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 Au coin du feu ... ft Lee Gak

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MessageSujet: Au coin du feu ... ft Lee Gak   Au coin du feu ... ft Lee Gak EmptyLun 25 Fév - 22:07

On arrive enfin chez toi et je ne te répond que par un soupire alors que ton bras entour mes épaules frêles . La gouvernante se retire nous laissant seul ici et ce n’est pas plus mal car je ne supporte pas voir des personnes étrangères à la famille occuper les lieux attendre dans l’ombre qu’on les sonne pour un service .J’ai toujours détesté ça chez vous, tout ces domestiques, il y en avait plus que de raison certaines de leur fonctions étaient floues, j’avais déjà surpris le jardinier donner un coup de main en cuisine , ils étaient limites exploités par ta mère quand ton père était en déplacement .
Je soupire en retirant au moins mes chaussures alors que tu sembles pressé de me placer devant la cheminée, tu as si peur que j’attrape froid?

Tu me plantes là et t’en va, moi un peu gêné j’ose tendre mes mains jusqu’à la source de chaleur, ce simple effleurement de flamme me fait un bien fou, je ferme les yeux et laisse un sourire naitre au coin de ma bouche, je ne t’entends pas revenir alors je sursaute quand une pile de vêtement et déposer sur le fauteuil tout près de moi. Je dissipe mes rêveries d’un mouvement de tête et rejoins sur le canapé, un peu embarrasser de mouillé son revêtement cuir avec mon pantalon mouillé.
Je souris quand une serviette me tombe sur la tête et que tu commences doucement à me sécher les cheveux, tu l’as fait plusieurs fois quand nous étions enfant et même si parfois ta poigne était rude je ne te repoussais jamais, parce que j’aimais bien trop l’attention que tu me portais dans ce genre de moment, si rare et éphémère .
Je me dégage de ta prise quand tes gestes deviennent plus lents, tu fatigues alors je te soulage de cette contrainte en finissant moi-même le travail .
Me changer? Je fixe les vêtements que tu m’as apportés, puis toi, et encore les habits et une nouvelle fois toi … Tu ne sembles pas vouloir bouger et je dois dire que la chaleur émanant de ce petit brasier d’intérieur m’a déjà envelopper et me berce trop délicieusement pour que l’envie de le quitter soit assez forte .
Je me redresse alors, m’approchant de la cheminée, dos à toi et retire lentement ma veste trempée, la déposant soigneusement sur le fauteuil. Je fais passé ensuite le t-shirt que j’avais enfilé après notre matinée au parc et le rajoute sur la pile . Ma respiration se fait plus difficile, j’ai l’impression de faire quelque chose de mal, alors qu’en réalité non ,je me dénude simplement parce que mes vêtements sont mouillés, je ne me mettrais pas nue, je troc des habits pour d’autres que tu as la gentillesse de me prêter. Fermant les yeux j’ôte lentement ma ceinture, faisant teinté le fer de la boucle . Une lèvre pincée entre mes dents , je descend lentement la braguette dans un bruit caractéristique après avoir retirer le bouton, puis quand l’échéance à était trop longtemps repoussée je me décide à lâcher les bords de mon jeans, qui se met alors à glisser très lentement le long de mes cuisses, le tissus imbibé d’eau s’étant collé à ma peau imberbe.
Cette sensation d’être dévoré du regard, c’est impossible que cela vienne de toi, et je m’en veux d’imaginer ça . Tu es gentil mais moi il faut que jetourne tout dans ce sens, que je drague, allume, charme tout ce que tu veux . Je ne peux jamais agir de façon saine, même avec mon propre frère , tu as le droit d’être dégouté par les types dans mon genre, ceux qui n’arrivent même pas à contrôler leur pulsions dans des moments pareil .
En y réfléchissant je n’ai jamais réussit à mettre une barrière entre l’amitié et l’attirance, j’avais été tellement transparent durant toute mon enfance qu’une fois adulte et indépendant j’ai chercher à attirer tout les regards, pour cesser d’être ignorer .
J’étais si flatté qu’on me contemple, qu’on me complimente et me sourit, que j’en ai oublier le but premier de toutes ces approches, et je me suis fais avoir ; seulement une fois .
J’étais jeune et inexpérimenté, j’ai cru aux belles paroles de ce type qui me promettait la lune rien qu’avec un sourire, j’ai été bête, je ne pense pas avoir voulu me donner à lui mais ça s’est fait, et on ne change pas le passé.

Je passe enfin la chemise en coton et boutonne son dernier gros bouton en forme de tête de lapin puis retourne vers le canapé, remontant mes genoux contre mon torse, y appuyant mon menton.

« Merci pour les vêtements . »
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MessageSujet: Re: Au coin du feu ... ft Lee Gak   Au coin du feu ... ft Lee Gak EmptyMer 27 Fév - 15:24

Tu souris encore à ce geste qui doit te rappeler bon nombre de souvenirs, cette serviette sur ta tête que j’agitais violemment et qui se fatigue aujourd’hui à t’épargner quelques douleurs. Tu prends la relève, silencieux, et je me lève pour aller te chercher des vêtements. Lorsque je reviens, tu es pensif et tu sursautes. Je me suis changé, à moitié, et je te laisse faire. Je voulais te parler, mais tu sembles pressé par autre chose, ce que j’aurais dû comprendre.

Ainsi, je me retrouve en face de ton dos, quasiment, que tu mets à nu sous mes yeux, pour retirer ensuite ton jean, lentement, un peu trop sans doute pour que ce soit naturel. Serais-tu en train de jouer ? Tu es doué, je dois bien l’avouer et ce petit faible pour toi, qui me fais frissonner, à la fois de plaisir et d’inconfort de te savoir mon frère n’a de cesse que de me torturer. Tu dévoiles ton corps pour ensuite me les cacher, ces délicieuses formes qui m’enivrent au point que mon coeur s’accélère. J’ai plus chaud que je ne le devrais, c’est incontestablement que tu me fais perdre la tête et j’ai beau lutter, ce n’est que lorsqu’aucune parcelle de peau n’est offerte à ma vue que je me calme et retrouve mon pool.

Je me mords la lèvre, j’en avais profité pour me changer à mon tour, car ma tenue était incomplète. Tu n’as rien vu, cela dit, je sais que tu m’as senti me lever et je souris à l’idée que moi aussi je puise te déstabiliser, mais sans doute as-tu été plus surpris par l’initiative qui t’étais inconnue...
je comprends rapidement que tu es mal à l'aise, car tu t’assois d’une façon très significative pour moi. Tu me remercies et j’incline ma tête poliment pour te répondre. Nous sommes là devant cette cheminée et je ne sais plus quoi te dire, pourtant, j’ai une envie de parler jamais assouvie jusqu’alors et que je n’avais jamais ressentie. J’ai besoin de ta présence, je dois bien l’admettre, à contrecœur, j’ai toujours été sceptique de cette étrange relation sur laquelle je ne sais mettre de nom.

J’ai l’impression que tu as honte de quelque chose, pourtant... je t’ai déjà vu maintes et maintes fois en caleçon si là est le problème... mais j’en doute. Au passage... tu as un trou à ton caleçon

J’ai ce sourire malin qui risque de se transformer en une explosion, des éclats de rire dans toute la maison, à tout moment, car bien évidemment j’ai voulu détendre l’atmosphère sur cette note des plus... comiques, du moins j’espérais qu’il avait saisi la nuance, d’une part que j’avais été forcé d’observer pour constater l’absence du tissu, et d’une autre, qu’il s’agissait d’un énorme mensonge, car bien évidemment, il n’y avait aucun défaut sur son sous-vêtement. J’ai, pour la première fois de ma vie, tenté de plaisanter dans un domaine très divers de mon humour habituel, mais j’avoue que ça me fait un bien fou de faire retomber le niveau. Et j’en viens même à penser que c’est volontaire... et utile.

Je me mords la lèvre, puis tourne mon regard vers toi, afin de voir tes réactions. Qu’en est-il de l’effet produit ? Est-ce celui que j’attendais ? Ou bien le total contraire ? Qu’importe, si ça te fait réagir et que ça te permet de te détendre, ou de prendre tes aises. Me croyait-il innocent ? Ou lavé de toutes ces pensées ? Non, il en avait eu un aperçu... j’étais sans doute pire que lui à vouloir de ce baiser... alors qu’il l’avait fait pour me désorienter.

Est-ce que tu as faim ? Nous pourrions nous préparer quelque chose et manger devant la cheminée ?

Ou dans l’immense cuisine, mais la chaleur d’un feu n’a pas d’équivalant, car il réchauffe le coeur en plus de réchauffer la pièce. Je me sens seul parfois dans cette immense maison, mais seul, je sais m’occuper, tandis qu’à deux, je n’ai pas l’habitude... sauras-tu me guider ? Je compte énormément sur toi, même si je pense m’être débrouillé jusqu’à présent, plus nous sommes proches, plus je sens que je m’aventure sur un chemin que je ne vois pas, ne me laisse pas tomber...
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MessageSujet: Re: Au coin du feu ... ft Lee Gak   Au coin du feu ... ft Lee Gak EmptyVen 1 Mar - 15:57

Je fais de gros yeux sous sa boutade que je ne perçois pas comme ça dans un premier temps . Je glisse une main dans mon pantalon,sous mes fesses et y passe mes doigts,je fronce les sourcils en constatant qu'aucune couture n'a craquer . Semi-soulagé j'esquisse un sourire en retirant ma main mais te donne un coup sur l'épaule, très léger juste pour signifiait ma désapprobation, je n'aime pas que tu te joues de moi ,que tu cherches à me déstabilisé comme ça .

"Je t'autorise pas à regarder mes fesses."

Je ris un peu en me pinçant les lèvres, mes mains frottant énergiquement mes cuisses pour me réchauffer .Oui j'avoue que j'aimerai bien manger, on a rien avaler après s'être dépenser ce matin au parc et ce n'est pas les quelques popcorn et bonbons grignoter entre temps qui auraient pu nous rassasier .
je me lève alors en acquiesçant, me saisissant de ton poignet pour te mettre debout.
"Je t'avais dit que je cuisinais comme un Dieu? "
je fais une petite moue en effleurant le col de son t-shirt, me dandinant d'un pied sur l'autre , concentrer . Si j'aurai pu visualisé mon comportement face à toi, ma façon de faire avec toi je crois que j'en aurai rougis de honte, parce que la j'adopte juste les manière de faire de toutes ces gamines écœurantes qui font leur mijaurée pour pouvoir mieux berner leur monde, mais c'est plus fort que moi en ta présence j'ai du mal à contrôler ça ...


Arrivée dans la cuisine j'ouvre un peu tout les placards, nous sommes proches alors je peux faire comme chez moi sans que tu ne me le précise au préalable . Je sors une casserole et la remplis d'eau chaude avant d'y verser les légumes déjà épluchés et coupés trouvés dans le frigidaire . Tu es adossé au plan de travail, les bras croisés ,tu tiens le rôle du chef de famille et moi de la ménagère? Je secoue la tête en riant, dos à toi et baisse le feu avant de mettre le couvercle .

"Toi qui as beaucoup voyagé ,tu as dû gouter à pleins de plats différents .. La nourriture coréen reste la meilleure? "

J'incline la tête tout en rinçant le riz dans l'évier .Une fois que l'eau devient transparente j’essore le tout et le met à chauffer dans un auto-cuiseur,quelle merveilleuse invention. Je me retourne face à toi et t'aide à mettre la table, je mémorise un peu où se trouve les couverts et les assiettes, j'espère avoir l'occasion de revenir et prendre l'initiative de dresser la table pour te surprendre, c'est idiot mais bon .Finalement tu sors de plateau en métal et dispose les bol pleins de riz et de légumes dessus, je souris, tu n'as pas oublier ta proposition, j'avais vraiment envie de manger devant cette cheminée, au chaud, comme dans un petit cocon quelque chose de précieux, un instant à deux comme un pseudo couple .
Je fais une petite moue, j'ai du attraper froid parce que c'est vraiment trop niais ce à quoi je pense et très déplacé .. Je te jette un regard en biais, déposant les plateaux sur la table basse, je me mord la lèvre je m'en veux vraiment de penser à ce genre de chose alors que tu es si gentil, il faudrait que j'arrête de profiter, je vais finir par te dégouter..


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MessageSujet: Re: Au coin du feu ... ft Lee Gak   Au coin du feu ... ft Lee Gak EmptyDim 3 Mar - 13:06

Pour une fois c’est à mon tour de te déstabiliser et j’éloigne nos idées noires de ce fait, te faisant sourire et provoquant ton indignation. Cela dit, tu n’as pas l’air trop contrarié, tu as vérifié que mes dires n’étaient pas véridiques et j’ai ri lorsque ton épaule a touché la mienne, satisfait de mon petit effet. J’hésite à poursuivre, mais tout naturellement je sais quand il faut s’arrêter et je préfère ne pas laisser mon envie prendre le dessus pour te répondre. Je dérive une fois de plus et te propose un dîner.

Ainsi, tu me prends par la main pour me relever et m’entraines vers la cuisine. Ces gestes anodins qui m’auraient déplu autrefois, j’en suis presque dépendant, car tant habitué en si peu de temps qu’ils comblent le manque affectif et relationnel qu’il nous manquait et dont j’avais tant besoin, même si je ne me serais jamais douté qu’il s’agirait de toi. J’en suis ravi cela dit, fier que tout s’arrange et que mes maux s’envolent en même temps que cette rancoeur tenace. Tu sais cuisiner, visiblement, et je n’en doutais pas. À mes heures perdues, j’ai voulu apprendre aussi, mais je suis moins doué, disons le franchement, même si ce que je sais faire est mangeable, disons que ça ne vaudra pas les préparations des domestiques.

Je veux bien te croire, que va nous préparer le chef ?

Je te regarde faire avec envie, tu es débrouillard et bien que je sois loin d’être stupide et capable du mieux quand je m’y donne au maximum, je sais que cette liberté que tu as n’a rien à voir. Tu y vas bien plus au feeling. Tu me poses une question et je souris encore, préparant cette réponse dans ma tête minutieusement en repassant tous les goûts alléchants des mets que j’ai eu l’occasion de savourer.

La nourriture coréenne est plus saine, mais tout ce qui est sucré et gras... est délicieux, notamment en Europe et aux États-Unis. Je te ferais goûter

Dis-je, sur un coup de tête, même si cette idée me trotte depuis un certain temps, je décide de la concrétiser, c’est une promesse que je me fais de t’emmener un jour, où bon te semble, pour te prouver ma gratitude de faire de moi, l’homme que j’aurais du être depuis le départ. Malheureusement, on ne peut prévenir de quelques accidents...

Je finis par installer sur des plateaux, nos deux bols, tenant à cette idée qui me semble plus conviviale. Cette maison avait besoin de chaleur et puisque tu contribues à la lui donner, autant que tu en profites. Je frissonne, puis m’installe, par terre, ce que je fais toujours, sur le tapis, appuyé sur la table basse pour manger. Tu me regardes et détournes les yeux, ça ne m’a pas échappé, tu sembles mal à l’aise. Mais je vais faire comme si je n’avais rien vu, car je ne veux pas gâcher l’instant.

Je goûte au plat préparé par tes soins et m’en régale, me léchant les lèvres, sans dire un mot. Je ne dois pas manger trop vite, c’est impoli, même si c’est délicieux, je préfère t’attendre et te faire un peu languir quant à ce verdict que tu dois attendre. Finalement, je me décide et te souris.

C’est délicieux, je m’avoue vaincu, tu cuisines comme un Dieu

Un aveu qui m’aurait valu des reproches cocasses, mais oublions ces gens-là, profitons de l’instant présent et souvenons nous ensembles des moments joyeux comme tristes pour créer de nouveaux souvenirs. Je veux passer du temps avec toi et pour cela je n’hésite pas, ce qui m’étonne... car plus je suis avec toi, plus il m’est difficile de rester calme. Je me mords la lèvre à mon tour, reposant mes couverts tandis qu’une main se pose dans ma nuque. Je ne sais plus quoi te dire et pourtant il y a tellement de choses dont je voudrais te parler. Ainsi, je replie mes jambes, posant mes mains par terre, mon dos et ma tête appuyés sur le coussin du canapé.

J’ai toujours aimé ces moments tendres et bien que ce ne soit peut-être pas le mot idéal, il décrit bien la douceur à laquelle je veux faire référence. Je ne me suis jamais senti aussi bien, je pense
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MessageSujet: Re: Au coin du feu ... ft Lee Gak   Au coin du feu ... ft Lee Gak EmptyDim 3 Mar - 22:31

Il me complimente après avoir gouter, moi j'étais là à le fixer, appréhendant sa réaction , parce que j'aime qu'on me dise du bien de ma cuisine, c'est presque une passion ça me détend vraiment et lui à le matériel pour me combler .
Je souris un peu et porte une cuillère de riz à ma bouche, elle fume encore c'est vrai que ces délicieux. Je l'envie d'avoir pu gouter toutes ces choses venues de tout les continents, même si un jour on va manger ensemble dans un restaurant italien de Séoul ça ne sera pas pareil... Je veux découvrir le pays également , m’imprégner un court moment de sa culture .Je soupire en finissant mon bol j'avais volontairement pris le moins plein pour être sûr de ne rien laisser, je n'ai pas envie de gâcher alors qu'il m'offre le repas .

On se regarde en coin, moi je ne fais que touché ma cheville sous mon pantalon maintenant que j'ai finis de manger .L'ambiance est si pesante, si lourde de sens j'ai l'impression d'être retomber en adolescence, quand j'étais invité chez mes copains de lycée , on passait nos après midi à se tourner autour pour finir par se sauter dessus une fois couché dans nos duvets. C'était toujours mignon car on allait pas plus loin que quelques baisés et touchés .
Je pousse un petit soupire nostalgique ,la vie était beaucoup plus simple avant, l'attirance faisait tout , le reste ne comptait pas hors maintenant c'est l'inverse. Je sais que Gak m'a toujours plût pourtant je n'ignore pas aussi que c'est impossible, contre nature car nous avons été élevé sous le même toit par les mêmes parents pas de la même façon certes mais cela suffit à nous faire présentés aux autres comme deux frères .


Alors que j'allais me proposer pour le resservir je me tourne vers lui mais je n'ai pas anticipé le fait qu'il ferai de même . Un peu maladroit je tape mon coude sans le vouloir dans son bol qui se renverse sur ses cuisses. Je me mord la lèvre en passant une main sur ma bouche, je les enchaînes les conneries quand je suis stressé moi !
J'affiche un air désolé, très embarrassé et intimidé, j'espère qu'il ne criera pas trop ...Au lieu de ça un ange passe , on ne fait que se fixer, sans osé esquisser le moindre sourire le moindre froncement de sourcils . Il se rapproche et moi je ne bouge plus, mes doigts appuyés au bord de son genoux . Je le dévisage, sa bouche est si proche , son regard noir fond dans le mien faisant se répandre contre mon gré une vague de frisson sur toute mon échine sensible.
Et sans que je m'y attende, il recommença ,comme la dernière fois .Sa bouche s'écrase sur la mienne avec précipitation, et moi je réagis, alors que sur la plage je n'avais fait que subir, là je décide de ne plus réfléchir et une de mes mains , vite suivit par la seconde se cale entre sa nuque et sa mâchoire peu marquée que je caresse ,les paupières presque totalement close .

C'est tellement bon ,différent, électrisant, pourtant on ne fait que se donner des petits baisés d'ado, mais dés que nos lèvres s'écartent on ne peut pas s'empêcher de les réunir encore et encore , des pressions toujours aussi délicieuses mais plus appuyées, sur la pulpe de nos bouches quémandeuses.
Chacun semble vouloir faire passer un message à l'autre, nous ne sommes pas patient, je le sens bien à sa main dans mes cheveux, il cherche à contrôler, nos dents s'entre choque quand il commence à vouloir incliné la tête, je ne me sens pas près à avoir sa langue dans ma bouche, pourtant lui ne désire que ça ,visiblement . J'échappe une kyrielle de petits gémissement et soupire plaintif, c'est le signe que j'aime ça , que je suis inquiet ...mais tellement bien .
Nos front s'effleurent alors que nos lèvres ne se séparent pas, parfois j'attrape celle inférieur plus épaisse entre mes dents, le temps qu'il reprenne son souffle puis on recommence nos baisés si intense , nos touchés fiévreux . Ses mains sur mes oreilles me sont d'une grande aide, car je n'ai pas envie de rouvrir les yeux, de retomber dans la réalité, de regretter ce que nous faisons, mais il le faudra bien et je vais m'en mordre les doigts.

Quand enfin nos langues se touchent mes grands yeux se rouvrent subitement alors qu'il est déjà entrain de s'immiscer dans ma bouche ,je ne peux pas non ... Je me recule comme si une lourde décharge venait de parcourir mon corps, je suis bon pour des heures de thérapie là !
Sans pouvoir le regarder encore une fois, je me remet debout , trébuche à moitié sur le plateau et balbutie, le teint blanc, livide .

"Je....pardon...je...merci pour le repas, je vais au lit. bon-bonne nuit ."

Je me recule en fixant un point invisible puis quand mon dos rencontre le chambranle de la porte je ne me fais pas prier et l'ouvre pour quitter au plus vite ce cocon qui m'est interdit d’accès.Je ne réalise pas encore la gravité de notre acte,j'ai l'impression d'en porter l'entière responsabilité je suis le diable je t'ai pervertis j'ai salis notre pauvre relation qui venait enfin de prendre une tournure plus forte ...je me déteste.

Je m'enferme dans la chambre d'ami que tu m'avais déjà prêter la nuit où j'ai dormis ici, je crains que tu viennes me chercher pour me foutre à la porte alors j'attends là, paniqué, léthargique assit au bout du lit .
Je passe une bonne partie de la nuit à fixer la lune à travers la fenêtre en essayant de sortir cette épisode fâcheux de ma mémoire, j'ai vraiment tout foutu en l'air ..je me griffe les mains pour me calmer, je me connais trop bien il ne faut pas que je me laisse faire par mes névroses et angoisses ... je ne dois pas te montrer cette facette là que tu ne connais pas, le vrai JaeJun ...
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MessageSujet: Re: Au coin du feu ... ft Lee Gak   Au coin du feu ... ft Lee Gak EmptyLun 4 Mar - 13:47

On ne dit rien de plus, il a l’air ravi, rassuré par mon compliment et je souris. Seulement, voilà, je pense que le moment est propice à une certaine discussion que pourtant je n’ose pas aborder, car le sujet est extrêmement délicat. Il n’y a pas besoin, je crois, car bientôt je vois ton regard se figer... et je m’approche, sans réellement comprendre moi-même mon geste, comme une envie que je ne peux contrôler.

Tu as fait tomber un peu de riz, mais je ne dis rien, ce n’est pas ce qui me préoccupe et toi non plus. Tu retires bientôt tes mains de devant ta bouche et me laisses poser mes lèvres sur les tiennes, timidement, comme une caresse. Je frissonne, mais ne me défile pas, profitant de cette occasion unique pour confirmer tous mes doutes. Tu as bel et bien un effet sur moi... que je ne peux satisfaire qu’en transgressant une règle de cette famille... un inceste, en quelque sorte.

Je ne pense pas à tout cela sur le moment, je profite de ce baiser tendre que tu apprécies d’ailleurs, car tes mains se posent dans mon cou et que tu me mords parfois, pour mieux me laisser reprendre mon souffle. Je reviens à la charge et te vole à nouveau un baiser, avant d’ouvrir un peu plus ma bouche pour entrouvrir la tienne et y glisser ma langue contre sa jumelle. L’effet est immédiat, mon coeur bat si fort que je n’entends plus raison, contrairement à toi qui finis par te reculer au bout d’un certain moment pour te confondre en excuse... je te regarde faire, sans rien dire, encore secoué...

Et bientôt je me sens aussi coupable que toi. Je me mords la lèvre, posant mes doigts par dessus, me délectant encore des sensations jamais ressenties encore, si ce n’est peut-être lors d’un premier baiser, lors d’une première fois... cela dit, ce sentiment a été décuplé et je ne peux que constater les sentiments qui grandissaient en moi depuis tout ce temps, ceux que je ne pouvais nommer jusqu’à présent... de l’amour, qui l’aurait cru ? J’aurais été le premier à démentir...

Je finis par débarrasser, faire la vaisselle, pour m’occuper, puis je monte à l’étage regagner ma chambre sans trouver le sommeil. Les heures passent et j’ai toujours cette même envie de te voir... crains-tu que je ne me fâche ? Alors que j’ai initié ce baiser... me semble-t-il. N’en pouvant plus, je finis par me lever, pour ouvrir doucement la porte de la chambre d’ami, t’observant en croyant que tu as trouvé, toi, le sommeil, mais je me rends bien compte que non et tu sembles tétanisé à l’idée de ce que je suis venu faire ici. Je me sens comme cette mère que je fuis et me contente de m’asseoir à côté de toi pour me rassurer et me dire que non, je ne suis pas ce monstre...

Je... ne veux pas qu’il y ait de mal entendu entre nous. J’ai ma part de responsabilité et je l’assume entièrement, avec les difficultés que cela engendre... cela dit... je ne pense pas que ce soit ce que tu veuilles... faisons simplement notre possible pour conserver au moins cette amitié... qu’en penses tu ?

Je me sens idiot, mon coeur est à l’agonie et une voix dans ma tête me crie de ne pas proposer une échappatoire, pourtant c’est ce que j’ai fait, car je ne veux pas le contraindre. Je pense à tout ce qui suivra selon ce qu’il me répondra, à cette famille qui finira par se déchirer, enfin et dont nous serions libérés de toute obligation... ou bien aux bras de ce cousin dans lesquels tu te jetteras pour mieux soupirer la nuit... alors que je penserais à toi... tu me feras du mal, quoi qu’il advienne... ou je t’en ferais en déchirant cette famille... il n’y a d’échappatoire que pour l’un de nous et j’en suis navré...

Je suis anxieux, car je sais crois savoir quelle voie tu vas décider de prendre... pourtant je sais que ce ne sera pas la bonne... je ne veux pas te voir avec lui, pour rien au monde, je voudrais pouvoir te conseiller, je voudrais, même si j’en mourais de chagrin, te voir heureux, avec un autre... car avec moi, tu le seras tout autant, mais tu perdras ce père que tu respectes, ce cousin qui t’as aiguillé durant ton enfance, à ma place... et qui se sert de toi... j’ai envie de tout ça... j’hésite, mais puis-je te faire part de mes doutes ? Te concernant, j’ai cette appréhension qui ne m’est pas habituelle, et je sens mon échine frissonner d’inconfort à l’idée de devoir ouvrir la bouche, pourtant, je dois briser le silence...

Il y a toutes sortes de choses auxquelles je pense... qui te feraient pâlir, j’en suis certain... et pourtant, je ne peux pas arrêter d’y penser. Je crois bien qu’au fond c’est cela dont je voulais te parler... en premier. Mais c’est extrêmement délicat et un rien pourrait me briser... je pense que tu devines ce à quoi je fais référence, n’est-ce pas ?

Toutes ces années à te repousser, n’étaient pas de la haine, mais de l’amour que je transformais, me persuadant que tu n’avais pas le droit d’être aussi proche, je n’étais qu’un enfant et je n’ai pas cherché à comprendre plus, si ce n’est ces derniers temps par une certaine jalousie, une certaine curiosité qui a toujours voulu être assouvie... et maintenant qu’elle est rassasiée j’ai ouvert les yeux et je suis à deux doigts de l’arrêt cardiaque...
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MessageSujet: Re: Au coin du feu ... ft Lee Gak   Au coin du feu ... ft Lee Gak EmptyLun 4 Mar - 16:16

Et pourtant j'y ai cru, quand il est entré dans la pièce mon cœur à cessé de battre et mes yeux se sont figer sur lui, attendant le moindre signe de sa part pour être fixé sur ses ressentis; mais j'ai vite déchanter .
Avant même qu'il n'ouvre la bouche je connaissais déjà l'issu de cette conversation , pour une fois que ses yeux trahissaient une émotion j'aurai préféré que ça soit une autre que celle ci, le remord .
Il regrette, il a enfin compris que ce moment devant la cheminée ne doit pas être réitéré que nous n'aurions jamais dû nous laisser allé même si l'instant si prêté . J'aurai mieux aimé que nous ne nous revoyons que demain au réveil, j'aurai été certes gêné mais beaucoup moins que là , perdu, au pied du mur sans échappatoire visible . Alors je me rend, je ferme les yeux et acquiesce à chacun de ses dire comme si j'y croyais alors qu'en réalité mon cœur saigne, je pleure au plus profond de moi j'aimerai tellement qu'il se taise .. Qu'il m'agrippe par l'épaule et m'embrasse pour oublier cette discussion si douloureuse .
Je ravale mes larmes , les paupières closent j'encaisse en me disant que quoi qu'il arrive cette lente torture prendra fin bien un jour . Tu arrêtes de parler j'hésite à te regarder mais il le faudra bien ,alors très doucement, avec hésitation ma tête s'incline vers l'arrière pour empêcher mes larmes de glisser et j'arrive après un effort sur humain à laisser naitre sur mes lèvres tremblotante un sourire confiant .

"Tu as raison, je ne gâcherai jamais ce qu'on a réussit à créer ensemble en si peu de temps.. Je sais même pas ce qui nous est passé par la tête, excuse moi. Tu peux aller au lit."

Mes yeux dévie encore sur le planché de la chambre je n'arrive toujours pas à soutenir ton regard comment fais tu pour être aussi insistant, mettre mes pensées en vrac rien qu'en m'accordant un peu de ton attention? J'ai l'impression de ne plus pouvoir respirer lorsque tu me sonde ainsi, laisse moi de l'espace j'étouffe avec toi éloigne toi...
Au moment où il se relève je prend peur et tend la main pour attraper son poignet, non je ne peux pas me séparer de toi , prendre nos distance serai comme un presque aveu, rien ne devrai me faire sentir mal si pour toi notre relation n'est rien de plus qu'amicale . Je décide de me ranger de ton coté, car tu as toujours été la tête penseuse , tu es le mec le plus intègre que je connaisse alors je te suivrai car tu sais tout mieux que moi.
Mes doigts ne font qu'effleurer ta peau , je prend ça pour un signe, le destin ne semble pas vouloir que je te retienne, alors je laisse doucement mon bras retomber le long de mes cuisses et mes mains glisser sous mes fesses pour cacher les griffures profondes que je leur ai infliger .

La porte claque et je me laisse tomber en arrière , les yeux fermer un poing serré contre ma bouche l'autre sur mon cœur . J'ai l'impression de mettre fait largué, mais il n'en est rien tu m'as juste dit ce que tu pensais de ce baiser, tu as raison et pourtant j'aimerai tellement essayer même si cela ne rime à rien, je suis ce genre de type là moi ,j'aime expérimenter quitte à tout foutre en l'air .. Je pleure un long moment, j'épuise mon cœur et mon corps à étouffer toutes ces vagues déchirantes de douleur dans les oreillers ou les draps . J'aurai été chez moi je crois que j'aurai tout mit en bordel, tout casser , la fenêtre me tente bien mais je dois me calmer ,si seulement j'avais mes pilules .

Je ne trouve le repos que vers cinq heures du matin, le visage fatiguée, les traits tirés les yeux bouffis et rouge je finis par m'endormir le corps à moitié hors du lit, exténué .
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