Avant que vous commenciez à lire ceci, je vais vous mettre en garde. Aucun événement tragique n’y sera présent. Mes parents sont tous les deux vivants, mariés depuis 25 ans et heureux en amour. Je n’ai pas de frère ni de sœur et ce n’est pas parce que l’un d’entre eux est décédé dramatiquement car il ou elle aurait été lapidé(e) par une coquille d’huitre tranchante, le faisant saigner à mort et mettant fin à sa vie. Non, je suis simplement une enfant unique issue d’un mariage qui va merveilleusement bien. Ça n’empêche pas ma vie d’être palpitante, mais je ne le dois qu’à moi-même et à ma quête de liberté et de changement.

Je n’ai jamais été une enfant conforme. Jamais les règles, les normes et les limites n’ont été faites pour moi. Mon plus gros problème, c’est mon déficit d’attention avec hyperactivité. À l’école, je n’écoutais jamais. Je préférais de loin discuter avec mes camarades pendant que la prof donnait son cours (en d’autres mots, je dérangeais tout le monde ) ou dessiner ou encore me lever et me promener dans la classe au lieu d’écouter. Cela m’a valu beaucoup de problèmes avec mes profs et j’ai vite arrêter de compter le nombre de fois où je me suis retrouvée dans le bureau du principal à me faire réprimander mon comportement instable. À 6 ans, alors que je n’en étais qu’à ma première année d’école, le verdict est rapidement tombé. Je devais être médicamentée, sans quoi je n’allais jamais être fonctionnelle dans un groupe. Ce médicament, mes parents l’ont trouvé merveilleux et mes professeurs aussi. Ils n’avaient plus à s’occuper de moi tout le temps et à mettre toute leur énergie à me discipliner. Je me suis calmée et j’arrivais à me concentrer assez en classe pour réussir mes examens. C’était amplement suffisant pour moi qui ne demandais pas mieux. J’ai aussi réussi à me faire quelques amis quand j’ai commencé à prendre mon médicament. Avant, des amis je n’en avais pas. Qui aurait voulu être ami avec une enfant qui mord, frappe et hurle tout le temps. Et ça, c’était quand j’étais de bonne humeur ! Quand je prenais mon médicament, mes sautes d’humeur étaient encore là, mais elles étaient beaucoup moins fortes. On pouvait quand même voir facilement que j’avais une fort caractère ! Et c'est rester.

Jusqu’à mes 14 ou 15 ans, j’ai été une élève dans la moyenne jusqu’à ce qu’un événement perturbe le tout : ma crise d’adolescence. J’en avais marre de l’école, marre d’étudier des trucs dont je me foutais et marre de ma routine. J’ai commencé à être un peu plus rebelle au grand désespoir de mes parents. Mes notes ont considérablement baissées et je me suis mise à échouer des matières. Les maths en premier, puisque je ne voyais pas du tout l’intérêt de trouver l'hypoténuse d’un triangle à l’aide de pi. Est-ce que, dans ma vie d'adulte, je me suis vraiment servie de ce que j’ai appris en math ? Non. Et déjà à cet âge, je savais que je n’allais jamais m’en servir. Les mathématiques et les sciences ne m’intéressaient pas alors je manquais mes cours et j’allais faire du shopping ou fumer un joint avec des amis. C’est à cet âge que j’ai vraiment su ce que je voulais faire dans la vie en mélangeant la drogue avec mon addiction aux vêtements. À 16 ans, j’ai commencé à dessiner mes propres vêtements, à les coudre et à les vendre. J’adorais ça et ça me permettait de me démarquer par mon style unique. Parfois, les gens me regardaient étrangement dans la rue à cause de ce que je portais, mais ça me faisait sourire. Je voulais sortir de la masse depuis toujours et j’y suis arrivée de cette façon. Mes parents ont réussi à me convaincre de finir mes études et en échange ils allaient payer mes frais de scolarité si j’allais en design de mode à l’université.

C’est ici que je suis aujourd’hui. En première année à l’Université d’Ulsan en design de mode. Si je suis considérée comme pauvre, c’est parce que je n’habite plus avec mes parents et que je dois dépendre de mon propre argent. Je travaille au cinéma pour le moment. Quel est le rapport avec la mode ? Il n’y en a pas, mais vendre mes vêtements sur mon petit site internet ne rapporte pas beaucoup et c'est le seul emploi que j'ai trouvé. Les tissus et accessoires pour créer des vêtements me coûtent chers et ça ne se paye pas tout seul. Je me suis aussi ruinée dans une magnifique machine à coudre qui m’a coûtée la peau des fesses, mais qui m’était absolument nécessaire. Mes parents m’envoient un peu d’argent de temps en temps, mais je dois me débrouiller avec mon maigre salaire de caissière au cinéma pour vivre. Je me débrouille à merveille pour le moment, mais je n’en peux plus d’attendre de finir mes études et de lancer ma propre collection. En attendant, je suis prise à Ulsan où je vis une vie pas du tout rangée. Les sorties, l’alcool, encore un peu de drogue, les mecs, les fêtes dans mon appartement, les études, les vêtements et le travail font tous partis de mon quotidien qui est loin d’être ordinaire ! Je ne suis pas le genre de fêtarde, snob comme ces gosses de riche insupportables par contre! Même si je sais, j'en ai un peu l'air aux premiers regards. Je suis juste très ouverte, sociable et positive. Après tout, la vie est belle, non? À quoi bon s'en faire. Je sais que je réussirai et que tout ira bien, personne ne me fera jamais changer d'avis.

A pessimist sees the difficulty in every opportunity;
an optimist sees the opportunity in every difficulty.

Vous croyez vraiment que je vais être capable de me décrire en peu de mots? Impossible. Je suis plus complexe que ça quand même! Et complexe, c'est peu dire. Ce qui est certain, c'est que j'ai une personnalité haute en couleur qui ne laisse personne indifférent. Soit on m'aime, soit on me déteste et je veux que ce soit ainsi. Je n'aime pas du tout passer inaperçu et pourtant, je ne recherche pas absolument à avoir de l'attention. C'est juste que je n'aime pas me fondre dans la masse. C'est nul! À quoi ça sert de vivre si c'est pour ne rien faire d'important, que personne ne vous connaisse et qu'on se souvienne de vous comme d'une personne ordinaire et banale? Je souhaite que ça ne m'arrive jamais et rien ne m'arrêtera! Je sais que je ne viens pas d'un milieu aisé et c'est pour ça que je dois travailler encore plus fort que les autres pour me démarquer! Je sais que le métier que je veux faire n'est pas facile et tout le monde ne peut pas devenir designer de mode, mais moi je réussirai. Vous allez voir! Oui, comme vous pouvez le constater, j'ai beaucoup d'ambition et je ne me laisse pas marcher sur les pieds. Je suis aussi très directe. Peut-être même trop directe, mais l’hypocrisie, très peu pour moi ! Même si je suis orgueilleuse, je sais que ce sont les critiques qui nous font avancer dans la vie. Alors je ravale mon orgueil et je travaille sur ce que j’ai à travailler. Si je veux me faire dire la vérité dans la vie, je dois dire la vérité aux autres. Je ne suis tout de même pas blessante et je sais peser mes mots, mais je ne vous mentirai jamais. À quoi bon mentir ? La vérité finit toujours par se savoir de toute façon !

Si ce résumé de ma personnalité ne vous a pas fait fuir, sachez que je suis tout de même une bonne personne. Franche certes, mais très aimante et surtout extrêmement loyale. Je serais prête à tout pour mes amis. Je sais que je ne leur dit pas toujours ce qu’ils veulent entendre, mais je crois par dessus tout qu’entre amis on peut tout se dire, même si la vérité n’est pas toujours agréable à entendre. Pour moi, les vrais amis se disent tout, mais seulement pour le bien de l’autre. Quand c’est blessant et inutile on le garde pour soi, hein ! Quand ta meilleure amie a l’air d’une baleine dans sa robe, on ne lui dit pas qu’elle ressemble à un gros cétacé, mais on lui conseille fortement d’en mettre une qui la met plus en valeur. Chaque chose peu être dite de façon constructive. C’est ma vision de la vie !

Bref, je suis prête à tout dans la vie. Que vous m’aimiez ou non, je m’en fiche. Si vous m’aimez, je vous adore. Si vous me détester, je serai la pire peste que vous aurez connu de toute votre existence. Avec mes amis, je serai la fille la plus positive, souriante, survoltée et optimiste qu’ils aient jamais connue. Après tout, je vois toujours la vie du bon côté et je tenterai sans relâche de vous transmettre ce positivisme et cette bonne humeur. Je ne laisse pas ma place et je déplace de l’air. C’est moi. C’est à prendre ou à laisser !

Smooth roads never make good drivers!
Smooth sea never makes good sailors!
Clear skies never make good pilots!
Problem free life never makes a strong & good person!
Be strong enough to accept the challengers of life.
Don’t ask Life : “Why me?”
Instead say : “Try Me!”

Pseudo/prénom : rubix♦cube
Âge : 19 ans.
Présence : entre 5 et 6 sur 7 jours.
Comment es-tu arrivé ici? : C’était mon destin.
Célébrité : Kim Taeyeon
Groupe désiré : J’étudie
Autre : -vive les dc-