Était-ce risqué ? Connaissant sa vie, je n’étais pas sûre si c’était la meilleure des idées qu’il eut dans sa vie… Et moi d’accepter. De toute façon, il les connait bien plus que moi, avec l’habitude. C’est probablement pour cette raison que le rendez-vous était dans la soirée. Enfin, je dis ça, mais je ne le sais pas vraiment. Et puis, un petit café, une petite pâtisserie ou un sandwich à 20h, c’est correct. Je connais des gens qui y vont encore plus tard que ça, et c’est toujours bien agréable. En plus, en général, il y a moins de population.
Avant de me préparer à partir, je mangeai un tout petit peu. Je n’avais pas très faim, mais j’avais bien envie d’un petit cappuccino glacé au Whitecoffee, là où mon frère, Chin Hwa, voulait aller pour le rendez-vous. Ça faisait un petit bout que je ne l’avais pas vu. Évidemment, c’est difficile pour lui de se trouver du temps libre. Ce n’est pas comme si j’avais l’habitude de le voir souvent. Après tout, il vient tout juste de me retrouver, et puis il voyage énormément. C’est ça la vie de star, chose que je n’aurai jamais la chance de connaître… à moins qu’un artiste très réputé remarque ce que je fais, mais pour ça, il faudrait que j’ouvre une galerie. Enfin bref.
Je dû me changer avant de partir. Aujourd’hui j’avais essayé une technique d’aquarelle et une goute de rose a décidé de s’installer sur mon t-shirt blanc plutôt que la toile. J’optai pour un haut gris à capuche, puis je sautai dans mes petites chaussures. Ponctuelle comme je suis, il n’était pas question que j’arrive en retard. Surtout pour mon frère qui n’est pas vraiment mon vrai de vrai frère, mais bon, c’est pareil. Avec le temps, et en mettant mon orgueil de côté, j’ai finis par lui pardonner et j’ai finalement accepté de reprendre contact avec lui, même si je m’étais dis il y a quelques années que je ne voulais plus jamais voir cette famille.
Je décidai de ne pas prendre ma petite voiture. Je n’avais pas envie de mettre de l’essence, surtout que je n’avais pas l’argent pour ça en ce moment. Ça coûte cher, depuis un moment… Je voulais me rendre au Whitecoffee à pied, mais c’est un peu trop loin, et à l’heure qu’il est… le bus était la dernière solution. Bien sûr, j’avais pensé au taxi, mais je ne pouvais pas l’appeler. Habituée des bus, je connaissais presque l’horaire par cœur. J’attendis dehors à peine quelques minutes, à l’arrêt du coin de la rue, puis je me rendis au point de rencontre.
L’ambiance était bonne. J’adorais ce coffeeshop. Je constatai de Chin Hwa n’était pas encore arrivée. J’étais un peu d’avance, à cause de l’horaire d’autobus. Je m’installai dans un coin un peu plus retiré, où il y avait une table et deux chaises, et j’attendais mon grand frère. Je lui envoyai un message pour dire que j’étais là.
Je suis là, je t’attends. :]
Je déposai mon téléphone portable sur la table, et en attendant, je jouais avec, seule distraction du moment. J’avais un plaisir fou (j’exagère à peine) à le faire tourner de tout les sens.
J'avais enfin renoué avec Na Hee, j'étais bien content qu'elle est réussi à me pardonner après se que la famille Baek lui avait fait dans le passé. Mais bon avec l'emploi du temps de malade qu'on venait de m'envoyer, je n'avais même pas une minute à moi, entre les émissions, les répétitions et l'enregistrement du nouvel album. Je me risquai à une fugue de une heure maximum, j'en avais marre et j'avais donner un rendez-vous à Na Hee au whitecoffee à 20h, je prétexterais une envie présente et de là je fais une fugue.
L'heure se rapprocher de plus en plus et j'étais toujours dans cette salle de danse. Comme je l'avais décidé, j'informais tout le monde que je devais aller au toilettes, une fois sortie de salle, je m'étais dirigé vers les vestiaires, y pris mes affaires et me changea. Je m'essuyai que très brièvement le torse, les bras et le visage. Je regardai par le hublot, si quelqu'un se trouvait dans le couloir, personne, aucun danseurs, pas de manager, je sortie des vestiaires, enfila mon bonnet et les lunettes à monture d'écaille, direction l'entrée principal et l'arrêt de bus, bien que je sois une célébrité et que prendre un transport en commun était dangereuse, je le faisais toujours contre la décision du manager, j'aimais le mettre en rogne, il fallait bien que je sois à la hauteur de l'image de bad boy, je ne l'écouté jamais de toute façon.
Une fois dans le bus, je me dirigeai vers le fond et pris place à côté d'une jeune fille qui devait avoir 17 ans, je lui souris. Je sentais les regards sur moi, des clic de portable, j'étais habitué à tout ça, et la plupart des passagers ne dépasser pas la vingtaine. Je regardais tout le monde et remarqua que les filles se moquer de celle qui était à côté de moi. Elle ne ressembler pas au autre fille, elle était un peu ronde. Je lui demandai gentiment :
« Aurais-tu un portable ? »
Elle sortie son portable que j’attrapai, le mis en mode appareil photo, l'embrassa sur la joue et pris une photo avec son portable, toute les autres était silencieuse. Au même moment, mon portable sonna, Na Hee était au White Coffee et j'arrivai bientôt. J'eus un sourire, à l'idée de voir Na Hee me rendais de bonne humeur, je lui répondis.
J'arrive
Le bus s’arrêta pas loin du White Coffee, je descendis du bus, m'adressant à la fille qui était ma camarade de banc puis au autres filles que je trouvais hautaine :
« J'étais très heureux de t'avoir connu.... mesdemoiselles »
Je fis un signe de la main au passagers du bus, lorsqu'il s'en alla. Me voilà enfin seul, sans garde du corps, sans paparazzi enfin pas encore et j’espérai bien être tranquille le temps que je passerais avec Na Hee. Je me dirigeai vers le White Coffee en marchant, appréciant la fraîcheur d'Ulsan, cette fraîcheur que l'on trouve plus à Séoul. Je ne m'étais pas rendu compte que j'étais déjà arriver au café. Je regardais par les baie vitrée, à la recherche de Na Hee, quand je l'aperçu, je souris et passa la porte de l'entrée.
J'avançai à pas de loup dans son dos. Je me penchai légèrement et la serra dans mes bras, il y avait bien longtemps que je ne l'avais pas vue.
« Mon adorable petite sœur »
Je relâchai mon étreinte et m'installai sur la chaise en face d'elle, retira ma paire de lunette et lui souris.
Baek Na Hee
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J’avais un plaisir fou à faire tournoyer mon téléphone portable. À croire que je n’y faisais pas attention. Au contraire, je faisais très attention pour ne pas blesser Stitch. J’adorais le protecteur de mon téléphone. Il était trop mignon, et je n’ai pas pu m’empêcher de l’acheter. Ou de l’adopter. J’ai tellement l’air d’une enfant…
J’étais tellement dans ma bulle que je n’entendis même pas que Chin Hwa arrivait. Pourquoi m’étais-je assise là et pas dans le fond ? Je l’aurai vu arriver. Mais bon, ce n’est pas grave. Seulement, voir des bras m’entourée alors que je suis assise bien tranquillement en train de m’amuser follement avec mon Stitchphone m’a fait sursauté.
« Mon adorable petite sœur » m’avait-il dit.
Je savais déjà que c’était lui quand je vis ses bras soudainement entrer dans mon champ de vision. Je lâchai mon téléphone au moment où mon grand frère se détacha pour aller s’asseoir en face de moi. Peut-être que c’était une bonne idée qu’il s’assoit là. Il pourrait voir si des fans hystériques ou bien des paparazzis qu’il connaissait si bien se promenait sur la rue du coffeeshop. Ou peut-être pas, justement, parce qu’il se ferait voir plus facilement. C’était des questions que je me posais fréquemment. Je n’avais jamais vécu l’expérience de se faire courir après par les paparazzis ou des fans finies de Chin Hwa. Je n’avais juste pas envie que ça arrive. Je n’en voulais pas, moi, de cette attention là. Je ne la mérite même pas.
Chin Hwa s’assit, retira sa paire de lunette et se mit à sourire. Il me faisait pensé à un personnage de film, celui qui tente désespérément de draguer en faisant ce genre de chose, enlever les lunettes et sourire comme ça. Je trouvais cela bien drôle. Je ne pus m’empêcher de sourire. J’étais aussi contente de le voir. Je me sentais nettement mieux depuis que je l’ai pardonné. Et je me sentais moins seule, et un peu important. Il faut dire l’importance que j’ai eu dans ma vie était seulement d’être un souffre-douleur. Maintenant je me sens en sécurité avec Chin Hwa. Je sais que plus personne ne me fera du mal.
En langage des signes, je lui demandai comment il a fait pour sortir de la salle de danse, car oui, je savais qu’il s’était enfui comme ça. Ça ne me surprend pas. Avec Chin Hwa, je pouvais parler un peu à ma façon. Il avait décidé d’apprendre le langage des signes pour me faciliter la communication. Quelques fois, j’oubliais qu’il pouvait me comprendre, et j’utilisais mon Stitchphone, comme j’appelle mon téléphone dans ma tête, pour écrire ce que je voulais dire. Mais comme le mot comment, avoir et sortir sont plutôt simple (enfin, pour moi), j’ai pensé qu’il allait comprendre. Je ne savais pas jusqu’à quel point il avait appris le langage des signes. Comme à mon habitude, je faisais des tournures de phrases plutôt simples et rapides pour me faire comprendre par tout le monde quand je n’avais ni téléphone, ni mon stock de dessin. Je regardai mon grand frère pour savoir s’il avait bien compris ce que je lui avais communiquer.
Une fois installé, je regardai autour de moi, si il y avait personne susceptible de me dérangeai, aucun paparazzi et aucun fan hystérique à l'horizon, tout était parfait. Je regardai Na Hee, elle me demandai comment j'avais fait pour sortir de la salle de danse, grâce au cours de langage des signes que j'ai pris, je comprenais se qu'elle me disait. J'avais appris le langage des signes pour mieux la comprendre, maintenant je m'étais moins de temps à comprendre se qu'elle voulait me dire et cela facilité aussi la conversation, mais j'étais encore incapable de lui répondre convenablement avec le langage des signes, je mélangeai souvent les phrases.
« J'ai fait une fugue, dans pas longtemps mon téléphone va sonner dans cinq minutes, tu verras »
Je fis signe au serveur pour qu'il s'approche et prenne commande, il n’eut pas le temps d’arriver qu'une serveuse se positionna déjà devant notre table, je lui souris et me tourna vers Na Hee. Je lui demandai dans le langage des signes se qu'elle voudrait manger. Je passer ma commande :
« Je vais prendre un gros steak si c'est toujours possible accompagner avec beaucoup de frite si c'est pas abuser, rajouter aussi deux sandwich, un brownies ou deux même, on sait jamais, avec une grande bouteille de Coca et une bouteille d'eau »
Je ne mentirais pas on disant que j'ai faim, depuis 8h du matin j'étais dans cette stupide salle de danse et je n'avais mangé qu'un ridicule sandwich, cette fuite était aussi un bon prétexte pour mangé un bon gros steak que j'allais dévoré et n'en laisser aucune trace. Mon téléphone sonna.
« Tu as vue, pile cinq minutes »
J'attrapai mon téléphone et répondis :
« Ouai....Non, vous attendrez que je revienne....Non je ne reviens pas tout de suite....Je mange...J'ai encore le droit de manger....Dans combien de temps je reviens ummmhhhh disant dans une heure voir deux heure....C'est pas la peine de me chercher, vous me trouverez jamais...Bye »
Je raccrochai aussitôt, entendre les braillement du manager était agaçant, il croit quoi ? J'ai autre chose à faire que passer mes journée entre quatre mur, la Terre ne va pas s'arrêter parce-que Chin Hwa ne répète pas et j'avais d'autre priorité comme passer du temps avec ma sœur ou mangé un bon gros steak avec beaucoup de frites. Je regardais à nouveau Na Hee et lui demandais si elle s'était décidée, se à quoi elle me répondit que oui et me montra se qu'elle voudrait manger, je pris sa commande. Nous n'avions pas attendu longtemps avant qu'elle revienne avec nos commande, mon assiette était bien remplie comme j'en rêvais, Na Hee avait la sienne, je n'attendis pas longtemps pour m’empiffrer de mon excellente nourriture. Rien ne valait un bon steak, relevant la tête je demandais à Na Hee :
« Plends che que tu veux »
Parler la bouche pleine est très malpolie mais quand votre estomac crie famine, rien n'a plus d'importance que de mangé. Je soulevai un peu plus la tête vers les baie vitrée et ils n'avaient pas mis longtemps à me retrouver, ces maudits paparazzi agglutinais devant la baie vitrée, aucun ne se risquer à entrée. Je les regardais la bouche remplie de frites, qu'est qu'ils peuvent être chiant. J'avalai d'un coup le morceau de steak et regardai Na Hee.
« Ne fais pas attention à eux Na Hee, je veillerais à se qu'il ne t'arrive rien »
Je lui dis désolée avec le langage des signes, la chose que je ne voulais pas que ça arrive, arriva. J'imaginais déjà les tabloïd de demain.
Baek Na Hee
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Chin Hwa m’expliqua qu’il avait fugue pour venir me rejoinder. Il ajouta que dans cinq minutes, il allait se faire appeler. Je n’eus aucune difficulté à le croire sur ce point. Je ne connaissais pas vraiment le monde dans lequel il vivait, je ne savais pas comment il faisait pour vivre comme ça. Cela me semblait être vraiment strict, je n’aurai jamais été capable de vivre ainsi. Je n’avais rien à lui répondre. Je le connaissais assez bien pour savoir que ce n’était pas la première fois qu’il disparaissait de son local de danse pour se rebeller. C’est un vrai bad boy, quoi. Je ne pouvais pas lui faire la morale, je sais qu’il ne m’écoutera pas. En même temps, il fait ce qu’il veut. Il est beaucoup trop populaire pour se faire mettre dehors, ça serait une grande perte pour la compagnie. Parlant de popularité, j’avais toujours peur de m’afficher avec lui. Pas que j’ai peur de lui, non, mais j’ai peur des gens qui lui courent après. Et des rumeurs, surtout.
Mon frère décida de commander un petit quelque chose. Il me dit dans mon langage ce que je voulais manger. Je regardai attentivement le menu, et Chin Hwa décida de commander tout de suite. Il savait exactement ce qu’il voulait. Alors que je réfléchissais, j’entendis un semblant de monologue. Je levai la tête et le regardai d’un air impressionné. Comment pouvait-il manger tout ça ? Je me disais gourmande, mais pas à ce point, même que je ne pouvais pas tout avaler. J’ai un petit estomac, il faut croire. Mais j’aime manger.
Pile au moment où il finit de commander, son téléphone sonna.
« Tu as vue, pile cinq minutes »
Il répondit, et j’écoutai ce qu’il répondait. Je ne pus m’empêcher de rire en l’entendant dire sa dernière phrase, juste avant de racrocher : «C'est pas la peine de me chercher, vous me trouverez jamais...Bye. » Quelques fois, j’avais l’impression que Chin Hwa était comme un espion qui se faisait appeler par son ennemi juré.
Je me décidai enfin. Pourquoi ne pas prendre le club sandwich et les frites ? Avec du bacon. Oh oui, du bacon. Je pointai ce que je voulais, en précisant que je voulais un extra de bacon. J’adore le bacon. Avec une bouteille d’eau. Me connaissant, je ne pris pas de dessert. Je savais que je ne finirai probablement pas les frites à côté du sandwich.
Quelques minutes plus tard, la serveuse revint avec nos plats. Celui de Chin Hwa semblait si lourd, j’en avais presque un haut-le-cœur. Comment allait-il faire pour tout avaler ça ? C’était presque fascinant. Je commençai à manger, tranquillement mais sûrement. J’étais certaine que Chin Hwa allait finir son assiette avant moi. Je mange si lentement. Chin Hwa me dit, la bouche pleine, que je pouvais prendre ce que je voulais. Le gourmand en face de moi mangeait à une vitesse folle. Il releva la tête un instant, et fixa unu instant quelque chose derrière moi. Curieuse, je me retournai, et je vis une bande dehors. Avec des appareils photos. Quelques flashs, puis Chin Hwa me dit, comme pour me rassurer :
« Ne fais pas attention à eux Na Hee, je veillerais à se qu'il ne t'arrive rien »
En effet, j’étais plutôt inquiet. Chin Hwa savait que je n’étais pas vraiment à l’aise dans cette situation. Ça devait se voir. Je me mis à m’imaginer tout plein de trucs. Je n’avais aucune envie de me retrouver à la première page des magazines et tout parce que les paparazzis auraient voulu savoir ce que je faisais avec la grande vedette assise en face de moi. Et si jamais il y en a un qui ose entrer et me parler ? Qu’est-ce que je vais faire moi ? Mon grand frère, mon protecteur, celui qui arrive à me rassura, me fit le signe pour dire qu’il était désolé. Je savais que ça ne lui faisait aucunement plaisir d’avoir de la visite qui le regardait en train de s’empiffrer de frites alors qu’il est censé être avec toutes les autres de la compagnie.
Je pris une gorgée d’eau avant de lui demander comment on allait sortir d’ici. J’étais certaine qu’il avait compris mes signes, puisqu’il y avait les mêmes mots que ce que je lui avais demandé précédemment. Seulement, je reconnais que j’avais fait mes signes assez vite. Je ne sais pas, j’étais probablement un peu stressée à l’idée de me faire observer. Je n’ai jamais aimé me faire juger (d’ailleurs, qui aime ça ?) et encore moins par ceux qui ont le pouvoir de tout détruire en faisant un article dans un magazine. Pour être certaine de m’avoir bien fait comprendre, je pris mon téléphone et j’écris dans les notes ce que je voulais lui dire :
Comment on va faire pour sortir d’ici avec ceux-là ? J’ai pas envie de les voir.
Je sais, ce n’est pas très polie d’utiliser un téléphone portable à table. Mais Chin Hwa m’avait bien parler avec la bouche pleine (mini vengeance) mais pour mon cas, c’est une nécessité. Je tournai mon téléphone et le poussai jusqu’à Chin Hwa, afin qu’il puisse lire.
Je n’osai même pas me retourner pour voir si ces gens avaient décidés de partir ou non. Je ne voulais pas qu’ils prennent une photo de mon visage, où tout le monde pourrait me reconnaître, se faire un visage à propos de «la fille avec qui Chin Hwa a mangé au Whitecoffee».
L'odeur du bacon chatouilla mon odorat, j'aurais peut-être du demander aussi quelque chose avec du bacon. Je lui souris, de toute façon si elle ne finit pas son assiettes je me ferais un plaisir de la terminer, il ne faut surtout pas gaspiller la nourriture.
J'avais même pas fini de manger que les paparazzi était déjà là, j'en avais l'habitude d'être traquer par toute ces personne et au bout d'un moment, je ne faisais plus attention à eux, je me fichais bien qu'il me prenne en photo en train de me soûler, de manger, de faire les magasins, se qui me dérangeai le plus s'était qu'ils se défoule sur Na Hee et je sais de quoi ils sont capable lorsqu'ils veulent quelque-chose, mais je les empêcherais par n'importe quel moyen de s'approcher de Na Hee. Je tentais de la rassurer, aussi longtemps que je serais vivant, personne ne s’approcherait de Na Hee et surtout ces vautour.
Ma tentative était faible, je ne savais pas quoi dire pour la rassurer, la chose dont j'étais persuadé est qu'ils ne risquaient pas d'entrée, nous pouvions manger tranquillement si nous oublions leur présence le temps de manger, le problème sera lorsque nous sortirions. Elle bût une gorgée d'eau, je voyais qu'elle ne sentait pas bien et tout était de ma faute, je me sentais coupable. Pourquoi à chaque fois que Na Hee est proche de moi, il y a toujours quelque-chose de mal qui se passe, je lui porte poisse, depuis l'enfance je ne lui est causer que des ennuie. Elle me parla avec le langage des signes puissance quatre, je n'avais compris que quelque mots, notamment « sortir » et « comment ».
Elle pris son téléphone et y écris se qu'elle voulait me dire :
Comment on va faire pour sortir d’ici avec ceux-là ? J’ai pas envie de les voir.
Elle n'était pas la seule à ne pas vouloir les voir, tout les jours je l'ai supporte du matin jusqu'au soir, mais j'en avais l'habitude, il fallait accepter les conséquences d'être devenue une célébrité, mais Na Hee n'avait pas à les supporter.
« Ne te préoccupe pas de ça pour le moment, mange, ils n'entrerons pas »
J'attrapai ces mains et les serra dans les miennes.
« Na Hee n'est pas peur, calme toi et mange »
Je sentais que cela la rendais mal à l'aise, je savais également ce que les journaux de demain aller mettre, surtout qu'elle s'était retournée, parmi tout les flashs, il y aurait au moins une qui sera de meilleur qualité, celle ou on verra le visage de Na Hee, je lui devais la vérité.
« Na Hee demain, tu seras en une des tabloïd, les titres sera certainement : « La petite amie de Chin Hwa » ou « Le visage de la petite amie de Chin Hwa » ou « Qui est-elle ? » mais je peux te jurer qu'ils ne te ferons rien, ils ne s’approcheront jamais de toi, je ferais tout pour te protéger d'eux et croie moi quand je dis tout, c'est vraiment tout »
Na Hee était beaucoup plus important à mes yeux et avoir de nouveau problème avec la justice ne me dérangerai pas. Je réfléchissais à la manière de sortir. Aucune idée ne me vînt à l'esprit, il était impossible de les échapper.
« Pour l'instant mange, ils ne pourront rien faire, depuis l'histoire avec le responsable dans le coma, je fais peur au journaliste... »
Puis j’enchaîne avec un ton beaucoup plus joyeux :
« ...De toute façon, j'ai toujours fait peur au gens depuis que je suis enfants »
Avec un large sourire, je la regardai droit dans les yeux et dans le langage des signes, je lui avouai que j'avais toujours été là pour elle depuis qu'elle avait fait une fugue et que je ne l’abandonnerai jamais.
Baek Na Hee
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■ occupation : Je ne peux pas travailler, je suis handicapée, j'parle pas.
En effet, Chin Hwa n’a pas eu l’air d’avoir compris mes signes. Heureusement que j’avais mon téléphone. Mon faux grand frère ne répondit même pas à ma réponse. Il ne fit que me rassurer, en me disant de ne pas me préoccuper d’eux. Il m’encouragea même à continuer de manger (tranquillement mais sûrement), car les paparazzis ne viendront pas selon lui. Je me dis qu’il avait raison. Après tout, il doit bien finir par les connaître personnellement, ces paparazzis. Ils sont humains, avec un minimum de politesse.
Ça me troublait vraiment d’être observée ainsi. Je n’avais pas besoin de me retourner afin de les voir. Je le sentais. On dirait que je n’en revenais toujours pas. Je n’arriverai jamais à m’habituer à ce genre de situation. Je dis ça, parce que je ne pouvais pas vivre sans Chin Hwa. Je me sentais bien seule, jamais rassurée. Un peu plus, j’en devenais dépendante. J’ai beau être responsable, être capable de vivre seule, mais sans lui, il y a un grand vide, et je ne me sens pas aussi bien. Et dire qu’avant c’était une catastrophe de vivre sous le même toit que lui…
Il a probablement senti que je n’étais toujours pas rassurée. Je n’avais pas retouché à mon assiette. Je me détachais du monde, sans trop m’en rendre compte, et je m’imaginais tellement de choses. C’est bien ça qui est le problème d’une personne lunatique. Le choix des pensées étaient beaucoup trop larges. Cela pouvait être heureux, amoureux, joyeux, alors qu’au contraire, stressant, troublant, même épeurant. Sans parler de toute la gamme d’émotions bien complexes qui me venaient à l’esprit quelques fois. Ce n’est pas facile d’être moi. Chin Hwa tenta une seconde fois en deux minutes de me rassurer. Il prit mes mains dans les siennes, prononça mon nom comme un parent le ferait. Il m’encouragea encore une fois à manger, en me disant de me calmer. Une grosse boule de stresse s’installa dans mon ventre. Ce n’était vraiment pas le moment. Je vis un flash et pour une quelconque raison – stupide, d’ailleurs – je me retournai. Pourquoi pourquoi pourquoiiii ?!? Je me détournai le plus vite possible, tout en retirant mes mains dans celles de Chin Hwa. Je ne pouvais dire si mon geste avait été brusque ou non. Je fis des grands yeux bien ronds à mon grand frère. Mon message était clair. Si je pouvais lâcher un juron, je l’aurais bien fait je crois. Pourquoi j’avais été stupide ? Pourquoi je me suis retournée ? Pourquoi il a prit mes mains ? Pourquoi je sens que demain matin, je vais avoir une surprise qui ne sera pas aussi joyeuse que de recevoir une grosse peluche rose ?
« Na Hee demain, tu seras en une des tabloïd, les titres sera certainement : « La petite amie de Chin Hwa » ou « Le visage de la petite amie de Chin Hwa » ou « Qui est-elle ? »mais je peux te jurer qu'ils ne te ferons rien, ils ne s’approcheront jamais de toi, je ferais tout pour te protéger d'eux et croie moi quand je dis tout, c'est vraiment tout »
Merci. J’avais compris. Maintenant je passe pour la petite amie de Chin Hwa, la grande vedette, alors que c’est mon frère ! Enfin, mon frère, on se comprend hein… Maintenant, les gens voudront savoir qui je suis. J’ai l’impression, et la peur, de me faire juger et de me faire haïr par les jeunes filles qui rêvent (vraiment très fort) de se marier avec lui. Chin Hwa me dit qu’il allait tout faire pour me protéger, et que personne ne s’approchera de moi. Je n’avais pas de la difficulté à le croire, mais j’avais tout de même cette peur, ce stress. J’avais envie de pleurer. J’avais envie de crier. Mais bon, pour ça, j’allais oublier l’idée, les gens pourraient appeler l’ambulance, avec le son étrange que ça faisait. Ce n’est pas aussi mélodieux (si on peut dire ça comme ça) qu’une personne qui arrive clairement à faire les sons. J’avais envie de me rouler en petite boule sous la table. Finalement… j’avais envie de disparaître. Je n’ai pas été faite pour ce genre d’attention.
Je me retins de faire une autre de ses crises. Je n’avais aucunement envie de faire subir ça à mon grand frère, même si je sais qu’il aurait fait quelque chose. Je n’avais pas envie non plus que ça se voit. On pourrait croire que Chin Hwa m’a fait de la peine, et voilà, le pire pourrait s’en suivre…
« Pour l'instant mange, ils ne pourront rien faire, depuis l'histoire avec le responsable dans le coma, je fais peur au journaliste... » me dit-il.
Je finis par me décider, et je recommençai à manger mes frites. L’histoire avec le responsable dans le coma me revint. Je savais qu’il était comme ça. Il a toujours été comme ça, du genre bagarreur, même un peu violent. Heureusement, ce n’est jamais arrivé quand j’étais dans les parages, autant maintenant qu’il y a dix ans. Mais je n’avais pas envie que ça se reproduise. Ni devant moi. J’avais si peur…
Il rajouta, sur un ton un peu plus joyeux, question de faire changer l’ambiance que j’avais moi-même installée depuis l’arrivée des paparazzis (j’suis douée pas vrai…) qu’il a toujours fait peur aux enfants, quand il était plus jeune. Et il avait raison. Malheureusement. Enfin, ça avait été malheureux pour moi. J’ai eu peur, évidemment, mais maintenant je pouvais comprendre pourquoi il agissait comme ça, et pourquoi il agit toujours ainsi. Il fait sa menace, et tout le monde sait ce qu’il pourrait faire. Ce n’est pas la première fois depuis qu’on s’est retrouvés qu’il me dit que la personne qui me ferait du mal le regretterait, dans le sens ou un petit, ou un gros, coup de poing bien placé pourrait faire l’affaire. Je n’ai jamais été pour cette façon, mais ça fini toujours par arriver. J’ai vite compris que je ne pouvais rien lui dire là-dessus. Bref, sa remarque me fit sourire un peu. En langage des signes, il m’avoua qu’il avait toujours été là pour moi depuis ma fugue. Il a été le seul qui a essayé de me retrouver. Je me rappelai de ce temps là. Jamais je ne pourrai oublier. J’avais fugué quand j’avais 16 ans, donc Chin Hwa avait 21 ans. Il n’était pas souvent à la maison. Mais je n’ai jamais compris pourquoi c’était à ce moment là qu’il a décidé de se préoccuper de moi. Et il dit qu’il a toujours été là depuis l’évènement. J’avais de la difficulté à comprendre. Après ma fugue, je me suis retrouvée dans une autre famille d’accueil et c’est à partir de ce moment là où j’ai en quelque sort réappris à vivre. À vivre normalement comme une personne normale qui n’a pas vécue tout ce que j’ai vécu. Mais alors, Chin Hwa n’avait pas été là. Je le regardai, ne sachant pas trop quoi lui répondre. J’étais flattée d’entendre (enfin, voir) qu’il avait été là à ce moment, d’une quelconque façon qui m’était inconnue. Il rajouta qu’il ne m’abandonnerait jamais. Et après ça, je pus enfin mettre un sourire à mon visage. Je lui dis à l’aide des signes que je le remerciais infiniment.
Il y a 4 ans, je m'étais rendu compte du mal qu'on lui avait fait, moi y compris. J'étais le plus âgé et pourtant je n'ai rien fait pour empêcher mes frères et sœurs de la martyriser, j'ai même contribué à ce mal, moins que les autres mais je l'ai quand même fait, je n'ai pas su la protéger à cette époque, ne pensant qu'à moi et ma carrière. Sa fugue était l'élément déclencheur. J'étais le seul coupable de tout le mal que la famille Baek a fait. Depuis ce jour, je m'étais juré de la protéger. Pendant 4 jours, j'ai passer mon temps à la chercher dans tout Ulsan, j'avais prévenu la police, je prenais régulièrement des nouvelles d'elle dans sa nouvelle famille d’accueil, je m'étais rendu à sa rentrée scolaire et avait menacé tout les élèves. Elle pense que je l'ai toujours cherché, c'est se que je lui ai fait croire, la vérité était tout autres, je savais où elle se trouvait, dans quel école, les amis qu'elle fréquentée, si on lui faisait du mal. Tokyo, Séoul, Hong-Kong, New-York, j'étais là-bas mais j'étais près de Na Hee également, indirectement mais sûrement.
« Tu seras étonnée d'apprendre se que j'ai fait »
J'attrapai une frite et la mangea, regardant en sa direction, j'étais persuadé qu'elle était entrain de chercher comment aurais-je pu être présent dans sa vie, alors qu'elle ne me voyait jamais, peut-être qu'un jour je le lui dirai mais je n'étais pas pressée ou peut-être qu'elle le découvrirai un jour par ces propres moyen. Je m'étais tellement appliquer à renouer un nouveau lien, que je voulais pas lui révéler se que j'avais fait, je ne voulais pas qu'elle me soit redevable ou qu'elle pense avoir une dette, c'est ma petite sœur après tout, aucun lien sanguin mais une Baek, protéger les plus jeunes est un devoir pour l’aînée de la fratrie -même si ce même aînée a un emploi du temps de malade, des fans hystérique et des paparazzi dans les alentours- et avoir une vie privée pas vraiment privée.
J'observai simultanément la baie vitrée, la serveuse et Na Hee. Plus les minutes passe et plus les paparazzi était en nombre à l'entrée, il ni avait pas d'autre issue de sortie que l'entrée principal et l'entrée de service. Si le nombre de paparazzi à l'entrée principal pouvait paraître beaucoup, j'imaginais déjà ceux qui se trouvée à l'arrière, aucun moyen de s'échapper en douce.
Je vis un sourire sur son visage, j'avais enfin réussi à la faire sourire depuis que ces maudits paparazzi avait débarquer. Je venais de finir mon assiettes que je m’attaquai déjà au sandwich, il ne me fallut pas longtemps pour finir les deux sandwich. Je me servis un verre de coca et le bus d'une traître. Je lâchai un rôt, pas un petit mais un grand, c'est mal poli de faire ça devant les gens et surtout devant Na Hee. Je m'excusai en langage des signes, beaucoup de flash me parvînt de l’extérieur.
« Aiiisssshhhh, leurs pellicules se recharge tout seul j'ai l’impression »
Je disais ça avec une grimace. Observant les brownies en face de moi, je ne savais pas d'où me sortait toute cette appétit, mais j'avais faim, je casser un bout de brownies, le colla sur mes dent et sourit en direction de Na Hee.
« Suis-je autant attirants ? »
Je me penchais un peu vers la gauche de façon à se que les paparazzi me voit mieux et leur sourit avec ma magnifique nouvelle dentition au goût chocolat, ça m'éclater de jouer avec eux, je trouvais toujours aussi débile qu'une photo banale pouvait coûter aussi cher, une braguette ouverte et vlan, tu devient la couverture des magazines, des vêtements mal accordée et tu deviens le paria des magazines de modes. Je ne restais que 5 minutes, me repositionna et entreprît de manger les brownies.
Je regardai Na Hee et son assiette, je devais paraître un goinfre à avoir dévoré en -je regardai ma montre- 30 minutes mon plat, mes sandwichs et mes brownies. Je me servie à nouveau un verre de coca, le bût plus lentement et demanda dans le langage des signes, si elle était venu en voiture.
Baek Na Hee
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C’est tout ce qu’il me dit, alors que moi, je voulais savoir. Et qu’il me dise que je serais étonnée d’apprendre tout ne faisait qu’augmenter mon désir de le savoir. Je ne baissai pas les yeux tout de suite. Je voulais vraiment savoir ce qu’il a pu faire pendant tout ce temps. Mais Chin Hwa ne semblait pas vouloir me le dire, et je savais que je n’avais aucune chance de lui faire dire. Après tout, s’il est capable de boucher son agent ou peu importe comment on appelle ça, imaginez avec moi, une pauvre fille qui n’arrive pas à se défendre toute seule. Voilà. C’était un échec d’avance. Au moins, je le savais.
J’abandonnai l’idée pour me concentrer à manger. Je suis tellement lente en plus. Je venais à peine de finir la demie de mon sandwich. J’avais mangé des frites, oui c’est vrai, mais je n’arriverai jamais à les finir. Chin Hwa, le porc qu’est mon frère, avait déjà terminé. Je n’en revenais toujours pas. Comment se fait-il qu’un être humain aussi petit que lui (dans le sens qu’il n’est pas gros du tout) pouvait manger autant ? Et aussi rapidement ? Ça, c’est sans parler du rot qu’il venait de lâcher. Assez puissant merci, je ne savais pas trop si je devais trouver ça répugnant x 1 000 ou rire tellement j’étais étonnée. Il s’excusa aussitôt en langage des signes. Puis, les paparazzis recommençaient leur manège. Même les gens dans le café en avaient marre. Ils se retournaient de temps en temps vers notre table, mais aucun d’eux ne s’était levé pour passer à côté de la célébrité qui se tenait en face de moi.
« Aiiisssshhhh, leurs pellicules se recharge tout seul j'ai l’impression »
Du coup, j’avais cette impression aussi. J’approuvai en secouant la tête. Je me pris une poignée de frite, alors que Chin Hwa cassa un bout de son brownie. Je mangeai ma poignée de frite tout en le regardant d’un drôle d’air. Mais qu’est-ce qu’il fait ? Une chance que les paparazzis étaient dans mon dos, parce que ma face devait être marrante aussi. Je regardai Chin Hwa en train de se coller le bout de brownie cassé sur ses dents. Je me dépêchai d’engloutir ma poignée de frite que j’avais en bouche pour rire.
« Suis-je autant attirants ? »
Il me souriait bêtement, alors que je riais sans bruit. Il se pencha un peu vers la gauche, comme pour faire un petit coucou à ses bons amis les paparazzis. Je ne pus m’empêcher de me retourner pour voir leur réaction, qui était la même. Mon frère avait un plaisir fou à se moquer d’eux comme ça, avec son nouveau sourire. J’étais parfaitement consciente que j’étais dans les photos, mais je trouvais la situation tellement drôle que je m’en fichais un peu. L’histoire était drôle, il fallait que ça se raconte. Un peu plus, et je montais mon nez en cochon. Okay, non, jamais je ne ferais ça. Finalement, Chin Hwa se repositionna en décida de manger sa dentition chocolatée. Je fis de même. Je décidai de manger la dernière moitié de mon sandwich. Alors que je mangeais, Chin Hwa me demanda si j’étais venue ici en voiture. Il me le demanda en langage des signes. Quelques fois, je me demandais s’il oubliait que j’étais seulement muette. Mais j’appréciais beaucoup le fait qu’il avait appris mon langage pour moi. Comme j’avais de la nourriture dans les mains, je ne pus lui répondre non dans mon langage, alors je secouai tranquillement ma tête de gauche à droite tout en continuant de mastiquer aussi lentement qu’une tortue avance. Quand je finis ma bouchée, je lui dis que j’avais décidé de prendre le transport en commun pour venir ici.
Je finis mon sandwich. Après tout ce temps. Je pris une gorgée d’eau avant de regarder l’heure sur mon téléphone. J’en profitai pour écrire quelque chose.
Au fait, tu dois retourner à la salle d’entraînement à quelle heure ?
Pas que j’avais envie qu’il parte, au contraire. Seulement, je n’avais pas envie qu’il lui arrive des conséquences parce qu’il se rebelle peut-être un peu trop souvent. Mais ça il le savait. Je voulais savoir combien de temps j’avais pour passer du temps avec mon frère pas vraiment frère.
Je vois bien qu'elle veut en savoir plus mais je ne tenais pas tellement à le faire, j'étais toujours partager entre deux sentiments soit qu'elle pense m'être redevable de quelque-chose ou qu'elle croîs que j'ai fait tout ça parce-que je voulais me faire bien voir, en bref des sentiments de négation pur, car aucun des deux n'aurais aboutis à un véritable lien entre un frère et sa petite sœur. Je voulais que notre lien frère et sœur soit crée de façon sincère et pas qu'elle me soit redevable de quelque-chose ou qu'elle me déteste. Passer du temps était se que je préférais, avec elle je n'avais pas besoin d'avoir une image, elle n'était pas une de mes fans avec qui je devais être le plus attentionnée possible au risque d'être pris pour une idole hautain, donc je prenais grand soin d'eux. Avec Na Hee je pouvais être véritablement moi, être ridicule, gentils à la fois et lui dire n'importe quoi sans que cela la brusque.
Lui demandant si elle était venu en voiture elle m'avait répondu d'un signe de tête qu'elle n'était pas venu avec sa voiture, sortir aller être plus compliquer, j'avais prévu que l'on se faufile entre les paparazzi, évidement je lui aurais donné mes lunettes et nous aurons courue dans sa voiture une fois a l'extérieur, mais le plan étant tombé à l'eau, il fallait que je trouve autre chose, mais je n'étais pas non plus pressée de partir de suite. Il valait mieux rester ici avant de partir, car à peine les pieds dehors qu'ils me suivront tous sans exception.
Regardant son stichphone, Na Hee écrivit quelque-chose et me le montra :
Au fait, tu dois retourner à la salle d’entraînement à quelle heure ?
Mais c'est qu'elle s'ennuie de moi, elle veut que je parte en salle de torture, après tout je la comprend, être harcelé par des paparazzi n'était pas se que l'on aime le plus et Na Hee n'était pas habitué comme moi je le suis. Mais d'un ton débile je lui dis :
« Ma parole mais c'est que tu veux déjà te débarrasser de moi, j'avais l'intention de rester avec toi le plus longtemps possible mais si tu veux déjà que je vais en salle de torture, je peux aller de suite»
Bon je dois avouer que je n'avais pas l'intention de retourner là-bas, j'avais assez passer de temps et de toute façon il y avait aussi demain, parce-que oui, j'avais un emploi du temps super chargée et l'envie de faire une pause entre aujourd'hui et demain n'étais pas à écartée.
« Plus sérieusement, j'ai pas du tout envie de retourner là-bas cette nuit, parce-que demain, je vais devoir y retourner alors si cela ne te dérange pas, tu vas devoir supporter ton horrible frère cette nuit ou au moins le temps de manger, même si j'ai déjà fini. »
Baek Na Hee
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« Ma parole mais c'est que tu veux déjà te débarrasser de moi, j'avais l'intention de rester avec toi le plus longtemps possible mais si tu veux déjà que je vais en salle de torture, je peux aller de suite » m’avait-il répondu quand je lui avais demandé à quelle heure il devait retourner à la salle d’entraînement.
Je fis la moue. Non, je ne voulais pas me débarrasser de lui, jamais de la vie. Il m’avait répondu avec un ton idiot, presqu’ironique, donc j’avais compris qu’il rigolait, mais j’aimais bien réagir comme ça, juste pour rire un peu après. Je savais en même temps que Chin Hwa était du genre à sécher sans regretter, même s’il se faisait chicaner par après.
Chin Hwa me répondit d’un ton plus sérieux.
« Plus sérieusement, j'ai pas du tout envie de retourner là-bas cette nuit, parce-que demain, je vais devoir y retourner alors si cela ne te dérange pas, tu vas devoir supporter ton horrible frère cette nuit ou au moins le temps de manger, même si j'ai déjà fini. »
Ça ne me dérangeait aucunement de le supporter. Même que je n’avais pas besoin de le supporter, sa présence ne me dérangeait aucunement à présent. Cela m’avait prit du temps avant de le pardonner, mais maintenant que c’était fait, je ne me pouvais plus me passer de lui. Je suis peut-être trop dépendante de mon grand frère. Qu’il reste avec moi la nuit entière ne me dérangeait pas. Seulement, je me demandais comment on allait faire pour sortir d’ici. Et puis, pour aller où ? Les paparazzis pouvaient être de vrais chiens de poches… D’ailleurs, je commençais tranquillement à les oublier ceux-là, mais je savais qu’à notre sortie, ça allait être quelque chose. Je n’ai pas envie de me faire courir après, surtout que je ne suis aucunement intéressante pour les médias. Mais c’est ça, être la sœur d’une idole. On finit par connaître presque toute la famille de l’idole en question, et les fans ont toujours quelques choses à dire, que ça soit positif ou non. J’étais prise dans cette situation, en quelque sorte. Pas le choix.
Je finis mon repas au grand complet. Il était temps, j’avais l’impression de prendre des heures à manger, alors que Chin Hwa avait fini en trente secondes. Sacré Chini. Une fois, je vais le chronométrer en train de manger, juste pour avoir une idée. Ça pourrait être intéressant.
Je sais que je te l’ai déjà demandé, mais comment on va faire pour sortir d’ici ? Il y a encore plus de gens à l’extérieur. Il y a même des fans qui viennent d’arriver. Je ne comprendrai jamais ton mode de vie. Tu fais quoi d’habitude ?
J’avais constaté qu’il y avait de plus en plus de gens à l’extérieur. Les employés du Whitecoffee allaient probablement se faire beaucoup de clients. Des fans entraient, commandaient, et attendaient leurs commandes tout en nous observant. C’était limite mal poli. Par chance, j’avais terminé de manger. Je déteste me faire fixer quand je mange. Je ne suis pas jolie quand je mange, quand je mange, je mange et je n’aime pas me faire déranger. Je montrai mon téléphone, mon Stitchphone de son nom (je me sens tellement seule parfois que j’ai trouvé un nom à mon téléphone) à mon grand frère pour lui montrer ce que j’avais à lui dire. Je voulais vraiment comprendre comment il faisait pour survivre à tous ses gens qui l’attendait partout où il allait sans passer incognito. Je voulais savoir comment moi j’allais survivre ce soir. J’avais l’impression que ça gâchait mes plans pour ce soir, même si je n’avais rien de prévu. J’ignorais si je pouvais me rendre chez moi toute seule à pied sans que quelqu’un armé d’un appareil photo ou encore d’un micro (qui servirait à rien) me suive. Je ne voulais pas qu’on m’appelle « La petite copine que Chin Hwa amène au Whitecoffee » parce que c’est totalement faux. Je sais que Chin Hwa savait tout ce que je pensais. Ce n’était pas très difficile, je suis comme un livre ouvert.
Tu crois qu’à un moment donné, ils vont se fatigués et vont retourner chez eux si on reste ici pour longtemps ?
À nouveau, je lui montrai l’écran pour qu’il puisse lire. Je me sentais presque comme la petite sœur énervante. Ça me stressait de savoir qu’il y avait une ribambelle de gens derrière moi qui attendaient notre sortie du coffee.
Elle fît la moue après que je lui est dit avec un ton idiot que si elle voulait se débarrasser de moi, je pouvais y aller de suite en salle de torture, la relation que nous avions réussi à établir après que j'ai repris contacte avec elle était vraiment plaisant, notre relation est différent que celui que j'ai avec mes autres petits-frères et sœurs, je suis plus facilement inquiet pour elle que je le suis pour les autres, j'ai s'en cesse cette envie de vouloir la protéger contre tout et n'importe qui, surtout contre une certaine personne que j'ai plaisir à torturer, on est jamais trop prudent au sujet des garçon qui tourne un peu trop autour de Nana, il a peut-être en réalité des intentions malveillante. Pendant qu'elle finissait son repas, je faisais des grimaces au paparazzi qui changer de pellicule plus vite que la normal, j'avais développé un don pour les grimaces, malgré toute les grimaces que je faisais, ils ne s'en lasser jamais, je ne comprendrais jamais le prix que coûte une photo d'une idols dans toute sa splendeur.
Nana avait fini son repas, je regardais son plat puis la regardais dans les yeux et lui dit :
« Déjà, tu mange vite. T'es bien ma sœur pour rien. » petit sourire.
Le café s'était rempli, ça devait être la meilleur soirée, le gérant aller être satisfait de la recette qu'il récolterais cette nuit. Vue les regards des gens vers notre table, j’imagine qu'ils n'étaient pas là pour manger, mais plutôt pour avoir une photo avec moi ou un autographe, les célébrités attire les gens, surtout les fans et je reconnaissais la plupart des client, s'était des mini-chin.
Elle sortie son stichphone et écrivis quelque-chose, j'attendis qu'elle est fini.
Je sais que je te l’ai déjà demandé, mais comment on va faire pour sortir d’ici ? Il y a encore plus de gens à l’extérieur. Il y a même des fans qui viennent d’arriver. Je ne comprendrai jamais ton mode de vie. Tu fais quoi d’habitude ?
« On va rentrer par soucoupe volante tu vas voir. Ne te préoccupe pas des fans qui sont entrée c'est des mini-chin, elles ne sont pas agressif, enfin celles que je reconnais. Comment je fais ? C'est simple regarde... »
Je pris mon téléphone et composa le numéro du manager, j'entendis la tonalité, il ne fallut pas deux pour qu'il décroche :
« Yo...Nah, j'ai frapper personne enfin pas encore...Tu peux envoyer quelqu'un venir nous cherchez...Avec qui ?...Nana....Non pas la chanteuse ma petite sœur......Il y a plein de paparazzi devant la baie vitrée, je suis venue en bus et Nana aussi....Voilà aucun moyen de transport rapide...Whitecoffee....Okay 10 minutes c'est parfait....Je sais, je frappe personne en sortant du Whitecoffee.....Ciao »
Je raccrochais et regardais Nana.
« Voilà c'est fait, la voiture arrive dans 10 minutes, t’inquiètes pas, mais on pourra pas te déposer chez toi, tu viendras avec moi à la salle de tortures, c'est plus prudent. »
Elle me montra à nouveau son téléphone, je lis se qui étais écris.
Tu crois qu’à un moment donné, ils vont se fatigués et vont retourner chez eux si on reste ici pour longtemps ?
« Non absolument pas, plus en restera ici et plus y en auras, la salle de danse est plus sûr à partir de là-bas on trouveras un stratagème pour qu'ils nous laisse tranquille. Je suis la superstar Chin Hwa, n'oublie pas, le mystérieux Chin Hwa, le monstre Chin, la terreur des paparazzi, ça me fait toujours rire les noms qu'ils me donne »
Baek Na Hee
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Comment avais-je fait pour me concentrer à manger alors que Chin Hwa faisait des grimaces et toutes sortes de faces aux paparazzis devant le Whitecoffee ? Aucune idée, vraiment. Certaines de ses grimaces étaient vraiment marrantes, et j’en connaissais déjà des bonnes. Mais je pus finir mon plat.
« Déjà, tu mange vite. T'es bien ma sœur pour rien. » me dit-il avec un petit sourire.
Je mangeais si lentement. Si je mangeais un peu plus rapide, j’avais terriblement mal au ventre et au cœur, et ce n’était pas très beau à voir quand je me sentais le moindrement malade. En guise de réponse, je lui rendis son même petit sourire.
Puis, encore une fois, j’avais posé les mêmes questions à Chin Hwa. Il devait en avoir marre de me répondre et de me rassurer, mais je ne saisissais toujours pas comment il faisait pour sortir en public. J’avais peur de sortir d’ici, avec tout ces gens, en dehors comme à l’intérieur du café. Quand Chini eu finir de lire mon message, il me répondit de suite :
« On va rentrer par soucoupe volante tu vas voir. Ne te préoccupe pas des fans qui sont entrée c'est des mini-chin, elles ne sont pas agressif, enfin celles que je reconnais. Comment je fais ? C'est simple regarde... »
??? Une soucoupe volante ? Ça m’intéressait ça… Maintenant je ne devais pas me préoccuper des fans qui étaient à l’intérieur. Chin Hwa me dit qu’elles n’étaient pas agressives. Il les reconnaissait même, ce qui m’étonnait. Après tout, je n’ai jamais été une fan girl, je ne connaissais rien des fan clubs. C’était un mystère. Puis, j’observai mon frère. Il sortit son portable, l’air très sûr de lui. J’écoutai attentivement ce que Chin Hwa répondait. Il répondait du tac au tac avec son manager, ou quelqu’un dans ce genre là, je ne sais pas. La personne à l’autre bout du fil avait demandé à la célébrité assise en face de moi si elle avait frappé quelqu’un. Chin Hwa rajouta un «pas encore», ce qui me fit rire, même si techniquement, ce n’est pas vraiment drôle. Il demanda à cette personne inconnue si quelqu’un pouvait venir nous chercher. Le «nous» sembla causer problème, car Chin Hwa révéla que la Nana, qui n’était pas la chanteuse, était en fait sa sœur. Bref, je pus comprendre que dans dix minutes, on allait sortir du Whitecoffee dans une voiture. Une voiture de star ? J’allais faire un tour dans une voiture de star ? J’allais presque me sentir comme une star, alors que ce n’est vraiment pas ça. Chin Hwa raccrocha après avoir dit qu’il ne frapperait personne à sa sortie, ce qui me fit rire encore une fois. De toute façon, j’étais là, et je n’aimais vraiment pas du tout la violence. Chin Hwa me regarda et me confirma que dans dix minutes, la voiture allait arriver. Il rajouta qu’on ne pourrait pas me déposer chez moi. Je compris vite pourquoi : on allait probablement être suivi. La solution la plus sage était de retourner en «salle de torture», comme Chini l’appelait si affectueusement, alors que pour moi, c’est la salle d’entraînement. J’acceptai ce choix, de toute façon, c’était plus sécuritaire, disons le comme ça.
Encore une fois, mon grand frère du répondre à une autre question d’insécurité. J’avais demandé si un jour, ou plutôt à un moment donné, les paparazzis allaient se fatigués et retourner chez eux avec les photos qu’ils ont déjà. Mais Chin Hwa me répondit que non.
« Non absolument pas, plus en restera ici et plus y en auras, la salle de danse est plus sûr à partir de là-bas on trouvera un stratagème pour qu’ils nous laissent tranquille. Je suis la superstar Chin Hwa, n'oublie pas, le mystérieux Chin Hwa, le monstre Chin, la terreur des paparazzis, ça me fait toujours rire les noms qu’ils me donnent »
J’étais presque découragée, et ça devait paraître dans mon visage. Je repris mon téléphone pour écrire quelque chose.
Moi je ne veux pas qu’ils me reconnaissent. Je ne veux pas qu’ils me donnent des surnoms comme ils t’en donnent à toi. Je ne veux pas qu’ils me suivent parce qu’il se trouve que je suis souvent avec toi, ou chez toi, ou peu importe. Je ne veux pas qu’ils viennent me parler. Ce n’est pas pour moi ça, si j’étais destinée à être célèbre comme toi, j’aurai eu une voix à ma naissance.
J’étais définitivement découragée, quand je me mettais à parler de la voix que j’aurai pu avoir si la force qui règne sur la Terre avait décidé de me donner ce don. Pas que c’était un secret, mais je n’avais pas envie que toute la planète sache que la sœur de Chin Hwa était muette et qu’elle dépendait de celui-ci. J’espérais de tout cœur qu’à ma sortie de la «salle de torture»/salle d’entraînement qu’il n’y aurait pas de paparazzis qui auraient décidés de camper devant les portes. Je pris une grande inspiration avant de m’excuser, à l’aide du langage des signes. J’étais si décourageante, et découragée.
Je finissais mon verre d’eau alors que la serveuse arrivait pour reprendre les plats.
Spoiler:
Désolée, je trouve ça vraiment moyen comme réponse >.<'
Moi je ne veux pas qu’ils me reconnaissent. Je ne veux pas qu’ils me donnent des surnoms comme ils t’en donnent à toi. Je ne veux pas qu’ils me suivent parce qu’il se trouve que je suis souvent avec toi, ou chez toi, ou peu importe. Je ne veux pas qu’ils viennent me parler. Ce n’est pas pour moi ça, si j’étais destinée à être célèbre comme toi, j’aurai eu une voix à ma naissance.
Tout ça était de ma faute, si Na Hee avait la faculté de parler, je ne doute pas qu'elle se serait mise à crier. Lire son message me fît sentir coupable, c'est vrai que traîner avec moi était risquer, les médias, les paparazzi à la recherche du scoop qui pourra faire tomber l'idol au fond du précipice. J'en voulais encore plus au paparazzi, la colère avait monter, je regardais Na Hee et lui dit fermement :
« Nana tu crois vraiment que je laisserais des gens te faire du mal, que tu vienne chez moi, que tu sois souvent avec moi, ou n'importe quoi d'autre, tu es ma petite sœur celle que j'aime et que je protégerais toujours, je peux être à des milliers de kilomètres de toi qu'il suffirait que tu passe un coup de téléphone et je rapplique, il y a aucune raison de justifier ta présence près de moi. »
Les paparazzi à l'extérieur remarqua que je commençais à être nerveux et surtout que j'allais foutre un poing, vue l’expression qu'affichai mon visage, j'étais persuader que chacun d'entre eux espéraient que je le cogne plutôt que les autres pour ensuite me faire un procès et se faire plein d'argent. Je regardais Na Hee dans les yeux.
« Na Hee la véritable raison de ta peur ne serait pas qu'ils découvrent que tu es muette et qu'ils pensent que tu profite de moi et de mon argent. Baek Na Hee, tu as le droit de me demandais n'importe quoi, parce-que tu es ma petite sœur et si l'un d'entre eux ... » je pointais la baie vitrée, « ose ne serais-ce qu'une fois te faire se qu'ils ont fait à Ayleen et Yoon Suh, je leur pète la tronche même si je dois aller en prison. »
Na Hee remarqua que je commençais à perdre les pédales, elle s'excusa en langage des signes. Suis-je stupide ? Na Hee s'excuse alors que c'est moi qui devrai le faire. Je la regardais une fois de plus et rien que regarder son visage si angélique, je me calmai immédiatement. Le monstre Chin ne devra pas se montrer en présence de Na Hee, s'était une promesse que je me suis faite lorsqu'elle avait accepter de me pardonner.
« Désolé Nana, mais ça m’énerve tellement, j'aurais dû réfléchir un peu plus sur le choix de notre rencontre, s'était stupide de ma part de venir dans un endroit public avec toi... »
Je n'eus pas le temps de finir ma phrase qu'un paparazzi venait d'entrée dans le whitecoffee et se dirigeai droit sur nous avec son appareil photo en mains. Je le regardai abasourdie par le courage qu'il venait de faire et par la même occasion déclencher ma colère. Il ne prenait pas en photo, son objectif était sur Na Hee. Je me retrouver début, attrapant l'épaule du paparazzi, le retourna et lui foutue un poing en pleine face, se qui le fît tomber sur le sol. J’attrapai son appareil photo et la projeta à terre avec force, l'appareil se brisa.
Spoiler:
Je trouve ma réponse un peu nul, tu me diras se que tu en pense
Baek Na Hee
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Ta réponse était géniale ! Je mets le spoiler avant parce que... ben j'ai fais un livre au complet o.o 1 527 mots. C'est énorme, d'habitude, je dépasse juste un peu les 1 000 mots, mais là, ouf. J'espère que tu ne chieras pas dans tes culottes ou whatever ce qu'on dit comme expression de ce genre chez toi xd Bonne chance, et j'espère que ma réponse te conviendra xd Je ne sais pas trop comment tu veux que ça se termine toute cette action, et t'as le choix xd I LOVE YOU BABY I'M NOT A MONSTER. (C'est ce qui joue à K-FM xdddd)
Je n’avais pas vraiment pensé avant d’écrire mon roman. Ça arrivait souvent de faire communiquer des choses sans vraiment réfléchir aux répercussions. C’est dans ces moments là que j’aurais aimé avoir une voix. Et le fait de penser ça me faisait encore plus déprimer. Je m’excusai rapidement. Je ne cessais de m’excuser pour rien. J’ai toujours eu l’impression d’être l’erreur, ou bien il fallait que je m’excuse pour les autres, croyant que c’était de ma faute. Je sentais que mon dernier message n’avait pas très bien passé. J’avais l’impression que je venais de changer l’atmosphère, et que ce n’était pas correct. Tout comme les paparazzis derrière moi, je sentis que Chin Hwa devenait de plus en plus nerveux. Il fallait que je m’excuse, c’était de ma faute. Je commençais à me sentir mal. Tout allait mal dans ma tête, partout. Je n’étais vraiment plus confortable sur ma chaise, dans le coffee, dans cette situation. C’est dans ces moments là que j’aimerais pouvoir me téléporter ailleurs. J’irais probablement dans mon lit. Ou à la bibliothèque. Ou vraiment juste ailleurs dans le monde.
« Nana tu crois vraiment que je laisserais des gens te faire du mal, que tu vienne chez moi, que tu sois souvent avec moi, ou n'importe quoi d'autre, tu es ma petite sœur celle que j'aime et que je protégerais toujours, je peux être à des milliers de kilomètres de toi qu'il suffirait que tu passe un coup de téléphone et je rapplique, il y a aucune raison de justifier ta présence près de moi. »
Pourtant je le savais, mais j’avais toujours cette peur du jour où je serai seule, à faire face au monde seule. Je n’étais définitivement pas indépendante, c’était très difficile de bien paraître dans ce monde où être muette est un handicap qui coupe autant de portes vers l’avenir. J’étais destinée à être seule, sans boulot, sans rien, à dépendre de quelqu’un, et ce quelqu’un, c’était mon frère, Baek Chin Hwa, tout le monde le connait. Moi, je ne voulais pas être connue, je ne le méritais même pas. Quelques fois, c’est difficile de dépendre de la personne la plus populaire de tout le pays. J’étais de plus en plus paniquée. Paniquée parce qu’il y avait une foule de paparazzis et de fans à l’extérieur. Paniquée parce que je sentais que Chin Hwa allait finir par faire une bêtise. Paniquée parce que je ne savais vraiment pas quoi faire dans cette situation. Je ne pouvais quand même pas me mettre à pleurer, pour finir par faire une crise de panique. Il fallait que je me calme. Il fallait que tout redevienne calme. Le calme, c’est ma zone de confort, et ce n’était pas calme par ici, oh que non.
« Na Hee la véritable raison de ta peur ne serait pas qu'ils découvrent que tu es muette et qu'ils pensent que tu profite de moi et de mon argent. Baek Na Hee, tu as le droit de me demandais n'importe quoi, parce-que tu es ma petite sœur et si l'un d'entre eux ... »
Il pointa la baie vitrée. Les paparazzis ont du se sentir concernés, sans même entendre les paroles de la célèbre idole. Les flashs sortaient de partout en même temps. Chin Hwa continua :
« … ose ne serais-ce qu'une fois te faire se qu'ils ont fait à Ayleen et Yoon Suh, je leur pète la tronche même si je dois aller en prison. »
Oui, je savais. Je savais, mais étrangement, j’oubliais, ou non, je n’oubliais pas, j’avais seulement peur que ça change. Non, en fait, je ne sais vraiment pas comment expliquer. Je sais que Chin Hwa allait toujours être là pour moi… sinon je faisais des crises, et il n’aimait pas ça. Je le sais qu’il allait toujours être présent, mais j’avais peur de le perdre pour une quelconque raison. Après cette discussion, je m’excusai encore. Encore et toujours. Si Chin Hwa avait réagi comme ça, c’est à cause de mon dernier message, j’étais au courant. Je sentais que c’était de ma faute. Tout ce que j’avais à faire, c’était de me calmer. Je mordis ma lèvre inférieure alors que Chin Hwa prit parole. Il s’excusa à son tour, avec une voix plus calme. Il s’excusa du choix de l’endroit du rendez-vous. Un endroit public, ce n’était pas la meilleure des idées, mais je ne m’attendais pas à ça. Je ne savais pas qu’avec Chin Hwa, c’était impossible d’avoir un minimum d’intimité. Je trouvais ça même un peu mal poli d’observer des gens manger et les prendre en photos pour l’argent et pour avoir des potins. C’était vraiment quelque chose que je n’arrivais pas à comprendre.
Malheureusement, mon grand frère n’eut pas la chance de finir sa phrase. Sur le coup, je ne comprenais pas pourquoi il avait subitement arrêté de parler. Je fronçai un peu les sourcils. Pour voir ce que Chin Hwa voyait, je me retournai, et à mon plus grand malheur, un courageux paparazzi venait d’entrer dans le coffee et se dirigeait droit vers nous.
Panique, panique, panique, panique, panique. Ce que je ne voulais pas qui arrive allait arriver.
Je me retournai aussi vite que possible et regardai Chini avec de grands yeux ronds, toujours en train de mordre ma lèvre. Dans ma tête, une foule de jurons passaient. J’étais foutue. Le paparazzi avait décidé de s’approcher le plus possible, et l’objectif était vers moi. J’avais l’impression que c’était un fusil, cette arme qui pouvait détruire une vie. Prise de panique, je me surpris à faire un drôle de bruit sourd que seuls les muets pouvaient faire avant de porter mes mains à mon visage, question de me cacher. C’était la seule chose que je pouvais faire en ce moment. Je tournai ma tête de sorte que je puisse voir le mur à côté de moi. J’étais paniquée, j’étais étonnée de voir que j’étais encore capable de compter quelques secondes rapidement alors que je respirais.
Puis tout à coup, la table bougea violement : Chin Hwa venait de se lever, la colère lui sortait des oreilles. J’arrêtai subitement de me cacher. Je savais exactement ce qui allait arriver, et même si je ne voulais pas voir ça, une quelconque force me l’empêcha. Je vis donc mon grand frère frapper ce paparazzi. Je couvris ma bouche de ma main, encore plus paniquée qu’avant. Je me surprends même à trembler. Je n’aimais vraiment pas cette situation. Encore plus de flashs, des millions des flashs, toujours. Partout les gens étaient surpris, paniqués, mais pas autant que moi. Les employés du Whitecoffee paniqués aussi ne savaient quoi faire. Moi, je ne bougeais pas. Je ne sais pas si je respirais ou non, j’étais juste sous le choc, et j’avais l’énorme envie de pleurer. Je regardais Chin Hwa, puis le paparazzi au sol, puis son appareil photo qui devait lui voir coûter un bras, une jambe, et peut-être même son deuxième bras, cassé, en morceaux. De grosses larmes coulaient sur mes joues pour aucune raison. Enfin oui, peut-être. La violence me fait pleurer, c’est encore frais dans ma mémoire et ça le restera toujours. C’était psychologique, mais j’avais même un peu mal. Mes poignets me brûlaient. Je ne savais plus quoi faire.
Mon regard se retourna encore vers Chin Hwa. Est-ce qu’il allait se faire embarquer, me laissant toute seule ? Est-ce qu’on allait toujours se rendre à la salle d’entraînement ? La voiture allait arriver d’une minute à l’autre. J’avais si peur. Chin Hwa me faisait peur quand il était comme ça. Je sais qu’il n’allait tout de même pas me frapper, mais j’avais peur qu’il frappe quelqu’un d’autre, où bien qu’il se mette à dire des choses aussi violentes que son geste qu’il venait de faire. Là, c’est clair qu’on allait faire le jackpot de tous les magazines, de tout l’internet. C’est à ce moment là que j’aurais voulu me téléporter ailleurs, avec Chin Hwa, si possible. N’importe où, juste pour changer d’atmosphère, juste pour être dans les bras protecteur de mon frère qui me dirait que tout allait bien, tentant de me rassurer. C’était comme si le temps s’était arrêté. Je déviai mon regard ver la baie vitrée. Une grande voiture noire était postée à l’entrée, qui avait fait en sorte que les paparazzis et les fans respectent le périmètre de sécurité. Puis la police arriva, ce qui m’aidait encore moins à garder mon calme. Non, je ne voulais pas que Chini se fasse embarquer.
Je regardai Chin Hwa, toujours debout à côté de sa chaise. Il semblait toujours en colère, ou quelque chose près de cette forte émotion. J’eus rapidement son attention. Je fis des gestes rapides et tremblants. J’avais presque de la difficulté à les faire correctement. Encore une fois, je lui demandais ce qu’on allait faire. C’était tout. Je n’avais rien ajouté, contrairement aux autres fois. Je savais très bien que Chin Hwa connaissait la situation où nous étions présentement. Avec la voiture, et la police qui attendait en face que tout se calme. Je n’en revenais toujours pas. C’était étonnant de voir que je n’avais pas perdu connaissance avec toutes ses émotions que j’aie connu en une seconde.
Entendre le tintement de la voix de Na Hee, la rage que j'avais mis du mal à calmer doubla en quelque seconde. Elle devait être paniquée par ce paparazzi qui la flashé depuis qu'il était entrée. Elle cacha son visage. J'avais bien été sympathique de faire des grimaces et me laisser prendre en photo par les paparazzi, après tout s'était mon quotidien. Je devais faire avec, accepter d'être suivie par tout les paparazzi ou plutôt être harcelé par eux. Alors pourquoi ce foutue paparazzi trouver le moyen d'entrée dans le whitecoffee, de prendre en photo Na Hee et je supposé devait la terrorisé. Je n'en pouvais plus. Je devais faire quelque-chose pour arrêter tout ça. Il ni avait qu'une seul façon d'arrêter ça, pas très glorieuse, plutôt violente, mais efficace. Je me leva, attrapa le paparazzi et lui avait foutue un point dans la tronche. Il tomba à terre, le regard se situant entre de la peur et de la satisfaction. Réduisant son appareil photo en miette, je vît qu'il en sortie un plus petit, les simples, accessible à tous. Il se releva et recommença à flashé Na Hee. J’attrapai son appareil de la main gauche le regarda dans les yeux avant de lui foutre un deuxième point en plein visage, son nez saigna pendant qu'il était à terre, une fois de plus. Je m’accroupis face au paparazzi et alluma l'appareil photo numérique. Je voulais voir les photos qu'il avait prise avec cette appareil. Je tapotai la tête du paparazzi et lui tendis un mouchoir pour qu'il essuie son nez.
« Voyant voir ce qu'il y a d'intéressant dans cette appareil, unhun reste à ta place. »
Tout les regards étaient braqué sur moi, les flash à l'extérieur avait triplé, je sentis que tout le monde paniqué.
« Alors, ooohhh comme c'est intéressant, tu me suis depuis longtemps, t'as même une photo de moi embrassant CL, ohoho si ma mémoire est bonne, la photo doit dater d'un mois à Séoul pendant la fanmeeting. Je suppose que tu l'as déjà vendu. Pour info entre elle et moi ça a durer que deux semaine, si ça t'intéresse. »
Je jouer avec le paparazzi, je sentis que tout les regards était fixé sur moi. Ils devaient certainement ce demander si je vais encore frappé. Je me tournai vers Na Hee, voir si tout aller bien. Je vis qu'elle avait peur, ses main tremblante posée sur la bouche. J'étais coupable de ça, coupable d'avoir fait déclencher ses tremblement. Regardant à nouveau le paparazzi, je lui dis :
« T'es fier de toi, là, si tu savais à quel point l'envie de t'envoyer au urgence me démange, t'as envie de faire un tour là-bas, juste comme ça, tu sais, et c'est pas la peine de te tracasser de qui va payer tes soins et peut-être ton hospitalisation parce-que tu sais très bien que je vais tout payer, non pas parce-que je me sentirais coupable de t'avoir envoyer là-bas, c'est simplement qu'on m'aurait obliger de payer. »
Je disais tout ça avec ironie, parce-que tout était vrai. C'est ce que je fait à chaque fois que j'envoyais un paparazzi à l'hopital. C'est pour cet raison aussi que la compagnie me faisait un emploi du temps chargé. Tournée mondial, spot publicitaire, préparation du nouvel album, participation dans des émissions. J'étais exploité, mais pour le bien des paparazzi trop envahissant. J'avais au total, deux affaires judiciaire en cours, quatre plaintes pour coups et blessures, environs dix pour destruction de bien matériel, ah oui et aussi celle pour consommation de drogue dans un lieu public. C'est pas facile d'être une superstar adulé. Il y avait des hauts comme des bas dans la vie d'une superstar, mais je m'en sortais toujours, notamment grâce à la compagnie qui s’arrangeait toujours avec la justice. Je me leva et fît face à Na Hee, baissant ses bras, je l'enlaçai. Elle était toute tremblante. Je repris mon calme et lui susurra à l'oreille droite :
« Nana tout va bien, n'ai plus peur. »
Je la serra aussi fort dans mes bras pour la rassuré. J'oubliai le paparazzi un moment, mais l'appareil photo toujours entre mes main. Je me détacha de l'étreinte que je venais de faire à Na Hee et m'installa près de ma chaise, regardant toujours les photos de l'appareil.
« Effacer. »
J’effaçai tout le contenu de l'appareil photo et le jeta au paparazzi. Une voiture noir venait de se garer suivie de la police. Je laissai échapper un soupir. J'imaginai déjà mon manager, il ne fallut pas longtemps pour qu'il fasse son apparition dans le whitecoffee.
« BAAEEEKKKK CCCHHIIINNNN HHHWWWAAA, T'ES UN MALADE, CHIN LE MONSTRE EST LA DEFINITION EXACT »
A l'entendre crier il était furieux. Posté devant moi, il me regarda dans les yeux puis le paparazzi.
« Vous attendez un instant » il me fusilla du regard et ajouta : « Tu comprends le sens de cogne personne même si il a mérité, pffff t'es irrécupérable. »
Il posa ses mains sur les hanches, fît les cent pas, attendant que les agents n'entre dans la pièce. Lorsqu'il s’aperçut que Nana était aussi là. Il se dirigea vers elle et lui dit d'un ton doux :
« Vous devez être Na Hee la petite sœur de la grande brute répondant au nom de Chin Hwa, je suis son manager, Ashley, oui j'ai un nom de fille. »
J'étais devenu invisible ou quoi ? J'observai son cinéma. Les agents entra, j'en reconnu un. Le problème quand tu es né et grandis à Ulsan, c'est que tu connaissais tout le monde ou enfin presque et cet agent ne me porter pas dans son cœur depuis que j'ai accidentellement jeter la machine à expresso sur son visage, je n'avais que 15 ans.
« Baek Chin Hwa, la célébrité ne t'as pas calmer. »
Baek Na Hee
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■ occupation : Je ne peux pas travailler, je suis handicapée, j'parle pas.
J’étais maintenant sur le bout de ma chaise. J’avais toujours mon expression paniquée sur mon visage. Il y avait un silence de mort dans le coffee, c’était terrible. Tout ce que j’entendais, c’était la respiration de Chin Hwa. Sa respiration quand il est fâché. Elle est plus forte, et en plus qu’il venait de frapper quelqu’un. Je regardai le paparazzi, étalé sur le sol. Je n’avais même pas remarqué ce mini appareil photo, mais bien vite Chin Hwa se donna la tâche de le casser en miles miettes devant sa figure après lui avoir donné un deuxième poing sur la gueule. J’étais devenue aveugle où quoi ? Je n’avais même pas remarqué qu’il s’était relevé. J’étais juste paniquée, figée, telle une statue. Je ne savais pas trop ce que je fixais à ce moment là, mais j’avais tellement peur. Je fis un sursaut quand je vis l’action sous mes yeux, Chin Hwa qui avait frappé une deuxième fois le paparazzi. Une fois ce n’était pas assez ? Je regardai Chin Hwa avec un regard à la fois paniquée, et presque fâchée. Sans oublier les points d’interrogation. Je venais définitivement de manquer un bout de l’histoire.
Toujours dans ces mêmes émotions, je regardais, j’écoutais Chin Hwa s’amuser un peu avec le paparazzi. Moi, je ne comprenais pas. Je ne bougeais toujours pas, j’écoutais, je regardais, stressée, paniquée comme j’étais, je jouais avec mes doigts sans quitter l’action du regard, toujours en train de me mordre les lèvres, sauf que je ne bougeais pas. Je n’avais pas un mot à dire, et même si j’aurais pu, je crois que j’aurais fait semblant d’être muette. Ça me faisait bizarre de penser comme ça. C’était peut-être le seul point positif à être muette, je ne pouvais jamais rien dire de trop. Je regardais Chin Hwa, accroupi par terre, à ma hauteur. Il parlait au paparazzi. Il lui prit son appareil photo pour regarder les images qui y figuraient. Il fut surpris de voir que ce paparazzi le suivait depuis un long bout de temps. À travers tous les flashs qui jaillissaient de partout en même temps, il vit une photo de lui embrassant CL. Même moi je n’étais pas au courant, mais je n’avais rien à dire là-dessus. Il rajouta quelques informations. C’est normal que je ne le sache pas, c’était à Séoul que l’épisode s’était déroulée. À Ulsan, on manque tout, il faut croire. Quelques fois je me demandais comment c’était ailleurs.
À entendre Chin Hwa parler comme ça me faisait mal au cœur. J’avais le cœur plus gros qu’un éléphant. L’entendre se moquer du paparazzi, par terre, me faisait penser au temps où c’était moi la victime. Je ne pus m’empêcher de refaire le bruit si étrange que j’avais fait un peu plus tôt, puis automatiquement, les larmes venaient avec. Et je les laissais couler, je n’avais même plus l’envie de me cacher. J’étais découragée, non, juste exténuée par tout ça. J’étais bien consciente que je faisais partie des photos, mais de toute façon, il était déjà trop tard. Les paparazzis connaissaient mon existence depuis que Chin Hwa est arrivé. Le son que j’avais fait, que j’ai tout de suite tenté de caché (inutilement, oui) en mettant à nouveau ma main sur ma bouche eut comme effet d’avoir l’attention de Chin Hwa. Il se retourna dès qu’il entendit mon son étrange. Même moi je ne comprenais pas pourquoi j’arrivais à faire ce genre de son. Ça devait être un truc que les muets pouvaient faire. Chin Hwa me vit, assise sur le bout de ma chaise, à trembler comme une feuille, les larmes sur les joues. Il se retourna vite pour parler au paparazzi. Je sentais sa colère dans ses paroles, surtout dans le « T’es fier de toi, là, … ». Ce Chin Hwa là me faisait peur. Je préférais le voir comme il est d’habitude, et je le préférais encore plus quand il prenait soin de moi. Oui, j’aimais avoir ce genre d’attention, parce que c’est l’attention que je n’ai pas eu auparavant. Je suivis mon grand frère du regard alors qu’il se releva. Il me fit face, baissa mes bras pour m’enlacer. Tout d’un coup, il venait de reprendre son calme, alors que moi, pas du tout.
« Nana tout va bien, n'ai plus peur. »
Alors qu’il me serrait plus fort, je ne pu m’empêcher d’éclater en sanglot, tout en m’agrippant à son t-shirt, comme une enfant. Je n’avais pas envie qu’il s’en aille. Mais j’acceptai qu’il se détache, toujours avec l’appareil photo en main. Il effaça toutes les photos que celui-ci contenait. Je ne réalisais pas que ça lui faisait perdre tout son argent. Alors qu’il jeta l’appareil photo sur le paparazzi, la voiture noire était déjà posté à l’entrée du Whitecoffee. Je suppose que c’était le manager de Chin Hwa qui entra, furieux, dans le coffee. Il se mit à hurler, je fis un énorme saut. Je failli tomber de ma chaise, mais je m’étais retenue grâce à la table (merci table, ça aurait été le comble si je m’étais ramassée par terre).
« BAAEEEKKKK CCCHHIIINNNN HHHWWWAAA, T'ES UN MALADE, CHIN LE MONSTRE EST LA DEFINITION EXACT »
C’était énorme comme cri. Je ne m’attendais pas à entendre ça sortir de son corps. Il se fit un chemin et se posta devant Chin Hwa. Après avoir dit d’autres paroles, il remarqua ma présence. Je ne sais pas s’il le sait, mais il venait carrément de changer l’ambiance. Du revers de ma main, j’essuyai les larmes que j’avais sur les joues. J’arrêtai subitement de trembler, mais j’étais toujours aussi paniquée. J’avais l’impression que j’allais m’en souvenir longtemps de cette histoire là. Ce n’est pas quelque chose que je raconterai à mes enfants… si un jour j’ai des enfants, chose qui m’étonnerait parce que bon…
« Vous devez être Na Hee la petite sœur de la grande brute répondant au nom de Chin Hwa, je suis son manager, Ashley, oui j'ai un nom de fille. » me dit-il, avec un ton doux.
Alors, il me connaissait... C’était le manager de mon grand frère et il s’appelait Ashley. Ashley ? Il m’avait dit ça sans vraiment prendre de pause, alors c’était plutôt rigolo à entendre, mais je ne laissai rien paraître. Déjà de rencontrer un inconnu, qui me connaissait, c’était plutôt troublant. Je ne savais pas s’il savait que je n’avais pas de voix alors je me contentai seulement de sourire, faiblement oui, mais j’avais souri un peu. De quoi à rendre mon grand frère fier du fait que je ne pleurais plus et que je savais encore comment sourire. Puis, d’autres personnes entrèrent. Des agents, ou peu importe, l’un d’entre eux s’adressa à Chin Hwa, disant que la célébrité ne l’avait pas calmé. J’en conclu qu’il devait le connaître depuis longtemps.
Je ne savais pas trop quoi faire. Je regardai Chin Hwa, pleine de questions à lui poser. Je n’avais pas arrêté une seconde de lui poser des questions, il devait en avoir plus que marre, mais j’étais si inquiète. Et la police dans tout ça ? Il y avait quelqu’un ici qui avait appelé la police, et elle venait d’arriver. Deux policiers entrèrent dans le coffee. Les gens qui étaient restés là, à assister à toute cette violence n’avaient émit aucun mot pendant tout ce temps. Je finis par me lever debout, mon stitchphone dans les mains si jamais j’avais quelque chose à répondre. Les policiers, voyant que c’était Chin Hwa et son équipe, n’ont pas eut l’air très surpris. L’un d’entre eux demanda ce qui s’était passé quelques minutes auparavant. L’autre discutait avec un des agents, mais je ne compris pas leur conversation. Je m’étais concentré sur le premier qui demandait des explications. Avant que qui que ce soit réponde, il demanda au gens du Whitecoffee de bien vouloir quitter le lieu s’il avait finit avec leurs commandes et tout. C’est à ce moment que je constatai, en regardant autour de moi, qu’il y avait pas mal de monde dans l’entourage. Il y avait plein de gens qui me regardaient, qui se posaient des questions à mon sujet. Plutôt stressant. Sans même m’en rendre compte, je me rongeai les ongles, écoutant les explications, que j’avais même un peu oubliées avec tout ça. Tranquillement, j'allai m'installer aux côtés de Chin Hwa. J'étais inquiète et je ne savais pas quoi faire dans cette situation. J’espérais aussi que ma présence le calme, pour éviter qu'il se fâche contre un policier ou bien contre ses agents. Je cherchais aussi ma sécurité, et comme une petite soeur énervante, je devais toujours me tenir près de mon grand frère. Je suivais l’action des yeux sans me prononcer. J’allais le faire si quelqu’un me le demandait.
Le policier qui ne m'avait jamais aimé, souris. À son expression, on pouvait bien lire qu'il n'avait qu'une envie, me mettre derrière les barreaux, même pour une garde à vue. Il rajouta :
"La terreur Chin Hwa, au lieu de t'envoyer dans une agence, ils auraient mieux fait de m'écouter et t'envoyer dans un centre spécialisé."
Il me faisait trop rire celui-là et l'envie de le faire, me resta en travers de la gorge. Ben oui, je n'allais pas aggraver mon cas, déjà qu'il ne m'aime pas. Il était accompagné d'un deuxième policier, je le regardai ce dirigeai vers mon manager. Je n'avais pas le temps de lire sur ses lèvres que celui devant moi, me demanda des explications. Lorsque les deux policiers remarqua que les clients, celui avec mon manager demanda de s'en aller s'ils avaient finît avec leur commande. Personne ne voulait sortir, mais ils étaient obligés, retourné à leur train train quotidien. J'étais persuadé que tous se demande qui peut bien être la fille avec moi.
"Alors, Chin Hwa explique moi, ce qui sait passer !"
Comment expliquai correctement l'histoire, réfléchissant à la façon de l'expliquer, Na Hee m'avait rejoint, je la regardai avec sourire et attrapa sa main.
"C'est comme d'habitude, des photographes un peu envahissant, un Chin un peu trop énerver et tout pars en vrille."
Je dis tout ça, avec calme, mais le policier n'était pas convaincu de mes explications. Je tenais toujours la main de Na Hee dans la mienne. L'autre policier en avait fini avec mon manager, je l'ai vis revenir vers nous, avec un sourire. Tout cela était bien louche, depuis quand mon manager souris en compagnie d'un policier. Celui se trouvant en face de moi, claqua des doigts en remarquant que je regardai ailleurs. Une fois mon manager et l'autre policier assez proche de nous, celui-là lui susurra quelque chose à l'oreille. Je basculai un peu ma tête vers l'oreille de mon manager et lui demanda, ce qu'il avait dit au policier. J'eus pour seule réponse "attends, tu vas voir". J'attendis et le policier qui voulait ma tête sur un plateau, souris également. Là, j'étais vraiment curieux de savoir ce qu'il avait raconté. Les deux policiers posa leurs mains sur leur ceinture.
"Chin Hwa, j'avais oublié que lorsque tu étais aussi violent que ça c'est pour ta soeur, tu avais même menacée les élèves de son lycée, je me rappelle encore toutes les familles nous demandons de mettre des policiers autour du lycée, mais bon ce n'est pas une raison de foutre des coups de poings à tout le monde, soeur ou pas."
Bon, cet idiot de manger avait dit à l'autre policier que la fille était Na Hee, ma petite soeur et le policier qui me connaissait en déduisit qu'elle devait être la même soeur pour lequel j'avais menacé le lycée. Je regardai mon manager furieux, mais pas assez pour lui mettre un poings et toute façon même si l'envie y était, je ne le faisais jamais. Je regardai Na Hee, qui n'étais pas au courant de ça. J'espérais que le policier ne raconte pas plus que ça, et je fus soulager qu'il s'était tourné vers le paparazzi et lui demanda des explications. Le paparazzi lui raconta seulement les parties où je lui avais foutue de coup de poing et surtout le mal dont il souffrait et lui montra les dégâts. Le policier hocha de la tête. Je ne faisais plus attention au policier et au paparazzi. La seule personne qui me préoccupe réellement était Na Hee. Elle était stressée depuis que les policiers étaient arrivés au point de ce rongeai les ongles. Elle n'avait pas perdu cette habitude de ce rongeai lorsqu'elle était stressée, je lui souris et la prise dans mes bras.
"Ne t'inquiètes pas, tout va bien se passer, c'est mon quotidien."
Le policier en avait fini avec le paparazzi et se tourna vers nous, ou plutôt devant Na Hee et lui demanda :
"Na Hee j'aimerais bien entendre votre version...."
Il ne continua pas sa phrase et continua :
"Euh.... Chin Hwa tu peux traduire."
Fronçant un sourcil en direction du policier je lui répondis :
"Elle n'est pas sourde, elle est muette c'est tout. Elle vous répondra avec son portable."
La tête du policier à cette information était trop marrante.
Baek Na Hee
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■ occupation : Je ne peux pas travailler, je suis handicapée, j'parle pas.
« La terreur Chin Hwa, au lieu de t'envoyer dans une agence, ils auraient mieux fait de m'écouter et t'envoyer dans un centre spécialisé. » dit le policier à Chin Hwa.
Il ne devait pas l’aimer, et cela devait faire longtemps qu’il le connaissait. Pour ma part, je ne comprenais pas trop pourquoi le policier a déjà dit à je-ne-sais-qui d’envoyer mon grand frère dans un centre plutôt que dans une agence. C’était normal, cela devait fait un petit bout, avant que Chin Hwa revienne pour reprendre contact avec moi. C’était dans le temps où je ne connaissais pas le frère que je connais maintenant. Surtout aujourd’hui disons. Je ne pouvais pas dire qu’il ne me protégeait pas ! Maintenant, tout le monde le savait.
J’avais rejoins Chin Hwa, postée à ses côtés, alors que le policier lui demandait ce qu’il s’était passé. Un peu plus et il lui demandait carrément ce qu’il avait fait, comme si la faute revenait entièrement à lui… quoi que c’est vrai, mais il n’y aurait pas eu ce problème si le paparazzi ne s’était pas trop approché. Chin Hwa prit ma main, même si les clients qui étaient censés partir ne l’ont pas fait, beaucoup trop intéressés à l’histoire qu’ils avaient vue de leurs propres yeux. Ils étaient VIP de l’affaire, et semblaient presque fiers. Avec un calme qui faisait un drôle de contraste avec la violence que j’avais vu et entendu, Chin Hwa répondit :
« C'est comme d'habitude, des photographes un peu envahissant, un Chin un peu trop énerver et tout pars en vrille. »
J’approuvai d’un signe de la tête. Si on provoque mon frère, c’est ça que vous risquez d’avoir. Je ne sais pas trop si c’est une bonne chose, mais je suis protégée, même surprotégée avec lui. L’autre policier et le manager de Chin Hwa la super star revinrent vers nous, tout sourire. Tout comme Chin Hwa, je trouvais ça un peu louche comme sourires. Pourquoi ils souriaient tous ? Chin Hwa tendit l’oreille, mais ne semblait pas avoir entendu quelque chose de très précis. Moi, je restais là à les regarder d’un drôle d’air. Ça m’intriguait, pourquoi j’avais l’impression que c’était louche ? L’atmosphère elle-même était louche depuis. Je me retournai vers Chin Hwa et le questionna du regard. C’était une habitude à ce stade là. Quand le policier qui avait parlé longtemps avec le manager prit parole, je retournai ma tête pour l’écouter. Attentivement même, parce qu’on parlait de moi.
« Chin Hwa, j'avais oublié que lorsque tu étais aussi violent que ça c'est pour ta soeur, tu avais même menacée les élèves de son lycée, je me rappelle encore toutes les familles nous demandons de mettre des policiers autour du lycée, mais bon ce n'est pas une raison de foutre des coups de poings à tout le monde, soeur ou pas. »
Je figeai, là, comme ça. Chin Hwa… quoi ? Chin Hwa était des les parages alors que je ne le savais pas lors de mes années pénibles au lycée ? J’étais troublée, perturbée, je ne comprenais pas. C’était donc pour cette raison qu’il y avait souvent la police dans le coin, et je n’ai jamais entendu quoi que ce soit que c’était mon frère qui semait le trouble pour… pour me protéger ? Il avait menacé les élèves, bref tout fait alors que je ne le savais pas ? J’ai toujours cru qu’il était toujours ailleurs et j’étais persuadée qu’il était revenu à Ulsan, tout récemment, pour renouer. Depuis combien de temps il me suivait comme ça, sans que je m’en rende compte ? Je ne pouvais pas croire que c’était suite à ma fugue, tout le monde dans cette famille de… de merde voilà, j’suis fâchée maintenant rien qu’à penser à eux, tout le monde n’ont même pas cherché à me retrouver… sauf Chin Hwa ? Pourquoi lui, juste lui ? Pourquoi pas les autres aussi ? Parce qu’ils sont bêtes, je ne sais pas, contrairement à Chin Hwa qui a fait l’effort de me retrouver… et comment il a fait aussi ? Je me suis retrouvée dans une autre famille d’accueil avant d’entrer au lycée. Je ne comprenais pas, et c’était bien une chose que je voulais comprendre. Je ne sais pas pourquoi, mais ça me stressée. C’était comme si on m’avait suivi durant des années et que je ne l’aurais jamais remarqué. Je n’avais toujours pas lâché mon habitude de mon ronger les ongles. Depuis que je m’étais levée de ma chaise, j’avais les doigts dans la bouche. Voir tous ses gens, les policiers, le manager, et le paparazzi toujours dans le coin me stressait. Et maintenant j’apprenais ça ? J’étais sous le choc, tellement que je n’aurai pas eu la force de faire des signes pour me faire comprendre. C’était donc ça, les sourires louches des policiers et du manager. Pourquoi c’était louche comme informations ? J’étais si troublée, je n’avais plus envie d’être là. Chin Hwa se retourna vers moi, me sourit et me prit dans ses bras. J’étais si troublée. J’accotai ma tête sur son torse sans pour autant arrêter de me ronger les ongles.
« Ne t'inquiètes pas, tout va bien se passer, c'est mon quotidien. »
Je savais bien que c’était son quotidien, mais bien à y penser, son quotidien, je ne l’aimais pas tant que ça. Et… est-ce que c’était son quotidien de me suivre d’une quelconque façon durant si longtemps, de menacer les élèves, de traîner la police partout où j’allais ? Je crois que plus tard, je demanderai des explications. Pas maintenant, car le policier avait terminé avec la version du paparazzi.
« Na Hee j'aimerais bien entendre votre version.... »
Il s’arrêta net là. Alors que je le regardais en voulant savoir ce qu’il allait rajouter, il demanda à Chin Hwa de traduire. De traduire ? Mais c’est bien rigolo tout ça… Chin Hwa fronça un sourcil et lui dit que je n’étais pas sourde, seulement muette, et que j’allais répondre avec mon portable. Je repris contrôle de mes deux mains, puis je sortis mon stitchphone de ma poche de jeans. Je croisai le regard du policier en relevant ma tête. Sa tête à lui par contre… il était vraiment surpris. C’était presque rigolo, mais je n’allais quand même pas lui rire en pleine face. Même sans son, ça pourrait paraître insultant. Il voulait ma version, la voilà.
Comme Chin Hwa a dit… je ne croyais pas qu’il allait entrer et venir si proche, j’ai eu peur, déjà que je n’étais pas très à l’aise avec tous ces gens qui se trouvaient devant le coffee… et là, Chin Hwa s’est levé et bam. Voilà.
Je donnai mon téléphone au policier pour qu’il puisse lire. Pendant ce temps, avec des signes, je racontai à Chin Hwa ce que j’avais écrit. J’ai senti qu’il voulait le savoir. Quand j’eus terminé ma phrase, je repris mon téléphone, et vit que l’autre policier avait bien regardé mes signes. Sa tête à lui aussi était drôle à voir. C’est si surprenant de voir quelqu’un parler en langage des signes ? Attendez qu’ils voient Chin Hwa le faire, car il l’avait appris pour moi, pour me comprendre, mais quelques fois, il me répondait à ma façon. En faisant ça, on pourrait vraiment croire que je suis sourde, mais ce n’est pas le cas. Quand le policier me redonna mon téléphone, il s’autorisa à ajouter son petit commentaire vis-à-vis Chin Hwa.
« Ouais, j’avoue que l’emmener dans un endroit public n’était pas la meilleure de tes idées Chin Hwa. »
C’était clair que ce policier là ne portait pas Chin Hwa dans son cœur. C’était presque de la provocation, et ça non plus, ce n’était pas la meilleure idée qu’il avait eu de passer son petit commentaire. Je gardai mon téléphone dans mes mains et me retournai vers Chin Hwa. Je ne comprenais pas pourquoi ce policier ne l’appréciait pas, et je ne comprenais pas pourquoi il s’était permit à passer ce genre de commentaire. J’avais peur de la réaction de Chin Hwa. Je craignais ses prochaines paroles s’il décidait de répliquer. Il ne fallait surtout pas qu’il empire son cas. Pour ma part, je me permis de m’accrocher au bras de Chin Hwa, question d’éviter qu’il ait envie de foutre encore un poing sur quelqu’un. Je n’avais plus envie d’être ici, je commençais même être me sentir fatiguée. Toutes les émotions avaient passés sur mon visage en une seule soirée. J’avais été contente de voir mon grand frère arrivé, j’avais ris avec lui, je me suis inquiétée, je suis devenue la petite sœur énervante qui pose toujours des questions, j’ai eu peur, j’ai pleuré, j’ai paniqué, j’ai voulu disparaître, mourir, me téléporter. J’étais stressée, fatiguée après tout ça. J’étais aussi troublée. Je n’avais pas oublier ce que le policier avait dit à propos des actions de Chin Hwa qu’il a fait auparavant lors de mes années au lycée.
Je ne savais pas pour combien de temps on allait rester là avec les policiers. La simple présence des policiers m’angoissaient. Dans ma tête, des policiers, c’est fort, ça a le pouvoir, du coup, je me sentais bien petite. Je ne savais pas non plus ce qui allait arriver après. Ça me stressait plus que d’autres choses. Ça me stressait tellement que j’en avais mal à la tête. Je déposai ma tête sur le bras de Chin Hwa et continuai de regarder et d’écouter.
La tête du vieux policier lorsqu'il sut que Na Hee n'est pas sourde. Depuis qu'il était arrivé avec son air de supériorité, clamant que mes parents auraient mieux fait de l'écouter et de m'envoyer dans un centre spécialisé, rajouté à ça la machine à expresso que je lui avais lancé en plein visage il y a dix ans. Il venait de tomber de haut, j'eus un léger sourire. Na Hee lui tendis son téléphone ou plutôt son stichphone, elle devait sûrement avoir lu dans mes pensées pour me rapporter le contenu de son message, le regard des gens et du deuxième policier étaient tous rivé sur nous, Na Hee me parler en langage des signes, les bras croisées j'attendis attentivement qu'elle ait fini pour lui répondre. Ils avaient tous les yeux écarquillés même le paparazzi était étonné, qui aurait pu penser que la superstar Chin Hwa parler le langage des signes.
Fronçant un sourcil, je lui répondis, qu'elle n'avait pas autre chose de plus poétique que « et là, Chin Hwa s'est levée et bam » petit soupir puis repris la parole en lui disant qu'elle aurait pu dire « Chevalier qu'est mon frère Chin Hwa que j'aime -oui j'insistai sur le j'aime- il s'est levé pour me protéger contre le photographe trop envahissant » ma réponse finie, je lâchai un nouveau soupir, le vieux policier rendis le stichphone à Na Hee et s'autorisa un commentaire remplie de toute son arrogance :
« Ouais, j’avoue que l’emmener dans un endroit public n’était pas la meilleure de tes idées Chin Hwa. »
Je lui donnais entièrement raison pour une fois, l'emmener dans un endroit public était une très mauvaise idée avec ma popularité, envoyer une personne anonyme dans un endroit public ne peut qu'attiser la curiosité des gens. Mon agent s'exprima à ma place, lui disant qu'il avait entièrement raison, qu'un incident comme celui-là ne se reproduira pas. Je détestais qu'Ashley parle à ma place, il est mon agent depuis que j'avais commencé ma carrière, de toutes les idoles qu'il avait en charge, je suis celui qui le cause beaucoup plus de soucie, mais aussi le plus rentable, alors répondre à ma place dans ce genre de situation était devenu une habitude, Na Hee s'accrocha à mon bras avec une force que je ne soupçonnais pas, toute tentative de réplique de ma part aurait été vain et de toute façon je n'en éprouvai plus l'envie et j'en avais plus la force, la journée que j'avais passé, l'excès de colère sur le paparazzi, tout ça m'avait épuiser. Prendre une bonne grosse douche, m'allonger sur mon super lit à baldaquin King Size, aaaahhhh dormir aussi, penser à ça me déconnecta de la réalité. Une ambulance arriva et me sortis de ma rêverie.
« Baek Chin Hwa, selon la loi, vous ne devez pas quitter le pays, vous seriez contacté pour une confrontation avec la victime et répondre des accusations suivante : destruction de bien matériel et violence sur une personne civile... » petit raclement de gorge « ...mademoiselle Baek Na Hee, vous seriez également appelé à témoin et vérifier si votre version des faits est la même qu'aujourd'hui... » puis il s'adressa au client « ...messieurs, dames nous prendrons également contacte avec vous comme témoins, maintenant je vous prie de rentrer chez vous. »
Le café se vida peu à peu, seul les deux policiers, les paparazzis à l'extérieur, Ashley, Na Hee et moi étions encore présents attendant que l'ambulance se décide de partir avec le paparazzi. L'ambulance partie. Les policiers sorties du café suivie d'Ashley, Na Hee et moi. Na Hee avait le visage caché par un de mes blousons qu'Ashley avait apporté, mes bras autour des épaules de Na Hee, je la tenais fermement. Une fois installée à l'intérieur de la voiture, nous prîmes la direction de la salle de danse, Ashley se retourna et dit :
« Il serait peut-être temps de tout lui dire, Chin Hwa, elle doit se poser des questions !! »
Tout lui dire après tout ça, Na Hee avait eu son quota d'émotion pour la soirée, ce n'est pas une bonne idée et surtout comment lui raconter que j'ai toujours été dans sa vie sans l'être réellement ? Depuis qu'elle avait fugué, j'ai toujours veillé à ce que rien ne lui arrive.
« Na Hee, veux-tu savoir comment je t'ai retrouvé ? Alors que j'ai un emploi du temps de malade, que je n'ai pas une minute à moi.»
Si elle le souhaite, je pouvais tous lui raconter tout de suite ou à un autre moment, la vérité allait être découverte.
Baek Na Hee
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Alors que le policier lisait ma version des faits, j’expliquai à Chin Hwa se que j’avais écrit. Du coin de l’œil, je voyais bien les gens nous regarder d’un drôle d’air, comme si le langage des signes était en fait un langage secret d’extraterrestres. Mot pour mot, je traduis ma phrase écrite en signe pour dire ce que j’avais écrit à mon grand frère. Alors que je n’attendais pas vraiment une réponse, il me répondit, à ma façon. Chevalier qu’est mon frère Chin Hwa que j’aime ? Quoi ? Il aurait voulu que j’écrive ça ? C’était déjà assez stressant d’être pile en face de policiers, il aurait fallu que je sois plus poétique ? Voyons donc. Je regardai Chin Hwa en fronçant les sourcils. Je lui fis un signe de tête. Quelques fois, je le trouvais un peu trop macho ou je ne sais pas trop quoi. Ma réaction était typique d’une petite sœur. Je n’eus pas le temps de répliquer. Le policier me rendit mon téléphone, et se permit de faire une remarque arrogante à l’égard de Chin Hwa.
Accrochée au bras de Chin Hwa, je vis une ambulance passer à l’extérieur. Au même moment, un des policiers s’exprima à propos des conséquences. Il étala toutes les causes pour lesquelles Chin Hwa allait devoir passer à la cours. Ne connaissant aucunement tout ce qui touche à la justice, je fus tout de même surpris d’entendre les termes exacts, et surtout le nombre d’accusation pour lesquelles mon grand frère était accusé. J’avais peur. Il allait finir en prison c’est ça ? J’allais être séparée de lui pour combien de temps ? Comment je vais faire, si jamais il m’arrive quelque chose, je vais faire quoi ? Maintenant que j’ai repris contact avec mon frère, je ne peux pas bien vivre sans lui. Qui viendra m’embêter chez moi alors que je lisais tranquillement ? Qui allait répondre à toutes mes questions sur la vie ? Qui me sauverait la vie s’il y a une araignée qui décide de me voler mon chez-moi ? Même si j’avais de bons amis, des gens qui faisaient attention à moi, je ne pouvais pas me voir sans Chin Hwa. J’étais beaucoup trop dépendante de lui. Quand j’entendis mon nom, je revins à la réalité et changeai d’expression. Le policier me dit que j’allais devoir témoigner ma version des faits. Le procès allait être ennuyant que ce sera à mon tour de parler... je redoutais déjà ce moment.
Les clients finirent par partir, tout comme le paparazzi qui était parti à l’hôpital avec l’ambulance. Puis vint notre tour de sortir du Whitecoffee. Ashley avait apporté un blouson appartenant à Chin Hwa et je pus faire l’incognito. Je ne voyais rien avec ce blouson sur ma tête, ce n’était pas très plaisant, mais bon, j’aimais mieux ça que d’être à nouveau victime de tous ces flashs, parce que oui, il y avait toujours des gens à l’extérieur qui attendaient qu’on sorte. Chin Hwa me tenait fermement par les épaules jusqu’à la voiture. Une fois installée à l’intérieur, je fus libérer de ce blouson qui me cachait complètement la vue. Je replaçai ma longue chevelure, quand le manager de Chin Hwa prit parole à l’intention de ce dernier :
« Il serait peut-être temps de tout lui dire, Chin Hwa, elle doit se poser des questions !! »
Euh oui, il avait tout à fait raison. En fait, j’avais aussi d’autres questions, comme par exemple… là on s’en allait où ? Mais cette question là, je décidai de ne pas la poser. Malgré toutes les émotions que j’avais vécues depuis l’arrivée des paparazzis, je voulais tout de même savoir ce que Chin Hwa faisait dans ma vie sans l’être vraiment. Après tout, une émotion de plus dans ma soirée, qu’est-ce que ça allait changer ?
« Na Hee, veux-tu savoir comment je t'ai retrouvé ? Alors que j'ai un emploi du temps de malade, que je n'ai pas une minute à moi. » me demanda mon grand frère.
Du coup, je ne savais plus si j’avais envie de le savoir maintenant où non. J’avais plus envie d’aller me coucher, blottie à mon éléphant en peluche géant. Mais une partie de moi voulait le savoir maintenant, tout de suite. De toute façon, il était trop tard, je savais qu’il y avait quelque chose, je savais que Chin Hwa avait menacé les élèves de mon lycée et tout, mais j’étais toujours troublée. Comment il avait pu faire ça sans que je m’en rende compte ? C’est donc une petite Na Hee bien fatiguée qui secoua sa tête de haut en bas pour connaître la réponse. Oui, je voulais savoir. J’en profitai pour demander, toujours en langage des signes, à Chin Hwa où le chauffeur nous menait. Juste pour savoir, parce que ça m’inquiétait un peu. Je n’aime pas ne pas savoir. Mais avant, on va où ? Dès que j’eus ma réponse, je demandai à Chin Hwa de m’expliquer toute cette affaire qui m’était cachée depuis si longtemps.
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