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Je n'y croyais, plus .Après deux rendez vous annulez par la demoiselle à la dernière minutes j'ai finis par croire qu'elle ne voulait plus me voir et ne savait tout simplement pas comment me le dire. Puis hier midi après un shooting, en rallumant mon cellulaire j'ai eu l'agréable surprise de tomber sur un message vocale venant d'elle, j'ai souris son ton était hésitant et sa voix partait un peu dans les aigu ,surement embarrasser de s'adresser à un répondeur .
J'ai répondu positivement par un sms court et qui n'attendait pas de réponse, elle à sans doute prit ça pour de la froideur ou du simple professionnalisme mais il n'en ai rien : j'étais juste extrêmement gêné et incapable de l'appeler directement .
Les discussions téléphoniques n'ont jamais été mon fort, surtout avec une fille aussi mignonne qu'elle.
Il est midi et j'ai rendez vous à sa boutique dans moins de deux heures, c'est vraiment ricrac mais je dois impérativement repasser par mon appartement pour me changer, et prendre deux trois accessoire , je pense que se sera faisable, si je prend ensuite un taxi .

Je traverse ma chambre et attrape sur ma commode un trans-standard , un nécessaire de nettoyage du capteur , mon trépied rétractable et un très grand angle . Je retire rapidement mon t-shirt, trébuche sur mon sac contenant tout mon matériel et vocifère en me remettant sur pied, je stresse trop et voilà que je commence à faire des gaffes.Je grogne en tirant de ma pile un débardeur et un sous pull je sais d'avance que j'aurai trop chaud mais là je n'ai plus le temps .
La porte verrouillée, mon gros sac de sport rejeté sur l'épaule me voilà entrain de dévaler les marches à vive allure , appelant en même temps un taxi grâce à un numéro vert mémorisé dans mon répertoire.
Arrivé en courant au point d'arrivé je monte dans le véhicule et donne l'adresse de la boutique de fleur ou mon contrat m'attend, un contrat qui sera certainement très agréable, dans tout les cas je serai en bonne compagnie .
J'observe par la vitre la route défiler, une mains appuyée sur mon sac posé à mes cotés. Je soupire lourdement en sentant un point se former au creux de mon ventre, le stresse sans doute,c'est même sûr ,je crains que mon travaille ne lui plaise pas, que le rendu même ne soit pas à la hauteur de ses créations florale.Le résultat de cette après midi ne dépendant malheureusement pas entièrement de mon talent, tout est un critère comme par exemple le temps qu'il fait dehors, c'est même le principale car moins il fera sombre moins j'aurai besoin de retoucher ensuite la photo sur logiciel .

Je descend du véhicule, paye le taxi et traverse la route pour arriver pile devant sa boutique, je l'aperçois au travers de la vitre ,assoupie sur son comptoir et un sourire fleurie sur ma bouche . Je pousse la porte d'entrée , levant les yeux vers le carillon quand il tinte , et l'arrête d'une main . Je m'avance les lèvres pincées , sur la pointe des pieds et me penche au dessus d'elle soufflant un "Bouh' gentillet . Elle sursaute, parait troublé, MeeYeon ne doit pas apprécier d'être surprise comme ça, t'as fait ton malin Choi et ça n'a pas payer.
Je pose mon sac à terre et me frotte les mains, jetant un coup d’œil à l'espace dégager pour me donner consistance .

"On commence par où?"

Je souris, elle est mignonne quand elle est contrarié par quelque chose . Je ne sais pas pourquoi avec elle c'est différent, je veux dire que je juge autrement ces agissements, pourtant je sais qu'ordinairement ce genre de fille m'insupporte vite , trop chichi, pas assez sérieuse ... Peut être que j'aurai dû dés le dépars ne pas juger ces femmes sur leur apparences, sur la première image qu'elles renvoyaient en se comportant ainsi? Malheureusement je ne peux pas réécrire l'histoire de ma vie alors je vais tâcher de prendre en compte mes erreurs du passées et ne pas gâcher ce début de relation amicale.
Oui je le récent comme ça, ce n'est pas encore assez professionnel mais on est déjà presque complice ,ça me fait sourire je n'ai pas envie de réfléchir . Je prend place sur le tabouret qu'elle met à ma disposition et me permet de disposé devant moi les quelques croquis détachable de son carnet avant de les feuilleter eux aussi. Elle dessine bien ,c'est vraiment joli ,et moi qui n'est jamais vraiment était sensible ni à l'art floral ni aux plantes en général je trouve tout son travail vraiment intéressant, ça me donnerai presque envie de lui faire une commande .

Alors que mes doigts caressent le touché rêche des feuilles à croquis je la détaille pas très discrètement, avec attention et gêne à la fois. Elle a prit en compte mes conseils, elle s'est vêtue simplement mais de façon féminine, sa coiffure en apparence négligé souligne la pureté des traits fins de son visage, tout est en totale adéquation avec l'image que j'ai de ça boutique, elle est comme une fleur au milieu de milliers d'autres.
Je rêvassais sans faire semblant de m'intéressait à ce qu'elle disait je crois qu'elle l'a remarquait car à présent ses petites billes noirs me fixent ,elle m'a griller alors je tente, péniblement de retrouver consistance:

"hm...Je pense que c'est faisable, je n'aurai pas besoin constamment que tu sois présente, je ferai mais cliché de mon coté, tu peux donc t’occuper de tes dessins et compositions sans problème, en plus j'avais besoin de photo vraiment naturelles alors excuse moi à l'avance si mon objectif se fait un peu trop présent lorsque tu te chargeras de créer un bouquet ."

Je lui fais un gentil sourire, sincère et tendre, si elle savait que cela ne m'arrivait qu'une fois par an elle serai vraiment flatter, même plus que ça . Je me redresse et ramasse mon sac rester à terre. D'un regard je lui demande si c'est possible de le poser sur un coin de son comptoir et elle accepte. Je la gratifie d'un autre sourire mais cette fois plus bref et sors de tout mon barda, un magnifique canon à grand objectif, je vais commencer par les photos de l'extérieur tant que le soleil est encore là .
Alors que je m'apprêtais à passer la porte sa petite voix me stoppa dans mes mouvements, et sa question m'arracha encore un étirement caractéristique du coin de la bouche, non vraiment je suis de bonne humeur quand elle est avec moi .

"Bien, merci .Je te laisse tranquille pour tes dessins, appelles moi quand il ne t'en reste qu'un, il faut que je te photographie absolument entrain de dessiner ."

Puis je sors sans même lui adresser un regard, j'ai jouer au con, le stresse sans doute mais voilà elle va me prendre pour un goujat à ne même pas lui retourner sa question ... Je suis vraiment trop gauche avec les femmes, à mon âge c'est plus pathétique qu'autre chose. Pour me changer les idées je traverse la rue et braque mon appareil photo sur la petite boutique ,je ne veux pas qu'elle soit déçu par le rendu .
Je fais comme ça plusieurs clichés de sa devanture je vais même jusqu'au bout de la rue pour prendre d'autres photos qui faciliteront la localisation de l'endroit ,puis je retourne à l'intérieur, et viens la rejoindre dans l'arrière boutique. Cette endroit m'impressionne un peu ,on en oublierai presque que nous sommes à Uslan ,c'est calme, un doux parfum floral embaume la pièce, dommage que je ne puisse pas immortalisé ça sur papier glacé.
Doucement je m'approche de Mee Yeon, je n'ai pas dans l'intention de lui faire peur alors très vite je brise le silence en toussotant, secouant mon appareil pour justifier ma présence:

"ne t'occupe pas de moi, je me ferai discret, reprend ou tu en ais, je ne fais que passé."

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Elle ne met pas longtemps à me remarquer, quand nos regards se croisent je ne peux pas empêcher un sourire de venir fleurir au coin de ma bouche, elle est si mignonne . Je détourne les yeux pour voir ce qu’elle fait, ses croquis sont vraiment jolis, elle s’applique dans tout ce qu’elle fait, je pense que le métier de fleuriste était une vraie vocation en ce qui la concerne, car contrairement à tout ce que l’on peut croire ce n’est pas un travail à la portée de tous. Mee Yeon à un don.
Elle parle le langage des fleures, et moi je suis admiratif de son doigté, de ses choix de couleur , de tailles et de textures, jamais je n’aurais marié ces deux types de fleures ensemble et pourtant ,le rendu est parfait.
Lentement mon appareil passe devant mon visage et mes longs doigts osseux, après avoir joués avec le zoom quelques instants , finissent de réglé l’objectif, et immortalise enfin son travail , celui couché sur papier et celui déjà disposé dans deux jolis vases transparents. Alors qu’elle s’apprêtait à essuyé les morceaux de tiges et de feuilles échouées sur le plan de travail, j’agrippe sa main la repoussant avec douceur. Je veux que tout fasse le plus naturel possible, quitte à afficher sans complexe ses compostes surplombés par la composition florale qui en a résulté . Les couleurs se marient très bien ,le dégradé des pétales, du bois de la table usée par endroit et des feuilles partiellement séchés gisant seules , inertes loin de leur consœurs ,rattachées encore fièrement aux tiges, juste sous les pétales dans le seul but de rehausser leur brillance rien qu’avec leur petites touches de verts frais ; j’ai presque la sensation d’être face à un tableau .


J’ai une sensibilité plus accru que certains de mes collègues pourtant je n’arrive toujours pas à me faire un nom dans le milieu ,pire encore ma patronne n’a pas suffisamment confiance en moi pour m’affecter à un labo , elle craint que je ne sois pas encore tout à fait près pour diriger une équipe, ni même pour recevoir les clients sans intermédiaire . Je ne me débarrasserai donc jamais de cette image de fils à papa tout juste bon à ranger les pellicules et développer les clichés? Comment contenir cette rage en réponse à la frustration que tout ça créer chez moi? On ne me laisse pas de chance, je ne peux pas montrer qui je suis vraiment ,ça me tue .
Avec autant de douceur je rabaisse mon appareil et me tourne face à elle, lui souriant gentiment. Rien qu’en l’observant j’oublie toutes mes questions sans réponses, celles qui ne font que me torturer l’esprit. Je me recule pour la laisser finir, ce n’est qu’une histoire de cinq minutes dont je n’en rate par ailleurs aucune miette. Le crépitement du flash résonne comme le sonné d’une cloche d’église un dimanche matin après la messe, tout ces gestes ont le méritent et le devoir d’être immortalisés numériquement sur ma petite carte SD, c’est un projet si passionnant et agréable que je ne compte pas mes heures.

Quand elle a enfin fini je quitte le petit réduit ,j’ai encore quelque photos à faire, et je devrais rentrer. Je m’approche de son piano blanc vernis, j’y glisse un doigt , effleurant à peine les touches monochrome. Une douce brise vient me chatouillé la nuque, je souris alors les yeux fermés, c’est vraiment un lieu qui mériterai d’être plus connu, même si je crains qu’il ne perde de sa magie, au même rythme qu’il gagnera en notoriété .
Je perçois ,très légèrement ,ces petits pas, elle marque un temps, je me décale alors et la prend de court en me retournant lui faisant face.

« J’ai presque tout ,je ferai avec les photos déjà disponible sur internet, et si j’ai un souci je n’hésiterai pas à revenir ici . »

Je m’incline, poliment, respectueusement, mais ces gestes passent peut être pour trop conventionnel? Je n’ai pas envie qu’elle y pense, ce n’était pas mon attention, je veux juste faire bonne impression .
Je retourne vers le comptoir à l’entrée, mon sac y est toujours. J’y range mes deux appareils, prenant soin de leur retirer leur objectifs. Pourquoi ? Parce que le temps que je met à tout bien remettre en place dans les boitiers c’est du temps passé ici, en sa compagnie, même passivement.
Je ne pense pas être amoureux d’elle, on ne se connait même pas et ça se sent qu’elle à quelqu’un d’autre dans sa vie, non , c’est autre chose … elle m’attire car elle parait tellement fragile, et pourtant je la soupçonne de pouvoir être aussi piquante que toutes les épines de ces roses rouges si judicieusement exposés près de l’entrée.

Même si j’ai repoussé le plus longtemps possible mon dépars, je ne peux plus me permettre de trainer, rien que pour ne pas la déstabilisé ou la pénaliser dans son travail.
Je tousse un peu et lui souris, lorsqu’elle revient prendre place derrière sa caisse enregistreuse:

«Bon , je pense que les premiers montages seront fait pour la semaine prochaine, je t’apporterai les premiers jets, et tu me diras celle que tu préfères et ce que tu veux modifier ok? Bonne fin de journée Mee Yeon…. »

Ma voix finie en un presque murmure et mes yeux se baissent lentement ,tandis que mes jambes me mènent jusqu'à la porte de sortie. Ma main abaisse la poignet, un soupire m'échappe mais je franchis quand même le porche, refermant derrière moi le battant en verre. Le carillon à une nouvelle fois tinté, mais je ne l'entend presque plus, à mesure que je m'éloigne, j'ai le cœur gros, je n'arrive même pas à me dire que cette journée était bonne. Parce qu'elle me rend monotone .