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MessageSujet: I can't wait to see you again. ♠    I can't wait to see you again. ♠  EmptyVen 12 Juil - 15:03

I can't wait to see you again. ♠  Tumblr_lz6jl4q5q91rng4ulo1_250
 Is Eul ne croit pas au destin, plus précisément, elle y refuse. L’idée que sa vie ne serait qu'une succession de décisions prises par une quelconque force divine lui déplaisait fortement. Elle aimait se dire que sa journée allait être inattendue. Qu'elle vivrait quelque chose d'incroyable et d'inoubliable. Cela faisait quelques mois que la jeune femme était revenue à Ulsan. Tout lui manquait. Ses amis, les petites supérettes ouvertes sept jours sur sept ou encore ces grands parcs qui étaient tous aussi magnifiques les uns des autres. Mais bien que le bonheur de revenir dans son ancien chez-soi était grand, la peur de retrouver cette personne qui avait changé sa vie la tourmentait. Trois ans qu'elle n'avait plus de nouvelles de Choi Kang. Elle avait si peur de le revoir qu'elle essayait de sortir le moins possible. Mais maintenant, la jeune femme n'avait plus le droit de se cacher. Elle avait mûrit et devait dès lors, prendre ses responsabilités. « Maman, je veux sortir dehors ! » criait sa fille. Eun Sun regardait sa mère avec ses gros yeux marrons. Plus elle grandissait, plus l'enfant ressemblait à son père. Et la voir devenir une mini Choi Kang lui fondait le cœur. Is Eul avait l'impression de le voir chaque jours. Mais elle ne pouvait pas en vouloir à sa fille, elle n'y était pour rien. Se levant de sa chaise, la jeune femme prit sa fille dans ses bras et lui déposa un long baiser sur le front. « Tu sais que t'es mignonne toi. »dit-elle en l’enlaçant une nouvelle fois. Sur ce,  la jeune femme habilla son enfant d'un mini short et d'un t-shirt rose. La mère d'Is Eul adorait acheter des vêtements pour sa petite fille et aimait la pomponner. Is Eul rigolait tout le temps en voyant sa fille maquillée et portant de vieux habits dix fois trop grands pour elle. Durant son arrivée à Séoul, la jeune femme resta toute une année chez ses parents, cherchant ainsi de quoi se payer un appartement à elle toute seule. Par chance, son père avait des contacts dans l'immobilier et avait pu lui trouver tout ce dont elle rêvait. Son quartier avait pour avantage de se trouver à dix minutes de chez ses parents, de ce fait, Is Eul pouvait laisser Eun Sun à sa mère et partir en cours. Bien qu'elle avait une fille, la jeune femme ne voulait pas arrêter ses études. Is Eul était bien trop têtue et ambitieuse pour tout abandonner. Elle n'avait pas passé ses journées à étudier pour rien. Il fallait bien que son travaille paie. « Plus vite maman ! » hurlait sa fille toute excitée à l'idée de sortir dehors, mais aussi de se faire de nouveaux amis. Les enfants étaient si énergiques à cet âge là, ce qui épuisait sans cesse la jeune mère. Vêtue d'une simple robe à fleur et d'une veste en jean, la jeune femme continua son avancée jusqu'au parc. On pouvait déjà apercevoir au loin, la couleur verte de cette pelouse, impeccablement tondue. Le vent n'était pas si fort en cet après-midi et caressait le visage de la jeune femme. Les rayons de soleils, eux, fendaient les feuillages des arbres, s'agitant au rythme du vent. Tout avait l'air parfait. Le temps était doux en cette saison d'été et peu capricieux. Ses long doigts vernis de bleu métallique vinrent replacer une mèche de cheveux derrière son oreille. La jeune femme s'assit sur un banc et regarda sa petite princesse courir vers les jeux. Fermant, les yeux, Is Eul respirait cet air frais et voyageait dans un univers qu'elle ne connaissait pas. Les souvenirs faisaient surfaces et le souffle de la jeune femme devint irrégulier. Elle repensait à cette fameuse journée. Le temps était le même qu'aujourd'hui mais le lieu non. Les parcs de Séoul étaient connus pour ses verdures parfaites et ses aires de jeux  tout aussi originaux les uns des autres. Is Eul était, à cette époque, âgée de dix ans. Elle venait souvent avec sa petite sœur qui adorait sortir. Étant considérée comme mature, la jeune fille avait pour responsabilités de la surveiller coûte que coûte. Toutes les deux, debout devant le toboggan,  se battaient pour savoir qui allait descendre en première. D'un mouvent peu brusque, mais ferme, Is Eul avait, inconsciemment poussé sa petite sœur à travers les barres de sécurités. A ce moment précis, le temps s'arrêta. La jeune fille regardait ce corps inerte au sol, les mains crispées, ne sachant que faire.  Elle voulait crier, mais rien ne sortait. Les larmes coulaient le long de ses joues et enfin la jeune femme revint à la raison. Troublée, Is Eul cherchait anxieusement sa fille du regard. Mais rien. Elle ne la voyait plus. Prit d'un élan de panique, elle se mit à crier son nom, continuant à pleurer. Surprise, Eun Sun courut vers sa mère, lui demandant ce qu'elle lui voulait. Voyant sa fille face à elle, Is Eul lâcha un gros soupire et la prit dans ses bras, lui disant de retourner à ses occupations.  Elle faisait souvent des cauchemars concernant l'accident de sa petite sœur. Elle n'avait pas été gravement blessée, mais voir sa chute avait suffit à la traumatiser. Aujourd'hui, la jeune femme ne passait plus une seule journée sans prendre des nouvelles de la famille. Cela faisait maintenant une heure qu'elle regardait sa fille courir comme une imbécile. Elle se sentait nostalgique. Is Eul voulait retourner à cette époque, où personne ne connaissait les difficultés de la vie, ou tout était rose. Son enfance lui manquait, mais maintenant, elle n'avait plus le droit de ressasser le passé. C'était une adulte. Une mère qui plus est. Si elle flanchait, sa fille en aurait subit les conséquences. « Eun Sun, il se fait tard, il faut rentrer maintenant. » disait-elle à sa fille. Lui prenant la main, les deux jeunes filles reprirent la route vers l'appartement. L'air commençait à devenir de plus en plus frais et déjà sa fille se plaignait du froid. Ne regardant pas où  elle marchait, ce ne fut, sans suspens, que la jeune femme se cogna à un inconnu. S'excusant mainte et mainte fois, Is Eul releva la tête et crut rêver. Ce n'était pas possible. Non. Il y avait une chance sur un million qu'elle le croise. Il était là, face à elle. Étonnée, la jeune femme ne savait que faire, ni que dire. Elle restait là, bouche bée, le fixant du regard.  


Dernière édition par Park Is Eul le Mer 17 Juil - 18:47, édité 1 fois
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Kim Choi Kang

Kim Choi Kang



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■ à ulsan depuis : 26/08/2012
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MessageSujet: Re: I can't wait to see you again. ♠    I can't wait to see you again. ♠  EmptySam 13 Juil - 14:38

I can't wait to see you again. ♠  Tumblr_mde3asLIJW1r8bh04o7_250 Encore une journée fatigante, il n’aimait pas rester des heures face à ses bacs de liquide photos surtout quand le rendu n’avaient rien d’intéressant ni de vraiment transcendant . Pourquoi garder son job d’assistant photographe alors qu’il avait un réel don pour la photo? ChoiKang n’avait pas encore eu l’envie ni l’opportunité de se lancé professionnellement .Dans ce milieu comme dans pas mal d’autre concernant l’art le talent ne faisait pas tout ,la plus part du temps un bon carnet d’adresse était de rigueur si on souhaitait survivre plus d’une saison . Car oui, ChoiKang allait avoir de la concurrence à commencer par son employeur actuel , voilà pourquoi il s’était défiler plus d’une fois . Ce n’était pas un homme très courageux, déjà casanier  alors qu’il approchait tout juste les vingt-cinq ans . Rien n’était excitant dans sa vie, les seuls risques qu’il prenait concerné le personnage qu’il interprétait sur un jeu en ligne , non vraiment l’existence de Choikang n’avait aucune saveur.
La température de cette fin d’après-midi n’arrangeait rien à son agacement , il était là ,les bras chargés uniquement par son matériel professionnel qu’il devait se trimbaler à chaque sortie , c’était tellement rageant de posséder toutes ces choses sans pouvoir une seule fois les utiliser .Passant devant le petit parc tout prés de chez lui ChoiKang décida de s’y arrêter pour souffler un peu , après tout il avait bien le droit lui aussi de se détendre, quitte à déroger à certaines règles qu’il s’était lui-même fixée comme : ne surtout pas perdre son temps à flâner .
Ce sentant vivre dangereusement la grande asperge à la peau mate se mit à rire bêtement ,chassant un gamin presque allongé sur un banc . Le beau photographe avait en horreur ces mini petits humains ,il leurs trouvait quelques choses d’effrayant, surtout ceux capable de s’adresser à vous comme un adulte. Plus les années passées plus il se disait qu’un jour ou l’autre il devrait passé par la paternité pour pouvoir combler enfin ses parents , mais bon le temps n’était pas propice à ce genre de planification ,surtout que sa vie sentimental était aussi déserte que celle d’un moine .
Autant par choix que par dépit, ChoiKang avait décider de vivre seul le temps de se faire une bonne place dans le milieu . Après avoir connu l’échec le plus douloureux de sa vie, sentimentalement parlant , l’enfant d’Ulsan avait sagement décrété que l’amour n’était pas fait pour lui et jusqu’à maintenant il arrivait à supporter cette vie en solitaire .

Il mourrait tellement de chaud, il avait beau connaitre par cœur la réponse il se demandait toujours pourquoi après la douche il avait presque à chaque fois tendance à choisir des vêtements pas du tout adéquate avec le temps qu’il faisait . Ce jour là encore le grand brun avait opté pour une chemise et un pantalon en tissus plutôt qu’à un bermuda et un t-shirt manche courte. Que voulez vous ,les sales habitudes sont toujours les plus dures à perdre !
À cette heure la les dégradés de couleurs qu’offraient le soleil était plus qu’appréciables ,surtout ainsi couché sur une étendue d’eau aussi lisse que du satin . L’air porta jusqu’à ses cheveux et alla s’y balader, les secouant dans tout les sens sans pour autant leur faire perdre leur boucles naturelles. Souriant ChoiKang sortit d’une des nombreuses poches de son sac un petit compacte assez couteux puis le porta devant son visage et pris en photo absolument tout ce qui passait sous ses yeux,, du simple promeneur au caneton téméraire partit à la recherche de sa maman .

Après un temps à contemplait se paysage plus qu’apaisant, le grand brun ,enfin calmé décida de continuer d’explorer ce parc ,désireux d’en connaitre enfin le moindre recoin . La hanse du sac sur l’épaule ,l’appareil toujours coincé entre ses grands doigts osseux , Choikang décida d’arpenter les lieux d’une manière peu conventionnel ,préférant immortaliser le plus improbable il choisit d’emprunter les chemins plus escarpé que ceux tracer par le goudron .
Il passa une ,peut être deux heures à enchainer les pellicules, le plus souvent il prenait des couples en photos et venait leur proposer de développer les clicher puis de leur envoyer moyennant une certaines sommes. La plus part du temps les gens acceptés, certains enfants venaient même se presser pour être immortalisé sur le papier photos. Ses cartes de visites partirent assez rapidement le temps jouait en sa faveur ,les gens étaient plus détendu ,enclin à accepté plus volontiers d’être ainsi braqué par un appareil semi-professionnel . Ça ne pouvait qu’arranger ses affaires, pour une fois qu’il joignait l’utile à l’agréable, il n’allait pas se plaindre.

Il décida qu’il était tant de rentré lorsqu’une brise peu agréable lui chatouilla le bout du nez. Ce grand fils à maman avait très peur de tomber malade ,il ne supportait pas être diminuer , c’était comme ça . Les yeux fixés sur son appareil il regagna l’allée principale couverte de gravier, celle qui bordé le petit étant et qui rejoignait les deux seules sorties de ce très grand parc . Sans regarder ou ses pas le menait ni face à qui, il continua d’avancer et sans surprise rentra dans quelque chose, un personne très certainement .
Par reflexe il rattrapa la hanse de son précieux bien à seulement quelques centimètre du sol . La respiration courte il releva la tête, les sourcils froncé les traits tout de suite plus tirés .Qui osait lui rentrer dedans alors qu’il tenait entre ses mains un objets aussi couteux? !Alors qu’il s’apprêtait à incendier la personne aucun mot ne quitta sa gorge devenue soudainement sèche . Ses yeux s’écarquillèrent un peu plus alors qu’un de ses pied fit un pas en arrière .
Que faisait-elle ici? Le temps sembla s’arrêter tandis que les deux ex se fixaient sans prononcer le moindre mot . La jeune femme paraissait plus gêné que troublait alors que c’était plus l’incompréhension qui prédominer chez ChoiKang. Il n’arrivait pas à comprendre comment elle faisait pour se retrouver là après tout ce temps , lui qui ne croyait pas au destin il se dit à cet instant que le hasard ne pouvait quand même pas être le simple coupable de cette si soudaine rencontre .
Avalant sa salive -avec pas mal de difficulté- le photographe se décrispa mais ne put empêcher  un rictus de dégout de se former au coins de sa bouche charnue .Elle était donc devenue ce genre de femme? Elle avait donc réussit à vivre sans lui?
Une petite voix le tira de ses songes, une petite fille pas plus haute que trois pommes lui adressa un regard autant chargé de colère que le sien . Il fut un instant troublé par ça sans pour autant en connaitre la raison puis d’un mouvement de tête il chassa cette idée et releva les yeux vers celle qui fut un temps, la femme de sa vie .
La petite avait quoi ,deux , trois ans? Iseul avait donc refait sa vie rapidement ,elle avait fuit pour un autre homme, d’un regard furtif il chercha une potentielle alliance passé à son annulaire gauche mais n’y trouva rien . Ce n’était pas suffisant .

« qu’est-ce que tu fais ici? »

Sa question était clair ,nette est précise, elle n’avait rien à faire ici .
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MessageSujet: Re: I can't wait to see you again. ♠    I can't wait to see you again. ♠  EmptyMer 17 Juil - 18:49

I can't wait to see you again. ♠  Tumblr_lz6jl4q5q91rng4ulo1_250
Is Eul aimait la pluie. Elle aimait entendre les gouttes d'eaux qui s'éclataient contre sol. L'odeur d'humidité avait pour effet de la rendre joyeuse. Les gens étaient souvent choqués en apprenant que la jeune femme n'aimait pas l'été. La chaleur ne lui réussissait pas. D'ailleurs, Is Eul avait parvenu à se choper un gros rhume en allant sous la pluie pendant des heures. Elle n’oublierait jamais le sermon que ses parents lui avaient fait. Elle avait pour habitude de s’asseoir près de la fenêtre avec une tasse de thé à la main et d'écouter cette pluie. Elle avait l'impression que ce mauvais temps représentait, en quelque sorte, son état d'âme, sa propre vie. Elle avait eu des hauts et des bas et avait dû mal à s'y faire. Le destin lui souriait que très peu et la malchance la poursuivait partout où elle allait. Is Eul  en avait connu des mésaventures, mais très peu d'entre elles pouvaient prendre des proportions aussi énormes. La jeune femme n'oublierait jamais le jour où elle avait appris qu'elle était enceinte. Il faisait beau ce jour là et pour la jeune femme, le beau temps ne lui apportait que de mauvaises nouvelles. Elle aurait dû se douter de quelque chose. Il y avait pourtant eu plusieurs signes qui paraissaient si évidents. Mais bien qu'elle doutait de sa pensée, Is Eul se refusait à croire que tout cela n'était pas seulement la cause d'une maladie ou d'une mauvaise alimentation. Non. Ses nausées étaient dues au fait qu'elle avait un être vivant en elle. Être vivant qu'elle avait longtemps détesté. Plus les jours passaient, plus son ventre s'arrondissait. Se regarder dans un miroir, était pour elle, bien trop difficile. Elle ne voulait pas voir la réalité des choses et essayait tant bien que mal de cacher les preuves. Pourtant, ses efforts étaient vain. Son entourage avait rapidement remarqué que quelque chose avait changé en Is Eul. Elle mangeait beaucoup plus, et quittait souvent la table précipitamment. Le soir où la jeune femme avait dû tout avouer à sa famille, le soleil était toujours aussi éclatant. Encore une mauvaise journée, se disait-elle. Bien que les années passaient, Is Eul n'avait jamais avoué à ses parents qui était le père de son enfant. Elle connaissait bien son père et sa mère, et savait très bien quelles auraient été  leurs réactions. Les Park avait le sang chaud et réagissaient au quart de tour. La jeune femme ne voulait pas que Choi Kang assume ses responsabilités. Elle était assez forte et indépendante pour s'occuper d'une enfant, seule. Elle n'avait besoin de personne. En tout cas, c'est ce qu'elle pensait. Les études et la vie de mère célibataire n'étaient pas aussi simple qu'elle l'aurait cru. La jeune femme devait mettre sa fierté de côté et demander, pour le bien de tous, et surtout de son enfant, de l'aide.


C'était le vingt-huit avril et ce jour là, la pluie tombait à flots. Pourquoi pleuvait-il dehors ? Voilà ce que se demandait la jeune femme. Pourtant, aujourd'hui n'était pas une bonne journée, puisqu'Is Eul allait donner naissance à son enfant. Enfant qu'elle avait toujours du mal à accepter. Néanmoins, il fallait bien qu'elle assume cette responsabilité. Même si la jeune femme regrettait sa vie de liberté, au fond d'elle-même, elle ne voulait pas abandonner ce bébé. Elle avait  enduré neuf mois de souffrance, se n'était pas pour rien. Mais le pire était à venir. Is Eul avait regardé, avec sa mère et sa sœur, des vidéos d'accouchement. Je peux vous dire que la jeune femme avait été longtemps traumatisée par les cris des futures mères. Et elle avait bien raison d'avoir peur. Le moment venu, Is Eul hurlait si fort et donnait tant d'énergie, qu'après cet enfer, elle ne pouvait ni bouger, pas même parler. Elle n'oublierait jamais cette sensation. Celle où l'on avait l'impression que les os se brisaient lentement. Plus jamais, se disait-elle. C'était bien la première et la dernière fois qu'elle allait tomber enceinte. Rien à faire si son futur mari voulait un enfant, la réponse aurait été un non catégorique.


Il faisait encore beau ce jour-là et la jeune femme avait le sentiment que quelque chose de catastrophique allait arriver. Mais elle n'aurait jamais pensé que cette catastrophe allait être les retrouvailles avec son ancien compagnon. L'allée était large, pourtant l'espace était si petite qu'une grande partie des passants se bousculaient et Is Eul n'y échappa. La jeune femme ne regardait pas où elle marchait, étant trop préoccupée par sa fille. Après la collision, Is Eul n'arrêtait pas de s'excuser auprès de cette personne sans oser la regarder dans les yeux. Son intuition lui criait sans cesse de continuer sa route et de ne pas croiser le regard de cet inconnu. Pourtant, la jeune femme n'osa pas écouter sa raison et regretta de suite en voyant que cet inconnu était Choi Kang. Tous les deux se regardaient, les yeux grands ouverts, ne sachant que dire. La jeune femme était troublée et ne voulait pas débuter la conversation. « Maman, c'est qui ? ». La voix aiguë d'Eun Sun avait retiré sa mère de ses pensées. La gamine n'était pas du genre à cacher ses émotions et ne masquait pas sa colère envers ce jeune homme qu'elle ne connaissait pas. Elle avait remarqué le regard que cet inconnu portait à sa mère et n'appréciait guère cela. Voulant partir au plus vite, la petite fille tirait sur la veste de sa mère, essayant de l'emmener au loin avec elle. « Qu’est-ce que tu fais ici? » Il fallait bien qu'Is Eul réponde à cette question un jour ou l'autre, mais elle n'était toujours pas prête à subir cette confrontation. « Je me promène au parc comme tu vois. » répondit-elle timidement. Elle savait bien que son explication n'était pas suffisante et ne répondait  pas à la question de Choi Kang. Elle ne voulait vraiment pas le voir aujourd'hui. « Et toi ? » demanda-t-elle après s'être raclé la gorge. C'était si stupide. La jeune femme avait élaboré tout un plan au cas où elle avait le courage de tout avouer à son ex. Elle avait même fait une liste pour savoir ce qu'elle devait lui dire, pourtant, étant prise au dépourvu, Is Eul ne pouvait sortir de phrases cohérentes et avait perdu tous ses moyens.

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Kim Choi Kang

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MessageSujet: Re: I can't wait to see you again. ♠    I can't wait to see you again. ♠  EmptySam 27 Juil - 14:57

I can't wait to see you again. ♠  Tumblr_mde3asLIJW1r8bh04o7_250Il ne sait pas vraiment quoi faire, bien sur qu’il aimerai la dévisager une dernière fois puis passer son chemin sans jamais se retourner, mais voilà trop de questions sans réponses l’obligent à rester là , à lui faire face . Is Eul réfléchissait ,elle paraissait un peu perdue mais cela n’attendri pas le grand photographe. Il aurait pu dire qu’il l’a connaissait suffisamment bien pour savoir qu’elle saurait rapidement tourner la situation à son avantage mais bon depuis le temps il avait compris, elle était rester une énigme pour lui ,rien qu’une chimère que l’on pense acquise jusqu’au jour où elle disparait sans laisser de trace.
Elle se promène au parc? Pourquoi faisait-elle preuve d’autant de nonchalance, pourquoi ChoiKang avait l’impression que la jeune femme avait renier ces trois années d’absence de son esprit .C’est vrai, les regards qu’elle lui lançait , la légèreté de ses mots et de ses gestes, tout prêté à croire que IsEul venait tout juste de s’éclipser, que le temps n’avait pas bouger ,qu’ils étaient encore à la fac, bien ensemble.
Un petit soupire le força à baisser les yeux, il dévisagea la petite fille aux oreilles décollées , non ils étaient bien trois  longues années après leur relations, après ce silence radio si douloureux.
Elle lui retourna la question, ChoiKang n’avait visiblement pas fini d’être étonné , il plongea ses grands yeux dans ceux plus féminins de son vis-à-vis et soupira avant de faire un pas de recule ,juste pour ne pas sentir de trop prés le parfum au senteur florale de cette femme qu’il ne connaissait plus .

« je rentre du travail. »

C’est vrai, maintenant il travaillais, il avait son propre appartement son compte en banc , des traites à payer ainsi que des dettes. Il était devenue l’homme que Iseul désirait tant , il était enfin mature est responsable . Lorsqu’ils s’étaient fréquentés, ChoiKang était beaucoup moins sur de lui, bien plus caractériel et lunatique, il n’hésitait pas à dire ce qu’il pensait même quand cette dernière se mettait à pleurer . Il ressentait parfois l’envie de faire du mal , de la rendre triste juste pour qu’elle le remarque. Avant il avait besoin d’elle, de son amour, de son attention mais aujourd’hui tout était si différent .

« c’est quoi…c’est qui ? »

Il dévisagea la petite sans vraiment la désignée, il la détestait ,rien que la voir le rendait mal . Elle était la preuve que son ex ,la seule femme qu’il n’avait jamais aimer avait tourner la page, avait refait sa vie avec un autre homme.
Pourquoi cet enfant le regardait avec autant d’aplomb? Il n’aimait pas ses joues rondes, ses grands yeux et se petit teint mate qui lui rappelait étrangement quelqu’un .
Il releva la tête vers Iseul et attendit sa réponse après ça il comptait rentrer chez lui et ne plus jamais revenir ici, par peur de croiser à nouveau cette femme qui lui avait fait tant de mal .

Le soleil ne brillait plus la pluie allait bientôt tomber alors que les nuages recouvraient déjà la presque totalité du ciel anciennement bleu lagon . Pourquoi se changement soudain de température? ChoiKang aimait la pluie mais seulement quand il était préparer à ça ,quand il avait de quoi couvrir sa tête.
Même si il n'aimait pas l'avouer , le grand photographe avait toujours été ce qu'on appelle un garçon coquet ,il prenait soin de son apparence comme sa mère lui avait toujours appris, pour ça c'est sûr on peut le dire sans douté, il était rester un bon fils à papa .
Les premières gouttes s'écrasèrent sur son nez singulier ,il loucha un court instant pour fixé la larme du ciel avant de reporter son regard dans celui de la femme au teint si clair . ChoiKang se souvenu alors, elle était si jolie lorsque le ciel pleurait sa peine ...
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MessageSujet: Re: I can't wait to see you again. ♠    I can't wait to see you again. ♠  EmptySam 10 Aoû - 11:30

I can't wait to see you again. ♠  Tumblr_lz6jl4q5q91rng4ulo1_250
 Eun Sun s'était toujours demandée qui était son père. Elle n'avait certes, que trois ans, mais avait déjà la sensation qu'il manquait quelqu'un d'important dans sa famille. Il ne se passait pas une seule journée où Is Eul n'avait pas peur d'entendre les questionnements de sa fille. Sur le moment, elle n'aurait pas su quoi rétorquer, si sa fille lui demandait qui pouvait bien être son géniteur. Mais par chance, la jeune femme n'avait jamais eu à y répondre. Eun Sun était déjà très intelligente malgré son jeune âge ce qui avait pour effet de rendre béat ses professeurs mais aussi sa propre mère. Elle avait finalement hérité de son intelligence. D'ailleurs, il était question qu'Eun Sun saute plusieurs classes sachant qu'elle savait déjà presque lire. De plus, Is Eul était très à cheval concernant l'éducation de sa fille. Voulant la rendre bilingue, elle apprenait dès que possible à Eun Sun comment parler l'anglais. Tout ce travail pouvait peut-être paraître excessif, mais serait des plus utiles pour son avenir. Pourtant, bien qu'Is Eul pouvait paraître sévère, sa fille ne s'en plaignait jamais, d'ailleurs elle aimait travailler et apprendre de nouvelles choses. En la voyant si épanouie et prendre plaisir à étudier, Is Eul savait très bien qu'elle ne tenait pas ça de Choi Kang. Heureusement qu'elle était là pour équilibrer les choses. Le cerveau de sa mère mais la tête de son père. Cependant, bien qu'elle se montrait joyeuse envers sa fille, Is Eul avait mal au cœur et se  sentait triste. Sa fille n'avait jamais connu son père. Il fallait bien qu'un jour ou l'autre, elle fasse sa connaissance, et ce jour était finalement arrivé. Is Eul se sentait prête, en quelque sorte, à revoir Choi Kang, mais pas de si tôt, surtout pas  par  le pur des hasards. La jeune femme était face à lui, et ne pouvait décrocher son regard. Elle voyait bien le jeune homme la dévisager, mais  n'en tenait pas rigueur. Détournant les yeux, la vue d'un appareil photo la surprit. Il était finalement devenu photographe. Ainsi, un léger sourire vint sur son visage, mais disparu aussitôt qu'elle se rendit compte dans quelle situation elle se trouvait. Elle n'avait pas à rire, non. L'ambiance était bien trop sérieuse pour cela. Choi Kang ne cessait cette fois-ci, de fixer l'enfant qui tenait la main de son ex petite-amie. Il fallait bien qu'Is Eul lui dise toute la vérité. Mais malheureusement, elle n'y arrivait pas. Elle voulait lui sortir un ''C'est ta fille.'', cependant, la bouche grande ouverte, aucun son ne sortit. C'était bien la première fois que la jeune femme manquait de vocabulaire ou ne savait pas quoi dire. Is Eul était certes appréciée pour son humour mais aussi pour ses talents d'oratrice qui lui valait un grand cercle d'amis. Mais voilà, devant Choi Kang, elle paraissait  stupide et ne pouvait rien y faire. Elle essayait tant bien que mal de retarder cette vérité qui lui pesait depuis, maintenant, trois ans sur les épaules. « C'est quoi … c'est qui ? » La brutalité, du jeune homme vexa légèrement Is Eul, et se remarqua par sa petite bouille déprimée. Il était si agressif envers elle, ce qui pouvait paraître tout à fait normal vu la situation, mais la jeune femme aurait tout de même apprécié un ton plus doux de sa part. Une légère goutte d'eau sur son visage la fit sursauter et l'obligea à lever les yeux au ciel. Pourquoi pleuvait-il ? La météo n'en avait pourtant pas parlé. « Huum... On dirait qu'il va beaucoup pleuvoir, tu préférerais pas que l'on s’abrite ? »  dit-elle timidement. Elle aurait aimé que le temps soit moins sombre, de sorte qu'elle puisse envoyer Eun Sun dans les aires de jeux et parler avec Choi Kang tranquillement. Par la suite, elle enleva sa veste en jean et la mit sur la tête de sa fille. Bras nus, Is Eul essayait tant bien que mal à ne pas grelotter. Elle était toujours aussi fascinée par la vitesse du changement de temps.  Ainsi, la jeune femme se rendit  sous un toit, abritant quelques bancs vides et assit sa fille sur l'un d'eux. « Chérie, maman a quelque chose d'important à dire au monsieur, tu veux bien rester ici pendant que je parle avec lui ? » dit-elle calmement. Elle sortit alors un carnet de dessin et quelques crayons de couleurs, cherchant à occuper l'esprit d'Eun Sun. Ne répliquant point à sa mère, la gamine se mit dès lors à dessiner le parc entier. C'était bien sa fille. Toutes les deux aimaient tant l'art et pouvait passer des heures à crayonner.  Par la suite, elle se tourna vers le jeune homme et lui dit en toute sincérité « C'est ma fille, Eun Sun. » Elle n'osait toujours pas lui révéler qu'il en était le père, elle avait encore le temps. Gênée, elle replaça une mèche de cheveux et releva la tête, cherchant le regard de son locuteur. Si elle continuait à se montrer timide et perplexe, Choi Kang la descendrait, mais elle n’arrivait pas à prendre un air dédaigneux. Elle s'en voulait trop pour se monter hautaine.
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