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 Knock knock! Who's there? Your Hero!

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MessageSujet: Knock knock! Who's there? Your Hero!    Knock knock! Who's there? Your Hero!  EmptyJeu 13 Juin - 15:20


 

Comment réagirait un gars comme moi quand sa femme lui propose de retourner en Corée pour une semaine selon-vous? Je sautais partout. Je devais être fluorescent dans le noir. Le seul problème quand tu décides sur des coups de tête de retourner chez-toi, c’est que ton entourage n’est souvent pas disponibles à cause de leurs responsabilités et leur job. Mais j’avais une solution à tout! J’allais kidnapper mes amis le soir et passer mes journées avec Myung Hee ou avec mon gentil beau-père qui avait toujours des billets à me donner pour un match de baseball.

Le trajet dans l’avion fut long. N’arrivant pas à dormir, je me dressai dans ma tête une liste des personnes que je voudrais revoir. Et…la liste était drôlement longue! Je réservais toujours une journée pour revoir mes meilleurs amis. Je bavais à l’idée de pouvoir boire une bonne bière en fût avec ma padawan. Il ne fallait pas que j’oubli d’aller en club avec Hyun Su pour briser des cœurs. On pourrait aller dans le bar où Se Hun travaille. Je ferais d’une pierre deux coups. Demain matin je pourrais aller faire mon jogging en compagnie de Yoon Mi. Et pourquoi pas aller voir un match avec Chin Hwa. Pfff je n’aurais pas le temps de dormir durant les prochains jours.

Au tourniquet où on devait récupérer nos bagages, j’étais encore distrait et perdu dans mes pensées. Où j’allais pouvoir placer Mi Ran dans cette semaine de fou? Peut-être entre ma petite visite à Na Hee et la soirée avec mon frère. J’étais peu attentif à ce qui se passait autour de moi, que je me rendis même pas compte que Myung Hee m’interpellait depuis plusieurs secondes afin que je ne laisse pas filer sa valise.

Alors que nous attendions le train en direction de Busan, j’eus soudainement envie de me lancer entre les rails. Moi qui croyais que mon planning était infaillible! Non, j’avais oublié une personne dans tout ça et je n’avais plus une seule journée de libre pour elle. Mais depuis le temps que je ne l’avais pas vu, je ne pouvais tout de même pas retourner à nouveau en France avant d’avoir vu son joli petit minois.

Me retournant vers Myung Hee qui retrouvait avec joie son réseau wifi et son téléphone, je lui appris que je n’avais pas le choix! Elle me regardait avec un air d’incompréhension la plus totale. Je continuai en lui disant que je ne pourrais pas dormir à Busan ce soir comme c’était prévu. J’allais l’abandonner pour Ulsan. J’allais arriver à Ulsan vers 21h et je n’avais pas de place de réserver pour dormir, mais ça m’était bien égal. Je devais la revoir. Et puis, j’avais envie de boire…

J’étais cependant resté sage et raisonnable. Après m’être réservé une chambre au Lotte Hotel et m’être débarrassé de ma valise, j’étais maintenant en direction de mon objectif le plus ultime: je devais aller envahir l’appartement de Kyu Ri! Et dans la catégorie du mec qui s’incruste chez les autres, j’étais imbattable. Armé d’une caisse de 12 bières, je cognai très faiblement à la porte de Miss Jeong. En fait c’était plus pour la forme, car je n’attendu pas qu’on vienne m’ouvrir. Sachant où elle cachait sa clef, je lui avais volée il y a plusieurs années et depuis j’avais ma propre clef de son appart.

Je fis ensuite un James Bond de moi. Déposant délicatement l’alcool à terre à l’entrée, je marchai à l’intérieur de l’appart à la recherche de Kyu Ri. Je la trouvai dans la cuisine en train de préparer un plat quelconque. Drôle d’heure pour cuisiner! En plus de cela, mon amie avait ses écouteurs dans ses oreilles. Elle ne devait pas m’entendre avec sa musique. Sourire aux lèvres, je m’approchai d’elle doucement avant de passer mes mains sur ses yeux pour les cacher. Le plan de lui faire peur sembla marcher parce qu’elle répliqua instinctivement en me plantant son coude dans les côtes. Je reculai ne voulant pas me prendre plus de coups, mais je me pliais en deux à cause de mon fou rire. Sa peur sembla s’effacer de son visage quand elle se retourna et me vis là au milieu de sa cuisine. Accompagné de mon sourire angélique, je daignai enfin prendre la parole pour lui expliquer plus ou moins ce qui se passait.

« J’ai faim! Tu préparais quoi? En échange, j’ai de la bière qui attend gentiment sur le pas de l’entrée »

Est-ce qu’elle avait prévu quelque chose de spécial ce soir? Est-ce que je chamboulais tout ça. Peut-être qu’elle cuisinait pour un rendez-vous galant? Peut-être qu’elle travaillait demain. Après réflexion, j’arrivais comme un cheveu sur la soupe. Pff, elle allait me pardonner un jour ou l’autre!

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MessageSujet: Re: Knock knock! Who's there? Your Hero!    Knock knock! Who's there? Your Hero!  EmptyLun 17 Juin - 10:52

Knock knock! Who's there? Your Hero!  93962811  Knock knock! Who's there? Your Hero!  Bth_Icon_118

Frotter, astiquer, récurer, tel était mon quotidien. Il n’y avait jamais assez de temps pour se poser quelques secondes ou se redresser de cette presque permanente position accroupie.
Pour être honnête, ce quotidien ne cessait de me lasser davantage au fil des jours. Je me disais que peut-être j’aurai pu accomplir de meilleures choses, me trouver un emploi moins éreintant et plus agréable. Car ici, l’ambiance n’était pas très bonne.

Ma supérieure aimait m’en faire baver et m’obligeait à faire des heures supplémentaires non payées. Elle n’avait rien contre moi, absolument rien… C’était juste une peau de vache, une femme blasée de la vie dont le seul plaisir était justement de s’en prendre aux autres. De plus, ce n’est pas comme si je pouvais me permettre de broncher. Même si j’aurai aimé pouvoir faire un autre travail, à cause de mes faibles qualifications, je n’avais pas le moyen de trouver mieux ou même trouver un emploi. Le marché du travail n’était pas en plein essor et le fait d’avoir réussi à trouver quelque chose, était tout de même une prouesse étant donnée la conjoncture actuelle.

Ce ne fut que vers 21h que je fus enfin libérée de mon travail. J’y avais passé 15h et je me devais bien d’avouer qu’en cet instant même, j’étais complètement sur les rotules. Heureusement pour moi, demain j’avais droit à un congé. Mme Lee ne me l’avait pas donné parce que cela lui faisait plaisir, au contraire, elle avait tiré la tête. D’ailleurs ce n’est pas pour rien qu’aujourd’hui, elle m’avait libérée aussi tard. Elle m’avait retenue le plus tard possible, juste pour m’embêter et malheureusement, je n’avais pas eu mon mot à dire.

J’étais courbaturée de partout si bien que je marchais à deux à l’heure. Même les papys et mamys du coin, canne en main, me dépassaient sans problèmes. J’en fus presque honteuse de voir leurs petits sourires victorieux tandis qu’ils me dépassaient. C’est parce que je n’avais pas un fond méchant, sinon je leur aurais fait un croche-pied.
Il était clair que lorsque j’étais fatiguée moralement autant que physiquement, mon humeur et mon caractère n’étaient pas aussi agréable et doux qu’habituellement. D’ailleurs, il valait mieux ne pas me côtoyer. De plus, le fait d’avoir fini aussi tard, m’avait empêché de me rendre à l’hôpital aujourd’hui. A cette heure-là, les visites étaient finies et ça m’énervait encore plus que je ne l’étais déjà. Aller rendre une petite visite quotidienne à ma mère était devenue un rituel mais à cause de cette vieille bique de madame Lee, ce rituel avait été brisé et je n’appréciais pas. Je me sentais presque être une mauvaise fille de ne pas être allée la visiter aujourd’hui. J’espère qu’elle ne m’en tiendra pas rigueur, tout au moins, si son esprit peut encore me voir ou m’entendre.

J’arrivais presque chez moi, le cœur quelque peu morose et les nerfs en pelote, à cause de cette mauvaise journée. Alors que je m’apprêtais à entrer par la porte principale de mon immeuble, des gamins la bloquaient, trop occupés à jouer entre eux.
Habituellement, je me serai adressée à eux avec le plus de sympathie possible car j’étais aimable et que j’adorais les enfants. Néanmoins ce jour-ci, je n’étais pas d’humeur à jouer la gentille Kyuri, la gentille Kyuri était à bout. Elle avait faim, voulait prendre un bon bain pour se prélasser puis aller dormir une bonne nuit sans être dérangée. Je ne demandais pas grand-chose et ces fichus gamins m’empêchaient encore de rentrer chez moi !

Armée de mon expression de pitbull, les poings serrés, je n’eus aucun mal à les houspiller d’aller jouer ailleurs. D’ailleurs, je crois bien que les voisins eux-mêmes m’entendirent tellement j’avais crié fort. Les pauvres enfants quant à eux, me regardaient de leurs grands yeux ronds comme des soucoupes, paralysés par la peur et le choc. Ils m’avaient toujours connu, gentille, douce et agréable. Mais pour ce jour-ci, comme je l’avais déjà dit, cette Kyuri en question était aux abonnées absentes, elle était en RTT.
Je leur criai de nouveau de se pousser, cette fois-ci, ils s’exécutèrent et très rapidement. Les pauvres, il semblait bien que je venais de les traumatiser. Néanmoins, je n’avais pas le temps de regretter, demain sera là pour ça.

Une fois chez moi, je me débarrassai de mes chaussures et partit immédiatement me concocter un petit plat. Le bain et le sommeil allaient attendre un peu, l’appel de l’estomac avant tout.
Ecouteurs sur les oreilles afin de me détendre un peu et échapper aux cris de mes voisins d’à côté (le divorce guettait !), je me mis à faire la cuisine.
J’avais prévu de me préparer un bon bulgogi, j’adorai ce plat et pour une fois que j’étais en congés le lendemain, malgré l’heure je pris le temps de le faire. Pour une fois que j’avais le temps de tarder un peu plus le soir, j’en profitai.
Alors que j’étais absorbée dans la préparation de mon plat, je sentis soudainement des mains se posaient sur mes yeux. J’eus un mouvement de sursaut tandis qu’un petit cri m’échappa. Mon coude eut également le reflex de se planter de plein fouet dans les côtes de la personne qui m’avait prise par surprise. Je me retournai alors pour voir de qui il pouvait bien s’agir, quelque peu effrayée car personne n’avait ma clé.
Mais lorsque je vis de qui il s’agissait, un sourire naquit immédiatement sur mon visage tandis que ma peur s’atténuait. Quelle bonne surprise, j’en étais ravie.

« J’ai faim! Tu préparais quoi? En échange, j’ai de la bière qui attend gentiment sur le pas de l’entrée»

Je souris et riais même lorsque je l’entendis me dire ces propos. Malgré le temps durant lequel, je ne l’avais pas revu. A peine revenu, qu’il reprenait déjà ses vieilles habitudes comme si on s’était quitté la veille et qu’il n’était jamais parti. Je ne pouvais donc pas lui refuser de partager mon plat, de toute façon j’avais toujours cette habitude d’en faire beaucoup trop. Et puis, je voulais passer un peu de temps avec lui, il m’avait manqué bien plus que je n’avais voulu l’admettre.

« Je prépare du bulgogi. Ça te dit ? Je crains bien en avoir fait un peu de trop. De plus, il me reste une bouteille de Soju, ça se mariera parfaitement avec ta bière donc faisons d’une pierre deux coups. »

Mon sourire ne m’avait pas quitté depuis que je l’avais vu là, planté en plein milieu de ma cuisine. Malgré ma mauvaise journée et ma mauvaise humeur, sa simple vision parvint à me faire tout oublier et me rendre de meilleure humeur. Finalement, peut-être que cette journée n’était pas si mauvaise que ça.

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Dernière édition par Jeong Kyu Ri le Sam 13 Juil - 15:05, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Knock knock! Who's there? Your Hero!    Knock knock! Who's there? Your Hero!  EmptyMer 19 Juin - 22:56

Il y avait ce truc bizarre avec Kyu Ri. Elle était l’une des filles que j’étais à qui j’étais le plus attaché au cours des dernières années et pourtant personne de mon entourage ne savait que je la connaissais. Je ne parlais jamais d’elle aux autres. Je n’avais jamais cherché à garder notre amitié secrète non plus. Le hasard avait tout simplement fait que je n’avais jamais mentionné son nom dans une discussion. En même temps, quand on y pense, c’était mieux ainsi. Je ne pense pas que Myung Hee apprécierait de savoir que j’avais l’habitude de boire sans fin avec une ancienne voisine. En plus, tout le monde qui me connaissait le moindrement savait que j’avais un faible pour les blondes. C’étaient des plains pour que je subisse une crise de jalousie. J’aimais mieux garder tout ça sous le radar.  

Je m’étais retrouvé dans sa cuisine sans crier garde. C’était une belle preuve de mon impulsivité mais aussi de l’attachement que j’avais pour elle. J’aurais pu être ailleurs ce soir, mais j’avais décidé de venir l’emmerder elle et pas une autre. Kyu Ri devrait se sentir privilégier! En plus j’avais apporté de la très bonne bière. J’étais full concept en plus, puisque c’était de la blonde.

À voir son sourire, je dirais qu’elle était contente de me voir débarquer chez elle à l’improviste. Cela eut le don de me rassurer. Je ne semblais pas chambouler ses plans de fin de soirée.

«Je prépare du bulgogi. Ça te dit ? Je crains bien en avoir fait un peu de trop. De plus, il me reste une bouteille de Soju, ça se mariera parfaitement avec ta bière donc faisons d’une pierre deux coups.»

Du bulgogi? Sans le savoir, elle avait cuisiné un de mes plats préférés. En plus je mourrais de faim. Je n’avais pas voulu manger beaucoup dans l’avion et donc j’avais l’impression d’être en jeûne. Pour rajouter à tout ça, Kyu Ri était un cordon bleu selon-moi. Tout ce qu’elle préparait était goûteux et délicieux. Je l’aurais bien épousée pour sa cuisine. Ça faisait changement des plats de ramen instantané que je me faisais quand je me retrouvais seul. Et la cerise sur le sundae, elle proposa de mélanger la bière avec la bouteille de Soju qu’il lui restait. J’étais définitivement sous le charme. Ce n’était pas très difficile de comprendre pourquoi je préférais Ulsan à Paris. En France, je n’avais jamais ce genre de proposition alléchante. Je ne tardai pas à lui faire part de mon approbation avant d’aller récupérer la caisse de bière qui attendait gentiment dans l’entrée. Je la déposai sur la table de la cuisine pour en sortir deux bouteilles. Sincèrement, je ne connaissais pas du tout la pièce. Je ne savais pas où Kyu Ri rangeait ses affaires dans la cuisine, mais il y avait bien une chose que je savais. Sans hésitation, j’ouvris le deuxième tiroir pour en sortir le décapsuleur. Toutefois, je m’étais approché du four, et du même coup, je tombai nez à nez avec la bonne odeur de bulgogi.

« J’ai tellement faiiiiiiiim, sers-nous à manger femme! » dis-je en pointant Kyu Ri.

En attendant, je me retournai à nouveau vers les armoires avant de soupirer. Où se trouvaient les verres maintenant? Pas question d’oser lui demander. Mon honneur était en jeu. Je me suis donc mis à ouvrir toutes les armoires, mais chaque fois, je ne tombais pas dessus. C’est bien sûr à la dernière que je les trouvai. Un large sourire victorieux apparu sur mon visage. Je me retournai vers Kyu Ri pour constater qu’elle avait eu le temps de tout servir. Il ne manquait que moi. Sans plus attendre, je versai la bière dans les deux verres et j’y rajoutai un shooter de Soju dans chacun. Je pris place à la table en face d’elle pour ensuite proposer de trinquer. Étant des grands buveurs, nous connaissions la règle du regard. Il ne fallait pas que nous nous quittions du regard avant d’avoir avalé notre première gorgée. Dans le cas contraire, une horrible malédiction de 7 ans de mauvais sexe allait s’abattre sur nous. C’est en la fixant de la sorte que je remarquai quelque chose…

« Tiens je n’avais pas vu, mais tu sembles fatiguée. Dure semaine? Bois plus, ça va te remettre en forme! »

À mes mots, je remis du Soju dans son verre. Le meilleur moyen de combattre la mauvaise humeur ce n’était pas d’en parler. C’était de boire! En tout cas, c’était ma philosophie. Sachant que je n’étais pas sur le point de partir, je lui posai néanmoins la question pour être certain que je n’allais pas me sentir de trop d’ici quelques minutes.

« Etttt euhh…tu n’attendais personne hein? Tu crois qu’on aurait le temps d’aller faire un ptit tour sous la douche. Je suis passé maître dans l’art des massages. Le meilleur remède à une dure semaine c’est l’alcool et le sexe! »

Depuis le temps qu’elle me connaissait, elle savait que je n’allais jamais poser mes mains sur elle. Bon, je me permettais parfois de la soulever et la trainer en sac de patate sur mon épaule juste pour rire d’elle, mais elle et moi savions très bien que nous ne finirions pas cette soirée dans la douche. Peu importe la quantité d’alcool que nous allions ingérer, je respectais étrangement trop cette petite blonde aux grands yeux pour lui sauter dessus. Bon, il y avait aussi le détail que j’étais marié. Et si on commençait en beauté cette soirée…

« Pas capable de caler ton verre ici et maintenant… »

Mon regard posé sur elle avec quelque chose de malicieux et diabolique. Il fallait bien la faire décompresser la petite. Je relevai un sourcil en prenant mon air du loup alpha qui voulait clairement dire « té pas cap ». Je portai mon verre à mes lèvres et j’attendis de voir si elle allait me suivre.  Je sentais déjà les jeux d’alcool et les conséquences foireuses venir d’ici à peine une heure.
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MessageSujet: Re: Knock knock! Who's there? Your Hero!    Knock knock! Who's there? Your Hero!  EmptyDim 7 Juil - 6:34

Alors que le goût et la bonne humeur m’avait quitté ce jour-ci, la visite surprise de cette fripouille de Nichkhun parvint à me faire sourire de nouveau. Cela faisait un petit temps que nous ne nous étions pas vus, depuis son départ pour la France en fait mais, malgré ce fait, de retour en Corée, il ne m’avait pas oublié et était venu me rendre visite. Cette petite attention m’avait touché et pour être honnête, ça m’avait fait du bien car les temps étaient un peu durs en ce moment et la visite de Khun était un bon réconfort.
Je n’allais pas le remercier, cela n’aurait fait que flatter son égo déjà bien immense. Je lui étais reconnaissante d’être passé ce soir et cela et je le gardais pour moi. De toute façon, cela aurait été un peu ridicule de lui lâcher un merci. De plus, je ne voulais pas lui paraître désespérée, j’avais tout de même de l’honneur malgré moi.

Après être allé chercher la boisson et avoir trifouillé dans mes placards pour trouver le nécessaire, ce dernier s’adressa à moi de toute sa splendeur habituelle. Heureusement que je savais comment il était et que je n’étais pas le genre à prendre la mouche facilement. Sa remarque eut d’ailleurs l’effet de me faire rire, j’en avais besoin justement.

« J’ai tellement faiiiiiiiim, sers-nous à manger femme! »

Se croyait-il du temps de l’antiquité où la femme n’avait aucune considération de la part de son homologue masculin ? J’aurais pu lui répondre mais je sentais que le bulgogi était bientôt prêt et afin d’éviter qu’il brûle, je ne répondis pas à Nichkhun et alla voir comment se porter ce cher bulgogi.
Tandis que je commençai à sortir le plat du four, j’entendais mon cher ami, fouiller de nouveau dans les placards. Il devait sûrement chercher après les verres mais sa fierté l’empêchait de me demander. Tant pis pour lui, ça lui prendra plus de temps à trouver. Je ricanais de sa fierté mal placée mais également de ses soupirs d’agacement parce qu’il n’arrivait pas à trouver ce qu’il cherchait.
Tandis que mon cher ami continuait de batailler avec les différentes armoires, j’avais commencé à disposer tout le nécessaire sur la table. Le temps qu’il trouve ce qu’il cherchait, la table serait prête et ce fut le cas ! Lorsque Khun parvint enfin à mettre la main sur les verres, tout était prêt, il n’avait plus qu’à s’asseoir. Nichkhun fit le service puis s’assit, levant son verre pour m’inviter à trinquer avec lui. Comme ce cher monsieur me l’avait appris, je plongeai mon regard dans le sien, c’était ainsi que cela fonctionnait sinon il paraissait qu’une terrible malédiction s’abattait sur nous. Cette malédiction était pour Nichkhun, la pire malédiction qu’il aurait pu recevoir, sept ans de mauvais sexe. Je me souviens encore de son air d’effroi rien qu’à la pensée de cette idée, la première fois où il m’avait expliqué ce principe, c’était plutôt comique. Une fois après avoir trinqué, Khun s’adressa de nouveau à moi :

« Tiens je n’avais pas vu, mais tu sembles fatiguée. Dure semaine? Bois plus, ça va te remettre en forme! »

Je le regardai d’un air surprise, ma fatigue se voyait tant que cela ? Je ne préférai pas répondre à sa question, à vrai dire je n’avais pas envie d’étaler toute ma vie sur la table ni de penser à ces durs moments à un tel instant. Khun n’était pas là pour entendre mes plaintes ou jouer les psys, non il était là pour profiter du pays et passer une bonne soirée, je ne pouvais pas la lui gâcher de la sorte. De plus, je n’avais pas envie de jouer les martyrs, je n’aimais pas parler de mes difficultés. Et puis, Nichkhun ne semblait pas m’inviter à lui parler de ce qui n’allait pas et je lui en étais reconnaissante. Au contraire, il me versa un autre verre pour m’inciter à boire. Selon lui, c’était un excellent moyen pour oublier ses tracas. Pile ce dont j’avais besoin.

« Etttt euhh…tu n’attendais personne hein? Tu crois qu’on aurait le temps d’aller faire un ptit tour sous la douche. Je suis passé maître dans l’art des massages. Le meilleur remède à une dure semaine c’est l’alcool et le sexe! »

Son petit air confus ne fit qu’agrandir mon sourire, il était mignon ainsi et puis ce n’était pas commun de voir ce garçon toujours sûr de lui, un peu troublé. Cependant, il s’était repris bien vite et avait lancé une réplique digne du Dom Juan qu’il était. Les femmes étaient son pêché mignon et j’avais cru entendre que les blondes, il aimait ça. Mais je savais que cette remarque en question n’était qu’une plaisanterie. Il n’avait jamais eu de vues sur moi et ne m’avait jamais dragué avec insistance. Je crois que c’était plus un jeu pour lui et pour être honnête c’était amusant de le rabrouer.

« Qui voudrais-tu que j’attende ? Je suis une sans amis. »

Je dis cela sur le ton de la plaisanterie mais en réalité, ce constat me fit un petit pincement au cœur. Je connaissais des personnes et j’avais la chance de pouvoir compter sur quelques-unes d’entre elles et être proche d’elles. Cependant, je restais en général seule et cette solitude commençait un peu à me peser. Peut-être fallait-il que je me trouve quelqu’un ? Mais comment, je n’avais même pas assez de temps à me consacrer à cause de mes journées bien chargées.

« Je comptais aller me doucher après mais ce sera sans toi, je ne tiens pas à cauchemarder ce soir »

Je savais que cette réplique, de nouveau dite sur le ton de plaisanterie allait frapper de plein fouet l’égo immense de monsieur mais j’aimais le taquiner. De toute façon, il ne prenait jamais mal les remarques que je pouvais lui faire, il savait comment j’étais et pareil pour moi. Je tolérais tout de lui et j’avais comme l’impression que c’était réciproque. Je savais juste qu’il n’allait pas me laisser le dernier mot et répliquerai de toute sa splendeur. Il avait de la réparti.

Alors que je grignotai quelques bouchées, Nichkhun qui avait un petit air animal, m’invita à participer à l’un de ses délires. Après tout, j’avais besoin de me détendre et je ne pouvais pas refuser son challenge, surtout qu’il me regardait d’un air défieur.

« Pas capable de caler ton verre ici et maintenant… »

Je pris mon verre, le portai à mes lèvres puis avalai immédiatement tout le contenu d’une traite. Avait-il cru que j’étais une petite joueuse ? Je lui fis un petit sourire en coin et attendit qu’il fasse de même.

« Tu disais Khunette ? »

J’avais fait exprès de lui donner ce petit surnom on ne peut moins virile afin de le défier comme il l’avait fait précédemment. Mon esprit de compétition avait été stimulé et je ne comptais pas le laisser gagner. Tandis qu’il descendit son verre, lui aussi d’une traite, je reversai immédiatement la bière et l’alcool.
Je ne savais pas comment aller finir cette soirée mais vu comment c’était parti, le lendemain la gueule de bois allait être de la partie. Heureusement que Nich avait bien choisi son jour pour venir, demain j’étais en congés. C’est pour cela qu’il fallait donc en profiter, j’enfilai même les verres avec beaucoup d’entrain, j’étais remontée à bloc.
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MessageSujet: Re: Knock knock! Who's there? Your Hero!    Knock knock! Who's there? Your Hero!  EmptyJeu 18 Juil - 20:26

En général, Kyu Ri avait toujours été une personne qui acceptait bien mes défis. Cette fois ne ferait pas exception à la règle. Après tout, je lui demandais juste de caler son verre. Ce n’était pas comme si je lui avais dit de se mettre tout nue et d’aller courir dehors. L’alcool était le bien. Ça avait le don de remplacer les esprits et d’effacer les mauvaises journées. Sans surprise, je la vis porter son verre à ses lèvres. Elle n’hésita pas et cala toute la bière à une vitesse folle. Je ne savais pas que des filles pouvaient être douée pour caler rapidement. Elle me fit grâce de son joli sourire une fois qu’elle déposa son verre vide sur la table. Elle me fixait et je compris que miss calage n’aimait pas voir qu’il restait de l’alcool dans mon verre.

« Tu disais Khunette ? »

J’eus un long frisson d’horreur et de dégout qui me traversa la colonne. Elle venait de m’appeler Khunette c’est bien ça? Comment osait-elle?! Cette petite salope de mon cœur allait le regretter. Au moins, elle m’avait épargné en le disant avant que j’aie commencé à boire. Dans le cas contraire, je pense bien que je me serais étouffé en entendant ce magnifique petit surnom. Voulant moi aussi de la bière la plus froide possible, je relevai mon propre défi en finissant toute l’alcool que j’avais devant moi. Je m’en serais léché les babines tellement que c’était bon. Rien de mieux que de boire après trop d’heures passées dans l’avion. Et puis demain j’allais être pris sur l’horrible décalage horaire et être tout croche donc autant faire ça comme il le faut en étant hangover. Je glissai mon verre vide vers Kyu Ri pour qu’elle le remplisse. J’avais toujours respecté à la lettre la tradition qui disait que les plus jeunes devaient servir leurs aînés. La pauvre allait passer sa soirée à remplir mes verres vides.

Avant de trinquer à nouveau, je la regardai fixement d’un air mauvais. Puis, je la mis en garde que si elle m’appelait encore Khunette, je lui promettais qu’elle ne reverrait plus les rayons du soleil. Non mais franchement, je n’allais pas la laisser me féminiser de la sorte. Je devais bien l’admettre que c’était là l’un de mes plus gros défauts. J’étais un être beaucoup trop fier de sa personne. Cependant, Kyu Ri ne devait pas prendre mes menaces au sérieux. Elle savait que je n’oserais pas lui faire de mal. Mais je pouvais me montrer très mesquin.

En prenant une gorgée, mes yeux se promenèrent dans la cuisine et je ne tardai pas à remarquer ce coin du comptoir près de la cuisinière. Le dessus avait été légèrement brûlé. En fait il fallait le savoir pour le remarquer. D’ailleurs j’étais le mieux placé pour le savoir, puisque c’était de ma faute si ça avait brûlé. Ça datait de longtemps quand même. Ça remontait au temps où j’étais encore célibataire et que je venais voir Kyu Ri presque quotidiennement pour manger. Seulement, rempli de bonnes volontés, un soir j’avais décidé de rentrer dans l’appart de mon amie avant qu’elle ne revienne de sa longue journée de job pour lui préparer des ramen. Comment j’avais fait pour les faire flamber? J’en sais rien, mais le fait est que j’avais foutu le feu à son comptoir. La panique qu’elle avait eu en rentrant chez-elle et en me voyant en train de lancer de l’eau partout…À cette pensée, je me suis mis à rire attirant ainsi la curiosité de Kyu Ri.

« Tu es une femme à marier! »

À Ma déclaration était soudaine et semblait sortir de nul part, mais pour moi c’était clair. Kyu Ri cuisinait tellement bien. Cette époque-là où j’envahissais son domicile me manquait parce que sa nourriture et sa compagnie avaient le don d’effacer une mauvaise journée à la job. Ce n’était pas à ça que se résumait une bonne femme au foyer? Toutefois, ne voulant pas m’étirer sur le sujet, je passai à autre chose en lui demandant si on goûtait à son bulgogi avant qu’il ne devienne froid. En deux temps trois mouvements, j’avais une assiette devant moi. Et c’était meilleur que dans mes souvenirs! C’était un de mes plats préférés et c’est pourquoi je ne me gênai pas pour en voler un peu de l’assiette de mon ancienne voisine. Mais bientôt, il ne restait plus rien. J’étais presque peiné.

« Je vais te rendre anorexique en te volant de la nourriture comme ça, donc pour y remédier je te propose de bouger après la prochaine bière et d’aller se manger des nachos à quelque part et pourquoi pas une partie de billard? »

Le seul problème quand je sortais en club avec la belle Kyu Ri était qu’il fallait que j’apprenne à me contrôler. Mes mains ne devaient pas être baladeuses et je ne devais pas non plus les mettre dans la face d’un gars qui se serait montré intéressé par mon amie. J’y pouvais rien moi si j’avais toujours eu un faible pour les blondes! En plus, cette blonde en question était amusante pour ne pas dire qu’elle était l’une des filles auxquelles je tenais le plus.

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