres se posent de nouveau sur mon dos pour venir remonter le long de ce dernier, alors que je le sens se glisser pour atteindre son but, qui n’est autre que ma nuque, où il vient titiller mon oreille du bout de son nez. Je rigole, enfonce légèrement ma tête dans mes épaules, mais pas pour montrer un signe de mécontentement, bien au contraire, mais de chatouillement. Je ne dis rien, finissant par me relâcher alors qu’il s’approche un peu plus de moi pour venir me murmurer ces quelques mots.

"C'est toi qui étais parfaite..."

Mes yeux se ferment de nouveau alors que son soufflent vint m’effleurer, tendu que je sens une main se frayer un chemin pour venir m’entourer, alors qu’il remonte un peu plus sur moi pour lui permettre de glisser son visage dans son cou. Est ce qu’il se rend compte que c’est lui qui me rend ainsi ? Car je ne suis par parfaite, mais en sa présence, je me sens un peu plus… Moi. Je frissonne de nouveau, tout en me laissant aller à cette nouvelle vague de sensation. Ces questions sont toujours là, présente dans ma tête, mais je décide de les chasser et de me mettre plus que ce mot ne tête « Vis !». J’ai toujours eut ce mot d’ordre, et cela, dès que j’ai pris conscience que l’on ne pouvait compter que sur soit même. J’ai fait de mon mieux, j’ai essayer d’avancer, mais j’ai arrêté de me poser des questions sur le futur car cela ne servait à rien. Alors j’ai décidé de vivre à ma façon, et de prendre les choses comme elles viennent. Il me trouble, me fait perdre tout mes moyens et mon cerveau tourne à cents à l’heure pour essayer de m’en sortir avec toutes ces questions, mais après tout, n’est pas des questions sans réponses ? A quoi bon ce les poser ? Je met un coup de ballet dans ma tête, fait le vide et sourit. Je commence à me tourner, pense-t-il que je souhaite me redresser ? En tout cas je le sens bouger pour laisser la place de me mouvoir, et sans lui laisser le temps de s’écarter ni faire aucun autre mouvement, je me met sur le dos et vient glisser mes bras autour de son cou, laissant pendre mes mains dans son dos. Je me penche alors en avant pour que mes lèvres viennent se poser sur les siennes, dans un mouvement à la fois sur de lui mais doux en même temps. Mes yeux clos, un de mes mains vient le long de son cou, alors que l’autre effectue une légère presser pour l’inviter à se laisser aller, et ainsi venir se coucher sur moi, laissant nos corps se rencontrer de nouveau. Je finis par me détacher de lui, quelque peu a regret, mais le sourire au lèvres, venant alors poser mon front contre le sien, finissant par ouvrir les yeux et ainsi plonger mon regard dans le sien.

« C’est toi qui me rend ainsi !»

Je rigole doucement, mais non sur un ton moqueur, juste à la fois gêné de lui faire cette confidence, mais en même temps sincère dans mes paroles. De nouveau, sans lui laisser le temps de me dire quoi que se soit, je vins de nouveau placer mes lèvres sur les siennes pour un nouveau baiser. J’ai envie que le temps s’arrête, que l’on reste ainsi autant de temps qu’on le souhaite, mais toutes les bonnes choses ont une fin, alors j’essaie de profiter un maximum. Je l’enlace doucement de mes bras, venant balader mes mains dans son dos. Ihn Kyang… est ce bien ce que l’on fait ? Encore cette question, mais c’est tellement flou dans ma tête et je crois que au fond, toi aussi tu dois te poser la question, tout du moins je l’espère. Je t’aurai bien fait part de mes pensées, mais cela servirait à quelque chose ? Non, à part casser l’ambiance qui est si pesante entre nous deux. Sais-tu à quel point je suis bien ? Mon cœur est si rapide, mais on dirait que ce rythme lui va parfaitement bien, car il semble battre de manière constante, sans traqua ni remords. Car je n’en ai pas et je n’en aurai jamais, ce qui se passerai arrivera, mais je ne regretterai jamais, même si je sais que ce moment s’arrêter, car c’est ce qui va se passer. Un bruit, claquant, parvint à mes oreilles, et surprise par ce son intru, je rouvre les yeux et détache mon visage de celui de Ihn Kyang pour le fixer d’un regard interrogateur.

« Tu as entendu ? »

J’ai un doute, ai-je rêvé ? Mais oreilles m’ayant jouer un sacré tour pour faire monter mon adrénaline ? Ou je ne rêve pas et il y a bien un intru dans la maison ? Je sens mon cœur s’accéléré alors que mon regard reste fixer sur mon ami qui semble tout aussi surpris de cette soudaine question. A-t-il au moins entendu ? Ou fait-il cette tête de surprise par mes paroles ? Non, promis, ce n’est pas un moyen pour m’échapper d’entre tes bras, j’y suis trop bien pour faire un blague pourri et devoir sortir de ce lit douillet ! Un nouveau bruit, il se redresse vivement et je le suis très vite dans son geste en remontant mon buste tout en m’appuyant d’une main tendu, l’autre tenant le drap sur ma poitrine.

« Soit il y a un cambrioleur, soit ton agent de je ne sais quoi est rentré… »

Je sais, ce n’est sûrement pas le moment de faire des blagues, mais ce n’était pas du tout mon attention d’essayer de te faire rire, mais plutôt une manière de détendre l’atmosphère. Ou plutôt de me détendre moi tout simplement ! Je me rapproche du bord du lit, prête à agir, et me tourne vers Ihn Kyang qui s’est apparemment rapprocher de la porte, et alors qu’il se tourne vers moi alors que j’enfile mes sous vêtements, je l’interroge de nouveau du regard, mais je sens dans son regard que ça ne sens pas bon, et je sers alors mes vêtements qui je viens de ramasser contre moi, appréhendant ce qu’il va me dire. Voleur ou tuteur ? Je ne sais pas, mais dans tout les cas, on est mal barré…
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Yoon Ihn Kyang

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MessageSujet: Re: [+18] What am I supposed to do ? [Min Ah]   [+18] What am I supposed to do ? [Min Ah] EmptyDim 20 Avr - 4:48

Est-ce que c'est un rêve? Bizarrement je n'ais pas vraiment eut la sensation que ça en était un. Bien sur j'ai du mal à réaliser, je l'ais tellement espérer que ça me parait incroyable. Mais je pense que c'est justement parce que je l'ais tant voulu que je n'ais pas le droit de douter. Apres tour si c'était ce que je désirais le plus au monde pourquoi hésiter? Pourquoi me dire que tout ça n'a aucun sens? J'ai peur de l'âpres, peur qu'elle s'en aille et me laisse à nouveau seul. En prison j'ai connu le sens de ce mot, plus qu'a n'importe quel moment de ma vie. La solitude... Je sais ce que c'est. Oui je sais parfaitement ce qu'on ressent lorsqu'on se retrouve seul face un mur, lorsqu'on fixe un point le regard plongé dans le vide à se poser des questions, à se donner les réponses soit même. Il n'y avait pas toujours quelqu'un pour m'en faire, ni même pour m'accompagner. Mon seul compagnon de galère c'était finalement mon conscient. Je l'ais déteste, parce que chaque jour il m'a rappelé qui j'étais et ce que j'avais fais. Je pensais que j'y arriverais que je serai fort mais la vérité c'est que je n'étais pas préparé à toutes ces éventualités. Qui peut se réveiller un matin et se dire qu'il est prêt à affronter la vie? Qui peut se dire que quoiqu'il arrive il y fera face et sera assez fort? La vérité c'est que personne n'en ais réellement capable. On cherche juste à se mentir, on se leurre et on croit à nos propres mensonges. Ce n'est pas une tare c'est une question de survie. Si tu ne le fais pas alors reste dans ton coin et disparait, n'attends pas d'avoir les clés d'un monde qui nous échappe. Le mystère est trop grand, l'imprévu peut survenir n'importe quand. J'ai été trop confiant, voila le seul véritable défaut que j'ai eus cette fois là. Je pensais simplement qu'avec ma chance et mes facteurs je m'en sortirais. Que rien ne pourrait jamais m'arriver ! Mais j'ai eut tort. Je ne suis qu'un homme, j'avais beau avoir tracé mon avenir il n'était pas celui à quoi je m'attendais. Et je crois qu'aujourd'hui encore je le réalise. C'est moins douloureux cette fois. Je n'ais pas l'estomac noué. Je suis juste la à voir que les choses ne se passent pas toujours comme on le croit. Je ne regrette rien, je voulais Min Ah et une part de moi la veut encore. Je crains juste que ça ne soit pas réciproque qu'elle désire quelque chose d'autre. L'après j'y pense mais il ne me torture pas. Je me dis "ok assume... Tu verras ce qui se passera." à quoi bon me faire du mal? A quoi bon souffrir en me disant qu'elle va s'éloigner? J'y ais pensé vous savez... A ce qu'on était en train de faire. Je me suis dis que c'était peut-être une bêtise qu'on gâcherait tout. Mais je suis trop lâche... Et trop faible. A moins que ce ne soit l'inverse? Je veux dire si foncer comme je le fais ce n'est pas une marque de courage alors qu'est ce que c'est?
 
J'ai été le premier à prendre le risque, alors je ne peux qu'aller jusqu'au bout. Et j'y crois ! Qu'importe ce qu'on fait, qu'importe le nom qu'on peut lui donner tout me va. J'y vais! Le reste m'importe peu finalement. Et je pense que j'ai raison d'y croire. Elle sourit, elle frissonne encore sous mes gestes. Elle ne s'éloigne pas au contraire elle reste près de moi. Elle m'attire, m'observe et m'hypnotise. Putain Min Ah si tu savais... Si tu savais combien de temps il m'a fallut avant de ressentir à nouveau ce que tu me fais vivre. Je devrais te détester pour ça, mais je n'y arrive pas. Parce que tu me rends humain, tu me rappelles l'homme que je peux être et voudrait devenir. Avec toi je peux oublier le passer, je peux me concentrer sur le présent et qui sait si un jour je ne penserais pas au futur. Je ne veux pas bruler les étapes je n'attends rien de réellement précis je veux juste avancer à mon rythme et me laisser aller contre elle. Son corps est si chaud, sa présence si réconfortante... Je me noie sous ses baisers. Cette façon qu'elle a de me maintenir éveillé! Je ne peux pas vraiment sombrer toute compte fait. Quand elle est la, elle change la donne. Est ce vraiment moi qui ais les cartes en mains? Bizarrement j'en doute... Et sa confession ne fait que confirmer mes pensées. C'est ce qu'elle dit qui me fait vaciller... Je le veux ! Tellement si tu savais. Je veux croire que je suis capable de grandes choses, qu'avec moi tu pourrais retrouver ce gout de vivre... Mais je ne suis pas prétentieux et loin d'être présomptueux. Laissons faire le temps... Laissons-nous une chance de voir de quoi demain sera fait... Ma bouche est désormais familière avec la sienne. Je trouve le chemin facilement, apprécie les saveurs que je connais. Pourtant je ne m'en lasse pas, je crois même que j'en redemande encore. Si je pouvais... Oh ouais  si je pouvais la posséder jusqu'a en crever je serais heureux. Je le voudrais Min Ah... Est ce que si tu le savais ça te ferait peur? Est ce que je t'effraierais? Je ne sais pas... Et sur ce coup la je donne mon droit de veto. Car je n'ais pas envie de tout gâcher. Je ne veux pad que cette bulle dans laquelle on s'est retrouvé, éclater par mes bêtises. Je me laisse porter, je profite d'elle et de cet instant volé. Je voudrais qu'il dur longtemps que rien ne vienne le briser... Mais peut-être que je pense trop vite... A peine ces idées me traversent-elles l'esprit que j'entends un bruit venir du rez-de-chaussée. Au départ je crois simplement au fruit de mon imagination, ou alors une fenêtre qui claque? J'aimerais y croire me dire que ce n'est que ça, mais je doute... le bruit continue, il y a quelqu'un... et j'aurais tout donné pour que Min Ah ne le remarque pas. Mais comment ne pas l'entendre? Même un éléphant marchant sur du verre serait plus discret. Je me redresse, surprit, le coeur battant je guette les sons venant de l'étage en dessous. J'aurais beau vouloir les ignorer ça ne servirait à rien... alors plus par dépit et surtout parce-que la coréenne ne m'en laisse pas le choix, je finis par me lever d'un bond sans savoir trop quoi faire. Peut-être m'habiller? Je saute du lit, me saisi de mon sous-vêtement que j'enfile rapidement avant de foncer vers la porte. Je colle mon oreille sur le bois, écoute le bruit sans trop savoir ce que je cherche à découvrir.
 
Surement savoir de qui il s'agit, mais j'ai déjà ma petite idée. Je me tourne vers Min Ah, je ne sais pas ce que je dois lui dire, et c'est brusquement pire quand j'entends un crie s'approchant "Ihn Kyang?!!" Merde ! C'est Jae Ho! Bien sur que c'est lui, je m'en doutais à la minute où j'ai entendu le claquement de porte en bas. Purée c'est la pire chose qui pouvait m'arriver aujourd'hui. Combien de fois m'a-t-il répété que je ne devais pas ramener de fille à la maison? Oh théoriquement ce n'est pas moi qui l'ai emmenée ici, mais je doute qu'il apprécie ma blague. Le regard tourné vers Min Ah, je commence à paniquer et trépigne sur place "Merde! C'est Jae Ho ! Il faut... il faut que tu te caches." Olalala j'ai l'impression de retourner à mon adolescence. Quoique je n'ais jamais eut à faire à ce genre de situation. Mon père n'est jamais entré dans ma chambre quand je venais de coucher avec une fille. D'ailleurs je n'en ramenais jamais, ou très rarement. Et la seule qui pouvait rester aussi longtemps c'était Nana. Lui demander de se cacher, c'est la première chose qui me soit venu à l'esprit. Peut-être que j'aurais du réfléchir avant mais ça me parait être la meilleure solution. J'entends ses pas se rapprocher, il cherche surement dans la salle de bain... ma chambre n'est pas loin, il va arriver d'une minute à l'autre. Je réfléchis, je n'ais pas de verrou à ma porte, c'est une sublime idée de mon agent de probation. Je panique, je n'ais pas le choix. Je m'en veux de lui avoir dit ça mais ça me parait logique. Je m'avance près d'elle à toute vitesse, je cherche ses vêtements, des trucs qui pourraient lui appartenir pour lui donner. Je lui file d'abord ce que je trouve, et lui tends brusquement son haut. Je suis tellement dans la précipitation que je lui envoie presque au visage. Je m'en rends compte, je regrette déjà alors je viens juste lui voler un baiser "Pardon pardon !" Je suis désolé Min Ah. J'ai l'air d'une femme qui cache son amant je ne sais où. Je me trouve ridicule mais je ne sais pas comment réagir. Jae Ho va me tuer ! "Le lit!" c'est une mauvaise idée. Je l'attrape par le bras, pour l'entrainer vers celui-ci, mais je me souviens à la dernière minute que j'ai encore des caisses dessous. Mince! Ça m'apprendra à ne pas ranger mes affaires. Je m'insulte mentalement, fais tourner Min Ah et aperçoit la fenêtre... Non impossible c'est trop haut elle va se blesser. Je suis coincé... j'ai l'impression d'entendre déjà Jae Ho tourner la poignée de ma porte. J'ouvre grand les yeux, pleins d'effroi sans savoir quoi faire.... "Je suis fichu!" ça m'a échappé ! Et c'est là que Min Ah me file entre les doigts. Elle doit surement penser que c'est une bonne idée mais quand elle est déjà en train de passer une jambe par dessus le bois, je m'écrie presque "Non ! fais pas ça !" Purée Min Ah, mais tu vas te faire mal. Tu ne peux pas ! Sauf qu'elle ne m'écoute pas, et que mon agent est là "Ihn Kyang?" Merde ! Je ne peux plus rien faire, je la regarde presque désespérément s'enfuir par la fenêtre, me jette sur le lit pour replacer les draps comme je peux, et c'est une telle catastrophe que je m'emmêle dedans. "Qu'est-ce que tu fabriques?" Mon coeur manque un battement, le tissu enroulé autour de mes bras et je m'arrête brusquement en regardant le coréen face à moi. Il me jette un regard, l'un de ceux que je devine suspicieux... "Euh... Rien rien un peu ménage. Je change les draps." Bah autant lui dire que je suis coupable. J'ai toujours l'impression d'être incapable de mentir quand je suis avec lui.
 

Il n'a pas l'air de croire à mon histoire, il me jette un regard au coin, me toise avant de me dire "En caleçon?" Hein?! Je baisse les yeux sur moi, et me frappe mentalement. Bon sang j'ai oublié de remettre mon pantalon ! "Euh bah ouais, j'allais faire une lessive." "Oh..." ok je suis un homme morte. Ça sent la luxure dans ma chambre pas vrai? Je féliciterais presque Min Ah d'être sortie par la fenêtre pour aérer. D'ailleurs... j'espère qu'elle va bien. Je zieute en direction de l'encadrement, Jae Ho suit mon regard et plisse les yeux. Je tente de me reprendre, continue mon affaire comme si je faisais vraiment du ménage, mais il a la mauvaise idée de s'approcher. Alors je me décide à balancer le drap sur lui, pour faire gagner du temps à Min Ah qui sait. Je n'en sais rien, je ne sais pas où elle est et si elle est déjà en bas en train de s'enfuir. "Bordel mais qu'est-ce que tu me fais là?" "Ah pardon, c'est que t'étais sur le passage." Bah oui bien sur ! Comment l'énerver? Lui balancer un drap en pleine figure. Je le sais mais je l'ais fais quand même. Le seul hic c'est que en retombant par terre, il a finit par se retrouver près d'un de ses vêtements à elle... Je prie rapidement pour qu'il ne le voit pas, mais autant demander à un chien de ne pas sentir l'odeur de bouffe. Il baisse déjà les yeux dans sa direction, j'ai le coeur battant, il faut que je trouve un truc à dire ou à faire "La voisine est passée elle a dit qu'elle voulait t'inviter à manger un bout demain soir." Ok je mens ! Je viens d'inventer cette histoire, mais je sais que Jae Ho a un faible pour la petite voisine à deux pas de chez nous. Il est toujours serviable avec elle, elle est sportive et je la soupçonne de faire exprès de s'arrêter devant notre maison pour faire ses étirements. Au moins ça a le mérite de lui faire lever la tête vers moi. Je pousse presque un soupir de soulagement, je crois peut-être que la partie est gagnée... mais c'est à ce moment précis qu'un bruit sourd se fait entendre sous ma fenêtre. Et merde ! Je me frappe la tête, c'est un geste machinale que je regrette d'avoir fais, mais il n'en faut pas plus pour que Jae Ho fronce les sourcils et se précipite vers la vitre ouverte. "Attends attends ! T'as vu aux infos ils ont annoncés qu'il y aurait de la pluie demain. Faudrait peut-être rentrer la table de jardin dans le garage?" Super ! J'avais pas mieux comme excuse à trouver? "C'est qui ça?" "Hum? Hein? Qui ça quoi?" Vas-y c'est ça Ihn Kyang fait l'innocent. A ce train là je vais finir enchainer à la maison pour ne plus jamais avoir le droit de sortir. Il pointe du doigt quelque chose ou disons quelqu'un en bas.. Je n'ais pas d'autre choix que de me venir m'approcher et regarder ce qu'il indique. Je vois Min Ah, la pauvre a l'air empêtrée. J'ai peur qu'elle se soit fait mal, je me mords la lèvre pour ne pas me trahir "Oh !! Ooooh ! Mais c'est qui ça? Si ça se trouve elle tentait de nous voler." Je suis minable! Je me suis déjà connu plus convaincant. Mais je panique tellement que j'en suis risible. C'est ridicule, Jae Ho n'y croit pas et pendant que je tente de jouer la comédie en disant qu'il faudrait appeler la police, il me donne une frappe à l'arrière de la tête. "Arrête de te fiche de moi !... Vous là ne bougez pas." "Non non attends, c'est pas ce que tu crois. Je vais t'expliquer..." "Oh non merci j'ai pas besoin des détails, j'ai très bien compris. " Je grimace, je le vois déjà partir comme un fou dans le couloir pour tenter de rattraper Min Ah... ah j'aurais peut-être dut penser à tout ça finalement. 
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Hwang Min Ah

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MessageSujet: Re: [+18] What am I supposed to do ? [Min Ah]   [+18] What am I supposed to do ? [Min Ah] EmptyMer 23 Avr - 11:10

J’ai l’impression d’être une enfant de 5 ans prit en flagrant délit de vol de bonbon dans le placard de la cuisine et pourtant… On est juste ensemble, rien de plus, on ne fait rien de mal. Bon oui, certes, on est un tantinet nu sous les draps mais à part ça, rien de spécial ! Alors pourquoi stresser ? J’ai déjà été prit en flagrant délit, comme quand j’étais enfant, quand j’ai voler un bracelet dans une petit épicerie. J’avais quoi ? 11 ans à peine, et je voyais beaucoup autour de moi les filles avec des petits bijoux fantaisies. Ma mère n’avait pas les moyens de me payer quoi que se soit, c’était déjà un luxe si je pouvais avoir de temps en temps des vêtements neuf. Peut-on m’en vouloir d’avoir été envieuse des autres filles de ma classe ? Dans un sens non, j’étais jeune, j’avais envie de faire comme tout le monde, mais je n’avais pas la possibilité d’avoir ce que je souhaitais. Ah non, je n’en veux pas à ma mère de ne pas avoir les moyens, et puis nourrir deux bouches étaient déjà dure, je ne pouvais pas lui en demander plus. Alors quand je suis aller faire des courses pour elle et que j’ai vu ce beau bracelet pendre sous mon nez, tel un cadeau que l’on m’offrait, je n’ai pas put résister à cette offrande et je l’ai mit dans mon sac. Oh oui, je suis sortie sans encombre, mais quand j’ai ramener ma trouvaille chez moi, fière de mon acquisition, je ne vous cache pas que je me suis faites remonter les bretelles par ma mère, m’ayant prit en flagrant délit, enfin presque. J’ai dont dut ramener le petite bijou à son propriétaire, sans avoir tellement de regret dans mon acte. Ma mère me l’a demandé, quelque jour plus tard, si j’avais eut peur de la réaction du commerçant, mais non, rien de tout cela. J’y suis aller comme si j’allais acheter du pain, je lui ai présenter un merveilleux sourire, il m’a fait la moral, et m’a laissé repartir, sans que j’ai la moindre goûte de larmes dans mes yeux. Rien, pas de stresse ni de remord. Oh, je n’ai jamais recommencer, mais l’acte en lui même ne m’a pas déranger. Alors oui, c’est vrai, ce n’est pas la même chose qu’en ce moment, car il y a quelque chose de plus intime… Est-ce en ça où je me sans stresser à ne pas savoir ce qui se passe et surtout que quelqu’un peu débarquer à tout moment ? Où est ce tout simplement le fait que ça peut mettre Ihn Kyang dans une situation délicate ?! Quand je le vois se pencher sur la porte en bois pour y coller son oreille, j’en profite pour enfiler mes sous vêtements et regrouper le plus vite possible le reste de mes affaires éparpillé dans sa chambre. Elle n’est pas si grand que ça et pourtant, j’ai l’impression qu’elle fait 50 m² car je n’arrive pas à tout regrouper quand il se tourne vers moi. C’est alors qu’une fois se fait entendre d’en bas, ce qui me fait sursauter sur le coup. "Ihn Kyang?!!" Le son de la voix inconnue me glace un moment le sang. Bon déjà c’est sur, ce n’est pas un cambrioleur, sinon il ne l’aurait pas appelé par son prénom. Sûrement une personne qu’il connaît et si je me trompe pas, à part lui, il n’y a que son agent de probation qui vit ici, est-ce lui ? Je fixe toujours mon ami d’un air interrogateur et j’espère trouver dans son regard une quelconque aide à ce que je devais faire. Vu sa panique, il n’y avait rien de rassurant dans ce qui était en train de se dérouler.

"Merde! C'est Jae Ho ! Il faut... il faut que tu te caches."

Apparemment, il n’aurait pas le droit de ramener de fille chez lui ? Après tout, ne pourrais-je pas être qu’une simple amie qui lui rend visite ? Bon, on est un peu nu, mais il suffit de se rhabiller non ?Oui, on est dans la chambre, on aurait put rester dans le salon si je ne fais que lui rendre visite, mais la chambre c’est bien aussi non ? Pas le temps de lui faire part de ma proposition que je le vois tourner dans la chambre en ramassant le reste de mes affaires qu’il me lance au fur et à mesure qu’il les trouve. Au moins, il a plus l’œil que moi, c’est un bon point non ! Et moi dans tout ça ? Je reste assise sur le lit, j’ai juste put mettre mon pantalon ainsi que mon débardeur. Je me sens tout d’un coup minable… C’est assez étrange même, car je n’ai rien fait de mal et pourtant, à cette instant précis, je me sens de trop dans cette pièce, à devoir partir le plus vite possible pour ne pas déranger. Je sais qu’il n’y ai pour rien, mais j’ai l’impression que mon corps refuse de bouger pour venir l’aider à regrouper le peu d’affaire que j’ai. Je le vois alors s’arrêter de bouger, je lève alors les yeux alors que je ferme les boutons de mon pantalon pour voir ce qu’il se passe. Il me fixe, et je m’attend à ce qu’il m’engueule pour me dépêcher, mais au lieu de cela, il s’approche vivement de moi pour venir déposer furtivement ces lèvres sur les miennes.

"Pardon pardon !"

J’ai envie de me mettre dans ces bras, le temps d’un instant, pour qu’il me rassure encore mais ce n’est pas le moment. Pourtant, ces mots me touche, son baiser me calme et me redonne confiance en ce que je dois faire. Je me lève et finit par enfiler mon haut, pratiquement au complet. Mais pas le temps d’enfiler mon blouson qu’il me prend par le poignet et me dirige vers le lit, comme s’il venait de trouver l’idée du siècle. Courant, mais sûrement efficace, il faudra juste prié pour que le fameux Jae Ho ne soit pas trop curieux de nature ! Mais alors que je m’apprêtais à me baisser pour m’y mettre, il me retient et commence à chercher une autre solution. Apparemment, le lit c’était pas la bonne idée, pourquoi ? Pas le temps de lui demander, car les pas dans la maison ne font que se rapprocher de nous. Son regard se pose alors sur la fenêtre que je fixe à mon tour, apercevant derrière un arbre assez volumineux, assez proche de la fenêtre.

"Je suis fichu!"

Hum … ? Qu’est ce qu’il dit ? Moi j’entends rien, car je suis déjà en train d’ouvrir la fenêtre, y balançant mon manteau et mon sac, les regardant atterrir dans l’herbe plus bas. En deux mouvements, me voilà assise sur le rebord de la fenêtre, main tendue pour attraper la branche la plus proche, et cela fait, me voilà déguisé en aventurière. Je n’ai jamais été une grande sportive, mais avoir pratiquer de la danse donner une certaine souplesse dans mes mouvements. Je me tourne vers la fenêtre, croise la regard d’Ihn Kyang et après l’avoir rassurer d’un sourire, j’entreprend ma descente quelque peu cascadeuse. Je me vois me stopper dans mon élan quand une voix s’élève de la fenêtre encore ouverte et je guette le moindre mouvement pouvant venir de l’ouverture, mais rien. Bon, ce n’était pas le moment d’attendre le déluge, car plus le temps passait, plus le pourcentage de chance que Jae Ho regard par ici augmentait. Moi qui suis pas mathématique dit donc ! Et hop, un niveau plus bas, heureusement qu’il est gros cette arbre et que ces branches sont présente. Tient au fait, pourquoi j’ai mal aux pieds ? Je fixe mes pieds qu’y sont bel et bien nu… Merde… Je lève vivement la tête. Comment avertir Ihn Kyang que j’ai laisser mes chaussettes dans sa chambre et qu’en prime, son très cher agent de probation a dut croisé mes bottes dans l’entrée ? Impossible, ça serait trahir ma présence. Bon, avec de la chance, mes chaussettes sont coincé dans un recoin de la chambre et j’ai souvenir d’avoir mit mes chaussures, pareil, dans un coin, peut être ne les a-t-il pas vu ? Oui, c’est beau de rêver, je sais… Je reprend mon ascension mais je suis très vite perturbé quand je vois, juste devant mon nez, une araignée me faisant fasse. Berk… Je me recule légèrement, mais cela à pour effet de me faire perdre l’équilibre sur la branche sur laquelle je suis perché, et je me vois partir en arrière. Réflexe merci, je me rattrape de justesse avec pour blessure des égratignure, mais si ça n’avait été que ça, je ne me serai pas plaint. Faut dire que la poisse me porte, car je sens la branche craquer sous mes mains quand j’essaie de me redresser. Je la lâche, avant d’en prendre une autre plus solide. Mais comment ne pas avoir remarqué ces voix qui se sont tût au dessus de ma tête. Je ferme les yeux et serre les dents, attendant, restant la plus silencieuse possible. Je jette un coup d’œil vers le bas, plus qu’un mètre pourtant…

"C'est qui ça?"

pas besoin de lever les yeux pour me faire la vision d’un homme me fixant d’un air perplexe et enrager en même temps. J’entends Ihn Kyang lui répondre, mais je n’y fais pas attention. Je balance ma jambe pour qu’elle rejoigne l’autre, et après avoir mesuré mon élan, je saute pour venir toucher l’herbe sous mes pieds. Je me permet un coup d’œil vers le haut pour croiser le regard noir d’un homme qui me fixe de la fenêtre. Est-ce gamin de ma part ? Sûrement, car je lui tire soudainement la langue, comme pour le nargué.

"Arrête de te fiche de moi !... Vous là ne bougez pas."

Bon, c’était sûrement pas la meilleure idée, mais il fallait à présent que j’assume. Je prend mon blouson et mon sac sous le bras et commence à courir vers un côté du jardin. Mauvaise pioche Min Ah, il n’y a que des haies par ici et à moins que tu sois cascadeuse de haute voltige, tu n’arriveras pas à escalader. Je fais demi tour et me dirige à tout allure vers l’autre côté du jardin, vers ce qui me semble être la route. Alléluia !! Ah non, j’ai parlé trop vite, voilà qu’un Jae Ho sors de nul part pour me barrer la route. J’essaie une petite esquive en passant sous son bras qui se tend pour m’attraper, et quand je me crois sortit d’affaire, je sens une main m’attraper vivement que poignet, m’arrêtant net dans mon élan, m’arrachant une grimace. Il n’aurait pas put m’attraper l’autre poignet ? Celui qui n’a pas mal ? Méchant homme ! Je soupire alors que je me retourne vers lui.

« Oui ? »

Encore la phrase de trop, il me fusille du regard et m’entraîne à l’intérieur de la maison jusqu’à la cuisine, appelant Ihn Kyang de vive poumon. Oui ça sent le roussi… Alors que j’entend mon ami descendre, je fixe d’un regard quelque peu froid sur son agent qui me tient toujours fermement par le poignet, de peur que je m’enfuis de nouveau.

« Vous pouvez me lâcher ? Vous me faites mal ! Promis, j’arrête de m’enfuir ! »

Après un combat de regard, il finit par me lâcher au moment ou Ihn Kyang rentre dans la cuisine, et je pose mon regard sur les trois coupure rouge vive qui s’affiche sur mon poignet. Je rattrape une goutte de sang qui coule et relève les yeux quand l’agent prend la parole.

« Alors ? »

« Alors quoi ? Il n’y a rien à dire, je suis juste venu rentre visite à Ihn Kyang. Et à moins que vous soyez bête, pas besoin de vous faire un dessin pour vous faire comprendre ce qui s’est passé. Sauf si vous êtes encore saint ! »

Sauf si vous êtes encore puceau… Mais j’essaie de la jouer fine, ce qui n’est pas gagné. Un fin sourire apparaît sur mon visage, mais je regrette très vite ma franchise et mon ton glacial, car je me rendais compte que ce n’était pas moi qui allait prendre niveau engueulade, mais bien Ihn Kyang. Je ne laisse le temps à personne de prendre la parole et rouvre la bouche pour m’exprimer de nouveau.

« A-t-on fait quelque chose de mal dites moi ? Car il me semble que les relations, quelle qu’elles soient, ne sont pas interdite non ? Et puis pour votre gouverne, j’ai débarqué à l’improviste, il n’est nullement fautif de mon intrusion ici ! »

Pourquoi j’ai l’impression de plus l’enfoncer qu’autre chose…
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Yoon Ihn Kyang

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MessageSujet: Re: [+18] What am I supposed to do ? [Min Ah]   [+18] What am I supposed to do ? [Min Ah] EmptyMer 28 Mai - 13:34

Je suis foutu ! Il n'y a plus rien  à faire pour moi. Je réfléchis à ce que je laisserais derrière moi, à part un bazar monstre dans ma chambre et des babioles pas grand chose. Zut! Et moi qui avais toujours espéré pouvoir marquer les esprits. Je serais simplement Yoon Ihn Kyang, le glandeur qui s'est fait prendre. J'évite de penser à ce qui me perturbe, l'accident et cette nuit tragique. Au lieu de ça je préfère me concentrer sur le présent et désormais futur qui n'existe plus. J'ai envie de crier, que quelqu'un me sorte de cette merde sans nom. Je sais que ce n'est rien, je veux dire... j'ai fais pire, même si je ne trouve pas ça drôle comparé à la situation qui se déroule maintenant, je n'ai pas à me plaindre. Seulement, ça me parait être tout un monde qui s'écroule. Pas de quoi affoler le voisinage, ni même d'appeler la police. C'est juste ma personne qui risque gros. Je ne sais pas encore ce que va faire Jae Ho, mais je le vois déjà dévaler les marches de l'escalier à toute allure. Et moi? Oh moi je reste comme un con en haut sans savoir quoi lui dire ou même si je dois le rattraper. J'espère, je prie même pour que Min Ah se soit échapper avant qu'il ne la trouve. D'ailleurs en pensant à elle je me précipite à nouveau vers la fenêtre pour tenter de la voir en bas. Je me penche, autant que je peux et lorgne de chaque côté du jardin pour l'apercevoir. Mais je ne vois rien ! Bon sang où est-elle passée? Est-ce qu'elle est partie? Je ne crois pas. Non pas que je doute de ses capacités sportives, mais je connais celle de Jae Ho, et surtout la pauvre est encore pieds nus. Rien ne va plus, j'ai la tête qui tourne à cent à l'heure et je suis incapable d'aligner deux pensées cohérentes. Je râle, étouffe un crie dans ma gorge et tourne des talons rapidement pour foncer vers le sol de ma chambre. J'attrape mon pantalon, l'enfile négligemment et en fait autant avec mon haut. Je suis encore en train de passer un bras quand je descends à mon tour pour tenter de retrouver mon agent de probation. Je ne le sens pas cette histoire. Je me dis que ça va mal finir, comme chaque chose que j'entreprends. Qu'est-ce qui m'a prit de vouloir faire comme les autres? Je ne suis pas, ou du moins plus normal, je ne peux pas agir comme le ferait tous les mecs de mon âge. Ça peut paraitre stupide, mais inviter une fille ici c'est interdit, tout comme m'envoyer en l'air avec elle. Je grimace, cette façon de parler ne me plait pas. Je ne considère pas Min Ah comme un bon plan cul que je viens de me faire. C'est un peu plus compliqué parce-que je l'apprécie. Je ne sais pas... elle est quoi? Une amie? Une amante? Et si elle disparaissait après ce qu'on a fait? Je veux dire... ce n'est pas parce qu'on a couché ensembles qu'on est forcément obligé d'avoir un lien. Bordel !! Et voilà que je me mets à trop réfléchir. Je n'ai pas besoin de ça, et surtout pas maintenant. J'avale ma salive, tire sur mon t-shirt et sort à l'extérieur par la porte ouverte. Je sais déjà quelle genre de scène je vais trouver, de toute façon Jae Ho gueule mon nom comme si c'était le dernier mot que j'entendrais. Mon heure à sonnée ! J'étais si heureux il y a à peine quelques minutes et je suis désormais condamné à me faire tuer par un type tordu. Je ne sais pas quoi faire, je me retrouve rapidement dehors face au coréen qui tient fermement Min Ah par le poignet. Je crois qu'il doit lui faire mal en vu de la pulpe de ses doigts, blanches. Il est barge, il ne contrôle pas sa force et encore moins sa colère. Le regard qu'il me lance en dit long sur ce qu'il pense, mais je reste comme un crétin la bouche à demi ouverte sans savoir quoi dire. Je regrette presque de ne pas avoir eut le courage de dire quoique ce soit quand j'entends Min Ah prendre la parole. Putain, elle cherche à m'enfoncer ou quoi? Elle n'a pas la moindre idée de ce que Jae Ho est capable de faire. Il a l'air d'un gros nounours pour la plupart des femmes, mais ce n'est qu'une façade. En vrai c'est un homme dur, parfois autoritaire qui déteste qu'on lui désobéisse. C'est aussi triste à dire qu'à remarquer, mais je suis sous sa tutelle, et j'ai beau être majeure si je ne fais pas ce qu'il veut j'en payerai le prix. A cette idée mon sang se glace, je déglutis difficilement et tente d'envoyer des signaux télépathiques à ma correspondante. Du genre de ceux qui ressembleraient à "Tais toi je t'en supplie!" Malheureusement pour moi elle ne capte rien. On est loin d'être branché sur les mêmes ondes.

J'inspire, baisse la tête et attrape l'arrête de mon nez en grimaçant. Il n'y a plus rien à faire, j'ai beau ne pas regarder Jae Ho je sais déjà que son visage devient rouge et qu'il s'apprête à me foutre une raclée. Je déteste ça ! Tout me dépasse, tout s'est précipité sans que j'ai le temps de voir quoique ce soit arriver. Je regrette ok? Si c'est ce que quelqu'un veut entendre pour que tout aille bien alors c'est ce que je dirais même si je n'en pense pas un mot. "C'est qui ça?" Je lève un œil curieux et à la fois surpris. Mon agent ignore complètement Min Ah, c'est à moi qu'il parle et vu son ton je comprends que je dois me dépêcher de répondre. Ce n'est pas le moment pourtant, je n'ai rien prévu et l'improvisation me fait toujours défaut. "Euh..." super Ihn Kyang, soit un peu plus explicite si tu ne veux pas te faire arracher la tête. Jae Ho s'impatiente déjà, il faut dire que dans ce genre de situation son temps ne doit durer que deux secondes et encore je vois large. Il croise ses bras sur son torse, mauvais signe pour moi alors que je lorgne en direction de la coréenne. J'ai envie de lui dire que je suis désolé pour tout ça, que je n'ai pas envie qu'elle assiste à ce genre de scène mais le faire voudrait dire que je dois esquiver la question de mon agent, ce qui signifie qu'une tempête s'abattra sur ma tronche de branleur. Je soupire malgré moi, détourne les yeux et affaisse mes épaules avant de regarder les chaussures de Jae Ho. "Une amie..." ok, j'ai pas trouvé mieux. En même temps je ne mens pas. Min Ah est vraiment une amie pour moi, du moins j'espère qu'elle l'est et qu'elle le restera même après ce qu'on a fait. Putain Ihn Kyang, ne pense pas à ça. On verra... C'est tout ce que je peux me dire pour l'instant. "Une amie hein?! Tu te fous de ma gueule?" Pas vraiment non... pourquoi il m'engueule encore? Je suis franc avec lui. "Je t'avais dis de ne ramener personne ici putain !" Oh oh je n'aime pas le son de sa voix. Il est de plus en plus en colère, je le vois et quand j'ose croiser son regard il me renvoi l'image d'un chien enragé près à me sauter à la gorge. "Attends mais...." "Mais quoi??? J'en ai rien à faire de tes excuses. Tu connais les règles ! Toutes les règles Ihn Kyang. Pas que celles là, tout ce que ça implique. Tu dois faire ce que je te dis merde ! C'est pas compliqué?!" Est-ce que c'est une vraie question? Non parce-que j'hésite vraiment à y répondre. Je me retiens de sourire, même si j'en ai envie parce-que je trouve tout ça simplement ridicule. Mais je me sens un peu minable aussi.... je me fais engueuler comme un gosse devant Min Ah. De quoi j'ai l'air? D'un pauvre "Petit con va !" Avant que je n'aie le temps de finir ma phrase, j'ai senti une main imposante venir s'écraser à l'arrière de mon crâne. La frappe est mesurée, croyez moi je sais que Jae Ho peut y aller plus fort, mais elle est assez puissante pour me surprendre et me faire grimacer. Je porte ma main à ma tête, lui jette un regard noir et serre les dents "Je veux une réponse claire, vous êtes qui?! Vous pensez pouvoir débarquer chez moi et faire tout ça sous mon toit? Ihn Kyang n'est pas libre de faire ce qu'il veut et ça implique beaucoup de choses qui doivent vous dépasser." Le coréen la toise de haut en bas, je n'aime pas le regard qu'il lui lance, on dirait qu'il la prend pour une trainée, une fille que j'aurais pu payer pour mon plaisir quand il a le dos tourné. "Lui parle pas comme ça Jae Ho..." Je me suis avancé, mon ton n'est pas dur, j'ai plutôt l'air épuisé et blasé. Parce-que je sais qu'il a raison... "je ne suis pas libre..." je ne peux pas faire tout ce que je veux. Et même si Min Ah le sait, c'est plus complexe que ça ne pourrait l'être. "Est-ce qu'elle sait?!! Tu lui a dis?" Je lève les yeux vers lui, fronce les sourcils et me demande ce qu'il fabrique. Pourquoi il agit comme ça tout un coup? Il cherche quoi? "Ou alors... est-ce que tu lui a mentis? Comme à toutes les autres?" Quoi?!!! Quelles autres? De quoi il parle? J'ai peur de comprendre son petit manège, et je déteste voir ce petit sourire au coin de ses lèvres qu'il n'adresse qu'à moi. Je ne sais pas ce qui me retient de me jeter sur lui. Je suis sanguin d'ordinaire ou du moins depuis que j'ai fais un tour par la prison. Je serre le poing, mes dents grincent les unes contre les autres tandis qu'il détourne la tête en direction de Min Ah. Putain je déteste ça ! Pourquoi il veut lui faire croire toutes ces choses? Il espère surement la faire fuir. Je ne suis pas un connard, je n'ai jamais emmené aucune fille ici à part elle... 
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Hwang Min Ah

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MessageSujet: Re: [+18] What am I supposed to do ? [Min Ah]   [+18] What am I supposed to do ? [Min Ah] EmptyMer 4 Juin - 17:25

Je me sens subitement conne, mais vraiment… j’en ai fait des conneries dans ma vie, et pas qu’une seule, et cela a eut diverses proportions sur ma vie et sur mon entourage. Bon, plutôt sur ma vie, car c’était souvent moi qui en prenait plus qu’autre chose. Disons que quand j’ai faisais quelque chose de mal, que se soit par le vol d’un objet ou par mes paroles, cela n’avait un impact que sur moi, car j’étais la seule responsable. Jusqu’ici, cela ne me dérangeait pas et bien que je m’étais très vite rendu compte de mon franc parlé, j’avais essayer de prendre sur moi et de me retenir, mais rien n’y faisait. A quoi bon essayer de changer qui l’on est pour devenir une autre personne ? Surtout avec ce genre de caractère comme le mieux, cela n’est pas facile de devenir le contraire. Alors oui, j’arrive des fois à me contenir et de ne rien dire au lieu de penser à voix haute ce que je pense réellement. Et le peu de fois où cela m’est arrivé, c’est vrai que j’étais la seule responsable et il n’y avait que moi qui en prenait plus la tête par rapport à la personne concerné. Mais là, c’était différent. Mes mots avaient beau sortir de ma bouche, je me rendis compte que cela allait aussi avoir un impact sur Ihn Kyang. Mais cela me vint à l’esprit que trop tard, car j’avais déjà dit tout ce que je pensais, sans mâcher mes mots. Alors que je viens de finir de parler, mon regard se plonge un instant dans celui du tuteur qui finit par tourner lentement la tête pour venir poser le sien sur mon ami qui a baisser la tête en prévision de ce geste. C’est là que je réalisa et par instinct, je me mordis brutalement la lèvre inférieure, en rage contre moi même d’avoir été aussi bête pour ne pas avoir réfléchit. Maintenant que j’y pense, mes paroles sont bête, déplacé et … immature de ma part. Bon c’est vrai, je ne connais pas assez ce fameux Jae Ho pour savoir sa réaction, mais dans un sens, n’est-ce pas normal pour un  tuteur de se méfier d’un ex prisonnier ? Oui et non… Dans un sens j’arrive à me mettre à sa place, mais peut être pas au point de tout lui interdire, Ihn Kyang est un être humain après tout. Et maintenant que j’y pense, je ne sais rien de sa relation avec son tuteur, comment il est avec lui, comme il se comporte, ce qu’il peut faire, ou ne pas faire. Des questions qui me viennent trop tardivement à l’esprit pour pouvoir y réfléchir convenablement, car ce n’était pas le moment de savoir leur relation.

"C'est qui ça?" Ca remarque me fait hérisser mes cheveux et je suis à deux doigts pour partir au quart de tour. J’effectues même un mouvement de protestation face à Jae Ho, mais j’arrive malgré moi et limite à contre cœur à retenir mon mouvement. Ca façon de dire m’horripile, et savoir qu’il parle de moi sans même prendre la peine de me le demander directement m’insupporte. Mais je me contiens, pour Ihn Kyang. Je ferme un moment les yeux, sentant mon sang faire un tour en quelque seconde et lâche un léger soupire de relaxation. Il faudrait vraiment que je prenne des cours de Yoga, peut être que ça m’aiderai à me relaxer… J’entends mon ami bafouiller dans sa barbe alors qu’il cherche quelque chose à dire pour se justifier et assez potable pour sûrement rattraper ma connerie. J’aimerai tellement dire quelque chose, l’aider, mais je ne trouve rien de mieux qu’un silence pesant. Je n’aime pas ça, me taire, surtout avec ce genre d’individu, mais je préfère rester muette plutôt que d’enfoncer encore plus mon amant. Enfin, il finit par sortir un "Une amie..." qui me déchire à moitié le cœur. Dans un sens, cela me réconforte, de savoir qu’il me voit toujours ainsi, mais après ce qui vient de se passer, je m’attendais à autre chose. Mais à quoi ? Qu’il dise « Mon amante » ? non, je sais pas à vrai dire, il y a quelque chose qui sonne bizarre alors qu’il prononce ces mots, je suis mitigé, par un soulagement et un pincement au cœur que je n’arrive pas à identifier. "Je t'avais dis de ne ramener personne ici putain !" Bon au moins j’ai ma réponse, il doit avoir une sorte de règlement que Ihn Kyang doit tenir, et le fait que je sois ici doit vraiment poser problème. J’ai rouvert les yeux, et je fixe d’un regard presque spectateur du discours qui se déroule devant moi, impuissante. Ihn Kyang essaie de se justifié, mais le tuteur ne lui laisse gère l’occasion de prendre la parole. "Mais quoi??? J'en ai rien à faire de tes excuses. Tu connais les règles ! Toutes les règles Ihn Kyang. Pas que celles là, tout ce que ça implique. Tu dois faire ce que je te dis merde ! C'est pas compliqué?!" Il est vraiment con comme mec… Mais à part le pensée, je ne dis toujours rien… Allez Min Ah, trouve quelque chose, dit quelque chose, tu n’es pas la pour la décoration non ? Ihn Kyang s’en prend plein la figure. Mais pas le temps de réagir que le coréen traite mon ami de petit con, avant de lui foutre une tape sur la tête pour finir enfin par se tourner vers moi. J’ai un léger mouvement de recule, prête à me défendre si je devais subir le même sort, mais dans ma position il y avait aussi une position d’attaque, prête à répliquer et n’allant nullement se laisser faire. "Je veux une réponse claire, vous êtes qui?! Vous pensez pouvoir débarquer chez moi et faire tout ça sous mon toit? Ihn Kyang n'est pas libre de faire ce qu'il veut et ça implique beaucoup de choses qui doivent vous dépasser." Non, je sais, il a raison, je ne sais rien et c’est cela le pire, ça m’énerve. Je sens mon sang se chauffer à nouveau, mais je n’arrive pas à prononcer un mot, comme incapable de répliquer devant cette homme. Pauvre type… Et toi, tu sais quoi ? Rien… Mon cœur se sert quand j’entends Ihn Kyang prendre la parole pour me défendre et je souris un moment, comme un remerciement quand à sa bonne action. Mais Jae Ho ne semble pas laisser tomber. "Est-ce qu'elle sait?!! Tu lui a dis? Ou alors... est-ce que tu lui a mentis? Comme à toutes les autres?" Quoi ? Savoir quoi ? Dire quoi ? Mentir à qui ? Les autres quoi ? Trop de question, d’interrogation dont j’aimerai avoir les réponses. Mais je ne dois pas être une fille normal, car au lieu de poser la question, j’ignore sa remarque. J’en ai marre de réfléchir, je ne sais pas de quoi il parle, mais ce qui est sur ? C’est qu’il va pas s’en sortir ainsi… Et c’est repartit, je n’ai pas réussit à me retenir, mais j’espère qu’il me pardonnerai… De m’être mit à dos son tuteur. Je m’avance et fait les quelques pas qui me sépare de Ihn Kyang pour le rejoindre, faisant à la limite barrage à ce démon.

« Je ne sais pas de quoi vous parler, et franchement, j’en ai rien à foutre. Par contre, je peux vous le dire, il ne m’a jamais mentit. Croyez ce que vous voulez, car cela ne m’intéresse pas. Ce qui compte ? Ce que je pense, et j’ai confiance en lui. Alors non je ne sais rien, ou tout du moins pas tout, mais peut être plus que ce que vous voulez penser. Mais sachez que vous ne savez rien de moi alors modérez vos paroles. Désolé si j’ai débarqué chez vous sans prévenir mais comme je vous l’ai dit, je suis arrivé sans prévenir. J’avais besoin de voir Ihn Kyang et ça, bien que j’ai forcé vos règles de je ne sais quoi… » On va éviter de dire « Vos règles à la con », histoire de ne pas l’énervé. Sentir la présence de mon ami près de moi me relaxe et bizarrement, j’arrive à me contrôler, à moitié, de tel sorte à ce que j’arrive à dire les choses plus… calmement dirons nous. Sans m’en rendre compte, j’ai glisser ma main le long de son bras pour venir tenir son poignet. Doucement, ma main se referme sur lui, espérant trouver en ce contact quelque chose de réconfortant. « C’était important pour moi de régler un malentendu car …  » Pourquoi j’ai la gorge qui se noue tout d’un coup … ? Ce n’est pourtant pas si dure à avouer si ? Si, car l’avouer à quelqu’un c’est comme révéler l’un de mes plus grand secret. Personne dans mon entourage n’est au courant de ma « relation » avec Ihn Kyang, sauf ma mère. Alors oui, cela me fait bizarre d’en parler à quelqu’un, surtout que je ne connais pas. J’ai l’impression d’être trahi et de le trahir aussi par la même occasion. « … Ihn Kyang compte beaucoup pour moi. Et je n’avais pas d’autre moyen pour le revoir… » Je reprend un moment mon souffle. « Je ne sais pas pour qui vous me prenez, mais… J’ai besoin de lui et de ces lettres… Je suis sa correspondante… Hwang Min Ah…Alors s’il vous plait, ne lui en voulez pas car je suis entièrement fautive... » Je m’arrête enfin de parler, et je me rend compte mes paroles, vers la fin, ont été plus douce et plus pausé. Je sers le poignet de mon ami un moment, priant le ciel pour ne pas avoir fait une nouvelle bêtise, bien que je sais que je nous ai sûrement mit au fond du trou. Ihn Kyang, s’il te plait, ne m’en veut pas… Sache juste que je n’ai qu’une envie, partir loin, très loin de cette maison, avec toi…
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