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 Tu n'as pas le droit...

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MessageSujet: Tu n'as pas le droit...    Tu n'as pas le droit...  EmptyDim 6 Jan - 17:52

La chaleur sur ma peau me réveilla en douceur, me faisant frissonner de plaisir dans mes draps. Je me levais lentement, journée de repos. J’allais en profiter pour sortir, seul évidemment. J’avais besoin de tranquillité pour pouvoir me concentrer les jours à venir sur ce qui était réellement important : moi.

Avec un léger sourire, je filais sous la douche détendant ainsi mes muscles qui en avaient besoin, l’eau ruisselant dans mon dos pour terminer sa course à mes pieds. Une fois habillé, je sortis, gilets en main, sac à l’épaule que je déposais sur le siège passager de ma voiture. La route ne fut pas longue, juste assez pour que je tapote sur le volant, de mon index en chantonnant l’air qui passait à la radio. Puis, enfin, le moteur se coupa.

Gagnant le sable fin, je pris plaisir à contempler la plage, cette étendue d’eau si limpide et calme par un temps radieux. Par chance, il n’y avait que très peu de monde, voir quasiment personne et je m’avançais vers le remous des vagues, venant happer ma peau. Le long de cette plage, je marchais, cherchant le point idéal de rencontre entre mon oeil et ce tableau avant de remarquer la présence d’un être indésirable...

J’étais d’ordinaire agacé par la présence d’autrui, mais lorsque je le reconnus en m’approchant, je n’eus qu’une envie dès lors... le noyer. Mon sourire se perdit dans les méandres de ma colère grandissante... pourtant que j’essayais de réprimer afin de ne pas lui donner satisfaction de se croire aussi important à mon humeur. Il était là, allongé, son corps maigre et désirable malgré tout prenant un bain de soleil, tout sourire. Il ne méritait pas d’être là... pendant que mon père lui payait ses études et le préférait à moi... il ne méritait pas cette chance qu’il avait eue, cet honneur d’être un Lee...

Je m’éloignais lentement, ne laissant aucune ombre planer au-dessus de son corps étendu, las, pour aller récupérer un seau que je prenais d’ordinaire pour récolter des coquillages et en faire une nature morte, le remplissant d’eau, ma complice, qui silencieuse ne déborda pas de son récipient pour se déverser lentement et froidement sur lui.

Me délectant de cette vision d’eau froide qui avait surement fait battre son coeur plus que de coutume, mon sourire revint comme par magie. Son malheur faisait sans doute mon bonheur et sa punition était bel et bien méritée. J’attendais ainsi qu’il se décide à s’en prendre à l’unique raison de ce petit incident, pour le moins volontaire et daigne une fois de plus taire ses responsabilités, je me réjouissais d’avance de ce qu’il allait se prendre dans les dents.
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MessageSujet: Re: Tu n'as pas le droit...    Tu n'as pas le droit...  EmptyDim 6 Jan - 18:31

Je l'avoue j'avais cours, et oui j'avais dit que je ne m'octroyais qu'un seul jour dans le mois pour sécher mais voilà se matin à peine réveiller les rayons de ce magnifique soleil sont venus me narguer. J'ai voulu résister!Je me suis précipité sur cette maudite fenêtre et j'ai tiré les rideaux à les en décrocher de leur tringles! Mais voilà après m'être apprêté le plus lentement possible je me suis résigner à partir, la mort dans l'âme mon sac sur l'épaule . Je crois que c'est en passant sur le pont, au travers de la vitre de mon bus que tout à basculer et que je me suis laisser avoir par ce vile soleil .
Oui je suis faible, je ne suis qu'un idiot narcissique , mais comment ne pas vouloir profiter de ce magnifique temps en cette période de l'année? Sans doute le payerai-je un jour mais tant cas faire profitons !

étendus sur le sable blanc, torse nu ,le jean baissé jusqu'aux os saillant de mon bassin je me prélasse, récupérant de ma folle nuit passé dans les bras d'un homme partit au petit matin . Un fin sourire étire doucement mes lèvres quand les embruns de la mer viennent titillé ma peau nacrée et le bout de mon nez blanc .
Aujourd'hui s'annonce être un bon jour . J'ai connu une nuit épuisante mais diablement bonne , je n'ai pas eu besoin de chasser l'homme car ce prince charmant a eut le bon sens de partir avant que je n'ouvre les yeux et le mieux? Ce temps superbe en plein décembre, un soleil rayonnant et une température ambiante qui ne me fait pas crainte la pneumonie . Non vraiment je crois que rien ne viendra entaché ma bonne humeur .

J'ai parlé trop vite, malheureusement .
Mon sang ne fait qu'un tour quand quelques chose de gelé me tombe dessus, me paralysant un moment.
La respiration coupé je sens mon cœur battre à en rompre mes cotes et mes tempes bourdonner sourdement . Gémissant plaintivement je me redresse, le visage figé par l'eau ,mon regard noir se braquant sur cet homme qui me surplombe et qui m'est encore inconnu, le soleil derrière lui ne projetant qu'une ombre face à moi . Je me relève précipitamment et m'approche ,criant presque contre lui jusqu'à ce que cette étranger ne révèle son identité ...Je rêve?

"Mais t'es con ! ? Qu'est ce que je t'ai fais encore ?! "


Là, mon demi frère, les bras croisés un rictus irritant aux bords des lèvres, il me jauge d'un regard tellement amusé que j'ai envie de lui crever les yeux . Je suis fou de rage mais surtout un peu sonner par le changement trop brutale de température . Un vertige me prend et je dois me pencher en avant ,les mains à plat sur mes cuisses les yeux fermés . Je pense que je me suis prononcé trop rapidement sur cette journée à peine entamée, il fallait bien que quelque chose vienne tout foutre en l'air, et aujourd'hui son nom c'est Lee Gak .
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MessageSujet: Re: Tu n'as pas le droit...    Tu n'as pas le droit...  EmptyDim 6 Jan - 18:59

Et comme prévu, j’apprécie son souffle coupé par l’eau glacée, si bien que j’aurais voulu, l’espace d’une seconde qu’il ne reprenne pas. Je n’étais pas si cruelle pour souhaiter la mort d’une personne... en réalité je l’aurais regretté. L’unique raison en aurait été sa mort sur ma conscience, me hantant encore de son vivant comme de sa mort, j’en frissonnais, me concentrant sur cette douce image de son corps tétanisé par le changement de température. Mon sourire s’agrandit lorsqu’il s’approcha de moi, sa fureur ne m’atteignant point tant il était misérable... beau, pour autant, je le préférais en colère plutôt qu’au calme, se prélassant, cette vision là me faisait toujours perdre mes moyens.

Tu oses demander ce que tu as fait ? Qu’il est sot...

Je soupirais, riant presque à gorge déployée tant mes nerfs étaient à fleur de peau. Je relevais son visage à l’aide de mon pouce et mon index, à quelques centimètres de lui comme pour le percer un peu plus de mon regard noir... ce qu’il pouvait être idiot, c’était frustrant... il n’avait même pas ça pour lui, qu’est-ce qu’on pouvait bien lui trouver ?

Tu es écœurant... on te paye une école et tu n’y vas pas... je n’ai pas de souci à me faire... tu es vraiment pitoyable... mais ne gaspilles pas ce qu’on t’offre si généreusement... tu as de la chance... ce n’est pas ainsi que tu devrais en profiter. Compte sur moi pour te le rappeler chaque jour qu’il m’est donné sur cette terre

Pour autant je sais qu’il est persévérant et je ne le sous-estimer pas vraiment, ce n’est qu’un leurre qui me sert à le stimuler afin de conserver ce rival éternel. Depuis combien de temps, dis-moi, tu m’observais à dessiner sans la moindre chance que moi, je puisse voir ce que tu vaux... montre moi qui tu es... montre moi ce que tu fais que je puisse enfin t’estimer selon tes vraies valeurs... car jusqu’ici tu ne me montres que le détestable qu’il y a en toi... tout comme je le fais moi même. C’est de ta faute... tu es insupportable... tu es maladroit, tu te montres tel que tu es sans le moindre souci de notre classe sociale... de nos règles... tu es un idiot.

Je le relâche enfin, mes bras se recroisant pour le dévisager selon mes droits, l’indigne fils qu’il était, celui qui s’attirait les bonnes grâces d’autrui et prenait ma place en profanant mon nom de famille.

Pour qui te prends-tu à la fin ? Je me demande comment tu peux te regarder et avoir autant d’estime... tu ne vaux rien

Ma rancoeur devait transparaître à travers ces mots crachés comme du venin. Je m’amusais à torturer son esprit malade, il en avait besoin, en réalité j’étais plus bon que mauvais... lui qui croyait que j’agissais seulement pour lui gâcher sa journée, ou sa vie, en l’occurrence. Et bien j’étais généreux de me soucier autant de son cas... je ne savais même pas pour quelle raison j’agissais ainsi avec lui, pourquoi je le poussais à aller toujours plus loin. Pourquoi est-ce que je suis aussi contrarié par mon comportement ?
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MessageSujet: Re: Tu n'as pas le droit...    Tu n'as pas le droit...  EmptyDim 6 Jan - 19:27

J'encaisse, j'encaisse comme je l'ai toujours fait avec lui . Dés mes premiers jours passés dans sa famille j'ai su que rien ne me serai jamais acquis, que même le nom des Lee je ne le verrai briller que de loin et jamais devant mon prénom.
Je le dévisage un long moment, le visage toujours déformer par la colère, il se joue de moi, la situation l'amuse il se croit peut être encore au temps des rois, je suis son bouffon et je suis censé le divertir à chaque instant .
Je n'ai jamais éprouvé aucune haine à son égard, plus jeune quand j'allais simplement passé mes vacances chez les Lee je courrai jusqu'à sa chambre le chercher . Je voulais juste jouer avec un autre garçon de mon âge mais à chaque fois je me faisais durement rembarré plus les années passés et plus ses refus étaient douloureux .
Même quand il me frapper ou me faisait mal sans le vouloir je revenais toujours , comme maintenant .
On peut penser que troquer la violence physique par celle morale est une chance, seulement quand on ne le vit pas . Je préférerai mille fois mieux me prendre une bonne gifle plutôt que toutes ces paroles cyniques et pour la plus part criantes de vérités.


Au plus profond de moi je me hais, longtemps j'ai détesté ce corps qui ne représentait pas ce que j'étais vraiment,ses traits trop féminin et se regard sans âme qu'on juge idiot . Mais le jour où on m'a aborder en pleine rue pour me proposer de passer dans un studio photo a tout changé . J'ai enfin compris que l'image que je renvoyais pouvait elle aussi plaire, qu'il suffisait de sourire pour que la pulpe de mes lèvres retrouvent un dessin harmonieux et qu'une mèche devant mon œil gauche rendait mon visage tout de suite plus symétrique . A partir de ce jour j'ai commencé à écouter les autres, à entendre leur compliments et les accepter .Maintenant il est vrai que je joue de ce physique, j'ai appris à m'en servir et à changer mes défauts en qualités , mais il m'arrive certain matin de pleurer devant mon miroir, il est difficile de se voiler constamment la face .

Quand il se met à parler de l'argent que son propre père injecte dans mes études je ne réprime pas un rire sarcastique, voilà d'où vient sa haine légendaire à mon égard. Il ne comprend pas que son père puisse s'être attaché à moi au file des années et qu'il veuille me laisser autant de chance qu'à Gak de réussir dans la vie . Il est bien sûr évident que nous ne sommes pas au même niveau, j'ai beau donner une image d'adolescent attarder trop fier qui ne voit que sa petite personne je suis loin d'être vraiment idiot . Gak est un artiste, un vrai comme on en voit peu par siècle et moi je ne suis qu'un branleur qui sait gribouillé et poser quand il le faut . Cependant je sais que ma sensibilité me permet parfois de peindre ou d'immortalisé sur papier glacés de superbe chose qui me valent pas mal de compliments .
Sans rien dire j'attrape son sceau et par vers la mer le trempant généreusement jusqu'à ras-bord . Je reviens ensuite et sans hésité mon bras se tend et le sceau bascule, se vidant entièrement sur la tête de Gak trempant également son corps vêtus .

" Je ne vaux peut être rien mais moi je n'en suis pas réduit à venir faire chier les autres sur une plage un matin si ensoleillé, ta vie doit être bien triste si le simple fait de me voir rongé par le froid que tu as toi même réveillé te rend si heureux . Tu es pathétique et j'en viens même à éprouver une certaine compassion pour toi ."


Je ramasse mes affaires assez rapidement car même si il ne bouge pas mieux vaut rester sur ses gardes avec lui .

"Et pour conclure je ne dirai qu'une chose, va te faire foutre Gak "

Un jolie doigt d'honneur plus tard je m'en vais déjà les chaussures dans une main mon sac et mon t-shirt dans l'autre vers la berge, le cœur battant le souffle court .
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MessageSujet: Re: Tu n'as pas le droit...    Tu n'as pas le droit...  EmptyDim 6 Jan - 19:54

Il ne disait rien, silencieux... seul le bruit des vagues qui se meurent sur le sable nous parvenait et je détestais ça. Aussi apaisante que cette douce mélodie puisse être, je haïssais quand il se soumettait à moi. Une larve, rien d’autre qu’une larve sous mes yeux, qui baisse son regard comme un enfant que l’on gronde, avant de s’enfuir. Pathétique.

Mais je le regardais tout de même, curieux de savoir ce qu’il allait faire... je me souviens parfois de ces longues après-midi où nos deux familles se réunissaient en bord de mer pour déguster quelques coquillages tandis que je dessinais calmement, troublé parfois par sa présence indésirable. J’étais très indépendant, lui pas... et je me plaisais à voir ses cheveux mis longs virevolter contre son visage, assis sur le sable mouillé en se tenant les jambes. Je l’avais maintes fois dessiné de cette façon... pour m’entrainer, me disais-je, mais oui, c’est cela... il me fascinait et je refusais simplement cette éventualité qu’une pauvre chose comme lui soit capable de me captiver.

Ainsi, je ne vis pas venir le seau rempli d’eau qu’il me renvoya, frissonnant en serrant mes poings tandis qu’il me regardait, je ne disais rien, perturbé par ce nouveau comportement. Il ne m’avait pas habitué à ça et pire encore il ouvrait la bouche, bien que tremblante, pour prononcer des paroles aussi sanglantes que les miennes. Le contenu me blessait... pour autant j’étais heureux de découvrir enfin cet adversaire redoutable que je cherchais depuis toujours.

Il allait s’en aller, en me disant d’aller me faire voir, une phrase si joliment prononcée que mon poil se hérissa, il ne fallait pas me dire ça... j’avais les nerfs à fleurs de peau par sa faute et il s’évertuait à me mettre à bout sans même le savoir, ni s’en rendre compte. Il se retournait et je marchais à longues foulées pour le rattraper, son poignet si fin emprisonné par ma main pour l’obliger à se tourner, peut-être trop violemment. Nous nous sommes retrouvés à quelques centimètres l’un de l’autre et plus nous nous rapprochions, plus j’avais envie de lui faire mal...

Je suis venue dessiner pour ta gouverne, ne crois pas que le monde tourne autour de toi... mais certes, puisque tu insistes pour que j’aille me faire voir, crois moi que tu vas le regretter, tu n’aurais jamais du me parler comme ça...

Je ne savais pas moi même pourquoi je prenais tant à coeur ses paroles, peut-être n’était-ce qu’un leurre pour me persuader une fois encore que je n’avais aucune affection envers cette personne ? Je n’en savais rien. En revanche, je savais ce que j’étais sur le point de faire que c’était insensé... et complètement contre mes principes, mais il me poussait si fortement que je ne pouvais pas le laisser plus longtemps rire de ma famille, de ce que nous représentions... lui comme moi, j’étais forcé de l’admettre... il ne devait pas rire d’eux.

Je lui tenais le bras, le lui tordant légèrement pour l’obliger à se pencher, ainsi je le fis basculer lui tombant pratiquement dessus, je détestais l’approcher, plus que tout et me retrouver contre lui, positionné entre ses longues brindilles était déplaisant, dégoutant... pourtant, je ne reculais pas, lui tenant toujours ce même bras au point qu’il soit encerclé de rouge.

Tu n’as pas le droit... tu n’as pas le droit de parler comme ça, de te moquer d’eux... tu ne comprends pas, n’est-ce pas ? Tu es idiot à ce point pour ne pas comprendre ? Tu n’as pas le droit de gâcher ta vie...

Peut-être n’aurais-je pas du parler et puisque je lui témoignais sans l’avoir voulu un minimum de mon inquiétude, j’essayais, mais en vain, de compenser cela par de la méchanceté à l’état pur. Mes lèvres rencontrèrent violemment les siennes que j’ouvris, embrassant ainsi cet homme que je déteste tant. Je devais le faire... puisqu’il ne comprenait pas à quel point je détestais ça... quand il se foutait de moi...
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MessageSujet: Re: Tu n'as pas le droit...    Tu n'as pas le droit...  EmptyDim 6 Jan - 20:16

Plus mes pieds s'enfoncent dans le sable chaud plus mon esprit me répète que je suis allé trop loin ,qu'avec un autre ça n'aurai posé aucun problème mais que le fait que cet autre soit Gak ça change tout . Quand la prise sur mon bras aussi brutale que surprenante se fit sentir je n'ai pas pu réprimer un gémissement plaintive encore une fois, donnant sans doute une image faible de ma personne .
Je me retrouve à seulement quelques centimètre de Gak ,nos corps si proche que son haleine me brule les narine . Je le dévisage , je ne comprend pas encore très bien ce qu'il me veut, bizarrement il ne cri pas de rage pour la flotte non, il reparle de sa famille encore et toujours comme si moi à douze ans j'avais pu forcer les choses et obliger son père à me sortir des foyers sociaux . Je tente de me débattre mais une torsion de ses doigts sur mon poignet me fait cette fois poussé un cris de douleur vite étouffé par un rugissement de colère, il me soumet par la force parce que cette fois j'ai osé le défier .J'ai presque vingt deux ans il ne croyait quand même pas que j'allais me laisser faire toute ma vie?

Mon corps s’affaisse en arrière sans que je ne puisse rien faire, il me fait bien trop mal et je ne peux pas le cacher, visiblement il l'a remarquer et s'en amuse, j'aurai presque envie de lui cracher au visage mais la peur me paralyse , oui je redoute la suite des choses vu au combien sa face est défiguré par son aversion pour moi . Je me débat , mes cuisses frappant ses flans ,de mon autre main je tente de repousser son visage que je juge bien trop près du mien, je ne m'attendais vraiment pas à ça .. Sa bouche se presse sur la mienne et il m'embrasse rageusement,y mettant la même colère que dans les mots qu'il m'a craché juste avant .Je me débat , j’essaie de le mordre mais tout est trop rapide et brusque pour que je puisse réagir .
Une envie de vomir me prend quand nos langues tournent une seconde fois dans ma bouche, s'en ai trop , dans un dernier effort j'arrive à lui faire lâcher mon bras et à le repousser :

"Mais t'es vraiment déranger?! C'est pas parce que je suis gay que tout me convient hein! j'ai un minimum de gout ! Faut être désespéré pour apprécié tes baisés gros naze!"

Il est toujours étendu dans le sable alors j'en profite et lui envoie du pied plusieurs vague de sable . Certaines pépites jaune lui atterrie dans les yeux, je ris alors essuyant ma bouche du revers de la main :

"Sale idiot je le dirai à ta mère au prochain rendez vous de famille !"

Je ricane un peu ,je pense commencer à aimer le provoquer ,j'aime bien quand il est en colère parce que je l'ai voulu ~. Je lui envoi un petit baisé suivit cette fois d'une autre bourrasque de sable et m'éloigne.
Je suis dégouté par se baisé mais aussi déçu, Gak ne me voit que comme une vulgaire pédale qui se sert de son corps -pour être moins grossier- pour réussir ..et c'est faut, j'aime le sexe c'est évident comme tout le monde mais je n'ai jamais mit mes services à disposition, je ne dépendant pas de mon corps pour tout et je ne serai certainement pas capable de le vendre pour obtenir des privilèges, quel abrutit sérieusement .
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MessageSujet: Re: Tu n'as pas le droit...    Tu n'as pas le droit...  EmptyLun 7 Jan - 16:04

Je n’avais jamais répliqué de cette façon. Ce changement de comportement ne présageait rien de bon, ni pour lui ni pour moi. Je le détestais au point d’être capable de me salir pour qu’il en soit tâché lui aussi, il n’avait pas tort, j’étais dérangé, pour autant je ne regrettais pas, car il avait détesté ce baiser surement autant que moi et bien qu’il me balançait du sable à tout va, j’étais content de ce petit effet. Néanmoins, il devait l’être encore plus étant donné son regard et ce baiser envoyer, ainsi que ces menaces, inutiles, car il n’en dirait rien... quelle serait la réaction de ma mère ? Ne pas le croire, le bousculer, le frapper ou lui jeter toute sorte d’objets tranchants au visage. Il ne s’y risquerait pas.

Pour une raison qui m’échappe, j’ai besoin de le martyriser, de l’avoir sous mon emprise... parce que de « nous » je n’ai connu que cela. Je ne voulais pas que ça change... mais je ne voulais pas qu’il me déteste plus encore. Je voulais que cette relation perdure, s’éternise. Et je l’attrapais à nouveau en me jetant sur lui après avoir grogné et retiré le sable de mes yeux, le portant sur mon épaule en le tenant fermement pour qu’il ne s’échappe pas, me dirigeant d’un pas déterminé vers le bord de mer, cette dernière m’attirant peu à peu en son entre et me rappelant à chaque seconde ou sa peau mouillait frottait contre la mienne, ses frêles épaules et sa nature qui l’était tout autant, aussi dur qu’il voulait se croire.

Tu l’as cherché... ne te moque pas de mes parents, je te l’interdis... en particulier mon père, il ne mérite pas que tu le traites ainsi lui et tout ce qu’il t’apporte...

Il ne savait toujours pas pourquoi je l’avais embrassé, aussi répugnant que cela fût, mon corps tressaillant de dégout. Il y avait une signification particulière. Jae Jun n’était rien pour se permettre autant de choses et j’avais voulu le remettre à sa place, mais l’effet avait été inverse, du moins, partiellement... il devait comprendre à quel point il m’était insupportable de savoir ce qu’il faisait de son corps. Ce n’était pas mes affaires, certes, mais ça me servait d’armes, car il était sale... de coucher avec tous ces hommes. Croyait-il seulement que je ne le savais pas ? Que j’étais un bougre d’imbécile au point de ne pas l’entendre parfois, lors de nos vacances et réunions de famille... combien de fois j’avais cauchemardé en m’imaginant à la place de ses victimes !

C’est bon, tu es assez calmé maintenant j’imagine, n’est-ce pas ? L’eau froide a chassé tes envies de meurtres ? Les miennes aussi... soit, faisons une trêve, car je ne suis plus d’humeur... ne t’avise plus jamais de sécher tes cours... tu les as voulus, tu les as eus, si je l’apprends tu le paieras cher...

Une menace... qu’il pouvait prendre comme il le souhaitait, physique ? Morale ? Les deux ? Qu’importe, l’important était qu’il y croyait... je ne pouvais décider à l’avance de quelle sera l’étendue de ma colère à cet affront qu’il commettrait, j’en étais certain, seulement pour m’embêter.

Une seconde fois, j’avais mentionné le fait que sa vie m’importait... plus que je ne le laissais paraître et plus que je ne voulais bien l’imaginer, ce qui me fit serrer les dents. Je me souvenais néanmoins de mes paroles et n’étant pas du genre à les trahir, je reposais sagement mon ennemi juré en face de moi pour le dévisager, cherchant à savoir si oui ou non je devais le noyer... car il serait capable de me provoquer encore.
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MessageSujet: Re: Tu n'as pas le droit...    Tu n'as pas le droit...  EmptyLun 7 Jan - 17:32

Il me rattrape encore, il en a pas marre à la fin?! Je sursaute sous la prise de ses bras, sous ses guenilles je ne l'imaginais pas si fort! Il me soulève de terre et me porte limite sur son épaule, je me débat laissant derrière nous échoué sur le sable mon sac de cours, mes chaussures et ma veste. Je remue , bats des pieds et frappe énergiquement son dos du plat des mains. Une vague vient frapper l'arrière de mes mollets et la panique me prend .Il s'enfonce dans la mer je crois qu'elle lui arrive jusqu'à la taille et ça en est déjà trop pour moi .

Je ne sais pas nager pour une seule raison, j'ai une peur bleue de l'eau . Quand j'étais petit alors que je passais mes vacances sur un catamaran appartenant au Lee , la mère de Gak m'a dit qu'un poisson étrange tournait autour du navire depuis une bonne dizaine de minutes déjà . Un peu curieux je suis allé voir me penchant par dessus la rambarde de sécurité . Sans trop savoir comment, j'ai basculer et j'ai plonger tête la première dans les abysses. J'ai lutter un long moment, les vagues ont recouvert souvent mon visage et l'eau salé a empli ma bouche et ma gorge. J'étais persuadé que madame Lee m'avait vu ,son regard noir et perçant ses encré un long moment dans le mien affolé et désespéré . Tout ces souvenirs sont tellement précis, aujourd'hui encore j'en fais des cauchemars .... Par la suite c'est mon cousin TaeMoo,qui, ne me voyant plus sur le pont a sauter à l'eau pour me ramener . Je crois que c'est à partir de ce jour là que notre lien s'est renforcé . En tout cas pour moi . Je n'avais qu'une dizaine d'années mais je savais que jamais je ne connaitrais une peur aussi saisissante et étouffante .

Je tremble contre Gak ,criant à chaque fois qu'une vague vient claquer mes cuisses ou mon dos . A bout de force je me laisse faire, le corps toujours crispé, les mains cramponné à ses bras. Je vois le rivage s'éloigner , l'étendue de sable semble être impossible à regagner, ma respiration s'affole et mon souffle s'écrase contre sa gorge .
Terrorisé je n'écoute pas un mot de ce qu'il me dit, je suis secouer par des spasmes incontrôlés, mes mâchoires claquent et la chaire de poule recouvre mon torse et mes bras nus . Il me lâche face à lui, l'eau m'arrivant au niveau des cotes. Le visage ravagé par les larmes je le dévisage un long moment, la haine transparait dans mon regard noyé par la douleur . Jamais je n'aurai penser qu'il serai aller jusqu'à jouer avec la seule peur que j'ai vraiment . Je le contourne , les bras en croix contre mon torse, les mains crispé sur mes épaules nu et gelé . Sortit de l'eau je tente d'avancé mais mon jeans gorgé d'eau me fait trainé la patte. Épuisé je tombe à genoux dans le sable, mon corps pris de tremolo je pleure les yeux fermer les lèvres pincés, tout ces souvenirs me sont trop douloureux, j'ai mal et j'ai eu très peur j'ai honte de m'être montré si faible devant lui .
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MessageSujet: Re: Tu n'as pas le droit...    Tu n'as pas le droit...  EmptyLun 7 Jan - 18:01

J’avais beau lui parler, il ne me répondait, pas et je prenais cela pour de l’arrogance, car il avait assez de force en revanche pour marquer mon dos par ses poings. Je tapais parfois son dos à lui aussi, sans grande violence, pour lui faire part de mes intentions. Je n’allais pas reculer. Mais j’aurais du.

J’avais ignoré trop longtemps peut-être ses plaintes, car j’en avais l’habitude, pour un tout, pour un rien. Pour autant, lorsque je me détachais de lui, gêné par cette proximité qu’il s’évertuait à conserver, me demandant ce qu’il lui prenait, je regrettais mon geste. C’était un ressenti unique que d’avoir l’impression d’être un parfait idiot... je n’aimais pas ça... c’était de sa faute, il avait eu peur, mais de quoi ? C’était ridicule. Je le suivais néanmoins, mon coeur se serrant en le voyant s’étaler sur la plage en pleurant. Ce n’était pas ce que j’avais voulu.

Je récupérais mon sac et mes affaires, les posant à côté des siennes, hésitant à lui lancer ou non ma serviette, pour qu’il puisse se sécher convenablement. Je ne voulais pas le faire pleurer, je n’avais jamais été jusque-là... du moins depuis que nous étions des hommes. Adolescent, je me battais souvent avec Tae Moo... cette chiffe molle qui lui donnait trop d’amour et ne me laissait en rien lui reprocher ce qu’il faisait là. Je me souviens maintenant de ce jour là où il avait sauté dans l’eau pour te récupérer, j’étais resté impuissant, à te regarder, partagé entre désobéir à ma mère ou te sauver et au moment où j’avais voulu le faire il s’était imposé en héros... cet imbécile.

Je ne voulais pas... merde, vraiment... tu m’énerves...

J’étais ridicule, semblable à un enfant qui n’assume pas de vouloir faire de son pire ennemi son meilleur ami... ce n’était pas mon cas, je ne voulais pas ça... Je soupirais, posant la serviette sur lui, accroupie en attendant qu’il daigne reprendre ses esprits ou bouger. J’étais mal à l’aise... tout autant qu’il devait se sentir faible. Puisqu’il ne semblait pas réagir, je soupirais encore, m’approchant pour le soulever d’une main, essuyant son visage que je ne pris même pas la peine d’observer en détail, bien trop anxieux... je ne savais pas ce qu’il me prenait, je devenais fou sans doute de vouloir qu’il me tienne tête, puis qu’il ne pleure pas.

Arrêtes de pleurer fillette... ce n’était que de l’eau... et je ne t’ai pas emmené loin !

Je n’arrivais pas à lui présenter d’excuses dignes de ce nom, puisqu’après tout je n’avais rien fait de mal. C’était de sa faute, je voulais l’entrainer dans l’eau pour que l’on se chamaille, mais il s’est effondré avant, pour une stupide peur. Alors comme ça, je te fais peur, n’est-ce pas ? Tu es idiot de croire que je suis le méchant de l’histoire... je ne t’aime pas pour ça.

Je me suis ensuite relevé, pour prendre mes affaires, cherchant une bouteille d’eau que je lançais doucement contre toi. Puis je me tournais, lâchement, car je ne faisais que te blesser plus et attiser encore ta haine... qui sera bientôt plus persistante que la mienne, marchant vers la limite de cette plage.
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MessageSujet: Re: Tu n'as pas le droit...    Tu n'as pas le droit...  EmptyLun 7 Jan - 18:56

Mon cœur se serre quand je le sens approcher, doucement le bourdonnement dans mes oreilles s’estompe et je peux reprendre mon souffle . Il m'essuie le visage avec maladresse et un peu prestement, je fronce les sourcils une main crispé sur son poignet. J'ai eu si peur dans l'eau que je n'ai pas pris en compte le fait que ce soit Gak . Il a toujours était comme ça ,vouloir à tout prix tout maitrisé, surtout moi .Il n'a sans doute pas penser à mal en me foutant à la flotte, au pire il croyait sans doute que je l'aurai éclabousser. Je ramasse le drap de bain et le passe grossièrement sur mon torse légèrement halé et me relève, toujours un peu tremblant . Il me dit ces choses qui doucement me font, rire, il ne doit pas l'entendre sinon il n'aurai pas poursuit .

Une fillette,il m'appelait toujours comme ça quand je pleurais, souvent à cause de lui d'ailleurs. Une fois il m'a surpris dans sa chambre entrain de jouer avec ses vêtements, un de ses oreillers collé contre mon torse d'enfant. J'aimais son odeur, il est mon ainé de deux ans et à l'époque cela creusé l'écart. Gak avait était très en colère que je touche à ses affaires et il m'avait soulever pour me jeter ensuite sur mon lit, dans la chambre d'à coté. Moi à treize ans j'étais encore petit et chétif alors que lui était déjà plus musclé et me voir lancé de si haut m'avait fait très peur . Face à mes larmes il avait eut la même réaction .
Gak n'a pas évoluer en presque 10ans. Je m'approche de lui alors qu'il s'éloigne et sans prévenir je le retourne et le fait tomber, montant à califourchon sur lui.

"Plus jamais ! Plus jamais tu me fais ça tu entends? ! "

Mes mains emprisonnent fermement ses poignets de chaque cotés de sa tête. Je profite qu'il soit un peu perdu pour plaquer à mon tour ma bouche contre la sienne . Il m'a bien eut tout à l'heure mais cette fois c'est à mon tour de le dégouter. Je l'embrasse langoureusement, il commence à bouger et de plus en plus vigoureusement alors j'enfonce mes genoux plus profondément dans le sable pour que le poids de mon corps soit plus conséquent . J’écarte mes lèvres tacheté de perle rouge, je l'ai mordu à la lèvre et ce con saigne . Je ricane mauvais et lui lance une poignet de sable .
Tout va très vite ensuite, je n'ai pas envie qu'il se venge encore! Jusqu'où irons nous?!Je ramasse mes affaires balançant sa veste dans l'eau je pars en courant jusqu'à la berge et rejoins le petit chemin qu'empreinte les amoureux pour longer la plage . Je ris en courant vite, pied nu sur le goudron je ne m'arrête pas même si il est défendu de déambuler torse nu dans la rue . Je sens qu'à la prochaine réunion de famille Gak va me le faire payer . Mais cette fois je serai près !

Ça serai arrivé quelques années auparavant je ne m'en serai pas relever, faible j'aurai continuer à pleurer et je me serai peut être même réfugier aux creux de ses bras dans l'espoir d'être rassuré. Mais maintenant j'ai compris que la vie ne me fera pas de cadeaux , que je ne dois compter que sur moi même si je ne veux pas être déçu et que je dois rester fort si je ne veux pas être manger .
Arrivé à l'arrêt de bus j'enfile ma veste que je zippe jusqu'aux pectoraux avant de monté dans le car, me dirigeant vers le fond pour voir si il m'a suivit, à genoux sur le fauteuil , la respiration courte je me mets à rire nerveusement, finalement j'aime jouer avec lui !
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MessageSujet: Re: Tu n'as pas le droit...    Tu n'as pas le droit...  EmptyLun 7 Jan - 21:17

Tu me regardes, tu reprends conscience et moi je perds la mienne à te voir si misérable. Je me sentais coupable de t’avoir infligé l’une de tes peurs, aussi nombreuses avaient-elles été lorsque nous étions enfants, je ne m’étais pas imaginé un seul instant que tu pouvais ressembler encore à ce point à cet être fragile... qui pleurait pour un rien. J’ai tenté de réparer mon erreur, une énième fois et tu m’as repousser avant de me grimper dessus, me regardant comme si j’étais de la pire espèce. Sonné, je t’ai laissé faire plongé dans les profondeurs de mes souvenirs. Tu en profites... tes lèvres contrent les miennes encore et bien que je sois capable de répliquer et de t’emporter bien plus que tu ne le pensais, je te laisse faire. Mine de rien, je résiste pour sauver les apparences. Tu me dégoutes, c’est une évidence... pourtant, je te laisse faire, impuissant, comme m’infligeant cette punition que j’avais méritée et que j’avouais, sans réellement que tu ne puisses le comprendre, je ne t’en donnais pas l’occasion.

Puis du sable, ma veste dans l’eau, tu ris, je saigne et tu t’en vas en courant. Je ramasse mes affaires pour te courir après... je vais te tuer ! Tu dépasses les limites, tu me pousses à bout, tu passes par tous les états possibles et inimaginables, cherches tu mon point faible ou à savoir t’échapper de mon emprise ? Et si je te disais que plus tu me résisterais, plus je te poursuivrais ? Tu l’as sans doute remarqué que j’étais moins virulent lorsque tu te rebellais, que nous jouions plus comme deux enfants que nous battions réellement, n’est-ce pas ?

Je m’active, je te cours après, fulminant et activant le pas en remettant ma veste, complètement gelée. Tant pis, j’ai pris de quoi me changer, mais je n’en ai pas le temps, tu cours sur le pont, tu me nargues et au dernier moment tu m’échappes, mais il n’est pas encore trop tard. La voiture n’est pas très loin et je profite de cette courte pause pour reprendre mon souffle et me changer, essuyant le sang qui coulait le long de mon menton pour ensuite appuyer sur l’accélérateur. Ce bus, je ne le connais que trop bien, quand j’ai obtenu mon permis, tu voulais souvent venir avec moi... mais je ne t’y autorisais pas et la seule fois où ce fut le cas, tu avais tout gâché en parlant de mes parents.

Bientôt je te vois, tu m’observes, tu m’attends inlassablement comme un jeu, tu adores me provoquer et j’aime te répondre, car à mon tour, je préfère te savoir plein de vie qu’aussi las que précédemment. Tes pleures m’ont serrés le coeur... et je t’en veux pour ça aussi... je n’ai que rancoeur à ton égard, car je ne comprends pas ce que je cherche à réprimer en moi, quelle est ce sentiment étrange, pourquoi étions nous en train de changer ? Je n’y étais pas habitué et je voulais des réponses que bien sûr, tu ne pouvais me donner... car jamais tu n’en sauras mot, ni même ne serait capable de le deviner.

Je souffle, personne ? J’accélère, je coupe la route de ton bus pour te récupérer, m’arrêtant en plein milieu de la route. Pour autant je ne me dépêche pas. J’attends que le bus ouvre, tu es presque seul dedans ce qui me rend la tâche facile.

Ne fais pas d’histoire... et viens avec moi...

Dis-je, tandis que j’attendais que tu daignes te bouger. Je te regardes, toujours aussi haineux, assez remonté par tes dernières réactions, pour autant elles me plaisent... mais tu croiras sans doute que je vais vouloir te tuer d’avoir réagi ainsi... c’est le cas, tu l’auras mérité cette fois-ci, bien plus que ce qui s’est passé jusqu’à présent, je peux bien confesser cela.
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MessageSujet: Re: Tu n'as pas le droit...    Tu n'as pas le droit...  EmptyLun 7 Jan - 21:55

Le bus démarre et s'éloigne du trottoir, distance la plage où je t'ai laissé. Doucement le doute s'empare de moi et m'oppresse, est ce que je suis allé trop loin? Je secoue la tête en serrant le poing; pourquoi ai-je toujours éprouvé du remord quand je te piégeais ? même là ma colère et ma vengeance étaient justifiées alors pourquoi ma seule envie est d'aller voir si tu as réussit à récupérer ton vêtement flottant au large?
Je me rassoie correctement quand le car tourne à un rond point. Les mains jointes sur ma poitrine presque dénudé je tâche de reprendre mon souffle et de me calmer, l'ascenseur émotionnel est ma spécialité même si il laisse derrière lui pas mal de dégât. Je souffle fort pour me vider les poumons et pouvoir les délivrés de cet étau brulant . les paupières clauses je repasse en boucle ces instants passés avec toi même ceux antérieur à aujourd'hui . Aussi loin que je me souvienne il ne m'a jamais sourit , ne m'a jamais saluer simplement, jamais sa voix 'na été douce et agréable quand il s'adresser à moi . Je fronce les sourcils, tout ça est bien trop injuste! je ne t'ai rien fait, je suis juste entré dans ta vie sans jamais le vouloir ...Personne ne souhaite que ses parents meurent.
Je souffle un bon coup, visiblement je divague, et c'est sans doute par ta faute . Je ne trouve tellement aucune justifications à tes actes que je me sens forcer de chercher moi même . Je ne conçois pas que sa colère ne soit fondé sur rien, je n'ai pas envie de l'entendre me dire un jour que seul mon visage le met dans pareil état , et si jamais c'est le cas alors oui je pourrais dire que la vie a été injuste avec moi .

Mes mains pâles glissent sur mes pieds nues , écorchés par le béton graveleux que j'ai du traverser à la hâte pour rejoindre le bus, mon salue. Je les époussète rapidement avant d'enfiler mes baskets sans chaussettes et attend, la tête tournée vers la vitre. Un rire clair me prend quand je t'imagine au final rageant assit sur tes fesses, frapper le sable avec tes petits poings serrés. Jamais tu n'as perdu autant ton sang froid avec moi, il faut dire que petit je ne te tenais jamais longtemps tête. le plus souvent après le premier coup je me ravisais et attendais que tu te lasses . Mais voilà j'ai vingt deux ans mon grand et j'ai connu bien des situations où ma grande gueule et mon répondant m'ont sauvé. Mais il est clair que je ne te le dirai pas! Tu serai bien trop heureux de me faire souligner que c'est grâce à toi et ta manière trop dur de me traiter que je suis capable aujourd'hui de me débrouiller .

Le bus s'arrête brusquement me faisant basculer vers l'allée centrale. Je relève précipitamment les yeux quand je reconnais la vélocité de tes pas, mon sang se glace et mon cœur rate un battement là tu as fait fort. Assit face à toi je vois ton corps se placer de sorte qu'aucun moyen de fuite ne puisse être mis en place. Je mord ma lèvres inférieur à la vue de la tienne ouverte et toujours légèrement suintante . Piteusement je ramasse mes affaires, tu m'as eu et je n'arrive pas à le réalisé, c'est comme si jamais je ne pourrai t'échapper, comme si toi Gak tu pouvais entièrement tout contrôler, pour que tout aille dans ton sens .
Je descend la dernière marche et laisse les portes automatisées se refermer , manquant de peu d'attraper ma capuche entre leurs palmes .

Ta voiture est là sagement garé en travers de la route, je me sens si honteux , en plus de gêné le trafique tu m'embarrasse moi aussi, j'ai l'impression d'être un adolescent délinquant que le bon grand frère est venue récupéré, comme si je n'étais qu'un déchet que tu devais te forcer de maintenir dans le droit chemin . Pourquoi toujours vouloir cultiver cette image?
Les gens autour de nous ne pense pas à un jeu et encore une fois je passe pour le faible, toi tu ne perd jamais rien de ton charisme cette fois j'ai perdu mais j'espère, non je suis sur que la prochaine fois tu la joueras à la loyale .
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MessageSujet: Re: Tu n'as pas le droit...    Tu n'as pas le droit...  EmptyMar 8 Jan - 12:42

Tu me suis sans discuter, tu as honte, car tu as le mauvais rôle, mais à tes yeux c’est moi qui suit le méchant de l’histoire, je le savais. Pourtant, je commençais à me poser des questions sur ce rôle que je tiens depuis tellement longtemps. Je te déteste de me voler mes parents, je te déteste... car tu es naturellement enjoué et attirant, car tu es naïf et irresponsable, maladroit et je-m'en-foutiste... pour autant je ne peux pas t’en vouloir pour ce qui est arrivé à tes parents... mais je te hais de prendre la place qui me revient de droit dans le coeur de mon père.

Tu montes dans la voiture, nos affaires sont à l’arrière, je redémarre et tu ne dis rien, car tu sais que je ne suis pas d’humeur et pourtant je suis plus calme que je ne le laisse paraître. Je prends une longue respiration, un sourire apparaît bien malgré moi sur le bord de mes lèvres, souillées de sang par ta faute. Je les mouille de ma langue pour en récolter le liquide au gout de fer.

Depuis quand sais-tu répliquer comme ça... je ne t’en croyais pas capable.

Derrière ces mots, je te fais un compliment, car j’aime ce que tu es devenu, plus fort malgré quelques détails encore. Est-ce grâce à moi ? J’en étais presque certain. Sur cette longue route malgré le silence que je savoure ainsi que ma victoire, un gout amer me perturbe, tu ne dis rien, tu ne me regardes pas... je te parle, qu’attends tu encore ? Je m’obstine à faire quelques efforts pour que nous ne recommencions pas, mais tu n’as pas l’air d’en vouloir. Voilà quelques minutes déjà que nous roulons... j’emprunte finalement un chemin menant aux prestigieux appartements d’une résidence privée. Tu ne connais pas l’endroit, tu ne paniques pas, mais je t’observe du coin de l’oeil, une fois garé.

Je m’en veux, ça m’horripile. Depuis que je te connais, c’est comme ça, tu as peur de tout et je cherche à m’amuser, mais tu es effrayé et j’en perds patience. La portière se referme. Je ne peux pas te laisser repartir tremper. Nous sommes un vendredi et ce week-end, comme presque tous, nous devons nous rendre à la maison familiale pour une petite réunion. Tu entres et découvres pour la première fois mon chez-moi. Je ne fais aucun commentaire, déposant mes affaires sur l’un des nombreux canapés.

Il y a plusieurs douches, tâche d’en prendre une, je ne veux voir aucun grain de sable trainer.

Je te fais alors visiter mon appartement, en évitant soigneusement certaines pièces qui généralement te servent de repères lorsque tu es fatigué, lorsque tu es contrarié... Nous arrivons dans une chambre d’ami, tu l’emprunteras ce soir... si tu ne décides pas de t’en aller avant, ce que je n’espère pas, car je connais la suite... et je ne l’apprécie jamais... tu es sale à mes yeux... lorsque tu es touché par tous ces hommes que tu ne revois jamais. Les rumeurs courent très vite à l’université, tu devrais t’en méfier, et de moi aussi par la même occasion.

La cabine de douche est derrière...

Spoiler:

Je te laisse seul un instant, car j’ai besoin de réfléchir, de me calmer. Je n’ai jamais été aussi énervé de toute ma longue vie. Tu es une source à problème, surement la plus importante de mon existence et pourtant, je m’obstine à te garder dans ma vie. Je me défais de mes vêtements, tout aussi trempés que les siens pour rejoindre l’eau chaude et soupirer de plaisir, détendant mes muscles que tu as si durement traités. Une main posée sur la paroi, je laisse l’eau me surplomber, les yeux fermés un instant, pour essayer de comprendre, que m’as tu fais ?
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MessageSujet: Re: Tu n'as pas le droit...    Tu n'as pas le droit...  EmptyMar 8 Jan - 13:57

Je n'ai plus envie de rire alors je monte à l'avant sans prononcé un seul mot .Je suis partager entre vouloir continuer à le provoquer ou bien vraiment me fâcher . Voilà où est le soucie, entre lui et moi il n'y a pas de limite, tellement que cela en devient rapidement épuisant pour le morale . Les bras croisés j'observe la route défiler sans vraiment m'y attardé , je suis d'humeur à égorgé le premier venue surtout si ce dernier à la face du conducteur à mes cotés.
Sa question qui n'en ai pas vraiment une ne me fait pas réagir, en apparence seulement . A l'intérieur je brule d'envie de lui dire qu'à la différence de lui moi j'ai su grandir et changer . Mais autant gardé cet air stoïque et éloigné de tout, je crois que cela le déstabilise et c'est assez jouissif de se sentir maitre de la situation .
Je ne me fais cependant pas d'idées, je sais que tu as toujours réussit à tout retourné dans ton sens, tu sauras bientôt avisé face à se mutisme et tu me piégera encore . Mais jusque là laisse moi un peu de répits pour parait tes futures attaques virulentes .

Le véhicule s'engage sur un chemin graveleux privé, je fronce les sourcils m'y intéressant un peu plus ,je réalise enfin que tu ne m'as pas conduit jusqu'à la gare, non et cela me laisse perplexe. Nos regards se croisent avant que tu ne te détaches et quitte l'habitacle, la boule au ventre je décide de te suivre en claquant un peu fort la portière pour te signifier de m'attendre . Je suis presque époustouflé par la beauté du coin, cette résidence semble éloigné de tout protéger par ses immense mur en brique rouge. Le portail en fer n'a rien d'asiatique et je me demande si ce n'est pas un endroit où les riches retraités occidentaux choisissent de passer leur fin de vie en paix. Je ricane un peu en imaginant tout ces vieillard plein de fric déambuler sans âme dans les couloirs de l'immeuble couvert d'or et de billets.
Non sur ce point Gak a raison, je peux être agaçant à être si insouciant . Je reprend mon masque de froideur quand tes yeux se posent une nouvelle fois sur moi, chacun de tes mots sont là pour meurtrir un peu plus mon coeur . Je n'ai jamais demandé à ce que tu me haïsse, sans doute que plus jeune je t'ai pourri la vie à t'appeler hyung alors que tu ne voulais pas. Mais de l'eau à couler sous les ponts depuis, tu es bien trop rancunier et cela te gâche très certainement la vie, mais je t'en pris arrête de vouloir pourrir la mienne en retour .

On rentre dans ton immense appartement au dernier étage , je me demande maintenant qu'est ce qui est le plus beau ici, tes toiles au mur ou le fait que tu es même un étage? Je t'envie , je suis presque sur qu'il n'y a pas que l'argent de papa derrière tout ça . Tu me montre une chambre certes petite mais vraiment mignonne, je souris en coin quand je t'imagine rager, oui tu n'as rien de merdique à me proposer dans ce palais et ça te fou en rogne pas vrai? Je ne décroche toujours pas un mot, je n'ai pas à te remercier ni quoi que se soit d'autre et je pense que tu n'en attendais pas moins . La porte claque et je peux enfin laisser tomber les apparences et courir presque euphorique jusqu'à la salle d'eau, riant comme un enfant lorsque le jet à détection de mouvement se met à couler sous la douche italienne . Sans tardé je retire ma veste et mon jeans, suivit très près par mon sous vêtement . Je me glisse sous l'eau bouillante en soupirant d'aise, la tête penchée en arrière je me met à rire d'un rire cristallin, gémissant presque de plaisir quand l'eau si revitalisante fini de me réchauffer .
Quand j'étais jeune j'aimais courir des heures entières sous la pluie ou la neige pour ensuite plonger dans un bain brulant, je m'y prélasser des heures me souciant bien peu des diners et autres futilités du quotidien .
Rien de mieux pour énervé Gak qui lui était obliger de se présenté à la table familiale le soir à partir de dix huit heure .Ce qu'il a toujours prit pour du favoritisme n'en ai pas, si je n'étais jamais punis pour avoir rater un repas c'est parce que je n'étais pas considéré comme un membre de la famille, on m'envoyait d'ailleurs souvent jouer dehors quand les grands parents et autres oncles venaient fêter les anniversaires ..

La tête me tourne , j'ai bien trop profité et je dois maintenant quitter se paradis fumant sous peine de m'endormir debout . Le corps reposer et les muscle un peu endormis je me sèche lentement , noue une serviette autour de ma taille et en glisse une sur ma tête que je frictionne plus énergique .
Je passe la cloison et retombe directement sur la chambre, à la vue du lit je n'y résiste pas et saute presque dessus, le nez entre les oreillers une des deux serviette échoué plus loin, l'autre cachant toujours mon postérieur . Un soupire d'aise m'échappe et me bouinant bien entre les épaisse couverture je finis par m'assoupir .
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MessageSujet: Re: Tu n'as pas le droit...    Tu n'as pas le droit...  EmptyMar 8 Jan - 15:37

Ton silence est glacial et tu persistes à vouloir le garder. Moi qui pensais que tes répliques seraient sanglantes, je m’étais trompé. Es-tu réellement blessé ? Ou cherches-tu une autre méthode pour me déstabiliser ? Tu as raison, elle marche bien... et je préfère rester muet moi aussi, face à ce mur que tu es devenu momentanément, car je n’ai aucune envie que notre petit jeu recommence. Nous étions allé trop loin... sans doute toi comme moi et bien que je ne le dirais pas, je regrette l’espace de quelques secondes, de t’avoir fait revivre cette peur, ridicule...

Nous sortons de la voiture, tu claques la porte, je souris, car ainsi tu me fais signe que tu es là. Crois-tu que nous pouvons tenir longtemps ainsi ? Je parle et tu restes toujours silencieux, tu visites, tes yeux émerveillés, mais à peine retourné que tu recommences, ton sourire s’efface et tes yeux deviennent noirs... de haine ? Je n’en sais rien, tu es indéchiffrable. La porte se ferme à nouveau derrière moi, claquée et je t’entends, je crois que tu ris. Ainsi, je suis soulagé de savoir que tu m’ignores volontairement, ton caractère et si changeant, serais-je en mesure de le comprendre un jour ? Tu es tellement différent de moi... je n’ai jamais su comment t’apprendre, comment te dire tous ces mots sans qu’ils ne sortent violemment. Tu ne me comprends pas non plus, nous sommes fautifs l’un autant que l’autre.

Ma douche terminée, je passe devant ta porte, hésitant. Mais j’entends encore l’eau couler et je ne préfère pas entrer. Comme d’habitude tu te prélasses. Je soupire et cours presque à la cuisine, descendant l’étage pour saluer la vieille femme qui s’occupe de l’entretien de cette maison. Elle ne m’adresse pas beaucoup la parole elle non plus, mais ses sourires à la fois chaleureux et emplis de pitiés me confortent dans l’idée que cette relation doit rester telle qu’elle était. Je ne voulais pas de ses conseils sur ma façon de vivre et celle de me comporter. Elle n’avait pas son mot à dire. Je répliquais poliment quand à sa demande concernant notre repas du soir, précisant que nous avions un invité. Puis remontait pour peindre rapidement ce que j’avais dessiné aujourd’hui. Tu étais sur mon dessin, je n’avais pas encore distingué ton visage... mon aquarelle caresse ta peau pour t’appliquer une couleur. Une heure plus tard, je n’entends plus un bruit. J’ai terminé et je me lève, une seconde fois, pieds nus pour rejoindre ta chambre.

J’ouvre, ma main restée sur la poignée alors que tu sembles dormir. Tes épaules dénudées m’indiquent que tu es nu, ou presque. Je me mords la lèvre, grimace, elle me fait encore mal. La porte se referme doucement et je ne sais que faire. Te balancer un livre peut-être, pour te réveiller ? Je ne sais pas. Tu as l’air fatigué... et tellement paisible que je tiens à profiter du moment, l’immortalisant d’ailleurs, ancré dans ma mémoire. À vrai dire, je t’ai toujours envié, tu as cette liberté que je n’ai pas... un corps qui malgré sa fragilité n’en reste pas moins désirable. Tu bouges, et j’aperçois ainsi tes tatouages, que j’ai dus, de nombreuses fois cacher pour que tu ne te fasses pas punir. J’en ai un moi aussi... que je n’ai pu cacher et mes parents bien sûr, n’ont pas vraiment apprécié.

Tu bouges encore, pourquoi ton sommeil est-il si agité ? Ma présence est-elle si perturbatrice ? Tu es maintenant sur le dos, un bras sorti de la couverture légèrement descendu pour dévoiler tes piercings. Quand cesseras-tu d’être aussi stupide... du bout des doigts j’en soulève un, puis m’éloigne, frissonnant à ce contact désagréable de ta peau contre la mienne, mouvement que j’avais amorcé sans réfléchir aux conséquences. Je finis par tirer le drap, puis le coussin, lentement, poussant ton épaule, la tapotant, pour que tu te lèves.

Tu dormiras plus tard, viens manger... dépêche-toi.

Pourquoi suis-je si exigeant ? Pourquoi est-ce que je vais te forcer à manger ? Parce que c’est comme ça, tu dois manger avant d’aller dormir pour ne pas te lever au milieu de la nuit... je me demande, si tu manges à ta faim dans les locaux de l’établissement où nous sommes tous deux. Je me demande aussi si tu t’es fait des ennemis, mais je ne te poserais pas la question, attendant que tu daignes te vêtir, devant la porte, pour ensuite te planter devant la chaise, que je refermais une fois assit. On nous a préparé à manger et c’est la moindre des choses que d’honorer ce plat. Qu’il ne soit pas fini, cela n’a aucune importance, que tu y goûtes en revanche est une obligation. Je te regarde, attendant que tu manges, comme lorsque nous étions enfants.

J’attends que tu prennes la première bouchée pour ensuite manger à mon tour. Le repas est silencieux... mais je ne m’en soucie pas, puisque tu cherches à me blesser, je ne te donnerais pas satisfaction, quand bien même tu réussirais à me troubler. Je ne sais quoi te dire... et de futilités je ne veux prononcer. Ce pourquoi, ce silence perdure et finit par me rendre nerveux. Je n’en montre rien, je mange, sagement, essayant de ne poser les yeux sur toi qu’en cas d’extrême urgence. Je ne te ferais pas se plaisir de m’entendre prononcer des paroles inutiles, pour converser un peu avec toi, même si j’en brule d’envie. Mes lèvres se serrent parfois, pour mieux les réprimer d’ailleurs.
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MessageSujet: Re: Tu n'as pas le droit...    Tu n'as pas le droit...  EmptyMar 8 Jan - 16:56

Je ne pense pas avoir rêver, même si ce lit était plus que confortable et ses oreillers moelleux j'étais trop fatigué pour laisser mon subconscient voyagé et c'est donc assez facilement que je me réveille .Juste au même moment Gak sort en faisant coulisser doucement la porte, sans un bruit je crois qu'il m'attend derrière . Je ris un peu en glissant hors du lit, je jette un rapide coup d’œil à l'amas de drap, je n'ai même pas passer deux heures dans son lit qu'on y repère déjà ma signature . Je suis loin d'être quelqu'un d'ordonnée, cependant je ferai un effort car je ne suis pas chez moi,j'essaie toujours de paraitre polie et bien élevé , j'aurai honte que ma mère me voit faire n'importe quoi .
La couverture négligemment rejeter sur tout ça et aplatit ensuite avec les mains et les genoux j'attrape un pyjama disposé dans l'armoire, il est de taille standard alors un peu trop grand pour moi. Je n'ai malheureusement rien d'autre, j'ai oublié d'étendre mes fringues une fois sortie de la douche . Je suis tellement négligeant ..

mais en blond :

Après avoir attendue cinq bonne minute assit au bord du lit je me décide à mettre fin à ton supplice, tu me fais rire à vouloir garder bonne figure alors que je me doute que tu rager derrière la porte dans l'attente de ma sortie . Je te suis sans rien dire, j'ai beau vouloir rester insensible les bonne odeurs remontant des cuisines me caressent trop délicieusement les narines pour que je ne sourisse pas .Je vois plus loin une silhouette féminine se dessiner et je n'ai pas le temps de tendre le cou, tu me pousse déjà sur une chaise face à toi, je me laisse faire de bonne grâce, mon estomac cri famine .
Attablé et servit je commence à manger alors que je sens sur moi ton regard brulant, pourquoi me fixe tu comme ça? On a exactement la même chose dans l'assiette ou peut être que la mienne a été saupoudré de poison? Je fronce les sourcils louchant vers ton plat , ton mutisme me fait devenir parano, fier?

"Si j'avais su que me laisser être éclabousser m’offrirai ensuite un si bon repas je crois que j'aurai signer "

Je souris en reposant ma cuillère sur le rebord de ma tasse de café. Je passe une de mes mains dans mes cheveux clairs et maintenant séché pour les rabattre vers l'arrière et relève la tête, te dévisageant durant un long moment.Ne prend pas le compliment pour toi , tout le mérite revient à cette charmante femme qui s'est laissé entre voir tout au long du diner, elle me paraissait bien sympathique mais vous ne semblez pas entretenir une relation très amical, normal pour toi tout ce qui n'a pas au minimum le bac n'a rien d'intéressant à raconter .
Une forte envie de fumer me prend mais je la réprime, oui je n'ose pas te le demander et surtout que toute mes cigarettes ont prit l'eau se serai dommage que tu m'y autorise pour rien . D'un regard je demande à pouvoir me lever mais tu ne parais pas le remarquer, je toussote alors un peu en perdant patience, qu'est ce que tu fous tu veux que je te parle c'est ça? !

"Je peux y aller ? On a fini et j'ai mal aux fesses sur ta chaise trop desgin"

Je fais une petite moue, l'esthétique avant le pratique pas vrai? Ton corps plat s'en accommode sans doute très bien , mais vois tu moi et mes formes plus féminines éprouvons un vrai supplice à y être assit.

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MessageSujet: Re: Tu n'as pas le droit...    Tu n'as pas le droit...  EmptyMar 8 Jan - 17:38

Ne me juge pas, tu n’en as pas le droit. Je sais ce que tu penses, que j’emploie des gens sans les connaitre, que je les traite comme des êtres minables qui me sont inférieurs et pourtant, ce n’est pas le cas. Je ne souhaite simplement pas que l’on se prenne pour un proche et cette femme l’aurait sans doute fait si je lui avais adressé, ne serait-ce qu’un mot en dehors de mes compliments pour sa cuisine. Car oui, par politesse et amabilité je lui souriais et je la remerciais. Je la complimentais sur ce qu’elle préparait et le délicieux gout que cela avait... mais tu es là et ça change tout.

Tu me regardes également et finis par manger, peu, mais tu as aimé apparemment. Tu ouvres enfin la bouche pour m’envoyer une réplique provocante, me narguant et j’en souris malgré moi.

Ce délicieux repas te fait recouvrer la voix, en attendant.

J’étais assez fier, bien que notre relation soit encore trop instable pour que je puisse la définir, il semblerait qu’il y ait du changement, pour toi comme pour moi et que cela nous perturbe l’un comme l’autre, car tu oses répondre et que je ne suis plus cinglant. Je mange, à ma faim, comme d’ordinaire et tu m’interromps, me faisant lever les yeux en demandant la permission de sortir de table, juste parce que tu as mal aux fesses. Je m’indigne, soupire, mais d’un geste de la main te donne la permission. C’est étrange comme tu me cherches, tu ne m’aurais jamais dit cela il y avait quelques heures, étaient-ce ces baisers répugnants qui te stimulaient autant ?

Fais donc ce qui te plait, nous ne sommes pas à la demeure Lee.

C’était assez contradictoire, car il ne venait quasiment jamais à table lorsque nous étions en « famille » et qu’il ne devait pas faire n’importe quoi au risque d’être sévèrement puni. Ici, c’était l’inverse, il mangeait s’il voulait la paix... comme si instinctivement les règles de mes géniteurs étaient erronées.

Quant à cette remarque, je reprends.

Mes sièges sont très confortables, sans doute t’es-tu fait mal tout à l’heure ou... hier soir.

Je n’avais pu m’en empêcher, de le lui faire le reproche, il était si négligent... comment pouvait-il saboter ses chances d’être quelqu’un en se donnant si lamentablement au premier venu ? Était-il concevable seulement qu’il se laisse souiller, pour se sentir aimé ? J’avais du mal à imaginer son état mental... ce doit être un plaisir et non une addiction très cher... le comprendras-tu un jour ?

Je me lève à mon tour, essuyant ma lèvre, douloureuse, pour débarrasser au moins, laissant soin à cette femme que je payais pour ça, de faire le reste. Je m’installe non loin de toi, sur l’immense canapé, prenant un carnet qui trainait, comparé à ceux bien rangés dans quelques coins de ma bibliothèque personnelle, pour l’ouvrir et me mettre à dessiner le nouveau sujet que j’avais reçu il y avait quelques jours. Une commande que l’on m’avait faite et qui me paierait le loyer complet de ce mois-ci. L’idée posée, je te cherche du regard, puis j’allume l’écran géant à la recherche d’un programme intéressant. Devrais-je te demander ton avis ? Je soupire puis laisse la télécommande sur la table basse, saisis-t-en si tu souhaites regarder quelque chose, je suis bien plus passionné par mon dessin que par les ignominies que j’entendais de cette machine.

La fatigue me gagne, je baille, ma main devant la bouche, mes jambes repliées en position semi-allongée. Tu avais commencé à ne plus me parler, maintenant je ne savais plus quoi dire, c’était de ta faute. Je termine ce que je fais, pose le croquis dans le carnet sur le canapé pour ne pas l’oublier ce week-end et m’étire avant de te glisser un « bonne nuit ».

Tu sais déjà où dormir, autant ne pas te le ré-indiquer, je risquerais d’y dormir moi aussi, mes jambes me portant à peine. Pourtant, lorsque je fus installé convenablement, je ne réussis pas à fermer l’oeil. Que m’as-tu fait ? Quelque chose change et je ne sais même pas quoi... tu m’agaces... mais je ne m’en lasse pas.
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MessageSujet: Re: Tu n'as pas le droit...    Tu n'as pas le droit...  EmptyMar 8 Jan - 18:04

Son pique me fait grimacé mais c'est vrai, pourquoi j'ai demander l'autorisation? Peut être parce que je ne suis pas chez moi et que lui étant un fils de Lee il doit forcement avoir les même principes dépassés qu'eux? Je ne répond rien déjà légèrement vexer, je me trouve con d'avoir attendu son approbation pour quitter la table ,comme si j'étais encore un gosse .Alors que je ramener la chaise sous la table j'entends ta phrase mais surtout perçois tes derniers mots. Je fronce les sourcils et mes doigts se resserrent sur le dossier . Je ne t'ai jamais juger sur ta vie personnel, même si il est vrai tu ne m'en as jamais donner l'occasion .
Se croit-il supérieur parce que lui prend plutôt que se laisse prendre? Il aime les femmes voit-il donc les femmes comme des être inférieurs? Ou bien le fait que je n'ai pas de compagnon stable le dérange? Oui je couche plus souvent que je ne vais bronzé à la mer mais ce n'est pas pour autant que j'agis de manière irréfléchis .
Je cherche du regard un point à fixé, il m'a fait taire avec cette simple supposition plein de sous entendu et moi qui n'ai jamais voulu exposé mes penchants par peur de choqué je vais faire une exception ce soir ; tu l'as bien chercher pas vrai?

"Non généralement on en prend grand soin "

Je souris un peu, il est de dos mais j'imagine bien son air déconfit et sa bouche grand ouverte . Quoi frérot? tu me tend la perche il est normal que je m'en saisisse .
se pourrait-il quand vrai tout ça t'excite? Quoi on est pas vraiment frère et je t'ai jamais vraiment vu avec une fille pendue aux bras. Tu me fais supposer des idioties, content? Mes pieds blancs foulent le lino froid, quelle faute de gout, moi j'y aurai mit du parquet . Je m'assois sur ton petit canapé et te laisse venir, comme toujours avec tes feuilles à dessin. Ce soir ça ne me dit rien de me pencher par dessus ton épaule pour apercevoir tes esquisses, non tu m'as bien trop vexer pour que je t'offre l'occasion de m'engueuler .
Les heures tournent et je reste là ,sans bouger les mains coincées entre les genoux les yeux fixé sur la vue que donne les grandes baies vitrés. La mère de Gak m'a punis tellement durant mon enfance que garder une position et rester immobile des heures entière n'ont plus de secret pour moi, même sous la pluie je serai capable de le faire , elle était tellement intransigeante que mes pleures n'y changeaient rien . La nuit tombe et mes yeux se voilent de fatigue . Je ne t'ai pas vu t'éclipser et je me retrouve seul dans le noir, toujours un peu léthargique .
M'aidant de ma mémoire je finis enfin par retrouver l'emplacement de la chambre d'ami,j'ai ouvert pas mal de porte mais je ne t'ai surpris derrière aucune d'entre elle, ta chambre est donc très éloigné de la mienne? Tu as tellement peur qu'on se rencontre dans nos rêves. Si je te dégoutais tant alors pourquoi me laisser dormir là?

Tout ça m’énerve je ne recherche pas sa pitié ni encore moins sa compassion, je suis un mec qui à toujours su se démerder et que ce gosse de riche n'imagine pas me rendre un jour redevable, je ne lui doit rien, en tout cas pas à ce Lee là .

Étendu entre mes draps noires je cherche le sommeil, le nez tourné vers la fenêtre, je n'aurai peu être pas du faire cette sieste elle a casé tout mon cycle et je suis partit pour encore deux heures sans fermer l’œil . Un peu suicidaire je décide d'aller faire un petit tour, j'ai bien vu qu'à mon arrivé il a volontairement sauter quelques pièces dans la visite, j'ai envie de savoir ce qui se cache derrière leur porte !
Mon portable en main je traverse l'étroit corridor et remonte l'escalier, frissonnant quand mes pieds effleurent le plexiglas geler .
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MessageSujet: Re: Tu n'as pas le droit...    Tu n'as pas le droit...  EmptyMar 8 Jan - 18:34

Tu n’as pas perdu ta verve et cela me fait sourire bien plus que tu ne le crois. Pour autant, je souris amer, car je n’aime pas savoir que tu te laisses souiller. J’ai beau m’amuser avec certaines jeunes femmes, personne n’en sait rien à la différence de toi... car ma fréquence est sans doute bien plus réduite que la tienne. Ça ne m’amuse pas autant, pour une raison surement simple : j’ai d’autres soucis en tête.

Nous sommes silencieux, sur le canapé et tu n’es pas venu te pencher sur moi, soit, j’ai eu la paix un instant. Je m’en lassais d’ailleurs, ce silence bien trop énervant, d’ordinaire tu es plus agité, serais-tu fatigué ? Je pars me coucher et tu ne silles même pas. J’essaie de dormir, mais rien n’y fait. Puis lorsqu’enfin je daigne trouver le sommeil, je cauchemarde.

Je suis dans la demeure Lee, enfant, et je vois cette femme, qui est plus grande que moi de deux ou trois bonnes têtes, plus âgée aussi. Je dessinais comme toujours et elle est entrée sagement dans cette chambre, refermant la porte derrière elle, soigneusement, un peu trop même, pour que cela soit naturel. Je ne dis rien, la regardant, poursuivant mon dessin que je finis par lui montrer, cette femme avide de résultats n’y prêta pas un oeil, posant le carnet de croquis plus loin. Elle voulait qu’on parle, pourquoi ne l’écoutais-je pas ? Très simplement, car j’étais un enfant et que défier l’autorité parentale était une spécialité. Elle avait employé une autre méthode que je redoute encore aujourd'hui, mais je suis capable de les parer cette fois-ci.

Ses mains posées sur mon visage d’adolescent, encadrant ce dernier pour y déposer ses lèvres. Tout se passa très vite... je m’étais débattu, la gouvernante est arrivée, Madame Lee s’est alors arrêtée. J’ai voulu m’enfuir, mais elle m’avait retenu, puis... s’enchaina les voyages, m’éloignant de cette femme... je la respectais, car elle était ma mère, mais je connaissais par coeur ses supplices pour en avoir fait les frais. Elle m’aimait au point d’en avoir perdu la tête. Je me réveillais ainsi en sursaut, le coeur battant, le souffle court que j’essayais de rendre régulier, me rallongeant mon avant-bras sur mes yeux, l’autre le long de mon corps, serré. Je me mords la lèvre, elle saigne encore... et me rappelle que tu es là. Je ne veux pas faire de bruit, mais je vais y être contraint, es-tu en train de dormir ou victime d’insomnie toi aussi ? Je n’en sais rien.

Je me lève, me dirige doucement vers la cuisine pour me servir un verre d’eau que je bois le plus lentement possible pour tenter de me calmer. Ce rêve que je fais fréquemment avant et après chaque week-end passé dans cette maison est un secret... personne n’en a jamais rien su et je n’ai pas osé en parler à mon père... de peur de briser cette famille qui ne ressemble à rien.

Est-ce que tu en fais toi aussi ? Des cauchemars ? Où cherches-tu à les éviter par tes folles nuits à danser dans les bras de ces hommes ? Au fond, tu n’as peut-être pas tort... car à me méfier de tout et tout le monde, je risquerais d’être comme elle... ne le suis-je pas déjà ? Non...

Je me souviens de la dureté de ses mots envers toi, de ses gestes qui ne m’échappent pas... de ce qu’elle te fait subir, car tu ne répliques pas, contrairement à moi. Crois-tu que j’ai l’avantage ? Sans doute est-ce le cas aujourd’hui, mais il y a quelques années, elle me punissait de la même façon et puisque rien ne marchait elle a fini par renforcer cette idée de me perdre et la compenser par un amour inceste... j’ai envie de vomir.

Mes mains crispées sur la table, je fixe un point inexistant, réprimant ce dégout pour essayer de le remplacer par des visions agréables, mais rien ne vient, comme si ça m’était interdit. Que fais-tu ? M’as-tu entendu ? Je te vois, finalement au premier, mais je ne bouge pas, bien trop peu stable pour pouvoir dire ou faire quoi que ce soit. Ne me regarde pas... je ne veux pas te dire, je ne veux pas de ta pitié ou de ta méchanceté... pas concernant ce sujet-là.
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MessageSujet: Re: Tu n'as pas le droit...    Tu n'as pas le droit...  EmptyMar 8 Jan - 19:01

Finalement c'était plus amusant sur le papier. Je referme lentement la porte de l'atelier que j'ai forcer et m'éloigne à pas de loup. Je suis de nature maladroite alors ajouté à ça le fait qu'il fasse nuit et que la peur de me faire surprendre m'étreignait et vous obtenez un JaeJun totalement gauche qui fait tout tomber. Je crois que j'ai casser le mécanisme qui actionner la porte et aussi un tiroir à crayon, je l'ai refermer trop brusquement et j'ai entendu un bruyant "CRAC " qui ne présage rien de bon .
Ricanant de ma bêtise je remonte l'escalier le plus doucement possible me frottant les mains en imaginant la tête qu'il fera demain . Je sais qu'il saura que c'est moi, mais comment le prouver? La nuit couvre toujours la ville et l'horloge de mon portable me fait dire que j'ai encore plus de trois heure à tuer avant que le soleil ne pointe le bout de son nez. Je ne suis pas sur que cette baraque puisse me divertir aussi longtemps . Une autre idée me vient, une illumination m'éclaire et me fait retrouver le sourire .
je vais aller le réveiller en sautant sur son lit , j'ai même déjà une excuse toute prête " oh hyung tu le sais pourtant moi à cet heure là j'ai encore un étalon entre les cuisses! "
Tout content je sautille jusqu'à la cuisine, il faut que je boive pour que ma voix soit clair au moment de formuler ma justification ~. Pratiquement prêt à faire des vocalises pour assuré ma voix je me stop quand je reconnais plus loin le corps immobile de Gak penché au dessus du plan de travail . Je me renfrogne , je voulais vraiment sortir cette vanne mais si monsieur ne dort pas alors elle tombe à l'eau , même sans le vouloir se con me nique tout mes plans .

Je m'approche doucement pas décider à retourner au lit sans boire avant et le contourne , attrapant un verre sur la paillasse . Il semble éviter mon regard et même si je n'y prête pas vraiment attention quelque chose au creux de ma poitrine me fait douter, il n'a pas l'air dans son assiette et mon idée se renforce quand je constate qu'il ne me fait aucune remarque cinglante sur ma présence ici , merde pas encore possible de placer ma réplique ! Je m'avance un peu hésitant, aller Jae fait ta B.A, si jamais il te rembarre alors ...alors avise sur le moment puis tire toi! je remarque qu'il est pied nu, tiens je partirais en lui écrasant généreusement les orteils . Rassuré par mon plan de fuite j'ose glisser une main dans son dos mais gardant un espace de sureté, il peut réagir excessivement quand il se retrouve en position de faiblesse, j'en ai déjà fait l'amer expérience .
Ne le voyant pas réagir je repose mon verre sur levier en inox et me rapproche franchement, passant mes mains sur ses bras pour le tourner face à moi . Je suis un garçon sensible et même si il m'a souvent fait du mal et m'en fait encore, qu'il est mauvais et qu'il ne m'aime même pas moi si, c'est mon frère ..

"Gak?.....Tu te sens bien ? "

Je laisse mes doigts courir sous sa mèche pour effleurer son front, visiblement il n'a pas de fièvre...Je le dévisage un long moment, l'inquiétude barrant mon visage, il ne sait jamais montré si vulnérable ..enfin je ne m'en étais peut être pas rendu compte ?
Pas du tout mal à l'aise par la situation je fais passer une main dans sa nuque pour la rafraichir et garde l'autre sur sa hanche, la tête inclinée pour capter son regard .
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MessageSujet: Re: Tu n'as pas le droit...    Tu n'as pas le droit...  EmptyMer 9 Jan - 11:23

Tu t’approches avec ce sourire, que tu perds très rapidement en me voyant, je n’ose même pas te regarder, je suis bien trop occupé à chasser mes souvenirs qui s’obstinent à me hanter ce soir. Est-ce parce que tu es là ? Un appel au secours inconscient ? Ou est-ce de ta faute ? Combien de fois avais-je subi ces caresses, ces baisers contre ma peau sans rien dire, car elle était ma mère ? Combien de fois avais-je eu peur que tu ne le découvres. Néanmoins, sans même le savoir tu arrivais au bon moment, car ta simple présence la faisait frissonner d’horreur. Elle doit avoir peur au fond, que tu puisses la surprendre en train de faire du mal à son fils chéri et que tu ne la dénonces, tu es une menace... et pour une fois ma seule et unique protection contre le bourreau le plus hargneux que je connaisse...

Tu me regardes, tu m’approches et tu poses tes mains sur mes épaules à m’en faire frissonner. Tu n’as pas l’air d’humeur à vouloir ma blesser comme nous le faisions si bien d’ordinaire. Je m’étonne que tu ne sois pas tenté et je ne réponds pas à ta question. Pourtant, je m’apprêtais à le faire, la bouche entre ouverte. Je récole un liquide salé, que j’identifie comme une larme qui vient de couler le long de ma joue. Jamais je n’aurais cru que tu me vois un jour si vulnérable et j’en ai honte. Moi qui me suis toujours si bien tenu et t’ai caché mes peurs profondément enfouies...

Je ne comprends pas, je pousse tes bras avec une douceur que tu ne m’as jamais connue, pour regagner ma chambre, mon refuge dans l’espoir que tu ne me calculeras pas. Après tout..., je n’ai pas été la pour toi, pourquoi voudrais-tu l’être avec ton pire ennemi ? Je ne te comprends pas...

Laisse-moi avais-je murmuré avais de monter les escaliers, ma voix s’était brisée, je l’avais voulu dure, mais elle était aussi douce que tendre, presque implorante ce qui me donnait plus envie encore de ne plus te regarder.

J’en étais certain, tu t’en servirais contre moi, comme je l’ai bien souvent fait, même si je n’ai jamais voulu profiter réellement de ce qui te faisait peur, je découvrais en même temps que j’agissais, ne sachant généralement plus quoi faire dans les cas où tu paniquais. Immédiatement, je me mets à dessiner sur une feuille, tout ce qui peut me passer par la tête et qui m’apaise, car il n’y a que cette passion qui me maintient en vie et m’évite de penser à elle. Tous ces soirs d’orages où elle s’est immiscée dans ma chambre et en t’entendant a fuit, tous ces soirs d’orages que je passe seul chez moi à hurler en plein milieu de la nuit... l’entendais-tu supplier lorsque nous étions de jeunes adolescents ? Je ne la crains plus aujourd’hui... mais ces souvenirs me font peur... je ne veux plus être faible et me laisser abuser, bien que ça n’avait jamais pu aller loin... fort heureusement. Cela reste ma hantise, qu’elle en vienne à poursuivre ce qu’elle a commencé, désespérée.

Je ne cesse d’y penser et tente de fermer les yeux, assis, la tête contre le mur, mon carnet de croquis sur les genoux et mon crayon qui tremble entre mes doigts fins. Une larme, puis une autre viennent mouiller le papier et je soupire, les essuyant nerveusement. Me mordant la lèvre en reprenant peu a peu ma colère habituelle. Je n’avais jamais été en paix avec moi-même.

Je sais que tu entends, tu es derrière la porte, tu n’oses pas entrer et je soupire une dernière fois, pour calmer ma voix, toujours enrouée par l’étau qui me serre la gorge.

Quel effet ça fait... dis-moi... de me voir, dans cet état...
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MessageSujet: Re: Tu n'as pas le droit...    Tu n'as pas le droit...  EmptyMer 9 Jan - 16:23

Je n'ai pas su réagir, il est partit et moi je suis resté là, planté comme un con en plein milieu de la cuisine. Il faut me comprendre nous n'avons jamais été proche alors je ne pouvais pas le prendre contre moi , le serrer fort et le rassurer . Je crois ne jamais l'avoir fait pour personne alors avec Gak ...
La culpabilité me prend et j'ai du mal à ne pas baisser les yeux, il faut que je bouge que je fasse quelques choses pour faire redescendre la tension. Je me doute bien que ça n'a rien à voir avec notre dispute encore moins au fait que j'ai dormi ici ,alors qu'est ce que s'est? Mes traits se crispent sous l'inquiétude quand je me dis que très certainement ce genre de crise doit arriver souvent, trop souvent à mon gout . Quand j'étais plus jeune il m'étais impossible d'imaginer Gak pleurer, pour moi s'était le grand frère idéal .Celui qui n'a jamais peur du noir, qui n'hésite pas à descendre à la cave pour prouver que rien ne l'effraie . Il ma si souvent vendu du rêve que je n'ai jamais chercher à savoir si c'était la vérité ou non . J'ai été con visiblement de n'avoir pas voulu gratter un peu, comme tout le monde tu as des peurs et celle qui t'as forcer à t'éloigner de moi si faiblement doit te terrorisé depuis trop longtemps . J'ai beau essayé de me rappeler je ne pense pas t'avoir vu dans pareil état, les larmes ont quelques fois perler sur tes joues, je les percevais parce que je me trouvais toujours au mauvais endroit . Une fois j'étais cacher dans ton armoire à la recherche de tes petites voitures que tu gardais jalousement , en entendant du bruit et des exclamations de voix j'ai refermer la porte et me suis accroupis, c'est là que je t'ai vu entré en trombe dans ta chambre et t'appuyer contre la porte. Tu avais l'air essouffler comme si tu avais couru pour échapper à quelqu'un ...Tes joues étaient tremper et ton corps agité par de lourd trémolo, cette nuit là je l'ai passé dans ton placard , tu n'as pas quitter la pièce même pour le diner alors je n'ai pas eu l'occasion de m’éclipser . Mais comme a chaque fois mon absence avait été a peine remarquer, tant mieux ce manque d’intérêt pour moi m'avait été utile .

Il faut que j'agisse vite . Je me dirige vers les placards et en ouvre pas mal, je cherche de l'alcool je sais que tu en as, en bonne artiste incompris tu dois de temps à autres te réfugier là dedans non? Quand enfin le goulot rouge d'une bouteille de vodka apparait je m'en saisit et quitte les lieux, sur la pointe des pieds pour ne pas avoir encore plus froid . Je remonte l'escalier et m'arrête devant le couloir qui mène à ta chambre. Le cœur gros je tente d'avancer mais la peur m'en empêche , est ce qu'il pleure encore? Est-il même resté à la maison? Et si jamais tu me repoussais? Je jette un coup d’œil à la bouteille et soupir ,j'aurai au moins ça pour me réconforter, je suis parfois trop con à vouloir aider les autres. Je m'approche à pas de loup,j'ai l'impression que chacun de mes gestes auront un impacte sur toi quand j'ouvrirai cette porte, et le stresse me pousse à faire des conneries. Je t'entends renifler et haleté, oui c'est une grosse crise de larmes, tu dois être à bout, j'aimerai alléger ton cœur .

Doucement je fais glisser mon corps jusqu'au bat de la porte, ma joue appuyé contre l’acajou. Je n'ai pas osé rentré, j'ai pensé que tu aurais peut être été gêner de te montré si vulnérable alors je ne fais que poser une main contre le bois roux , mes ongles grattent légèrement la surface vernis, je n'ajoute rien...j'attends juste que tu te calme seul ou que tu me donne l'autorisation d'entrer.
Je veux qu'il sache que quoi qu'il arrive je serai toujours là pour lui, si il savait toute les fois où j'ai voulu m'éloigner des Lee , de lui aussi sans succès . Je suis rattaché à cette famille et pas seulement par reconnaissance . Chacun de ses membres font partit de moi, mais Gak un peu plus , si seulement il m'aurait laisser une chance nous aurions pu être deux frères inséparable, mais incontestablement Gak n'a jamais voulu de moi sous ce rôle là ...
Les larmes dévalent mes joues quand encore je perçois les tiennes, je suis profondément triste de te savoir tant chambouler, ton coeur saigne et perce le mien . Je ne me sens pas coupable, juste impuissant de ne pas pouvoir être là, de ne pas t'être utile.
J'aimerai tellement que tu te relève et vienne me crier dessus, je te promets que si tes poings me portent des coups je ne riposterai pas, je préfère te savoir en colère contre moi que torturé par une peur qui m'est inconnue . Je pleure presque aussi fort , ta douleur semble être la mienne, je voudrais t'apaiser, te soulager de ce poids et le trainer avec moi tout le restant de mes jours .Tu es quelqu'un d'important, de doué et d'unique, tu ne peux pas plus longtemps être tourmenter par quelques choses d'aussi sombre, se serai gâcher ce que tu es ...

"Gak....Laisse moi être là .....Pour toi ."
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MessageSujet: Re: Tu n'as pas le droit...    Tu n'as pas le droit...  EmptyMer 9 Jan - 17:29

Concentré sur mes propres maux dont j’essaye de me défaire, je me soucie peu de ce que tu fais jusqu’au moment ou je sens ta présence derrière la porte. J’essaie de me calmer, car je ne veux pas que tu me voies dans un tel état, appelons ça de la fierté, je déteste être faible en ta présence, je ne l’avais jamais été je crois... malgré les nombreuses occasions qu’elle avait eues de me pourchasser, parfois même sous tes yeux. Tu n’as jamais su pourquoi, tu n’as jamais posé la question non plus.

Je me mords la lèvre, concentré sur mon carnet, mais je n’arrive pas à dessiner et mes larmes redoublent dans leurs descentes lorsque je t’entends. Pourquoi pleures-tu ? Pourquoi es-tu si affecté par mon angoisse ? Es-tu au courant ? Je ne dis rien, me calmant malgré mon envie de t’agripper le haut pour te jeter dehors. Je n’ai jamais supporté tes pleurs, car ma mère en était souvent la cause et que je prenais le relais, moins violemment certes, mais je ne voulais pas lui ressembler.

Puis tu parles, tu grattes à la porte comme un chat, tu me demandes la permission d’être prêt de moi... et je me sens de plus en plus coupable de te repousser année sur année... tu me voles le bon rôle maintenant... je passe pour le fils indigne qui n’a jamais voulu de toi sans aucune raison... mais tu me voles tout, je le sais bien et tu finiras par réussir à tout obtenir avec ton entêtement... mais surtout à être si généreux.

Je ne sais pas pourquoi, j’hésite, car d’ordinaire j’aurais fermé la porte, j’aurais jeté un objet dessus pour te faire fuir, mais je n’en avais plus la force aujourd’hui. Pour sauver les apparences, j’arrête de pleurer, la seule idée que tu puisses te moquer de moi m’effraie. Je pose mon carnet, prends une inspiration, mon visage neutre, déchiré sans doute par mon désespoir. Pourquoi t’ais-je invité...

Pourquoi tu t’obstines autant... à vouloir être prêt de moi...

Je n’ai jamais compris, j’avais beau te faire du mal encore aujourd’hui, tu revenais toujours. Est-ce que tu espères que ça change ? Pour ma part, je ne saurais prédire ce que nous réserves l’avenir... je ne te veux toujours pas comme frère... pourtant, il se pourrait qu’aujourd’hui j’accepte... ou je tolère ta présence, pour peu que tu veuilles bien tolérer la mienne en retour et respecter ce qui m’est cher... je n’ai jamais eu l’impression que tu le respectais... lui, celui dont j’essaie toujours d’attirer l’attention et qui ne jure que par toi, mon père. Je me mords la lèvre, je suis depuis tout ce temps contre la porte, mon front appuyé sur ce dernier, une main à plat qui se dirige lentement vers la poignée, mes yeux se fermant en imaginant ton visage... je préfère penser à toi qu’à mes cauchemars, te rends-tu bien compte ?

Sans véritablement attendre de réponse, je t’ouvre, mes joues creusées par le sel, tandis que je détourne mon regard, m’installant à nouveau sur le lit. Je ne sais pas quoi faire et ainsi, j’essaye de te faire comprendre que je vais mieux, même si ce n’est pas totalement vrai. Je déglutis difficilement. J’ai toujours fait attention à ne pas te blesser trop violemment, physiquement comme moralement. Et voilà que je te rassure maintenant, car mes pleurs ont provoqué les tiens, me serrant un peu plus le cœur encore.

Regardes-nous, nous sommes pitoyables... l’un pleure d’un cauchemar et l’autre pleure pour le malheur du premier. Nous sommes dans de piteux états qui plus est, mais je suis surpris, car tu n’as pas profité, loin de là... tu m’as soutenu... est-ce parce que je ne te faisais plus de mal dès lors que tu pleurais ? J’étais mal à l’aise, car je t’avais souvent consolé à ma façon... et bien que je sois curieux de voir la tienne, je n’avais pas envie que nos rôles soient inversés. Nous n’avons que quelques mois d’écart, plus une année, mais qu’importe... je reste l’aîné, celui qui doit tout porter sur ses épaules... que tu sois mon frère ou non, il en a toujours été ainsi. J’ai honte... et je griffonne parmi l’eau sur le papier... tu me gênes, mais ta présence m’a clairement apaisé.
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MessageSujet: Re: Tu n'as pas le droit...    Tu n'as pas le droit...  EmptyMer 9 Jan - 18:07

J'ai l'impression de n'être qu'un égoïste, là encore je cherche l'attention alors que c'est toi qu'on devrait secourir . Je comprend pourquoi tu ne m'aimes pas j'ai toujours monopolisé l'attention sans le vouloir tout le temps et toi tu étais là ,sans jamais te plaindre du attendais que ce soit désespérément ton tour mais il n'est jamais passé . Moi je pleure pour toi mais d'un point de vue extérieur on pourrai croire que non . J'aurai pu montré mon soutient et ma peine autrement, te faire à manger ou essayé de te faire rire, c'est dérisoire mais c'est toujours mieux qu'être assit là , à chouiner comme un môme .
Je me redresse, mon corps chancelle et je me retiens in-extrémiste au mur, j'ai manqué de peu de tomber avec la bouteille à la main, une connerie d'évité c'est toujours ça .Je t'entends approcher, les battements de mon cœur s'arrête et je fixe les yeux grands ouverts la porte, mon estomac fait des bond dans mon ventre j'ai envie de vomir et de partir en courant, j'en viens même à parer un probable coup ou jet d'objet... Mais rien pourtant je perçois bien ta respiration lourde derrière le fin obstacle qui nous sépare ,tu ne te sens pas encore près pour me faire face? Je me dis que tu dois être en pleine réflexion, tu te torture encore plus l'esprit avec moi et tes principes idiots, montre toi faible je n'attends que ça ! Je veux constater que tu as un cœur ,que tu n'es pas parfait ,même si j'aurai préféré passer par autre chose que ces crises de larmes déchirantes ...
La poignet tourne et je recule encore, pourtant quand la porte s'entre ouvre je ne te vois pas derrière, mes oreilles bourdonne et mon cœur s'emballe , tu m'as laissé une chance . Je vais te prouver que je peux t'être utile .
Avec la plus grande des précautions j'ose entré, tu es là adosser à ton lit un calepin entre les mains, tu as garder la tête baissée pourtant je sais que tu m'as entendu .. Tu dois être encore défiguré par les pleures et tu ne veux pas me montrer ce spectacle , je ne le jugerai pas pathétique mais toi tu crois que si .
arrivé devant toi je me baisse accroupis pour finir à genoux ,j'avance à tâtons dans le noir et une fois que je sens le matelas contre mon front je me tourne pour me retrouver assit à tes cotés.
Je dépose la bouteille entre mes jambes replier contre mon torse pour avoir les mains libre et j'en glisse une dans tes cheveux humidifier vers les pointes, un simple geste affectueux ,peut être même pas réconfortant, je n'ai pas envie que tu me sens supérieur parce que je suis là pour panser tes plaies, alors je vais tâcher d'agir d'égale à égale .

J'ai peur que ma voix soit toujours entre couper de tremblement, pourtant je me décide à parler, je veux d'étendre l’atmosphère et te faire oublier ta peine jusqu'à que j'en connaisse l'origine :

"Tu ....tu dessine quoi ? "

Je me penche un peu avant de me repositionner tout contre lui, j'attrape la bouteille puis la débouche avant de la porter à mes lèvres. Je geins sous la première gorgée avaler trop précipitamment , un léger rire me gagne et je me tourne vers toi, ma main massant toujours ton cuire chevelu .

"Si tu ne peux pas oublier alors essai de passer ta peine avec ça ,au moins pour ce soir hyung .."

Je la lui tend et il semble s'en saisir parce que le bois de l'alcool quitte ma main. Assit sur mes talons je retourne vers lui, collant ma joue à la sienne, lui dos au lit moi assit face.
Je souris quand la bouteille ré-atterrie entre mes jambes croisées, je la reporte à mes lèvres rondes et tourne légèrement la tête dans l'espoir de distingué tes traits dans cette pénombre , j'ai du mal à m'habituer au lieu .
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MessageSujet: Re: Tu n'as pas le droit...    Tu n'as pas le droit...  EmptyMer 9 Jan - 18:51

Du coin de l’oeil je t’observe, tu t’installes timidement à mes côtés, une bouteille entre les jambes que tu as surement du prendre dans la cuisine, sans doute de quoi nous faire oublier cette sombre nuit, déjà bien avancée qui pourtant promettait d’être plus longue encore que ce supplice vécu. Je dessine, je ne sais faire que ça, te posant des questions auxquelles tu ne réponds, car sans doute tu ne comprends pas non plus.

Je frissonne d’horreur lorsque ta main passe dans mes cheveux, mes muscles se contractant alors que je tente d’oublier. La mine de mon crayon se casse, tu ne sauras sans doute pas pourquoi... mais je sais que si je te repousse tu comprendras... que le contact physique en ces moments de crises est à prohiber. Tu associeras cela à un mal aise avec toi, ou un incident qui se rapproche de mes cauchemars, car je sais bien que tu n’es pas idiot, tu es en arts, par conséquent très observateur et bien que je ne connaisse pas tes compétences, je sais que tu as le niveau minimum requis pour tenir dans cette prestigieuse université.

Je ne te réponds pas, angoissé, je ne fais que te montrer, des paysages ça et là, d’ici comme d’ailleurs. J’avais besoin de m’évader, c’était souvent la raison de mes absences, qui m’avaient permis de grandir et de pouvoir me défaire de cette peur. C’est assez étrange comme je ne la crains plus, mais comme ces cauchemars me rendent vulnérable, comme si je redevenais l’enfant impuissant que j’avais été face à elle... souvent sauvé par le plus fragile à son insu...

Tu te redresses, ta joue contre la mienne et je tremble encore de ce mouvement, ça ne me dégoute pas, pour autant je le crains, je ne le supporte pas, car il me rappelle mon supplice. Tu me dis de boire pour oublier et sur tes conseils, mal avisés, je m’empare de la bouteille que tu me tends, car j’en ai besoin. J’ai besoin d’oublier, quitte à ne plus me souvenir le lendemain. Je te rends la bouteille, m’éloignant de toi sans te brusquer pour une fois, moi qui t’aie toujours jeté et fait tombé, j’étais doux comme un agneau, calme, vidé de sa substance vitale.

J’arrête de dessiner, je n’y arrive plus, ta présence me perturbe, pour autant je ne pense plus avoir besoin de dessiner pour m’évader. Tu es déjà en train de m’étonner, de captiver mon attention, pour le meilleur et pour le pire. Je daigne enfin lever mon regard, car je sens le tien me bruler et je finis par tourner la tête à mon tour, fatigué, sans doute ruiné par les sillons sous mes yeux, mais qu’importe, tu as les mêmes. Je n’arrive pas à tenir très longtemps, car j’ai peur que tu devines et je m’empare à nouveau de la bouteille pour prendre une gorgée plus lourde, te laissant le soin de poursuivre. Ma main frôle la tienne au passage et je frissonne encore, c’est désagréable, mais ce n’est pas de ta faute, pour une fois. Mon coeur bat si rapidement malgré mon air apaisé que tu pourrais l’entendre...

Je me pose toujours cette même et unique question : pourquoi es-tu là à partager un instant avec ton pire ennemi... pourquoi pleures-tu à ses côtés... tu dois être fou, ou bien tu me connais sans le savoir, tu sais que je ne te déteste plus vraiment, depuis quelques années déjà. Je me voile la face, ma haine est bien présente, mais elle est beaucoup moins virulente. Je soupire, regardant mon plafond.

Je n’ai jamais été la pour toi.... moi

Une remarque qui m’échappe, car cette question m’obsède, mais je voudrais oublier, rire avec toi comme si rien ne s’était jamais passé, comme si tu étais l’enfant qui venait nous rendre visite parfois, comme si je n’avais jamais rien subi de cette mère indigne... comme s’il n’y avait que toi et moi, deux parfaits inconnus au final... puis je m’en aperçois. Je souris, comme un sot, c’est le troisième baiser que nous échangeons. Car nous partageons la même bouteille..., c’est un baiser indirect, n’est-ce pas ? Y prenons-nous goût ? Plaisir ? Ou bien sommes-nous à ce point cruels envers nous même de nous infliger ce que nous détestons ? Mais je ne te déteste plus vraiment...
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