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 cause you're caught up in my jungle, i want you to fumble.

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MessageSujet: cause you're caught up in my jungle, i want you to fumble.   cause you're caught up in my jungle, i want you to fumble. EmptySam 6 Oct - 8:34

we are one tonight
and we are breathing the same air.
so, turn up the love.


« jaebum-ah, j'ai envie de te voir, ça te dit de sortir au parc d'attraction avec moi ? » Je fixais le message depuis dix bonnes minutes, les yeux à demi-clos, les cheveux en bataille. Est-ce qu'une fille totalement inintéressante, dont je ne me rappelais le prénom que parce qu'il était inscrit dans mon répertoire, venait tout juste de me tirer d'un profond sommeil où je sortais avec Lee Hyori pour m'inviter à sortir au parc d'attraction ? Oui, elle avait osé. Je grognai, enfouissant ma tête de nouveau sous mon oreiller en envoyant mon téléphone mobile s'écraser un peu plus loin d'un geste rageur. Quel délire. Parce qu'elle avait cru que j'allais gentiment dire oui, bien sûr, j'ai hâte de te voir, faisons la grande roue ensemble devant le coucher de soleil ? C'était mal me connaître. Je me demandais comment j'avais eu son numéro, aussi. Je pensais que mon visage exprimait assez de lassitude face à ces groupies hystériques pour qu'elles comprennent que je n'étais pas intéressé et que je ne le serais jamais – je m'étais trompé. En somme, je n'avais aucunement l'intention d'y aller si ce n'était pour la noyer dans une mare pour m'avoir réveillé si tôt et pour rien. Je commençai à doucement me rendormir en espérant pouvoir continuer mon rêve quand j'entendis mon téléphone sonner de nouveau, contre le mur opposé. Peut-être que les dieux de ce monde étaient en train de monter une coalition pour que je ne puisse pas me rendormir – je n’en savais rien. Ce que je savais, en revanche, c’était que j’étais à présent trop réveillé pour pouvoir me rendormir. Premièrement parce que je me demandais ce que cette fille me voulait, et deuxièmement parce que je détestais avoir conscience que quelqu’un me demandait quelque chose par écrit sans savoir de quoi il retournait. Ma tête vira vers mon radio réveil avant que je ne pose mes yeux sur la fenêtre. Le soleil filtrait à travers les volets et je me décidai à contrecœur de quitter mes couettes chaudes pour affronter la froideur du mois de septembre. La journée devait déjà être bien avancée si j’en jugeai à la hauteur de l’astre solaire dans le ciel bleu azuré, éclairant de ses rayons le parquet de mon salon. Il ne semblait y avoir personne à l’intérieur. Ce n’était pas plus mal. Pas de grand-frère moralisateur dans la place, cela ne pouvait me faire que du bien, au final. Un peu de paix. De tranquillité. Je tenais entre mes doigts mon portable récupéré préalablement et le posai sur la table avant de me servir un verre de jus de fruit, lisant nonchalamment le message qui avait suivi celui de la jeune fille. Un ami à moi. Ou du moins, un prétendu ami à moi qui avait cru bon de pouvoir « m’arranger un coup » avec cette fille en question, prétendant que j’étais intéressé et que j’allais répondre favorablement à ses avances. Si c’était vrai ? Pas le moins du monde. Mais ce garçon aimait me renvoyer de plein fouet les petites plaisanteries que je faisais et qui le mettaient mal à l’aise. Visiblement, le fait que j’aille l’interrompre en pleine conversation avec une très charmante demoiselle en jouant son petit-ami gay qui s’occupait de son homme qui ne s’était pas encore soigné de sa maladie – et donc pas encore pris son suppositoire du soir – n’avait pas dû le faire rire autant que j’avais pu en rire. Peu importait, après tout. J’allais m’en sortir, comme d’habitude. On devenait mutuellement habitué à se sortir du pétrin que l’autre causait. En bref, il me demandait d’aller rejoindre cette inconnue de fille et de passer une journée avec elle, faute de quoi il dévoilerait des photos peu flatteuses à mon propos … mh. Était-ce du chantage ? Oui, cela en était. Avait-il des photos douteuses à mon sujet ? Oui, probablement. Néanmoins, allais-je aller avec cette fille pour sauver ma peau ? Certainement pas. Je n’avais pas réellement pour habitude de céder à tout ce que l’on me disait de faire. C’était même l’inverse. M’interdire de me tatouer ? Je devenais un livre humain. M’interdire de me percer ? Je devenais une passoire. M’interdire de boire de l’alcool ? Je finissais alcoolique … Ce n’était pas exactement que j’avais l’esprit de contradiction, disons plutôt que je n’avais jamais eu l’envie que l’on exerce une emprise sur moi. Non, en fait, je détestais cela. Je préférais être libre. Complètement libre. Un sourire moqueur étira mes lèvres alors que je lisais le message de mon ami. Il m’obligeait à sortir avec une fille, aujourd’hui. D’accord. Je n’irais pas voir celle qui m’avait sous-entendu, je n’irais pas au parc d’attraction, mais j’allais sortir. Il suffisait que je me prenne en photo avec n’importe quelle imbécile qui le voulait bien, et j’éviterais les pots cassés, au final. C’était une bonne option. Et puis, je n’avais pas envie de me faire à manger, actuellement, de toutes façons. Allons pour boire un café par-là, simplement. Dans le pire des cas, je serais de bonne humeur mais sans photo d’une fille, dans le meilleur, j’avais les deux et j’étais tranquille pour la journée. N’empêche, quelle stupide idée que de me forcer à sortir le seul jour de la semaine où je pouvais réellement être tranquille … Je frottai mes yeux à l’aide de mes doigts et pris la direction de la salle de bain, non sans noter le silence agréable dans lequel je nageais. Cela aussi, c’était tellement rare. Sur la route, je retirai mes habits que je laissai traîner sur le sol tandis que j’en attrapais d’autre, au hasard. J’entrai finalement dans l’immense salle de bain qui était mienne. Parfois, je bénissais les cieux d’avoir fait de moi un gosse de riche. Oh, bien sûr, j’avais le sale caractère qui allait avec. Mais on ne pouvait pas être parfait, si ? Ah si. Exception faîte de mon cher grand-frère. Mais il ne comptait pas vraiment. J’étais pratiquement certain que, lui aussi, faisait des choses mauvaises. Peut-être pas autant que moi. Mais sans doute un peu aussi. J’en étais certain. La perfection n’existait pas. Pourquoi serait-il l’exception ? Pourquoi lui, et pas moi ? Sentant la colère me remonter, je secouai la tête et me faufilai dans la cabine de douche. Ah oui. Je bénissais le grand inventeur de l’eau chaude aussi. Enfin, chaude pour parler de l’eau que j’utilisais était un euphémisme. Elle était brûlante, tellement brûlante. Parfois je pensais qu’à force d’utiliser l’eau si chaude, ma peau allait finir par se décrocher de mes os. Imaginer la scène me donna la chair de poule et je commençai à me laver sans ne plus penser à rien d’autre.

Il y avait cette étrange sensation, celle des gouttes d’eau qui coulent de la pointe de nos cheveux jusqu’à notre peau. Et puis la sensation d’un vent frais qui nous agresse dès que l’on sort de notre douche. Tout ce qui pouvait provoquer des frissons. Je détestais cela. Je me séchais toujours très rapidement. Je n’aimais pas avoir froid. J’avais l’impression de me sentir mourir. J’avais toujours la peau très chaude, alors au sorti de la douche … je me sentais toujours très agressé. Et c’était pas cool. Bon, d’accord, c’était un peu bizarre, mais. C’était moi. Rapidement, j’enfilai les quelques habits que j’avais pris au passage sur la route et me retrouvai avec un pull rouge et un jean noir pour simple tenue. C’était simple, mais largement suffisant pour ce que je comptais faire aujourd’hui. Je sortis dans la cuisine, attrapai les clefs de l’appartement négligemment posées sur le comptoir et pris la porte afin d’affronter les rues de Ulsan. Midi passé, les rues étaient bondés. Des centaines de personnes se bousculant afin de se dépêcher à manger et de reprendre le travail. Dans ces cas-là, j’étais bien heureux d’être un simple étudiant … Je parvins jusqu’à un magasin qui attira mon attention. Ce fameux magasin de café où ils servaient toutes sortes de boissons – et à manger. Je décidai de m’y arrêter, n’ayant pas envie de chercher trop longtemps pour ne tomber que sur des endroits qui seraient, à coups sûrs, bondés. J’entrai, me dirigeai vers le comptoir et commandai un smoothie à la pêche – bon, c’était pas une boisson chaude, mais j’en avais envie. Et, ensuite, un quelconque sandwich qui me semblait bon. J’attendis quelques minutes avant d’être servi, puis slalomai entre les personnes avant de me heurter à quelqu’un. Je m’excusai en la regardant à peine puis m’assis sur la table à côté. Il me fallut quelques secondes de réactions, puis je relevai le visage vers cette demoiselle que je venais de toucher malgré moi. Mais oui, je la connaissais. Un léger sourire étira mes lèvres et je me tournai vers elle, alors qu’elle s’éloignait. Je sifflai afin d’attirer son attention, et la voyant s’arrêter ; j’haussai un sourcil. Oh, oui. Quel genre de femme aimait se faire siffler, comme ça ? Probablement aucune. Mais elle, j’aimais particulièrement la provoquer un peu, l’embêter. « Eh bien, quoi, Jun Hee. On ne dit plus bonjour à son vieil ami ? Tu préfères t’empiffrer de gâteaux caloriques et prendre du poids dans des endroits que tu regretteras plus tard ? » Bon, d’accord, il y avait un bien meilleur moyen d’aborder une fille que celui-là …
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MessageSujet: Re: cause you're caught up in my jungle, i want you to fumble.   cause you're caught up in my jungle, i want you to fumble. EmptyDim 21 Oct - 15:24

Biiip. Biip. Biiip. BIIIIIP. Quel bruit dérangeant ! Biiip, Biiiip, Biiiip. Mais qu'est-ce que cela pouvait bien être ? Biip, Biiip, BIIIIIIP. Toujours plus fort. Tellement fort que je ne le supportai plus. Cette chose immonde. Mon réveil...je l'avais presque oublié celui-là. J'avais complètement oublié de désactiver son alarme. Cette sonnerie agaçante me mettait hors de moi ; elle ne me rappelait trop souvent qu'une longue et dure journée de labeur m'attendait. Pourtant ce n'était pas vraiment le cas aujourd'hui. Non, aujourd'hui, j'étais censée avoir le luxe de pouvoir me lever plus tard. Malheureusement, c'était raté car même après avoir arrêté cette horrible machine, je n'arrivai plus à trouver le sommeil. Je me tournai et me retournai dans mes draps sans pouvoir fermer l'œil et le soleil qui entrait par la fenêtre ne m'aidait pas non plus. Résignée et complètement énervée d'avoir fichu en l'air mon seul jour de repos, je me levai. Les yeux plissés à cause de la clarté, je me trainai jusqu'à la salle de bain. Je n'avais même pas fait attention à l'heure, ce qui ne m'empêchait pas d'être sûre d'avoir été réveillée trop tôt.

Me débarrassant du reste de mes vêtements, je me plaçai sous le jet d'eau de la douche avant d'en sortir en hurlant. Cette fois encore, l'eau était gelée ! Ce crétin de propriétaire n'avait toujours pas réglé cette affaire. Je m'enroulai dans une serviette hésitant à aller le réveiller lui aussi et à le forcer à réparer ce problème sous mes yeux. L'air froid ne m'aidait aucunement à me remettre de cette douche glacée. Il fallait que je trouve une solution. Peut-être demander à la voisine d'à côté de me laisser utiliser sa salle de bain ? De si bon matin ? Etait-elle déjà debout ? Me passant nerveusement la main dans les cheveux, je décidai finalement d'abandonner l'idée et d'affronter l'eau froide malgré tout. Il me fallut bien cinq minutes pour m'accommoder à sa froideur, cinq minutes durant lesquelles je sautillai d'un pied sur l'autre. Sortant de la douche, je me dépêchai de me draper dans ma serviette et je me réfugiai sous mes draps attendant de ne plus frissonner pour en sortir. Rassemblant tout mon courage, je me levai enfin de mon lit, me dirigeant vers mon armoire. Je pris la première chose qui me tomba entre les mains et filai dans la salle de bain me changer. Et me revoilà, un t-shirt batman rouge et un simple jeans bleu. tenue

Passant dans la cuisine, je cherchai de quoi me préparer un petit-déjeuner potable. J'avais décidé de réparer cette chaudière seule et j'avais besoin de force pour ça...adieu journée de congé. Comme la chance n'était jamais de mon côté, je ne fus même pas étonnée de voir mon frigo vide...Tant pis. J'attrapai une pomme, enfilai des bottines, passai ma veste en cuir et m'en allai. Suivant l'itinéraire que m'indiquait mon téléphone, je ne tardai pas à trouver le magasin où je pourrais trouver tout le matériel nécessaire pour me mettre au travail. Je savais qu'avec ces dépenses, je devrai me serrer la ceinture mais tant pis. Encore une douche à l'eau gelée et j'étais certaine de décéder. Trouver les outils se révéla être plus dur que ce que je pensais mais j'y parvins tout de même avec l'aide d'un employé à qui j'avais demandé conseil. Mes achats terminés, mon estomac ne tarda pas à me rappeler que je n'avais rien avalé à part une pomme. D'abord réticente, je finis par accepter l'idée de manger à l'extérieur. Fixant mon téléphone, je remarquai l'heure, il était onze heure..L'idée de devoir me coltiner les rues bondées ne fit que plus accentuer ma mauvaise humeur et je décidai de me dépêcher avant que les douze coups midi ne sonnent. Sans faire trop attention, j'entrai dans le premier café que je trouvai. Il semblait que pour une fois, la chance soit de mon côté puisqu'il était vide ou presque. Il fallait donc que je mange assez vite pour éviter le coup de feu. Commandant un chocolat chaud et des croissants, je m'installai à une table, déposant mon sac débordant d'outil et posant ma veste sur le dossier de ma chaise. J'avais toujours eu un grand appétit mais cette fois-ci, je décidai de prendre mon temps pour manger...c'était mon jour de congé après tout. Quand le café commença à se remplir, je me rappelai que je n'avais aucune envie de m'y attarder et ma mauvaise humeur redoubla ! Décidée à quitter les lieux, je m'approchai à nouveau du comptoir, commandant un dernier chocolat chaud pour la route. En revenant vers ma table, je fus bousculée par un crétin. Essayant de contenir ma colère, je passai outre sans même lui accorder un regard, continuant à avancer vers ma table histoire d'y rependre mes affaires...je m'arrêtai un mètre plus loin quand j'entendis quelqu'un siffler. Me siffler ? Mais pour qui il se prenait celui-là ?

« Eh bien, quoi, Jun Hee. On ne dit plus bonjour à son vieil ami ? Tu préfères t’empiffrer de gâteaux caloriques et prendre du poids dans des endroits que tu regretteras plus tard ? »

Cette voix. Cette arrogance. Cette audace. Je les connaissais. C'était une voix qui m'était familière. Sans même avoir à me retourner, je savais que cette voix appartenait à Jae Bum. Yoon Jae Bum. Un léger sourire se dessina sur mes lèvres. En temps normal, face à n'importe quel autre inconnu, je me serais retournée et lui aurait foutu mon poing dans la figure et pire vu comme j'étais énervée mais lui...c'était différent. Ce serait lui donner trop d'importance. Lentement, je me retournai vers lui, effaçant mon sourire et affichant un visage totalement neutre.

- Oh...mais quelle subtilité Jae'. Toujours aucun cerveau dans ce petit crâne ?

Croisant mes bras, je le toisai de bas en haut. Que faisait-il ici ? La dernière fois que je l'avais vu...c'était il y a plus d'un an, avant de quitter subitement le lycée et être transférée à Ulsan. En y réfléchissant bien, il n'avait aucune raison de se trouver ici. Ses parents étaient assez riches pour lui payer une entrée dans les plus prestigieuses universités et elle voyait très mal ces géniteurs assoiffés de pouvoir et de contrôle laisser leur fils cadet seul.

- T'es ici tout seul ? Je ne vois pas tes parents...ni même ton frère d'ailleurs.

Je savais que Jae Bum n'avait absolument rien à voir avec sa famille, qu'il les évitait le plus possible mais l'idée qu'il soit à Ulsan tout seul, sans garde du corps ou gouvernantes sonnait faux. Quoiqu'il en soit, j'avais posé cette question aussi bien pour le provoquer un peu que pour savoir les raisons de sa présence ici.
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